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COVID-19 : le CISSS des Îles appelle à la prudence face à une flambée de cas

Une recrudescence importante de nouvelles infections liées à la COVID-19 est observée aux Îles-de-la-Madeleine et l’archipel est maintenant l’une des trois régions les plus touchées par le coronavirus au Québec.

La population des Îles subit actuellement les effets de la cinquième vague de COVID-19 qui a secoué la province cet hiver.

COVID-19. On a eu une trentaine de cas, au total, dans toutes les autres vagues et maintenant, on se ramasse avec une vraie éclosion de cas en communauté","text":"Dans les autres régions, une bonne partie de la population est immunisée puisqu'ils ont eu des cas depuis le début de la première vague, tandis qu’ici, le milieu était complètement vierge. Il n’y avait à peu près pas deCOVID-19. On a eu une trentaine de cas, au total, dans toutes les autres vagues et maintenant, on se ramasse avec une vraie éclosion de cas en communauté"}}">Dans les autres régions, une bonne partie de la population est immunisée puisqu’ils ont eu des cas depuis le début de la première vague, tandis qu’ici, le milieu était complètement vierge. Il n’y avait à peu près pas de COVID-19. On a eu une trentaine de cas, au total, dans toutes les autres vagues et, maintenant, on se ramasse avec une vraie éclosion de cas en communauté, explique la coordonnatrice en prévention et contrôle des infections du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Îles, Karina Miousse.

« Pour nous, c’est impressionnant parce que c’est la première fois qu’on a autant de cas. » — Une citation de  Karina Miousse, coordonnatrice en prévention et contrôle des infections, CISSS des Îles

En date du 17 mars, le taux de cas actifs était de 942,5 par 100 000 habitants sur le territoire selon le Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles

Il y a vraiment beaucoup de transmission communautaire présentement et, malheureusement, ça dépasse les murs. Bien qu’on n’a pas vraiment d’hospitalisation à l’hôpital et dans les centres affiliés, que ce soit les résidences intermédiaires ou les résidences pour personnes âgées, il y a plusieurs secteurs qui sont touchés, soutient Mme Miousse.

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Au Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles, plus d’une trentaine d’employés, provenant de tous milieux confondus, sont d’ailleurs en retrait en raison de la maladie.

Une cinquantaine de tests de dépistage sont effectués chaque jour auprès des employés du système de santé et de ceux qui sont en contact avec ces derniers.

Selon Karina Miousse, la plupart des secteurs sont au bord du bris de service.

« On pourrait avoir besoin d’aller au délestage et de cesser temporairement l’activité de certains secteurs qui sont moins prioritaires pour pouvoir offrir les soins  essentiels. »— Une citation de  Karina Miousse

Jusqu’à ce que la situation se stabilise, le Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles demande à la population de demeurer prudente, de porter le masque et d’éviter de se rendre à l’urgence avec un résultat positif à la COVID-19, à moins de symptômes graves.

Situation sous contrôle pour le moment

Mme Miousse indique que la situation est sous contrôle dans plusieurs milieux, mais qu’elle pourrait s’aggraver en raison du retour de la semaine de relâche et de la Mi-Carême.

Ça nous fait peur parce qu’on se demande si les gens se contaminent tous en même temps, qu’est-ce qu’on va faire pour maintenir le système debout?, explique la coordonnatrice.

De plus, elle mentionne que, jusqu’à maintenant, l’entrée du virus dans les Centre d’hébergement et de soins de longue durée a bien été maîtrisée, malgré l’apparition de quelques cas ici et là.

Vendredi, 2 résidents sur un total de 65 ont obtenus un résultat positif à la COVID-19 au Centre d’hébergement et de soins de longue durée Plaisance des Îles-de-la-Madeleine.

COVID-19","text":"Je ne vous cacherai pas que cette fois-ci, ce qui est plus difficile, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui sont asymptomatiques et qui continuent à vaquer à leurs occupations, que ce soit des proches aidants ou des visiteurs, et qui peuvent contaminer les personnes âgées sans savoir qui sont atteints de laCOVID-19"}}">Je ne vous cacherai pas que, cette fois-ci, ce qui est plus difficile, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui sont asymptomatiques et qui continuent à vaquer à leurs occupations, que ce soit des proches aidants ou des visiteurs, et qui peuvent contaminer les personnes âgées sans savoir qu’ils sont atteints de la COVID-19, illustre Mme Miousse.

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Karina Miousse juge, par ailleurs, que le plan déconfinement prévu par le gouvernement est rapide.

On aurait préféré que les mesures sanitaires restent un petit peu plus longtemps pour qu’on ait le temps de recouvrer notre système de santé avant le déconfinement. Mais, malheureusement, ces mesures-là sont provinciales et on doit aller avec le rythme du reste de la population, affirme-t-elle.

Mme Miousse souligne, comme aspect positif, que le taux de vaccination qui est particulièrement élevé aux Îles-de-la-Madeleine, aide grandement à limiter le nombre d’hospitalisations.

LA UNE : Une recrudescence importante de nouvelles infections liées à la COVID-19 est observée aux Îles-de-la-Madeleine (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Alice Proulx

Les populations d’éperlan toujours fragiles au Bas-Saint-Laurent

L’éperlan arc-en-ciel qui fraie dans plusieurs rivières du Bas-Saint-Laurent n’est pas près de perdre son statut d’espèce vulnérable. Si la ressource se porte mieux depuis quelque temps, elle est loin d’être aussi abondante qu’elle l’était il y a 40 ans.

80, principalement associé à la détérioration des frayères d'importance, on peut penser à la rivière Boyer, à la rivière Trois-Pistoles également, mais au courant des 20dernières années, son abondance semble s'être stabilisée un peu selon nos indicateurs","text":"On a observé un déclin important dans les années80, principalement associé à la détérioration des frayères d'importance, on peut penser à la rivière Boyer, à la rivière Trois-Pistoles également, mais au courant des 20dernières années, son abondance semble s'être stabilisée un peu selon nos indicateurs"}}">On a observé un déclin important dans les années 80, principalement associé à la détérioration des frayères d’importance, on peut penser à la rivière Boyer, à la rivière Trois-Pistoles également, mais au courant des 20 dernières années, son abondance semble s’être stabilisée un peu selon nos indicateurs, explique Louis Landry-Massicotte, biologiste de la faune aquatique pour le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).

Depuis 2005, l’éperlan arc-en-ciel est considéré comme une espèce vulnérable. Seule la pêche sportive de ce petit poisson est autorisée, et elle doit être encadrée par une association de pêcheurs. Le quota permis est le même depuis des années.

éperlans par jour au niveau du fleuve, donc c'est sûr que de respecter ces quotas-là, c'est vraiment important pour protéger la ressource","text":"On parle de 60éperlans par jour au niveau du fleuve, donc c'est sûr que de respecter ces quotas-là, c'est vraiment important pour protéger la ressource"}}">On parle de 60 éperlans par jour au niveau du fleuve, donc c’est sûr que de respecter ces quotas-là, c’est vraiment important pour protéger la ressource, explique M. Landry-Massicotte.

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Le président de l’Association des pêcheurs d’éperlan de la rivière Rimouski, Gaston Dionne, remarque cependant que la ressource va mieux grâce aux efforts qui ont été faits pour la préserver, notamment pour améliorer la qualité de l’eau et protéger les bandes riveraines des endroits où l’éperlan va frayer.

La ressource a été là toute la saison. On s’aperçoit que les mesures qui ont été prises par le comité de rétablissement de l’éperlan dans l’estuaire sud du Bas-Saint-Laurent ont fait que la ressource est là de plus en plus, a-t-il affirmé en entrevue à Info-réveil.

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L’éperlan semble effectivement faire un retour dans certaines rivières. Alors que le nombre de frayères est passé de 15 à 3 dans les années 80-90, on en trouve actuellement 7. Il est d’ailleurs à nouveau observé dans la rivière Trois-Pistoles, après avoir quasiment disparu pendant une trentaine d’années.

Toutefois, pas question pour le moment d’augmenter les quotas ou d’autoriser à nouveau la pêche commerciale, qui est interdite depuis 2003.

L’espèce ne pourrait pas supporter la pression qui serait engendrée par une pêche commerciale, explique M. Landry-Massicotte.

Les amateurs de pêche sportive, cependant, ont bien pu en profiter cette année. Les températures froides enregistrées cet hiver ont fourni une banquise solide pour permettre aux pêcheurs d’installer leurs cabanes.

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Ça fait longtemps qu’on a eu une banquise qui dure aussi longtemps!, se réjouit Gaston Dionne. C’est une saison exceptionnelle. Un peu plus de deux mois de pêche en cabane, c’est quand même excellent, dit-il.

L’an dernier, la pêche avait dû se faire à pied uniquement, puisque le couvert de glace était trop mince pour accueillir les cabanes des pêcheurs.

LA UNE : La saison de la pêche blanche s’est terminée cette semaine à l’embouchure de la rivière Rimouski (archives).PHOTO : RADIO-CANADA / MARGUERITE MORIN

PAR Julie Tremblay

Paul-Émile BOURGEOIS (1936-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 15 mars 2022, de monsieur Paul-Émile Bourgeois. Il était âgé de 85 ans, originaire de Havre-Aubert et résident de Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de madame Lina Lafrance et le père d’Anne. Il était le frère d’Yvon (Diane), Marie-Rose (feu Maurice), feu Albéric et feu Corrinne. Il laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

Les funérailles de monsieur Paul-Émile Bourgeois seront célébrées le jeudi 24 mars 2022 à 11h à l’église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.

Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Francine-Daigle : https://fondation-sante-archipel.s1.yapla.com/fr/campaign-2100-10/detail/don-en-memoire-fonds-francine-daigle/2119

Alfred POIRIER (1930-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 14 mars 2022, de monsieur Alfred Poirier. Il était âgé de 92 ans, originaire de Dieppe, au Nouveau-Brunswick et résident de Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de madame Edna Chase et le père de Larry (Manon), Phyllis, Monique (Bernard), Georges (Nathalie) et Hélène (Donald). Il avait 10 petits-enfants Geneviève, Amélie, Cristelle, Josée, Rémi, Elisabelle, Karine, Félix, Roxanne et Danica, et 7 arrière-petits-enfants Alexis, Sarah, Aurélie, Arnaud, Théo, Judith et Eliot. Il laisse aussi dans le deuil sa soeur Jeannine Poirier Deveau, ainsi que ses neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le lundi 21 mars 2022 à compter de 14h. Suivront une célébration de la Parole au même endroit à 16h30 et l’inhumation au cimetière Saint-André de Cap-aux-Meules.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.

Les dons reçus seront versés à :
Paroisse Saint-Pierre de La Vernière
1318 chemin de La Vernière
L’Étang-du-Nord, Qc G4T 3E6
(418) 986-2410

Homard des Îles-de-la-Madeleine: un nouveau projet pour la pérennité de la ressource

Une nouvelle initiative visant à renflouer la population de homard vient d’être annoncée aux Îles-de-la-Madeleine.

Il s’agit d’un avant-projet d’écloserie à des fins d’ensemencement sur les fonds marins dans lequel le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles (RPPCI) entend investir ce printemps.

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HÉLÈNE FAUTEUX / AGENCE QMI

«L’objectif est de redonner à la nature ce que nous lui enlevons, a souligné le président de l’organisme, Charles Poirier, qui a présenté cet avant-projet mercredi à l’assemblée générale annuelle des membres. Nous pêchons de 80 à 90 % de la ressource [commerciale disponible] à tous les ans. Alors, si nous pouvions produire un certain pourcentage de larves, pour leur remise dans la colonne d’eau, ça nous permettrait de contribuer à engraisser le stock; ce serait très bon pour l’avenir.»

Le projet, qui reste à être détaillé, notamment au chapitre du budget qui y sera alloué, sera mené en collaboration avec le Centre d’innovation de l’aquaculture et des pêches du Québec Merinov. L’idée est de prélever des œufs sur les femelles tout juste avant leur éclosion, d’en contrôler la croissance en bassin jusqu’à un stade larvaire optimal, puis de les déposer dans des habitats dits de pouponnières.

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PHOTO COURTOISIE: MERINOV

«Déjà, depuis plusieurs années, nous sommes à identifier les pouponnières autour des Îles, a expliqué M. Poirier. Nous avons plusieurs projets avec Merinov, visant la pérennité de la ressource. Ça fait que nous avons déjà un bon bout de chemin de fait.»

Charles Poirier admet que son organisation s’est inspirée des travaux du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie qui, depuis 2010, compense de 3 à 5 % des captures annuelles de homard par des ensemencements de larves. «Mais notre projet est distinct, affirme-t-il. On ne veut pas copier-coller ce qui se fait en Gaspésie.»

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PHOTO COURTOISIE: MERINOV

LA UNE : PHOTO COURTOISIE: PÊCHES ET OCÉANS CANADA
PAR HÉLÈNE FAUTEUX

Ouverture de la chasse aux phoques du Groenland aux Îles-de-la-Madeleine

Seulement quelques bateaux partiront vers la banquise cette année. Au cours des derniers jours, comme plusieurs l’anticipaient, la mouvée s’est éloignée des Îles.

De plus, le marché pour la viande reste marginal, même si de plus en plus de restaurateurs sont au rendez-vous. Un seul acheteur, la boucherie Côte-à-Côte, prendra du phoque cette année.

L’autre entreprise, Total Océan, qui transformera de l’huile de loup-marin, vient tout juste de recevoir son distillateur moléculaire et est toujours en rodage. L’achat de phoque du Groenland sera pour l’an prochain.

Plusieurs membres de l’industrie voient 2022 comme une année charnière pour la valorisation des multiples produits du phoque.

Cette année, pour la première fois en 10 ans, la banquise a permis la formation d’une impressionnante mouvée de phoques tout très près des côtes de l’archipel.

Le ministère des Pêches et des Océans (MPO), qui effectue présentement le recensement de la population de phoques, estime qu’environ 200 000 blanchons auraient vu le jour au large des Îles.

La récolte s’annonçait prometteuse, mais ce sera une autre année difficile. Comme la chasse aux blanchons est interdite depuis 1987, les chasseurs doivent attendre que les petits phoques entament leur mue avant d’aller aux glaces, comme le disent les Madelinots.

Au cours des derniers jours, comme plusieurs l’anticipaient, la mouvée s’est éloignée des Îles.

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 Selon le rapport du 16 mars de Pêches et Océans Canada, la mouvée est maintenant à 30 milles nautiques (environ 55 km) à l’est de la pointe de l’Est. De plus, les observateurs indiquent qu’il ne reste qu’une centaine de phoques sur la banquise morcelée qui dérive au sud de l’île Brion.

L’allocation accordée à la flottille des chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine correspond à 20 % de l’allocation disponible pour le golfe du Saint-Laurent. Depuis des années, ce contingent n’est jamais atteint, malgré l’abondance de la ressource.

L’année dernière, la chasse n’avait d’ailleurs pas pu avoir lieu en raison de l’absence de couvert de glace.

LA UNE : Au cours des derniers jours, comme plusieurs l’anticipaient, la mouvée s’est éloignée des Îles. PHOTO : GIL THÉRIAULT

PAR Joane Bérubé

Début de la chasse aux phoques du Groenland aux Îles-de-la-Madeleine

Notre collaboratrice dans l’archipel, Véronique St-Onge, nous parle du début de la chasse aux phoques du Groenland qui commence aujourd’hui et du contexte plus ou moins favorable de cette année.


  Bon pied, bonne heure! / Les Îles-de-la-Madeleine avec Véronique St-Onge


LA UNE : Chasse au phoque (archive) PHOTO : Radio-Canada

Les croisières de retour en force dans le Saint-Laurent en 2022

Ce sera le grand retour des bateaux de croisière après deux ans d’interruption en raison de la COVID-19. Environ 300 escales sont prévues sur le Saint-Laurent en 2022, soit un nombre qui se rapproche des 400 escales effectuées en 2019.

La nouvelle chef d’escale de Destination Sept-Îles Nakauinanu, Suzanne Cassista, est en plein dans les préparatifs pour accueillir le premier des neuf navires de croisière attendus durant la saison.

C’est de repartir toute la grosse machine. Ce sont plusieurs intervenants, ce sont des fournisseurs, ce sont des gens qui vont recevoir ces touristes en excursion, explique-t-elle.

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De son côté, Stéphane Sainte-Croix, chef d’escale à Escale Gaspé, prépare aussi «les déplacements de groupe, le transport et les modalités de visites en termes de capacités d’accueils

Cette année, Gaspé prévoit recevoir 27 navires de croisière et plus de 19 000 passagers et membres d’équipage.

Il s’agit de mélanger les groupes à travers les sites et les attraits visités, mais sinon, ce sera essentiellement le même type d’expérience depuis le début sur le territoire, explique Stéphane Sainte-Croix.

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L’industrie des croisières doit se refaire une image, alors que sa réputation a été entachée en début de pandémie.

Si vous saviez toutes les mesures qui ont été mises en place depuis. C’est rendu extrêmement sécuritaire. Les croisières ont repris ailleurs en Méditerranée, en Alaska. On a expérimenté. Et des cas de COVID il y en a très peu, assure René Trépanier, directeur général de Croisières du Saint-Laurent.

Suzanne Cassista se veut aussi rassurante. Elle prend exemple sur un navire attendu à Sept-Îles à la fin du mois d’avril qui dispose de laboratoires pour tester chaque jour l’ensemble de ses passagers.

Transports Canada exige que les passagers et les membres d’équipages soient entièrement vaccinés contre la COVID-19.

D’après un reportage de Bruno Lelièvre

LA UNE : Un navire de croisières dans la baie de Gaspé PHOTO : RADIO-CANADA / WILLIAM BASTILLE-DENIS

Des pêcheurs de l’Est-du-Québec inquiets pour la vente des crabes de neige

La pêche au crabe des neiges devrait commencer au début du mois d’avril dans l’Est-du-Québec. Et cette année, les pêcheurs font face à des coûts de carburant inégalés.

La pêche au crabe des neiges devrait commencer au début du mois d’avril dans l’Est-du-Québec. Et cette année, les pêcheurs font face à des coûts de carburant inégalés.

Comme partout dans l’Est-du-Québec, le parc d’hivernage des bateaux de pêche de Sept-Îles est en pleine effervescence. Tout doit être prêt pour l’ouverture de la pêche au crabe, prévue au début du mois d’avril.

Toutefois, la crise ukrainienne porte ombrage à ce début de saison. En raison de la guerre, le prix du baril de pétrole se chiffre à des niveaux records.

Le président de l’Office des pêcheurs de crabe des neiges de la zone 16, Paolo Gionet, explique que le prix à la pompe pèse lourd dans le budget pour les pêcheurs qui dépendent du carburant pour leurs bateaux.

à 95cents du litre. Là, il semble se fixer à 1,50$. La semaine passée, il était à 2,05$. Il a baissé un peu, d’à peu près 50cents","text":"Pour faire une comparaison de prix, l’année passée, on payait 90à 95cents du litre. Là, il semble se fixer à 1,50$. La semaine passée, il était à 2,05$. Il a baissé un peu, d’à peu près 50cents"}}">Pour faire une comparaison de prix, l’année passée, on payait 90 à 95 cents du litre. Là, il semble se fixer à 1,50 $. La semaine passée, il était à 2,05 $. Il a baissé un peu, d’à peu près 50 cents, dit-il.

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M. Gionet estime que les variations récentes du prix de l’essence représentent des milliers de dollars d’augmentation que vont devoir assumer seuls les pêcheurs. Il affirme que plusieurs d’entre eux pourraient être obligés de modifier leurs pratiques.

voyages par semaine, certains vont peut-être réduire ça à un voyage et demi ou deux par semaine","text":"C’est sûr [les prix à la pompe] vont affecter le nombre de nos sorties en mer. Au lieu de faire troisvoyages par semaine, certains vont peut-être réduire ça à un voyage et demi ou deux par semaine"}}">C’est sûr [les prix à la pompe] vont affecter le nombre de nos sorties en mer. Au lieu de faire trois voyages par semaine, certains vont peut-être réduire ça à un voyage et demi ou deux par semaine, ajoute le président.

L’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP), de son côté, considère que les distributeurs comme un autre maillon dans la chaîne d’approvisionnement touché par les prix à la hausse de l’essence.

Les Américains sont les principaux acheteurs des produits de la mer du Québec. Les distributeurs devront payer davantage pour acheminer le crabe jusqu’aux États-Unis, selon l’Association québécoise de l’industrie de la pêche.

$ d’essence. [Maintenant] ça peut coûter pratiquement le double, c’est beaucoup","text":"L’année passée, pour un camion qui faisait la distance entre Montréal et la Nouvelle-Angleterre, ça pouvait coûter environ 1000$ d’essence. [Maintenant] ça peut coûter pratiquement le double, c’est beaucoup"}}">L’année passée, pour un camion qui faisait la distance entre Montréal et la Nouvelle-Angleterre, ça pouvait coûter environ 1000 $ d’essence. [Maintenant] ça peut coûter pratiquement le double, c’est beaucoup, rappelle le président de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, Bill Sheehan.

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Comme dans plusieurs autres secteurs, le consommateur pourrait en payer le prix.

L’exportation pour les bons prix?

Plutôt que le prix de l’essence, certains acteurs de l’industrie des pêches montrent du doigt la grande demande pour le crabe canadien à l’international, comme ayant un effet à la hausse sur les prix.

Le directeur général de l’Office des pêcheurs de crabe des neiges de la zone 16, Jean-René Boucher, rappelle que le marché américain demeure un marché très fort pour le crabe des neiges.

16, trouve preneur à bon prix sur ces marchés","text":"Avec les plus récentes sanctions économiques à l’égard de la Russie, le crabe russe ne devrait pas être très attrayant cette année pour les acheteurs de crabe des neiges. C’est pour ça qu’on a espoir que le crabe qui sera pêché au Canada, et ici dans la zone16, trouve preneur à bon prix sur ces marchés"}}">Avec les plus récentes sanctions économiques à l’égard de la Russie, le crabe russe ne devrait pas être très attrayant cette année pour les acheteurs de crabe des neiges. C’est pour ça qu’on a espoir que le crabe qui sera pêché au Canada, et ici dans la zone 16, trouve preneur à bon prix sur ces marchés, affirme M. Boucher.

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Alors que le prix du panier d’épicerie a lui aussi augmenté, des industriels se demandent jusqu’à combien les consommateurs seront prêts à payer pour des crabes des neiges.

LA UNE : Les Américains sont les principaux acheteurs des produits de la mer du Québec. Les distributeurs devront payer davantage pour acheminer le crabe jusqu’aux États-Unis, selon l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP) (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / LAMBERT GAGNÉ-COULOMBE

Avec les informations de Félix Lebel

[VIDÉO] Pororoca

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L’exploration d’un monde sous-marin mystérieux inspiré par les formes et les mouvements de la vie marine et a ses micro-organismes.

Des créatures organiques ondulent et se promènent dans les eaux tumultueuses de concert avec la bande son cinématographique.

Réalisé et animé par Scott Pagano
neither-field.com
Musique / violon par Laura Escudé
lauraescude.com

Nouvelle vocation pour l’Église de Havre-Aubert

Notre collaboratrice sur l’archipel Anne Bourgeois nous parle de l’église Notre-Dame-de-la-Visitation qui sera désacralisée cette semaine et de son importance dans le patrimoine des Îles.


  Au coeur du monde / Le rythme des Îles avec Anne Bourgeois


LA UNE : L’église Notre-Dame-de-la-Visitation devient la deuxième église des Îles-de-la-Madeleine à être désacralisée. PHOTO : Radio-Canada / Isabelle Larose

Les voyageurs n’auront plus besoin d’un test négatif pour entrer au Canada

Le gouvernement Trudeau a décidé d’alléger les mesures à la frontière canadienne. Dès le 1er avril, les personnes voulant arriver ou rentrer au Canada n’auront plus besoin d’obtenir un test négatif à la COVID-19.

Selon des sources de Radio-Canada et CBC, ce nouvel allégement à la frontière devrait être annoncé d’ici la fin de la semaine par le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos.

À l’heure actuelle, les voyageurs voulant venir au pays – qu’importe le moyen de transport – doivent fournir obligatoirement le résultat négatif d’un test PCR, réalisé 72 heures avant l’arrivée, ou celui d’un test antigénique, qui doit être fait la veille du départ.

Ces prélèvements, parfois coûteux ou difficiles d’accès selon les pays, doivent être administrés dans des établissements de santé ou à travers un service de télésanté. Des firmes canadiennes avaient d’ailleurs récemment développé un service de dépistage par visioconférence.

D’ici la fin du mois du mars, ces exigences seront abandonnées, que ce soit pour les voyageurs adéquatement vaccinés venant par avion ou en voiture.

Pressions du monde des affaires

Cette décision fédérale intervient plus de deux ans après le début de la pandémie. Dans le même temps, les provinces et territoires canadiens ont eux aussi annoncé une série d’assouplissements, comme l’abandon du passeport vaccinal ou encore, selon les secteurs, du port du masque.

Au cours des dernières semaines, l’industrie touristique et le monde des affaires, qui ont été informés de cet allégement à la frontière, ont fait pression sur le gouvernement Trudeau pour revoir les règles d’entrée au Canada.

Ces dernières, selon eux, avaient des conséquences majeures sur la relance touristique et l’organisation des voyages au Canada.

C’est une excellente nouvelle. C’était plus qu’indispensable, souligne la porte-parole de Tourisme Montréal, Manuela Goya.

« C’était un frein logistique et financier. Au lieu de faire ses valises la veille du départ, il fallait chercher un laboratoire, une pharmacie, que ce soit en Europe, aux États-Unis, pour faire ces tests. » — Une citation de  Manuela Goya, porte-parole de Tourisme Montréal

Les voyages étaient devenus plus un problème qu’un plaisir, reprend-elle, en évoquant l’élan touristique vers le Canada et Montréal qui va pouvoir reprendre.

Fin février, Ottawa avait déjà annoncé une série d’assouplissements. Depuis cette période, les enfants de moins de 12 ans, non vaccinés, n’ont plus besoin d’attendre 14 jours pour revenir à la garderie ou à l’école.

Des tests aléatoires sont cependant toujours en vigueur dans les aéroports canadiens. Mais les voyageurs qui sont soumis à ce dépistage n’ont plus besoin de s’isoler dans l’attente des résultats.

LA UNE : Les voyageurs vaccinés qui voudront prochainement venir ou rentrer au Canada n’auront plus besoin de fournir un test négatif à la COVID-19. PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

PAR Romain Schué