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La beauté fascinante des méduses

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Le photographe allemand Dirk Weyer nous révèle ici une sublime série intitulée « Medusa », qui comme son nom le suggère, rend hommage à la beauté fascinante des méduses.

Ses clichés montrent ces mystérieuses créatures luminescentes bleues, roses et orangées, flottant dans une eau noire abyssale.

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Source : dirkweyer.com

Le Silver Cloud fera escale aux Îles

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Le navire de croisière Siver Cloud opéré par la compagnie Silversea sera de passage dans l’archipel.

ARRIVÉE : 16 mai 2022

Fiche technique :

  • CAPACITÉ D’ACCUEIL: 254
  • CAPACITÉ ÉQUIPAGE: 212
  • CONSTRUCTION: 1994
  • DERNIÈRE RÉNOVATION: 2017
  • TONNAGE: 17 400 TONNES

 

Source : Escale Îles de la Madeleine

La transition vers les engins de pêche sans cordage est amorcée

L’adoption de nouveaux casiers sans cordage par les crabiers, présentée comme un moyen de préserver les baleines des empêtrements, suscite de grands espoirs. Les essais en haute mer se multiplient et la technologie commence à faire ses preuves.

Dans la zone 12 du sud du golfe Saint-Laurent, 21 capitaines pourront mettre à l’essai cette nouvelle technologie ce printemps. Chaque pêcheur a droit à 50 casiers expérimentaux qui pourront être déposés dans les zones fermées en raison de la présence de baleines. Quand vient le temps de récupérer le casier, il suffit à l’équipage d’utiliser une application pour envoyer un signal acoustique qui déclenche la libération de bouées attachées à un câble et les fait remonter à la surface.

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Sans cordage suspendu en permanence dans la colonne d’eau, le risque d’empêtrement diminue drastiquement. L’enjeu est vital à la survie de la baleine noire l’Atlantique Nord. L’espèce, dont il ne resterait plus que 336 représentants, est désormais en danger critique d’extinction.

L’Association des crabiers acadiens et l’Association des pêcheurs professionnels crabiers acadiens (APPCA) se sont associées à ce projet pilote financé par Pêches et Océans.

«Nous avons confiance que ça pourra fonctionner adéquatement parce que jusqu’à présent tous les tests l’ont démontré», avance Paul Robichaud, conseiller aux pêches pour l’APPCA.

«On espère convaincre le MPO d’accroître le nombre de pêcheurs et de casiers dans les zones fermées. L’objectif est de permettre une meilleure coexistence, entre la protection de la baleine noire et la pérennité de l’industrie du crabe des neiges qui est très importante pour l’économie de la Péninsule acadienne.»

La firme d’ingénierie Corbo, basée à Caraquet, a oeuvré à adapter les technologies existantes à la pêche commerciale de la région. C’est le système de déclenchement acoustique développé par la société EdgeTech qui a été retenu. Son application de marquage permet au pêcheur de connaître la profondeur, l’inclinaison, et la température du fond marin.

«Nous avons regardé ce qui se faisait à l’échelle de la planète. Il fallait une technologie adaptée à notre réalité: une mer profonde, une eau très froide et de longues distances à parcourir», précise Paul Robichaud.

Dans un article publié plus tôt cette année, Rob Morris, ingénieur chez EdgeTech, explique que l’entreprise collabore avec des pêcheurs, les autorités canadiennes et américaines et de nombreux organismes de conservation sur «des programmes de test au large des côtes du Massachusetts, du Rhode Island, du Maine, de la Californie et du Canada pour démontrer la fonctionnalité du système dans les conditions de pêche réelles».

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Du côté de l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM) et de la flottille côtière, des essais ont également été effectués au printemps dernier avec le système EdgeTech.

«Ça fonctionne très bien, on n’a vraiment pas eu de problèmes», se félicite Pierre Dupuis, directeur général d’Homarus, un organisme de recherche créé par l’UPM.

«C’est très encourageant, je ne sais pas si c’est parfait, mais ça répond aux besoins qu’on a tout de suite.»

L’organisation a depuis profité du Fonds d’adoption des équipements pour la protection des baleines pour passer une commande de quarante casiers sans cordages et équiper vingt bateaux de ce nouveau système. Chacun de ces casiers à crabe de nouvelle génération coûte près de 5000$.

«Pour l’instant, ça prend un permis spécial pour les utiliser et on ne peut s’en servir que dans les zones fermées», mentionne Pierre Dupuis, ajoutant que le ministère travaille à changer son règlement.

Il ne s’attend pas à voir les pêcheurs adopter massivement cette technologie dans un futur proche, notamment en raison du prix.

«Les plus avant-gardistes les adopteront et les autres viendront ensuite. Ça prendra du temps, on devra parler aux pêcheurs et leur montrer comment ça fonctionne.»

Dr Michael Moore, vétérinaire et scientifique de la Woods Hole Oceanographic Institution, s’est impliqué dans le développement des prototypes. Un des principaux défis, selon lui, sera de s’assurer de la compatibilité des différents modèles en développement, pour que les pêcheurs sachent où se trouvent tous les casiers et évitent de déposer leur matériel au même endroit.

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«Plus ces systèmes disposeront d’un moyen standard d’informer les autres navires de l’endroit où un engin est déployé, mieux ce sera», souligne-t-il.

«Je pense que la technologie a progressé, au point où il est devenu pratique de l’utiliser. Et je pense que l’industrie du crabe des neiges est suffisamment capitalisée pour passer à une utilisation commerciale. Le prix des unités de récupération est un obstacle important. Espérons qu’avec un volume plus important et l’harmonisation de la technologie, le matériel deviendra plus abordable.»

Questionné sur les progrès accomplis, le ministère des Pêches et des Océans et se dit satisfait du «niveau élevé d’intérêt» pour le Fonds d’adoption des équipements pour la protection des baleines.

«L’information sur les projets financés sera disponible sur le site Web du MPO une fois que toutes les ententes de financement auront été mises au point.»

 

Par Simon Delattre

Éphémérides : Naufrage du Lady Sybil au large de Havre-Aubert

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Le 14 mai 1912, Le Lady Sybil, SS vapeur en acier s’échoue à 1/4 de mille du brise-lame de Havre-Aubert.

Il avait déjà fait naufrage en 1910 aux Îles de la Madeleine.

Le bateau effectuait la liaison entre les Îles-de-la-Madeleine, l’I.P.E. sous la direction du capitaine F. Ferguson. Il reprendra du service et relira les Îles à l’Île-du-Prince-Édouard et à la Nouvelle-Écosse de 1914 à 1916.

 

Photo : Caledonian Maritime Research Trust

Une « prise de sang » pour mieux évaluer l’état de santé du homard madelinot

L’équipe de Merinov, en collaboration avec l’UQAR et Fruits de mer Madeleine, mène actuellement un projet de recherche aux Îles-de-la-Madeleine pour mettre au point de nouveaux biotests. Le but? Dresser un bilan de santé plus précis du homard avant sa mise en marché pour permettre aux industriels de mieux gérer les crustacés.

On va faire des ponctions, comme si on faisait une ponction sanguine sur l’humain, mais sur le homard, explique Camille Berthod, auxiliaire de recherche et candidate au doctorat en océanographie à l’UQARUniversité du Québec à Rimouski.

À l’heure actuelle, il n’existe aucun paramètre quantitatif pour connaître l’état des homards à la suite de stress environnementaux comme le réchauffement, la sous-oxygénation, l’acidification ou l’exposition aux contaminants.

Présentement, les usines utilisent des valeurs plutôt subjectives, explique la professionnelle de recherche chez Merinov, Noémie Pelletier. Si un lot de homards a l’air en moins bonne forme ou de moindre qualité, on va tout de suite le transformer, mais l’objectif, c’est d’avoir des données quantifiables sur la qualité du homard.

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On développe deux biotests qui permettent de mesurer le lactate, qui est un indicateur de stress, et l’histamine, un autre indicateur de stress, et de qualité, détaille Noémie Pelletier.

Ces deux molécules sont produites naturellement par le homard, mais peuvent devenir mortelles pour le crustacé si elles se retrouvent en trop grande concentration.

Le lactate, par exemple, va être en surproduction dans le cas de manque d’oxygène, explique l’auxiliaire de recherche Camille Berthod.

L’histamine et le lactate sont suspectés d’avoir engendré des épisodes de mortalité de homards en vivier, un phénomène parfois observé dans l’industrie, mais dont les causes restent à déterminer.

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Grâce au projet de recherche, l’hémolymphe du homard, soit l’équivalent du sang chez les humains, sera prélevée à différents moments avant la commercialisation du homard, directement sur les bateaux de pêche jusqu’au tri en usine.

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La ponction d’hémolymphe est déjà bien implantée dans l’industrie, mais elle servait jusqu’ici seulement à évaluer le taux de protéines sanguines du crustacé, soit l’indice de Brix.

Cet indice permet de mieux connaître les réserves énergétiques du homard, mais ça ne donne pas nécessairement d’indicatif sur la qualité de ce homard-là, c’est pour ça qu’on doit développer d’autres tests, explique Noémie Pelletier. On espère donner un outil aux usines pour éclairer leur décision sur ce qu’ils vont faire avec les homards.

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Exporter le homard ou le transformer sur place?

Les biotests seront mis à l’essai dès la semaine prochaine chez Fruits de mer Madeleine, une entreprise de transformation des produits marins des Îles-de-la-Madeleine.

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En ayant plus d’information, on va pouvoir mieux décider si un lot est plus propice à envoyer à la transformation ou à l’exportation sur les marchés vivants, explique la directrice de la qualité et de la certification pour Fruits de mer Madeleine, Pascale Chevarie

« Un projet de recherche comme ça nous donne des outils concrets pour faire une meilleure gestion de nos lots. » — Une citation de  Pascale Chevarie, directrice de la qualité et de la certification pour Fruits de mer Madeleine

Comme les homards pêchés aux Îles-de-la-Madeleine parcourent souvent de longues distances avant leur mise en marché, seuls les plus vigoureux seront sélectionnés pour être exportés vivants.

Un homard qui peut être un peu plus stressé pourrait avoir de la difficulté à surmonter un long voyage, mentionne Mme Chevarie. Par exemple, des homards qui vont avoir des taux de lactate ou des taux d’histamine [élevés] sont tout de même très bons, mais seraient plus appropriés pour le marché de la transformation.

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Si les résultats scientifiques sont concluants et que le procédé est bien adapté à l’industrie, Fruits de mer Madeleine pourrait intégrer l’utilisation systématique de ces nouveaux biotests dans sa production quotidienne dès la prochaine saison de pêche.

Le coût du projet de recherche HOMADIAG s’élève à 100 000 $. Il est financé par le Fonds de recherche du Québec–Nature et technologie (FRQNT). Le Centre d’expertise en gestion des risques d’incidents maritimes (CEGRIM) collabore également à l’étude.

LA UNE : L’hémolymphe du homard, soit l’équivalent du sang chez les humains, sera prélevée afin de mesurer les concentrations de lactate et d’histamine, deux indicateurs de la santé du homard. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Isabelle Larose

Ghislain BOURGEOIS (1949-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 10 mai 2022, de monsieur Ghislain Bourgeois. Il était âgé de 73 ans et résident de Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de feu madame Georgine Cormier, le père de Yves et France. Il avait quatre petits-enfants Océane Rose, Lili May, Chloé et Laurie. Il était le frère de Louisette (feu Patrick), Monique (Louis-Paul), Jean-Eudes, feu Luc, feu Francine (Réjean), Suzanne (Jean-Louis) et Bruno (Paule). Il laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le mardi 26 juillet 2022 à compter de midi. Suivront les funérailles à 14h30 à l’église Saint-Pierre de La Vernière et l’inhumation au cimetière de l’endroit.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Francine-Daigle.

Gestion coûteuse des déchets aux Îles-de-la-Madeleine

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La gestion des déchets et des matières recyclables aux Îles-de-la-Madeleine est sous haute tension cette année en raison de l’augmentation marquée de leurs volumes et des dépenses qui y sont affectées.

Pour leur collecte, incluant le compost, les Madelinots devront payer 290 $ par résidence cette année, comparativement à 250 $ l’année dernière. La hausse est de 16 %. Et cette augmentation ne sera pas suffisante pour couvrir toutes les dépenses de la municipalité reliées aux résidus: un déficit budgétaire de plus d’un million de dollars est attendu au terme de l’année en cours.

«C’est la première année que nous avons un manque à gagner d’une telle ampleur, indique le maire de la Municipalité des Îles, Jonathan Lapierre. Le coût des contrats de collecte augmente, les salaires augmentent, l’inflation est en hausse de 6 % et il y a une rareté de main-d’œuvre. Un ensemble de dépenses crée une pression financière énorme sur la gestion des résidus.»

Puis, il y a les volumes de déchets et de matières recyclables qui augmentent, ainsi que le coût de leur exportation vers un centre de tri à Victoriaville, qui est nécessaire étant donné la superficie limitée de l’archipel. Au cours de la dernière année, la Municipalité des Îles a expédié hors de son territoire 4287 tonnes de déchets et 2410 tonnes de matières recyclables. Il s’agit d’un volume global de 15 % supérieur à celui de 2020 qui se traduit par un total de 235 voyages de camions semi-remorques. Ces camions doivent prendre le traversier avant de s’engager vers Victoriaville sur la terre ferme; une odyssée de plusieurs heures!

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PHOTO COURTOISIE: Municipalité des Îles-de-la-Madeleine

La hausse des volumes de déchets à traiter à l’écocentre des Îles est attribuée à la vigueur de l’économie locale, mais aussi à des changements dans la consommation des ménages. Par exemple, pendant le confinement dû à la pandémie de COVID-19, les gens ont largement investi dans des travaux à la maison, ce qui a généré beaucoup de résidus de démolition, de construction et de rénovation.

«Nous avons une hausse de 27 % du nombre d’entrées à l’écocentre depuis le début de la pandémie, illustre le maire. C’est un défi nouveau. Ces apports hebdomadaires en matériaux de construction à traiter nous coûtent 300 000 $ de plus sur notre budget annuel.»

La gestion des matières résiduelles des Îles accapare près du quart du budget municipal de 30 millions $. Mais, selon Jonathan Lapierre, «la problématique est planétaire», d’où une vaste réflexion amorcée par le monde municipal québécois et le gouvernement provincial pour trouver des solutions.

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PHOTO COURTOISIE: Municipalité des Îles-de-la-Madeleine

En parallèle, la Municipalité des Îles est elle-même à mettre à jour ses propres analyses des dernières années sur les technologies innovantes qui lui permettraient de réduire ses exportations vers Victoriaville.

Face à tout cela, le maire Lapierre appelle les Madelinots à réduire à la source leur production individuelle de résidus, par l’adoption de bonnes pratiques de consommation axées sur la réutilisation. «C’est, de prime abord, le défi de l’insularité, souligne-t-il. Le déchet qui nous coûte le moins cher est celui qu’on ne produit pas.»

 

PAR : Hélène Fauteux | Agence QMI

L’augmentation du prix de l’essence pourrait modifier les habitudes de voyage

L’augmentation sans précédent du prix de l’essence dans la province fait mal au portefeuille des Néo-Brunswickois, une réalité qui pourrait aussi modifier leurs habitudes de voyage lors de la saison estivale qui approche.

Les prix à la pompe atteignent encore des sommets. Jeudi, le prix du litre d’essence ordinaire était de 202,4 cents.

Face à la flambée des prix du carburant, plusieurs Néo-Brunswickois disent envisager d’annuler leurs vacances et rester dans leur patelin cet été.

«On n’a pas été trop loin les deux dernières années à cause de la COVID-19, on est surtout resté dans la province et on n’a pas fait de longs voyages, dit Roberte Gibbs, une citoyenne de Baie-Sainte-Anne. Cet été, on y pensera. Si on se déplace, on n’ira pas très très loin, c’est vraiment très cher. Au moins pendant l’été, il fait beau à Baie-Saint-Anne, donc ça ne nous rend donc pas trop malheureux.»

Pour Francine Grégoire, une retraitée de Scoudouc, le prix de l’essence risque aussi de modifier ses habitudes de voyage.

«C’est très dispendieux, je n’ai que ma pension comme revenu, explique-t-elle. Mon copain a un camion et une roulotte et habituellement on partait se promener l’été. Quand tu voyages, c’est le prix de l’essence, mais c’est aussi le prix des restaurants, de l’épicerie pour le camping, tout est plus cher maintenant», dit-elle.

En temps normal, ils aimaient pourtant faire de nombreux déplacements afin de visiter le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse.

«L’année avant la COVID-19, on était même allé aux Îles-de-la-Madeleine et en Gaspésie, raconte-t-elle. Cette année, on va se promener moins loin et moins souvent. Si on va quelque part, ce sera au Nouveau-Brunswick et on va y rester plus longtemps plutôt que de visiter plusieurs endroits.»

Impact sur le tourisme

L’Association de l’industrie touristique du Nouveau-Brunswick (AITNB) explique que les prix de l’essence se font déjà ressentir, avant même que la saison n’ait officiellement démarré.

«C’est quelque chose que nous surveillons de près, dit Andrew McNair, directeur général de l’AITNB. Il y a des inquiétudes, ça ne fait aucun doute que cela aura un impact sur la fréquence des voyages des gens.»

Plusieurs opérateurs de camping disent déjà voir les conséquences.

«Certains nous disent recevoir des annulations de clients de l’extérieur de la province en raison des prix de l’essence, raconte M. McNair. Des Néo-Brunswickois reprennent toutefois aussitôt ces places laissées vacantes.»

L’AITNB ne croit donc pas qu’il y a lieu de trop s’inquiéter.

«Ça fait deux ans qu’on vit avec la pandémie, les gens ont envie de sortir et de voyager, même si le carburant fera peut-être en sorte qu’ils vont voyager moins loin. Les Néo-Brunswickois ont pu découvrir leur province grâce à la COVID-19 et les prix de l’essence feront peut-être en sorte que ça va se poursuivre», relativise M. McNair.

Alors que l’ensemble des mesures sanitaires ont été levées et que l’industrie touristique peut désormais opérer à plein régime, l’AITNB croit que la saison estivale sera bonne.

«Pendant la pandémie, beaucoup d’entreprises touristiques avaient une capacité limitée, mais là, tout est ouvert. Il n’y a plus de restrictions, elles devraient pouvoir accueillir plus de gens et améliorer leurs chiffres», prédit Andrew McNair.

Par Justin Dupuis

Story of Life – L’histoire des gens à travers des photos de leurs mains

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Avec son projet Hands: The Story of Life, le photographe libanais Omar Reda cherche à raconter l’histoire des gens qu’il rencontre à travers des photos de leurs mains.

Un superbe hommage aux travailleurs manuels, où chaque photographie est complétée par le métier exercé, laissant entrevoir la vie et la culture des personnes rencontrées.

Fille à la ferme

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Jardinier

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Mécanicien

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Potier

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Boulanger

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Barbier

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Source : www.omarreda.net

«Soup», les déchets du Pacifique de Mandy Barker

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Le photographe Mandy Barker s’inspire des déchets retrouvés dans l’océan Pacifique pour sa série de photographies, intitulée « Soup ».

« J’ai toujours aimé collectionner les coquillages et les autres merveilles naturelles que l’on trouve sur les plages. Mais j’ai commencé à remarquer qu’elles se mêlaient de plus en plus aux déchets causés par l’homme. Mon ambition esthétique était d’attirer visuellement le spectateur vers l’image et de les amener à se demander ce qu’elle représente. Je voulais inciter le spectateur à découvrir son importance de cette façon, afin de créer un impact plus durable et une sensibilisation… Toutes les images sont créées pour représenter les statistiques inquiétantes de plastiques retrouvés dans les océans par-delà les frontières », déclare l’artiste.

Jouant sur la contradiction entre l’esthétique globale de l’image et ses composants, les déchets, Mandy Baker cherche à générer une prise de conscience chez le spectateur.

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Source : mandy-barker.com

Une exposition immersive sur Van Gogh à Charlottetown en août

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Festival House Inc., d’Ottawa, présentera une exposition immersive consacrée au peintre néerlandais Vincent Van Gogh du 5 août au 5 septembre 2022, au Centre des congrès de l’hôtel Delta à Charlottetown. Il s’agit d’une adaptation des expositions du même genre qui ont fleuri sur la planète ces dernières années, dans un format plus réduit.

Van Gogh PEI vous invite à découvrir l’art d’une manière différente : en pénétrant dans les paysages de Van Gogh et en s’entourant de couleurs et de textures. Cette expérience multimédia avec projections à grande échelle, musique et effets spéciaux, transforme plus de 300 des œuvres les plus populaires de Van Gogh en une expérience artistique dynamique pour les personnes de tous âges.

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«Les expositions d’art immersives comme Van Gogh PEI sont idéales pour toute la famille, parce qu’elles changent l’expérience visuelle du public et rendent l’art plus accessible», de dire Stéfanie Power, gestionnaire du programme d’art immersif pour Festival House Inc. «Ça transforme ce que nous considérons comme des espaces ordinaires avec des murs, des piliers et de la peinture blanche dans la toile d’un artiste, vous plongeant dans le monde intérieur d’un artiste brillant.»

Stéfanie Power explique que l’entreprise veut que les expositions soient accessibles à de plus petits marchés. «Ce sera donc une version différente de ce que vous voyez à l’international. À Paris, il y a eu des choses conçues pour être à une immense échelle, nous, on l’adapte et on l’amène à des marchés comme Charlottetown», poursuit-elle.

Plusieurs salles seront équipées : une première aura un volet éducatif, la deuxième est dite de transition et la troisième, la salle principale, accueillera les projections sur les murs, accompagnées d’une bande sonore. «Il y a à peu près 12 000 images qui représentent 300 œuvres de Van Gogh», d’ajouter Stéfanie Power.

«Nous sommes ravis d’accueillir l’exposition d’art unique de Van Gogh à Charlottetown», a déclaré le maire Philip Brown. «Cet événement culturel novateur, traditionnellement réservé aux grands marchés, aura des impacts culturels et touristiques importants sur notre ville. Nous sommes impatients d’accueillir des personnes de près et de loin pour découvrir cette vitrine de chef-d’œuvres.»

Il a remercié le personnel et les partenaires pour leur travail acharné afin de sécuriser cet événement majeur. Il a fallu plusieurs années de travail entre Festival House, la Ville, la province et l’organisme Découvrez Charlottetown pour que le projet se concrétise. Il espère que cette première ne sera pas la dernière fois que la ville accueille un spectacle de ce genre.

L’exposition est rendue possible grâce à l’appui de la Ville de Charlottetown, Innovation ÎPÉ, le Fonds de réserve pour événements spéciaux de Charlottetown et Découvrez Charlottetown. L’exposition nécessite plusieurs dizaines de milliers de pieds carrés de surface et «c’est l’endroit le plus approprié tout en étant accessible», de dire le maire Philip Brown.

Historique

L’idée de proposer une exposition immersive artistique, avec des projections plutôt que des tableaux, est apparue dans les années 1970, en France, dans les carrières des Baux-de-Provence, un village du sud du pays. Des années plus tard, en 2017, une exposition semblable, consacrée à Van Gogh, a été présentée à Paris dans unformat gigantesque.

Depuis, l’idée a fait des petits et l’on ne compte plus ces spectacles, à mi-chemin entre l’art et le divertissement, qui sont présentés sur presque tous les continents. D’autres expositions, conçues sur le même modèle, présentent en effet les œuvres de grands noms de l’histoire de l’art. Imagine Picasso, par exemple, a cours en ce moment à Atlanta et San Francisco. Dans les carrières des Baux-de-Provence, le filon est exploité année après année. Après Monet, Renoir, Chagall, Klimt, Léonard de Vinci ou Dali, c’est Yves Klein dont l’œuvre est projetée du sol au plafond.

Pour plus d’information ou pour acheter des billets à prix réduit pour une période limitée seulement, visitez : https://vangoghpei.ca/

LA UNE : Des tableaux de Van Gogh en exposition.  (Photos : Gracieuseté de Festival House Inc.) Beyond Van Gogh.
PAR Claire Lanteigne

Un Madelinot a failli manquer sa greffe de rein à cause d’un avion cloué au sol

Depuis plusieurs mois, le transporteur aérien Pascan connaît plusieurs ratés dans l’horaire de ses vols. Aux Îles-de-la-Madeleine, la situation est telle qu’un énième retard de vol a failli compromettre la greffe de rein d’un Madelinot.

Après quasiment quatre ans d’attente, l’appel tant attendu a retenti sur le téléphone d’Alexandre Martinet le 19 mars dernier. Un rein était disponible pour le père de famille de 29 ans. Le Madelinot de Havre-Aubert a alors été invité à se rendre le plus rapidement possible à l’Hôtel-Dieu de Québec.

On attendait depuis tout ce temps-là un rein compatible d’un donneur décédé. Dans ces cas-là, le temps joue contre nous parce que la qualité de l’organe […] se dégrade au fur et à mesure. Si nous, on n’a pas la possibilité de se rendre, ils vont passer au suivant sur la liste qui serait compatible, pour ne pas perdre l’organe, détaille Alexandre Martinet.

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M. Martinet a réservé le vol du lendemain matin. Mais lorsque je suis arrivé à l’aéroport, j’ai reçu un appel de la compagnie aérienne qui me disait que le vol allait être repoussé en raison des conditions météorologiques, raconte-t-il. Le Madelinot a été appelé à la porte d’embarquement un peu tard, pour voir le vol reporté une nouvelle fois à cause de la météo.

Quelques heures plus tard, même scénario, mais le discours change. Cette fois, Pascan indiquait aux voyageurs que son appareil n’était plus en mesure de quitter le tarmac puisque le nombre d’heures maximal de vol avant l’entretien périodique obligatoire avait été atteint.

« Ça m’a créé beaucoup de stress après tout ce temps-là à attendre. De voir la possibilité qu’on perde cette opportunité-là [la greffe d’un rein], c’était… pas compréhensible quasiment. » — Une citation de  Alexandre Martinet, habitant de Havre-Aubert, aux Îles-de-la-Madeleine

C’est finalement à bord de l’avion-ambulance du gouvernement qu’Alexandre Martinet a quitté l’archipel lendemain. Il est arrivé in extremis à l’hôpital pour sa greffe de rein.

D’après lui, le manque de fiabilité du transporteur aérien est problématique.

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On ne s’attend pas à ce que ce soit parce que l’avion n’a pas le droit de voler ou qu’il n’y ait pas de pilote, s’étonne le Madelinot. Compte tenu du fait que la compagnie Pascan a le mandat d’assurer les vols pour les patients de l’hôpital, il considère que des solutions de rechange doivent être envisagées.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux est en mode solution avec Pascan

Sophie Doucet, présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Îles, reconnaît que la situation est préoccupante pour les patients. On a entendu beaucoup de mécontentement dans les derniers mois par rapport au transport aérien aux Îles-de-la-Madeleine, constate-t-elle.

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Le Centre intégré de santé et de services sociaux reconnaît que c’est un problème pour les patients qui doivent se rendre à Québec pour des rendez-vous mais aussi pour les médecins et les ressources qui viennent travailler aux Îles. Récemment, une ophtalmologiste qui pratique à mi-temps aux Îles-de-la-Madeleine a évoqué l’idée de ne plus se rendre auprès de ses patients madelinots, exaspérée par les reports de vols de Pascan.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux a rencontré à deux reprises les dirigeants de Pascan depuis le mois de janvier. semaines, ils nous ont fait part des différentes problématiques que le transport aérien vit","text":"On a eu une bonne réunion avec eux il y a troissemaines, ils nous ont fait part des différentes problématiques que le transport aérien vit"}}">On a eu une bonne réunion avec eux il y a trois semaines, ils nous ont fait part des différentes problématiques que le transport aérien vit, explique Sophie Doucet.

« J’ai senti qu’ils étaient en mode solution, il y a certaines pistes de solutions qui sont en train d’être mises en place et qu’on devrait voir les effets, j’ose croire, dans les prochaines semaines. » — Une citation de  Sophie Doucet, présidente-directrice générale du CISSS des Îles

Dans les derniers mois, le transporteur aérien a fait savoir quun retard dans le renouvellement de sa flotte d’avion et l’approvisionnement de certaines pièces mécaniques a réduit sa capacité opérationnelle.

L’entreprise doit aussi composer avec le manque de pilotes.

Les voyageurs commencent à être habitués des retards, voire des annulations. Jean-Marie Leblanc voyage chaque mois pour aller travailler aux Îles-de-la-Madeleine et il prévoit toujours son arrivée avec deux jours d’avance.

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fueller l’avion. Il a fallu qu’on attende quelques heures que le truck aille retourner aller chercher du fuel","text":"Ce n’est pas tout le temps à cause de la météo, mais d'un bris mécanique, d'une mauvaise planification pour l’essence... À un moment donné on est arrivé à Gaspé et il n’y avait pas assez d’essence dans le truck pour fueller l’avion. Il a fallu qu’on attende quelques heures que le truck aille retourner aller chercher du fuel"}}">Ce n’est pas tout le temps à cause de la météo, mais d’un bris mécanique, d’une mauvaise planification pour l’essence. À un moment donné, on est arrivé à Gaspé et il n’y avait pas assez d’essence dans le truck pour fueller l’avion. Il a fallu qu’on attende quelques heures que le truck retourne aller chercher du fuel, raconte-t-il.

De son côté, Alexandre Martinet souhaite que la situation s’améliore. Même si la greffe du rein a fonctionné, le Madelinot n’en a pas fini avec les suivis médicaux tout au long de sa vie.

La direction de Pascan n’était pas disponible pour répondre à nos questions au moment d’écrire ses lignes.

D’après le reportage d’Isabelle Larose

LA UNE : Depuis plusieurs mois, le transporteur aérien Pascan connaît plusieurs ratés dans l’horaire de ses vols. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE