Honda a connu une très bonne année sur le marché canadien avec une hausse de ses ventes de l’ordre de 9,9 %. De ce fait, les ventes qui se chiffraient à 112 535 véhicules en 2023 passent à 123 711 pour l’année 2024.

Dans le cas de la division de véhicules de luxe Acura, les chiffres sont de 12 093 véhicules en 2023 et de 11 981 en 2024, une légère baisse de 0,9 %. Au total, Honda Canada Inc. a donc écoulé quelque 135 692 véhicules en 2024, une hausse globale de 8,9 %.

Évidemment, les deux modèles qui ont le plus attiré d’acheteurs sont les CR-V avec 55 363 exemplaires, une hausse de 6,9 %, et la Civic à 31 774 exemplaires qui fait un bon significatif de 14,3 % par rapport aux 27 803 voitures écoulées en 2023. Il est plutôt rare de voir un tel rebondissement dans le segment des berlines. Fait pertinent, ces deux modèles sont construits au Canada dans les installations de Honda of Canada Manufacturing (HCM) à Alliston, en Ontario.

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Le produit qui a toutefois connu la plus forte progression est l’utilitaire sport sous-compact HR-V dont les ventes ont augmenté de 26,7 % à 15 076 exemplaires. Les VUS Pilot et Passport totalisent presque 10 000 exemplaires respectivement, à 7 163 Pilot (+8,2 %) et 2 725 Passport (-2,1 %). Les autres produits construits sur cette plateforme, la fourgonnette Odyssey et la camionnette Ridgeline, ont également progressé de 7,7 et de 10,3 % malgré leur âge vénérable. 4 604 Odyssey ont quitté les concessions Honda, alors que 3 435 Ridgeline ont trouvé preneur.

La seule véritable ombre au tableau 2024 de Honda est le recul constant de la berline Accord qui perd 22,1 % de ses ventes par rapport à 2023. On en est maintenant à seulement 3 038 Accord vendues au Canada en un an.

Chez Acura

Les symptômes sont sensiblement les mêmes. Si l’on regarde les berlines, la TLX et, même, la récente Integra ont vu leurs ventes baisser de manière significative. Pour la TLX, on passe de 977 à 840 exemplaires en 2024, une réduction de 14 %. Avec l’Integra, le recul est encore plus marqué à 26,6 % de 1 144 à 840 exemplaires. Du côté des VUS, on observe presque un statu quo. Le RDX a monté de 1,7 %, soit 77 exemplaires de plus qu’en 2023, à 6 167 RDX. Le MDX fait toujours bien à 4 015 véhicules, une hausse de 4,5 %. Au compte, Acura recule de seulement 0,9 % pour l’exercice 2024.

Et les électriques?

On peut dire que le départ des Honda Prologue et Acura ZDX est assez lent sur le marché canadien. Alors que le Prologue est un véritable succès aux États-Unis, il ne s’est vendu qu’en 532 exemplaires au Canada. Dans son cas, Honda Canada aurait tout intérêt à revoir sa stratégie de commercialisation. Dans sa version plus équipée et redessinée Acura ZDX, les ventes aussi sont assez limitées avec seulement 115 exemplaires pour l’exercice 2024.

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Alors que certains constructeurs se sont retrouvés en grande difficulté en 2024, d’autres ont affiché des ventes record. C’est le cas de Mitsubishi qui annonce avoir connu une année record de ventes au Canada. Le constructeur japonais a terminé l’année avec 38 921 véhicules vendus, ce qui représente une hausse de 9 % de ses ventes par rapport à l’année 2023. Il faut se souvenir que 2023 avait été aussi une année record pour la marque.

Autre première importante pour Mitsubishi, le constructeur a annoncé que, pour la première fois en 22 ans d’histoire au pays, il a vendu plus de 10 000 exemplaires d’un modèle.

le Mitsubishi Outlander PHEV. Mitsubishi a vendu 14 290 exemplaires de son VUS compact hybride rechargeable, ce qui représente une hausse de 44 % en termes de volume de ventes par rapport à 2023. Le modèle a représenté plus du tiers des ventes du constructeur, soit 36,7 %.

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Le Canada, le plus gros marché mondial pour l’Outlander

Le Canada, le Québec surtout, devient ainsi le premier marché d’importance pour l’Outlander PHEV ; il s’est vendu plus d’exemplaires au Canada que nulle part ailleurs dans le monde.

On peut le comprendre, le Mitsubishi Outlander PHEV, introduit en 2018, est l’un des véhicules les plus abordables de sa catégorie et, surtout, il était disponible contrairement à plusieurs concurrents, notamment le Toyota RAV4 Prime.

Le second modèle le plus vendu chez Mitsubishi, c’est l’Outlander à essence qui a obtenu un volume de ventes de 9 005 exemplaires en 2024. C’est 6,6 % de moins qu’en 2023, mais le modèle est vieillissant et il recevra une mise à jour cette année, ce qui devrait améliorer son positionnement. L’équipe de RPM aura la chance de prendre le volant de ce nouvel Outlander en février prochain.

Selon son plan Elan 2030, Mitsubishi veut introduire au cours des six prochaines années un véhicule entièrement nouveau ou redessiné.

L’avis de RPM

La force de Mitsubishi consiste à proposer des véhicules abordables, bien équipés et, surtout, dotés d’un bon programme de garantie. Il est dommage que le constructeur ait décidé d’abandonner la Mitsubishi Mirage au moment où beaucoup d’acheteurs recherchent une petite voiture abordable. La voiture a d’ailleurs connu un regain de ses ventes en 2024, une hausse de 11,1 % par rapport à 2023. Signe qu’elle intéressait les acheteurs.

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Ce n’est une surprise pour personne, tout coûte plus cher, et cela ne change pas, année après année. Qu’on parle de loyer, de nourriture, de biens de consommation et, bien sûr, d’automobiles, on paie plus cher chaque année. Cependant, depuis 2022, nous avons la chance de payer moins cher notre permis de conduire, lors du renouvellement au Québec. Alors que 2024 devait être la dernière année, la SAAQ a annoncé que la mesure serait prolongée pour l’année 2025, au grand bonheur des conducteurs d’automobiles.

Une 4^e année consécutive

Après avoir offert aux conducteurs québécois de vivre 3 années de répit et de bénéficier d’une réduction du coût du permis de conduire, la SAAQ a récemment publié l’information à l’effet que cet avantage serait prolongé. En effet, alors que la mesure, qui s’était étendue sur 3 ans, devait prendre fin le 31 décembre dernier, la Société de l’assurance automobile du Québec a annoncé que l’année 2025 offrira encore ce répit financier pour le coût du permis de conduire au Québec. Alors que nous vivons à une époque où tout coûte plus cher, notre portefeuille est toujours content quand des économies se présentent à nous.

Il y a tout de même un coût

Le coût du permis de conduire n’est, bien sûr, pas gratuit. Selon l’information disponible sur le site web de la SAAQ, il vous en coûtera 26,25 $ pour renouveler votre permis, à l’exception de certaines conditions. En effet, si une nouvelle photo doit être prise, des frais de 10,20 $ pour la photo et la plastification s’ajouteront. De plus, pour ceux qui ont contrevenu à la loi et qui se sont vu imposer des points d’inaptitude, la contribution d’assurance passera alors de 0 $ à un montant entre 76,13 et 548,33 $, qui s’ajoutent, bien sûr, aux 26,25 $ précédemment mentionnés. Cela s’applique pour les permis de classe 1 à 5. D’ailleurs, nous vous invitions à consulter le site web de la SAAQ qui vous fournira différents tableaux clairs qui expliquent le tout en fonction de votre classe de permis.

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La dernière année de ce répit?

Au moment d’écrire ces lignes, rien n’est encore confirmé pour l’année 2026. Nous devrons commencer par passer l’année 2025, avant de voir quelle décision sera prise par l’instance gouvernementale. Il faut rappeler que la SAAQ est en mesure d’offrir cela aux contribuables québécois grâce à des excédents occasionnés par la saine gestion du Fonds d’assurance et par des revenus de placements meilleurs que ceux anticipés. De plus, le nombre inférieur de dépenses d’indemnisation à la suite d’accidents de la route est aussi l’une des raisons mentionnées.

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Ford l’avait vu venir, et la direction s’est montrée lucide. À ce moment, c’était un peu comme d’avaler une couleuvre, les hauts penseurs de Ford ont décidé de mettre le nom Mustang sur un VUS. Non seulement s’agit-il d’un VUS, mais pire encore, il n’a pas un V8 de 5 litres sous le capot, il vient avec des moteurs électriques. Pour plusieurs, c’était pire qu’une hérésie, une profanation, « un char de hippie ». L’objectif de l’opération : attirer l’attention et assurer la survie de l’appellation Mustang.

Toutefois, derrière cette idée, Ford avait deux volontés : crée un traumatisme dans l’industrie en attirant l’attention et faire survivre le nom Mustang dans le temps. Pour les puristes de la Mustang, c’était tragique, mais pour plusieurs, c’était l’occasion de mettre la main sur une « Mustang » pratique. On se souvient que ce n’était pas la première fois de l’histoire automobile qu’une telle pratique se produisait, il suffit de penser à l’introduction du Cayenne du côté de chez Porsche en 2002.

En 2024, tout juste à l’aube de ses 60 ans, la Mustang s’est offert une nouvelle génération, la 7^e du nom. Historiquement, il y a toujours eu un engouement à l’arrivée d’une nouvelle génération de la Mustang. Cette fois, malgré cette « nouveauté » et son virage numérique, la Mustang a connu sa pire année en existence au chapitre des ventes en 2024. Au cours des dernières années, les ventes de la Mustang traditionnelles n’ont cessé de descendre.

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On le sait, les « Muscle Cars » sont en déroute depuis quelques années, notamment avec l’abandon de la Chevrolet Camaro en 2024. Du côté de Dodge, on a délaissé les vieux Challenger en 2023 pour mieux revenir aux dernières heures de 2024 avec le Dodge Charger Daytona à motorisation électrique. Ne vous inquiétez pas, le 6-cylindres Hurricane s’en vient. Mais avec une approche électrique de la Charger, le constructeur espère maintenir en vie la notion de la performance brutale qui est si chère à Dodge, notamment avec beaucoup de puissance et de sons factices. Pour le moment, l’enthousiasme est assez limité.

En 2024, les chiffres parlent d’eux-mêmes : au Canada, il s’est vendu 3 818 Mustang. Pour la même période, l’hérétique Mustang Mach-E s’est écoulée à 10 658 exemplaires. Comme on est au Canada, ce n’est pas étonnant si l’on considère l’important taux d’adoption de l’électrification. Là où c’est marquant, c’est au sud de nos frontières, aux États-Unis. Pour la première fois, depuis l’arrivée de la Mach-E, elle surpasse la Mustang régulière au chapitre des ventes. Il est vrai que Ford a fortement baissé les prix en fin d’année pour écouler des stocks et accélérer l’adoption du modèle, mais il y a une nouvelle réalité : la Mustang électrique se vend mieux que la Mustang traditionnelle à essence. Il s’est donc vendu 44 003 Mustang en 2024 aux États-Unis contre 51 745 Mach-E.

Bien que ce chiffre soit intéressant, il démontre quand même que les Étasuniens peinent encore à adopter les véhicules électriques au même rythme que les consommateurs canadiens. Il s’est vendu 15,9 millions de véhicules aux États-Unis en 2024 contre 1,78 million au Canada pour la même période. Si l’on considère qu’ils sont environ 10 fois plus que nous, les ventes de la Mustang régulière se tiennent à 3 818 exemplaires chez nous contre 44 003 aux États-Unis. Dans le cas de la Mach-E avec nos 10 658 exemplaires, on devrait plutôt voir un chiffre près des 100 000 exemplaires vendus aux États-Unis pour se rapprocher du ratio. C’est un raccourci en fonction de nombreux facteurs qui entrent en ligne de compte, mais il n’en demeure pas qu’en comparaison, les ventes devraient être plus élevées. Peut-être que Ford devra faire comme Dodge avec la Charger et offrir une VRAIE Mustang électrique.

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On peut dire que la gamme de Chrysler est très tranquille. À l’heure actuelle, l’écusson Chrysler n’apparaît que sur des fourgonnettes, la Pacifica et la Grand Caravan, aussi bien dire le même véhicule. Alors que certains croient, à juste titre, que cette division pourrait ou devrait disparaître, la Direction de Stellantis a d’autres projets pour la marque.

À la suite du dévoilement l’an dernier du spectaculaire concept Halcyon, Chrysler confirme que le modèle ira en production. Du moins, on s’attend à retrouver une grande inspiration stylistique sur des modèles de série. L’information est confirmée par la patronne de Chrysler, Christine Feuell, via le réseau américain CNBC. Selon ses dires, la marque a un avenir brillant. On ne sait pas encore si la voiture adoptera une configuration berline ou coupé dans le cas de la version basse. La Direction confirme également une variante utilitaire sport. Dans le cas de ce modèle, on ne sait pas s’il sera complémentaire ou s’il remplacera carrément le concept Airflow qui est aussi destiné à la production.

Les évolutions de l’Halcyon seront construites sur la plateforme STLA Large, ce qui permettra d’intégrer différents types de motorisations. Il y aura évidemment une version technique entièrement électrique, mais aussi hybride, possiblement électrique avec prolongateur d’autonomie. Autant la berline et le coupé que le VUS sont attendus pour 2026. On ne sait pas à quel moment les véhicules seront dévoilés, mais on peut s’attendre à les voir avant la fin de 2025.

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D’ici l’introduction de ces nouveautés, Chrysler recevra une cure de jouvence avec une évolution de la Pacifica sur le plan du style, mais aussi des motorisations pour l’année modèle 2026. On peut s’attendre à une électrification plus profonde de la fourgonnette et, même, à une version pleinement électrique en 2027. Pour plus de polyvalence auprès des clients, le V6 Pentastar de 3,6 litres restera au catalogue au moins jusqu’à la fin de la décennie.

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