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Des pêcheurs de l’Est-du-Québec inquiets pour la vente des crabes de neige

La pêche au crabe des neiges devrait commencer au début du mois d’avril dans l’Est-du-Québec. Et cette année, les pêcheurs font face à des coûts de carburant inégalés.

La pêche au crabe des neiges devrait commencer au début du mois d’avril dans l’Est-du-Québec. Et cette année, les pêcheurs font face à des coûts de carburant inégalés.

Comme partout dans l’Est-du-Québec, le parc d’hivernage des bateaux de pêche de Sept-Îles est en pleine effervescence. Tout doit être prêt pour l’ouverture de la pêche au crabe, prévue au début du mois d’avril.

Toutefois, la crise ukrainienne porte ombrage à ce début de saison. En raison de la guerre, le prix du baril de pétrole se chiffre à des niveaux records.

Le président de l’Office des pêcheurs de crabe des neiges de la zone 16, Paolo Gionet, explique que le prix à la pompe pèse lourd dans le budget pour les pêcheurs qui dépendent du carburant pour leurs bateaux.

à 95cents du litre. Là, il semble se fixer à 1,50$. La semaine passée, il était à 2,05$. Il a baissé un peu, d’à peu près 50cents","text":"Pour faire une comparaison de prix, l’année passée, on payait 90à 95cents du litre. Là, il semble se fixer à 1,50$. La semaine passée, il était à 2,05$. Il a baissé un peu, d’à peu près 50cents"}}">Pour faire une comparaison de prix, l’année passée, on payait 90 à 95 cents du litre. Là, il semble se fixer à 1,50 $. La semaine passée, il était à 2,05 $. Il a baissé un peu, d’à peu près 50 cents, dit-il.

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M. Gionet estime que les variations récentes du prix de l’essence représentent des milliers de dollars d’augmentation que vont devoir assumer seuls les pêcheurs. Il affirme que plusieurs d’entre eux pourraient être obligés de modifier leurs pratiques.

voyages par semaine, certains vont peut-être réduire ça à un voyage et demi ou deux par semaine","text":"C’est sûr [les prix à la pompe] vont affecter le nombre de nos sorties en mer. Au lieu de faire troisvoyages par semaine, certains vont peut-être réduire ça à un voyage et demi ou deux par semaine"}}">C’est sûr [les prix à la pompe] vont affecter le nombre de nos sorties en mer. Au lieu de faire trois voyages par semaine, certains vont peut-être réduire ça à un voyage et demi ou deux par semaine, ajoute le président.

L’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP), de son côté, considère que les distributeurs comme un autre maillon dans la chaîne d’approvisionnement touché par les prix à la hausse de l’essence.

Les Américains sont les principaux acheteurs des produits de la mer du Québec. Les distributeurs devront payer davantage pour acheminer le crabe jusqu’aux États-Unis, selon l’Association québécoise de l’industrie de la pêche.

$ d’essence. [Maintenant] ça peut coûter pratiquement le double, c’est beaucoup","text":"L’année passée, pour un camion qui faisait la distance entre Montréal et la Nouvelle-Angleterre, ça pouvait coûter environ 1000$ d’essence. [Maintenant] ça peut coûter pratiquement le double, c’est beaucoup"}}">L’année passée, pour un camion qui faisait la distance entre Montréal et la Nouvelle-Angleterre, ça pouvait coûter environ 1000 $ d’essence. [Maintenant] ça peut coûter pratiquement le double, c’est beaucoup, rappelle le président de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, Bill Sheehan.

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Comme dans plusieurs autres secteurs, le consommateur pourrait en payer le prix.

L’exportation pour les bons prix?

Plutôt que le prix de l’essence, certains acteurs de l’industrie des pêches montrent du doigt la grande demande pour le crabe canadien à l’international, comme ayant un effet à la hausse sur les prix.

Le directeur général de l’Office des pêcheurs de crabe des neiges de la zone 16, Jean-René Boucher, rappelle que le marché américain demeure un marché très fort pour le crabe des neiges.

16, trouve preneur à bon prix sur ces marchés","text":"Avec les plus récentes sanctions économiques à l’égard de la Russie, le crabe russe ne devrait pas être très attrayant cette année pour les acheteurs de crabe des neiges. C’est pour ça qu’on a espoir que le crabe qui sera pêché au Canada, et ici dans la zone16, trouve preneur à bon prix sur ces marchés"}}">Avec les plus récentes sanctions économiques à l’égard de la Russie, le crabe russe ne devrait pas être très attrayant cette année pour les acheteurs de crabe des neiges. C’est pour ça qu’on a espoir que le crabe qui sera pêché au Canada, et ici dans la zone 16, trouve preneur à bon prix sur ces marchés, affirme M. Boucher.

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Alors que le prix du panier d’épicerie a lui aussi augmenté, des industriels se demandent jusqu’à combien les consommateurs seront prêts à payer pour des crabes des neiges.

LA UNE : Les Américains sont les principaux acheteurs des produits de la mer du Québec. Les distributeurs devront payer davantage pour acheminer le crabe jusqu’aux États-Unis, selon l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP) (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / LAMBERT GAGNÉ-COULOMBE

Avec les informations de Félix Lebel

[VIDÉO] Pororoca

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L’exploration d’un monde sous-marin mystérieux inspiré par les formes et les mouvements de la vie marine et a ses micro-organismes.

Des créatures organiques ondulent et se promènent dans les eaux tumultueuses de concert avec la bande son cinématographique.

Réalisé et animé par Scott Pagano
neither-field.com
Musique / violon par Laura Escudé
lauraescude.com

Nouvelle vocation pour l’Église de Havre-Aubert

Notre collaboratrice sur l’archipel Anne Bourgeois nous parle de l’église Notre-Dame-de-la-Visitation qui sera désacralisée cette semaine et de son importance dans le patrimoine des Îles.


  Au coeur du monde / Le rythme des Îles avec Anne Bourgeois


LA UNE : L’église Notre-Dame-de-la-Visitation devient la deuxième église des Îles-de-la-Madeleine à être désacralisée. PHOTO : Radio-Canada / Isabelle Larose

Les voyageurs n’auront plus besoin d’un test négatif pour entrer au Canada

Le gouvernement Trudeau a décidé d’alléger les mesures à la frontière canadienne. Dès le 1er avril, les personnes voulant arriver ou rentrer au Canada n’auront plus besoin d’obtenir un test négatif à la COVID-19.

Selon des sources de Radio-Canada et CBC, ce nouvel allégement à la frontière devrait être annoncé d’ici la fin de la semaine par le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos.

À l’heure actuelle, les voyageurs voulant venir au pays – qu’importe le moyen de transport – doivent fournir obligatoirement le résultat négatif d’un test PCR, réalisé 72 heures avant l’arrivée, ou celui d’un test antigénique, qui doit être fait la veille du départ.

Ces prélèvements, parfois coûteux ou difficiles d’accès selon les pays, doivent être administrés dans des établissements de santé ou à travers un service de télésanté. Des firmes canadiennes avaient d’ailleurs récemment développé un service de dépistage par visioconférence.

D’ici la fin du mois du mars, ces exigences seront abandonnées, que ce soit pour les voyageurs adéquatement vaccinés venant par avion ou en voiture.

Pressions du monde des affaires

Cette décision fédérale intervient plus de deux ans après le début de la pandémie. Dans le même temps, les provinces et territoires canadiens ont eux aussi annoncé une série d’assouplissements, comme l’abandon du passeport vaccinal ou encore, selon les secteurs, du port du masque.

Au cours des dernières semaines, l’industrie touristique et le monde des affaires, qui ont été informés de cet allégement à la frontière, ont fait pression sur le gouvernement Trudeau pour revoir les règles d’entrée au Canada.

Ces dernières, selon eux, avaient des conséquences majeures sur la relance touristique et l’organisation des voyages au Canada.

C’est une excellente nouvelle. C’était plus qu’indispensable, souligne la porte-parole de Tourisme Montréal, Manuela Goya.

« C’était un frein logistique et financier. Au lieu de faire ses valises la veille du départ, il fallait chercher un laboratoire, une pharmacie, que ce soit en Europe, aux États-Unis, pour faire ces tests. » — Une citation de  Manuela Goya, porte-parole de Tourisme Montréal

Les voyages étaient devenus plus un problème qu’un plaisir, reprend-elle, en évoquant l’élan touristique vers le Canada et Montréal qui va pouvoir reprendre.

Fin février, Ottawa avait déjà annoncé une série d’assouplissements. Depuis cette période, les enfants de moins de 12 ans, non vaccinés, n’ont plus besoin d’attendre 14 jours pour revenir à la garderie ou à l’école.

Des tests aléatoires sont cependant toujours en vigueur dans les aéroports canadiens. Mais les voyageurs qui sont soumis à ce dépistage n’ont plus besoin de s’isoler dans l’attente des résultats.

LA UNE : Les voyageurs vaccinés qui voudront prochainement venir ou rentrer au Canada n’auront plus besoin de fournir un test négatif à la COVID-19. PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

PAR Romain Schué

Le Madelinot Claude Cormier en tournée en Nouvelle-Écosse

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L’auteur-compositeur-interprète des Îles-de-la-Madeleine, Claude Cormier, sera en tournée en Nouvelle-Écosse, avec le duo de l’Île-du-Prince-Édouard, Sirène et Matelot (Patricia Richard et Lennie Gallant).

La tournée néo-écossaise fera entre autre un arrêt à Halifax, en plus de proposer un spectacle virtuel.

Claude Cormier s’est entretenu avec Nathalie Geddry afin de parler de sa carrière et de sa prochaine tournée.


  La mouvée / Le Madelinot Claude Cormier en tournée en Nouvelle-Écosse


LA UNE: Claude Cormier est prochainement en tournée en Nouvelle-Écosse. PHOTO : Photo Yvan Couillard

Éphémérides : Brigitte Bardot lance une campagne internationale d’opposition à la chasse au phoque

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Le 16 mars 1977, conférence de presse de Brigitte Bardot à Blanc Sablon (Canada). Elle était aux côtés de Franz Weber, face aux chasseurs de bébés phoques.

En mars 1977. La vedette française Brigitte Bardot se rend sur la banquise, dans le golfe du Saint-Laurent, pour poser aux côtés de blanchons, ces jeunes phoques du Groenland âgés d’à peine quelques jours. Elle profite alors de sa notoriété pour lancer une campagne internationale d’opposition à la chasse, accusant les Canadiens d’être des « assassins » responsables d’un « génocide animalier ». Rien de moins.

Court extrait :

 
Cette sortie publique sera suivie de plusieurs autres campagnes menées par les groupes animalistes, campagnes qui misent toutes sur l’image du blanchon pour dénoncer la chasse au phoque.

Sur le même sujet : Éphémérides : Un film choc tourné en 1964, Les grands phoques de la banquise

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Depuis son plus jeune âge, Sami Bencheikh arpente le Sud-Ouest de la France. Interne de radiologie à l’hôpital de Bayonne, il a débuté la photographie au début de ses études de médecine. Motivé par de grands photographes comme Ben Thouard pour ne citer que lui, il a trouvé en l’océan un refuge au stress du quotidien.

En décembre 2021, la mythique vague de Nazaré a déferlé au Portugal. Pour la première fois, Sami s’y est rendu. « Nazaré, c’est des femmes, des hommes et des monstres. Une ambiance et un lieu particulier où se ruent des surfeurs mondialement connus, avec des dizaines de milliers d’admirateurs », nous explique-t-il.

Au lever du soleil, ce dernier s’est rendu sur le spot avec son frère, équipé d’appareils photos et de drones. Toute la journée, des vagues gigantesques de plus de 20 mètres s’écrasaient sur la falaise. « Les photos et films que j’ai captés ont renfermés ce sentiment présent ce jour-là », nous déclare-t-il. Un beau témoignage visuel d’une merveille de la nature.

Pour découvrir les clichés de Sami, rendez-vous sur son Instagram.

 

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Source : FUBIZ

Éloi Cummings continue son aventure à Star Académie

Après avoir été mis en danger la semaine dernière, Éloi Cummings, originaire des Îles-de-la-Madeleine, a été sauvé par le vote du public lors de l’émission de dimanche dernier.

Dès la mise en danger d’Éloi, on a pu observer une énorme mobilisation en soutien au jeune chanteur. Notre chroniqueuse s’est entretenue avec Éloi au lendemain de son sauvetage.


  Bon pied, bonne heure! / Star Académie : entrevue avec Éloi Cummings


LA UNE : Éloi Cummings à Star Académie. PHOTO : TVA Publications, Éric Myre

Pêches : Québec et Ottawa font le point

Tandis que les industriels de la pêche du Québec sont à Boston, où se déroule la plus grande foire commerciale de produits marins en Amérique du Nord, le ministre québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation fait le point sur sa plus récente rencontre avec la ministre fédérale des Pêches, Joyce Murray.

André Lamontagne indique avoir eu l’occasion de discuter à deux reprises, y compris lors d’un bref échange téléphonique en décembre, avec Joyce Murray depuis la nomination de celle-ci à la tête de Pêches et Océans Canada, l’automne dernier.

Lors de la dernière discussion, qui a eu lieu il y a quelques semaines, les deux ministres ont discuté de dossiers chauds, notamment la consultation lancée l’automne dernier sur le partage des allocations de sébaste entre les provinces.

Le ministre québécois André Lamontagne se montre optimiste : comme nous on le voit. ","text":"Le respect de la part historique des volumes du Québec est une base importante de l’analyse qui est en cours. Ils [la ministre et les fonctionnaires fédéraux] ne voient pas ça comme une nouvelle pêche, mais comme de nouvelles opportunités, comme nous on le voit. "}}">Le respect de la part historique des volumes du Québec est une base importante de l’analyse en cours. Ils [la ministre et les fonctionnaires fédéraux] ne voient pas ça comme une nouvelle pêche mais comme de nouvelles opportunités, comme nous on le voit.

Le ministre admet que le contexte de la pêche a changé, notamment avec la présence des Autochtones. Cependant, dit-il, ce sera à l’industrie du Québec de produire le maximum de retombées pour nos communautés et pour nos pêcheurs.

Le ministre confirme par ailleurs qu’Ottawa n’ouvrira pas la pêche avant deux ou trois ans. Ils ont encore beaucoup d’informations à aller chercher, commente M. Lamontagne.

De l’espoir pour le fonds des pêches

Annoncé en 2018, le programme fédéral-provincial de 42,8 millions de dollars tarde toujours à prendre son envol. Après trois ans, environ le quart du montant a été utilisé.

Québec demandait un assouplissement des critères du programme pour permettre à plus de projets de se qualifier.

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Ottawa n’a rien changé, mais le ministre québécois estime qu’il y a plus d’ouverture. Depuis quelque temps, sans qu’on ait eu à changer quoi que ce soit, les fonctionnaires se sont entendus pour régler certains dossiers, indique André Lamontagne.

Selon lui, les fonctionnaires des deux gouvernements qui administrent ce programme semblent mieux s’entendre sur la définition de certains critères. On pense que roder un peu ce système de temps a pris un peu plus de temps que prévu, dit-il.

Ce ne sera toutefois pas ce programme qui servira à financer le projet de mise à niveau du parc d’hivernage de bateaux de Grande-Rivière, qui doit coûter 2,2 millions de dollars.

Le Programme des ports pour petits bateaux n’est pas le bon véhicule non plus.

Le maire de Grande-Rivière, Gino Cyr, a reçu une lettre de refus à sa demande de financement dans ce programme recommandé par la députée fédérale de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier.

Le problème reste donc entier. Or, il est d’autant plus sérieux que d’autres parcs d’hivernage comme ceux de Newport ou de Rivière-au-Renard sont eux aussi à l’étroit, souligne Gino Cyr.

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Le ministre ne désespère pas de trouver une solution: Il faut que je trouve une façon d’ouvrir une porte avec mon homologue fédérale pour qu’on puisse faire un travail conjoint là-dessus.

Protection des mammifères marins

Le ministre Lamontagne compte aussi intercéder auprès de Joyce Murray pour qu’elle accepte d’autoriser les pêcheurs de crabe du Québec à faire un départ hâtif.

Les crabiers du Québec qui pêchent dans le sud du golfe demandent à commencer leur saison plus tôt, avant l’arrivée des baleines noires et la fermeture de certaines zones de pêche.

Ottawa refuse d’accéder à cette requête qui ferait en sorte que les crabiers du Québec partiraient avant les flottilles des provinces maritimes, dont les ports restent sous les glaces plus longtemps.

L’an dernier, toutes les flottilles avaient réussi à partir le 3 avril.

Toutefois, cette année, la banquise est bien en place et les crabiers québécois devront patienter, sans compter que les fermetures de zones, en mai et en juin, viendront entraver la pêche.

Le ministre Lamontagne se dit bien conscient de tous les aspects de cette question et écrira au cours des prochains jours à la ministre Murray pour réitérer officiellement la demande des pêcheurs.

Le ministre a aussi abordé la question des engins de pêche.

Les crabiers craignent de devoir utiliser l’an prochain un câblage à faible tension afin de répondre aux exigences du marché américain sur la protection des mammifères marins. Cette technologie, estiment les crabiers, n’est pas adaptée à leur pêche : en effet, plusieurs casiers vont demeurer au fond de l’eau, croient les pêcheurs.

André Lamontagne estime que le ministère des Pêches et des Océans du CanadaMPO ne précipitera pas sa décision. Si ce qui est proposé est disponible, est testé et fait le travail, ils vont respecter le plan de match, mais s’ils se rendent compte qu’ils ne sont pas sûrs que ça fera le travail, ils vont tout faire pour que le plan de match change.

Parmi les mesures déjà en vigueur pour protéger les mammifères marins, notamment la baleine de l’Atlantique Nord, la durée de la fermeture de certaines zones de pêche lorsque des baleines sont aperçues demeure une difficulté.

L’an dernier, la saison de pêche des homardiers de l’archipel madelinot a été fortement perturbée par la présence de baleines au large des îles. Ce qu’on a vécu l’an passé aux îles de la Madeleine, ils l’ont entendu et réentendu. Ils sont bien sensibilisés à notre réalité, a commenté le ministre.

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En ce qui a trait aux craintes exprimées par les pêcheurs sur la multiplication des aires protégées et sur la diminution des aires de pêche, André Lamontagne se fait aussi rassurant. Ce qu’ils m’ont dit, c’est qu’en aucun temps ils [la ministre et les fonctionnaires fédéraux] ne veulent priver l’accès à la ressource pour les pêcheurs. Je me suis assuré de bien transmettre les préoccupations de nos pêcheurs par rapport à cette situation.

André Lamontagne ajoute avoir d’ailleurs invité la ministre Murray à venir visiter le Québec et à rencontrer les pêcheurs et les transformateurs. Elle a exprimé son intérêt, affirme le ministre Lamontagne.

LA UNE : Le ministre québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, a fait le point sur plusieurs dossiers lors d’une rencontre récente avec la ministre fédérale des Pêches, Joyce Murray (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / JOANE BÉRUBÉ
PAR Joane Bérubé

Lumière sur l’épave mystérieuse

47° 21’ 55,764’’ N 61° 57’ 57,42’’ O

Dès mon premier voyage aux Îles de la Madeleine, l’épave située au pied d’une falaise non loin de L’Étang-du-Nord, a piqué ma curiosité. Chaque fois que je suis retourné dans l’archipel, j’ai toujours pensé que c’était un bateau. En réalité, il s’agit d’une cale sèche. Le « Duke of Connaught », ayant opéré dans le port de Montréal, provient en fait de l’Angleterre. C’est lors d’un remorquage vers la Nouvelle-Écosse afin d’être démantelé que le câble de remorquage a cédé. Cette structure imposante s’est alors échouée sur la côte morcelée de ce petit port de pêche. J’ai pris plusieurs photos de cette épave, et jusqu’à maintenant, aucune ne rendait justice au caractère unique de ce naufrage. Après une tempête particulièrement turbulente aux Îles, la lumière est enfin au rendez-vous. Toutefois, un défi m’attend ! Les vents sont forts. Au-delà de la limite de l’appareil. Je trouve un endroit sécuritaire pour le décollage. Je monte le drone dans le vent et j’observe son comportement. L’appareil est fortement chahuté par les rafales qui soufflent jusqu’à 65 km/h. Je me lance… La perspective offerte par la vue aérienne est à la fois surprenante et à couper le souffle. La neige fraîchement tombée contraste à merveille avec la couleur rouille du métal rongé par le sel marin. C’est avec un soupir de soulagement que je récupère mon drone intact, mais surtout les précieuses images qu’il contient…

PAR : MATHIEU DUPUIS


La pensée du crabe masqué

Dieu a dit : «Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres auront de l’appétit.»- -COLUCHE

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