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Julie Snyder témoigne avec émotions contre Gilbert Rozon

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C’est un procès au civil qui s’avère fort émotif intenté contre Gilbert Rozon, alors que plusieurs femmes lui réclament des millions de dollars en marge d’allégations d’agressions sexuelles remontant à diverses périodes.

Ce fut particulièrement le cas hier (19 décembre), alors que la plus illustre des plaignantes, bien qu’elle ne demande aucune compensation financière à l’issue de ce procès, Julie Snyder, a témoigné.

Un témoignage visiblement solide, livré avec aplomb, de la part de Snyder, qui tenait à donner sa version pour étayer celles des autres victimes alléguées dans cette affaire.

Julie Snyder affirme qu’en 1991, Gilbert Rozon l’aurait agressée en se rendant dans son lit, «nu et en érection, les yeux exorbités, comme en transe», alors qu’elle logeait dans un appartement de fonction de Juste pour rire à Paris, rapportent La Presse et Le Journal de Montréal, présents lors du procès.

En sortant de la salle de cour, Gilbert Rozon a de nouveau nié les faits, pointant vers une poursuite en diffamation intentée contre Julie Snyder pour ses allégations émises à son émission La semaine des 4 Julie, sur les ondes de Noovo en 2020.

D’autres témoignages, encore plus complets et détaillant des comportements allégués s’échelonnant sur des décennies, ont aussi été entendus, notamment de Mary Sicari, une ancienne employée de Juste pour rire, ainsi que d’Anne-Marie Charette, Danie Frenette et Guylaine Courcelles.

Le procès au civil contre Gilbert Rozon se poursuit.

Magazine Les Îles – HIVER 2024

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Sous le vent des Îles

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En 2024, les Îles-de-la-Madeleine ont été le théâtre d’événements marquants, mettant en lumière à la fois les défis et la résilience de notre communauté insulaire. Le Magazine LES ÎLES vous propose encore cette année une rétrospective des faits marquants qui ont rythmé le quotidien des Madelinots.

La pêche, secteur vital, a connu des débarquements record de homards, mais aussi des pressions économiques et environnementales soulignant sa vulnérabilité. Sur le plan environnemental, des initiatives pour récupérer des engins abandonnés et pour préserver les espèces menacées ont illustré un fort engagement écologique, tandis que des phénomènes comme l’éclipse solaire totale ont émerveillé la population. Le tourisme, malgré les défis climatiques, a su s’adapter, et des succès sportifs, artistiques et solidaires ont continué de renforcer l’identité et la visibilité des Îles. Enfin, la Chambre de commerce et d’autres organisations locales ont redoublé d’efforts pour soutenir le développement économique et communautaire.

Dans cette édition, vous explorerez le bulletin d’information de la Caisse populaire Desjardins des Ramées. Enfin, la Chambre de commerce des Îles se mobilise pour relancer la collaboration et la croissance économique locale. Avec une nouvelle direction générale par intérim, l’organisation entend réaffirmer son rôle en soutenant ses membres et en dynamisant la communauté d’affaires.

Cette édition spéciale inclut également un conte féérique, «Le phare des Îles et la magie de Noël», qui vous transportera dans l’univers enchanteur de l’archipel pendant les Fêtes.

Toute l’équipe du Magazine LES ÎLES vous souhaite santé, amour et bonheur pour la prochaine année!

Bonne lecture!

Photo couverture : © Joël Landry

 



 

 

 

 

Top-5 : « Les Sénateurs feront les séries à cause de Linus Ullmark »

Hier soir, il y avait neuf matchs à l’affiche.

Pour un rare jeudi soir, le CH n’était pas en action, lui.

Voici les résultats et les faits saillants :

1. Top-5 : « Les Sénateurs feront les séries à cause de Linus Ullmark »

Avoir un bon gardien, ça fait une différence.

Les Sénateurs sont en train de l’apprendre, car Linus Ullmark est en feu. À ses sept derniers matchs, il n’a pas une défaite, une moyenne d’efficacité de ,967, une moyenne de buts alloués de 0,99 et une mention d’aide.

Sa mention d’aide, elle a été récoltée sur le but gagnant de Brady Tkachuk, hier.

Ottawa l’a remporté 3-2 en prolongation.

Le capitaine des Sénateurs a non seulement marqué le but gagnant, mais a perdu une dent et a eu neuf points de suture.

Grosse soirée au bureau.

Martin Biron croit qu’Ottawa participera aux séries à cause d’Ullmark. L’équipe ottavienne est présentement en séries.

2. Sidney Crosby marque enfin

L’équipe derrière les Sénateurs et qui n’est pas en séries, c’est Pittsburgh.

Les Penguins sont sur une bonne séquence et ils ne sont qu’à un point des éliminatoires. Hier, Pittsburgh a gagné en prolongation contre les Preds par la marque de 5-4.

Soirée de quatre points pour Sidney Crosby, qui a mis fin à une disette de 10 matchs sans marquer.

Son premier but depuis le 23 novembre.

Avant le match, un journaliste lui avait même posé une question sur cette vilaine disette.

Le capitaine des Penguins a su à ce moment qu’il allait compter.

3. Soirée Elvis à Columbus

À Columbus, les Blue Jackets ont surpris les Devils avec une victoire de 4-2.

Le héros du match : Elvis Merzlikins, qui a stoppé 41 tirs.

Trois de ses 41 arrêts ont été spectaculaire.

Les voici :

Il a été impeccable tout au long du match.

Sean Monahan, lui, s’est chargé de l’attaque. Il a inscrit deux buts et une passe.

4. Un nez cassé n’arrête pas Zach Hyman

À Edmonton, on a eu droit à un très bon match.

Malgré le fait que les Bruins menaient 2-0, les Oilers ont remonté la pente et ont gagné en prolongation.

C’est Mattias Ekholm qui a compté le but gagnant.

Sur le filet, Leon Draisaitl a récolté son 900e point en carrière.

Un peu avant, Connor McDavid a envoyé tout le monde en prolongation.

Lors d’un récent match des Oilers, Zach Hyman avait été atteint au visage par un tir frappé d’Evan Bouchard.

Visiblement, un nez cassé ne le ralentit pas, car encore hier, il a trouvé le fond du filet.

5. Mackenzie Blackwood bat son ancienne équipe

Échangé il y a quelques jours à l’Avalanche, Mackenzie Blackwood affrontait les Sharks, son ancienne équipe, pour la première fois.

Le Colorado et Blackwood l’ont emporté par la marque de 4-2.

32 arrêts sur 34 tirs pour le cerbère.

Avec un peu moins de sept minutes à faire au match, alors qu’il était égal, les visiteurs ont marqué le but gagnant.

Joel Kiviranta a inscrit son septième but de la saison.

Et dans une cause perdante, Macklin Celebrini a continué d’impressionner, lui.

Prolongation

– Wow.

– Très vrai.

– Félicitations.

– Un beau plateau pour Ryan O’Reilly.

– Rust et Crosby mènent la charge.

(Crédit: NHL.com)

– Sept matchs à l’affiche ce soir.

(Crédit: Google)

Il loue une Fiat 500e 2024 pour 0 $ par mois

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On mentionne souvent que les véhicules abordables sont en voie de disparition. Cependant, un véhicule neuf à zéro dollar par mois, est-ce possible? Il semble que ce soit possible du côté du Colorado, aux États-Unis, selon certaines conditions.

Une Fiat 500e 2024 pour zéro dollar… ou presque

L’histoire qui nous concerne aujourd’hui provient d’un résident de Denver, au Colorado. Selon l’information que ce dernier a partagée sur le média américain Car and Driver, il aurait réussi à se procurer une Fiat 500e 2024 toute neuve à sa concession moyennant une mensualité de 0 $ en location. Maintenant, comment est-ce possible? Il faut savoir que, au Colorado, un véhicule électrique peut être admissible à diverses subventions. D’abord, un crédit d’impôt fédéral de 7 500 $ est applicable sur un véhicule loué si son PDSF est inférieur à 55 000 $. Ensuite, le Colorado ajoute ses incitatifs de 5 000 $ pour un véhicule électrique neuf. De plus, selon cet Américain, la Fiat 500e 2024 en version de base est admissible à un rabais de 600 $ si le véhicule est financé ou loué ainsi qu’à un rabais additionnel de 2 500 $ pour les voitures dont le PDSF est inférieur à 35 000 $. La concession appliquerait également certaines promotions, selon l’information avancée par l’Américain, afin d’en arriver à cette mensualité alléchante.

Cependant, il y a toujours des petits caractères. En effet, les locateurs devront toujours payer les taxes estimées à 1 297,68 $, en plus de divers frais totalisant 2 043 $. Donc, à moins que l’acheteur veuille acquitter la somme totale de ces deux montants, le paiement de la voiture serait de 62,69 $ par mois, selon une publicité d’une concession Fiat au Colorado.

Subventions à la rescousse des ventes

La Fiat 500e 2024 n’obtient vraiment pas le succès attendu par le constructeur. C’est probablement pour cette raison que la promotion sur un terme de 27 mois (terme peu commun pour une location) est proposée avec la combinaison de toutes les promotions et subventions disponibles. Les concessions espèrent donc pouvoir écouler les stocks des modèles 2024 restants.

Au Québec, ce genre de situation n’est pas vraiment possible, car il existe différents paliers de subventions. Par exemple, le rabais proposé variera en fonction du terme retenu en location. Chez nous, pour avoir le plein rabais actuel de 5 000 $, il faut louer le véhicule pour plus de 48 mois. À titre de comparaison avec le Colorado et la promotion de 27 mois, au Québec, un véhicule électrique loué durant 27 mois n’aurait droit qu’à un rabais de 2 500 $ du gouvernement du Québec.

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Le Ford Expedition SSV 2025 fait ses débuts

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Après avoir procédé au lancement du Ford Expedition 2025, il y a quelques mois, Ford nous présente maintenant la version SSV (Special Service Vehicles). Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec ces véhicules, il s’agit de versions utilisées par les divers corps policiers en Amérique du Nord.

Bientôt sur les routes

Le constructeur américain à l’ovale bleu vient de dévoiler cette semaine son plus récent ajout à sa gamme de véhicules SSV (Special Service Vehicles) de nouvelle génération, le Ford Expedition SSV 2025. Qu’est-ce que la version SSV de l’Expedition propose par comparaison avec la version régulière? Selon les besoins du service de police, la version SSV peut être personnalisée sur différents points. À titre d’exemple, il est livré sur des roues en aluminium de 18 pouces qui peuvent aussi être remplacées par des roues en acier noires avec capuchon central. Ensuite, bien évidemment, des gyrophares peuvent être ajoutés ainsi qu’un bouclé à l’avant du véhicule, comme le montre la photo en couverture. À bord, la moquette fait place à un revêtement de sol en vinyle. À cela s’ajoute un mode de sécurité spécial qui empêche l’accès non autorisé à la zone de chargement. La console centrale d’origine est aussi complètement enlevée, afin de laisser place à un espace configurable.

Sur le plan technique, le Ford Expedition SSV 2025 retrouve sous le capot le moteur V6 de 3,5 litres EcoBoost. Ce dernier développe une puissance de 400 chevaux et produit un couple de 480 livres-pieds. En ce qui concerne la boîte de vitesses automatique à 10 rapports ainsi que la suspension, Ford ne mentionne aucune amélioration par rapport aux versions grand public. Tous les Expedition SSV 2025 possèdent le rouage à 4 roues motrices et ont la même capacité de remorquage que la version civile, soit 3 175 kilos (7 000 livres) sans équipement spécifique. Si l’on ajoute un distributeur de poids, la capacité passe alors à 4 355 kilos (9 601 livres).

Une gamme complète

Le Ford Expedition SSV 2025 n’est pas l’unique véhicule produit par le constructeur américain pour les services de police nord-américains. En effet, Ford propose une gamme complète de véhicules SSV qui comprend le F-150 Police Responder, le F-150 Lightning Pro, le Police Interceptor Utility (Ford Explorer), le Transit pour le transport de prisonnier et le Mustang Mach-E GT.

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Éphémérides : Naufrage du Corfu Islands

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20/12/1963 : Naufrage du Corfu Islands à l’Étang-du-Nord.

Dossier spécial tiré du Magazine LES ÎLES – Automne 2014
Le cœur se souvient toujours des histoires oubliées
GEORGES GAUDET – Collaboration spéciale

Screen Shot 2014-11-18 at 11.52.52Parti de Wismar en Allemagne de l’Est, le Corfu Island a quitté le port de cette ville, les cales vides, afin de traverser l’océan dans le but de cueillir un voyage de blé en partance de Montréal. C’était en décembre 1963 et aucun marin au monde n’aime traverser l’Atlantique Nord en cette période de l’année, particulièrement sans rien dans les cales. Ceci n’empêcha pas vingt-sept marins, tous d’origine grecque, de s’embarquer pour ce qui allait être un voyage dont ils allaient se souvenir toute leur vie.

Une fois la traversée qui fut passablement houleuse, le Corfu navigue alors en pleine tempête entre les Îles de la Madeleine et l’Île d’Anticosti. Voulant accélérer la cadence afin d’atteindre un abri non loin de cette grande île, le capitaine Peter Paschalis demande d’alourdir le navire en emplissant les ballasts de 3000 tonnes additionnelles d’eau de mer. Le chef ingénieur n’est pas d’accord. Il craint une infiltration dans les cales et surtout le gel dans les conduites des pompes qui servent aussi à l’alimentation de l’unique chaudière à vapeur. De plus, l’humidité des cales pourrait compromettre le transport Screen Shot 2014-11-18 at 11.55.09du blé, ce genre de cargaison nécessitant un transport à sec afin de minimiser les pertes par moisissures. Malgré ces arguments, le capitaine ordonne le remplissage des ballasts et ce qui devait arriver arriva. Après l’embarquement d’environ 1500 tonnes d’eau, les conduites gèlent massivement et les conduites de vapeur éclatent avec de forts dommages à la chaudière. De là, le navire dérive vers la sortie du golfe Saint-Laurent. Malgré tout, l’équipage réussit à rafistoler les dégâts et on redémarre le moteur. Peine perdue toutefois, puisque le tout s’arrête quelques heures plus tard et là, il n’y a plus rien à faire. Peu à peu, la panique s’installe à bord, particulièrement au sein des matelots. Le Corfu est ainsi à la dérive, sans aucun moyen de propulsion, sans chauffage, sans électricité, quelque part au large des Îles de la Madeleine. Sans radar et uniquement doté d’un RDF (Radio Direction Finder), l’opérateur-radio Frixos Sekkides estime la position du navire à environ 10 milles nautiques au large du Rocher-aux-Oiseaux. Heureusement, sa radio fonctionne par alimentation électrique mue par manivelle et il ne lui reste plus qu’à lancer au hasard des navires à l’écoute, un message de détresse.

Aux Îles

La station « Marconi » dont les antennes sont situées sur la plus haute butte de Cap-aux-Meules enregistre des vents de 90 mph (145 km/h). Il fait tempête depuis plus de 24 heures et Chester Turnbull, le jeune opérateur-radio de l’époque doit monter à pied la route qui mène à la station afin de remplacer son confrère. Ce dernier habitant le bas de la côte peut retourner chez lui en se laissant pratiquement glisser jusqu’à sa demeure. Chester s’installe donc à son poste et prend connaissance du message déjà reçu et qui se lit comme suit : « Have sent out distress call – stop. Engine breakdown – drifting towards Magdalen Island – Gulf of St-Lawrence. Requested  immediate assistance – Waiting. Signed : Paschalis. »  Traduction : « Ceci est un envoi de signal de détresse – stop – Moteur arrêté – dérivons vers les Îles de la Madeleine – Golfe Saint-Laurent. Demandons assistance immédiate – Signé : Paschalis. »

Screen Shot 2014-11-18 at 11.50.37Voulant répondre à ce message de détresse, l’opérateur-radio réalise tout comme son confrère, que la réception est bonne, mais que l’émission d’une réponse ne fonctionne pas. C’est alors que regardant par la fenêtre, à travers le blizzard, il réalise que le vent a jeté à terre les trois antennes émettrices. Il faut donc agir vite et tenter de rassurer cet équipage tout en déclenchant les procédures usuelles d’alertes en pareille situation. Il y a effectivement danger de mort d’hommes. Pas question de baisser les bras et Chester Turnbull décide donc de ramasser tous les bouts de fils disponibles dans le local de transmission et fabriquer une antenne de fortune avec les moyens du bord. Une soixantaine de pieds de fils passés ici et là par tous les appartements et isolés au moyen de bouteilles d’eau gazeuse trouvées dans les poubelles finissent par donner des résultats. Une fois la transmission rétablie, un dialogue s’amorce entre les deux opérateurs radio par code morse. Essentiellement, il s’agit de soutenir le moral de l’équipage par une série de courts messages indiquant que quelqu’un connaissait maintenant leur situation et allait tout faire pour les aider. Après l’exécution du protocole habituel, Chester Turnbull décide d’appeler des gens habitant la rive nord des Îles, de la Pointe-aux-Loups jusqu’à L’Étang-du-Nord et leur suggère par voie téléphonique d’appeler tous leurs voisins et amis afin qu’ils allument le maximum de lumières en dehors de leur maison. Malgré le blizzard continu, on espère que l’équipage du Corfu percevra en cette action, un message d’espoir. C’est ainsi que des dizaines de petites ampoules électriques de 60 et 100 watts s’allumèrent pendant la nuit du 19 au 20 décembre 1963 le long de la rive-nord des Îles de la Madeleine.

À bord du Corfu

L’angoisse est palpable à bord et des marins sont au bord de la panique. C’est de peine et de misère que les officiers réussissent à convaincre les matelots voulant mettre une chaloupe à la mer de ne pas passer à l’acte. Ce geste eût été fatal. Le capitaine demande donc à tous d’être aux aguets afin de percevoir une terre quelque part. C’est là que, peu de temps après le geste de Chester Turnbul, le plus jeune des matelots aperçoit à travers le blizzard une lumière dans la nuit, puis deux, puis quelques-unes encore. Ils devaient être très proches de la côte à ce moment-là et risquaient de s’écraser dans les caps et falaises du nord de l’archipel. Toutefois, cet évènement remonte le moral à bord. Désormais, des gens connaissaient leur sort et allaient tenter de les aider. Le navire dérive donc ainsi toute la nuit et avant le lever du jour, la direction des vents change et en peu de temps, le navire frappe brutalement le fond et s’immobilise avec une gîte sur bâbord d’environ 15 degrés. Ils sont enfin échoués et à ce qu’il semble, cela pourrait être une plage et non des récifs. La mer est déchaînée et des vagues d’une quinzaine de pieds frappent le côté tribord de la coque et éclate en milliers de gouttelettes glacées par-dessus le pont. Heureusement du côté tribord, le bateau faisant écran, c’est un peu plus calme. Toutefois, le froid transperce les vêtements et la plupart des marins n’ont aucun gilet ou autres couvertures pouvant les protéger de ce froid glacial. Certains sont au bord de l’hypothermie et ils se chauffent tant bien que mal en versant de l’huile lourde dans des plats et en y mettant le feu. Malgré cela, huit marins décident en catimini de lancer une chaloupe à la mer. Tout est gelé et la chaloupe glisse sur ses bossoirs pour aller s’écraser sur le pont. Il n’en reste plus qu’une et c’est au prix d’efforts surhumains et à l’encontre des ordres du capitaine qu’ils réussissent à mettre cette dernière à la mer et filer vers la côte. Entre chaque éclaircie, les matelots demeurés sur leur navire perçoivent des gens sur le bord de la rive, à environ 700 pieds de leur position et réalisent que leurs confrères ont réussi leur pari. Cependant, il ne reste plus de chaloupe et ils sont dix-neuf hommes toujours en détresse. Le soleil perce quelques fois les nuages à la barre du jour. Les vents ne tarissent pas et le blizzard demeure toujours aussi violent. Il est très difficile de séparer visuellement la mer de la côte. Tout est blanc et froid. C’est à ce moment-là qu’un marin trouve une vieille fusée munie d’un filin métallique. Il s’agit de ces fusées utilisées pendant la guerre alors qu’un navire devait être remorqué. On lançait la fusée au dessus du remorqueur pour que le filin tombe sur le pont de ce dernier ou l’inverse. De là, on y attachait un câble solide afin de tirer le bateau vers la terre ferme. Personne ne sait comment cela fonctionne et malgré cette méconnaissance de ce genre de projectile, la fusée est quand même lancée. Elle passe au dessus de la tête des gens sur la côte pour aller se loger à une centaine de pieds derrière un buttereau de sable enneigé. Une autoneige est rendue sur place et on décide d’attacher le câble qui a suivi sur cette dernière. Un lien, même ténu, est alors établi entre ce navire en perdition et les gens à terre qui veulent aider ces marins dont la condition est plus que précaire.

Sur la plage non loin de là

Vers les 5 heures du matin, Fernand Lapierre appelle Michel Boudreau pour l’informer de ce qu’il pense être une catastrophe maritime. De même que ses voisins Guy Aucoin,  Augustin Aucoin et Alphonse Renaud qui avaient vu le navire contourner l’Île aux goélands au lever du jour, ils sont tous convaincus qu’il s’agit d’aller y ramasser des cadavres. D’autres arrivent en même temps sur les lieux et constatent l’ampleur de la tâche qui les attend. Dès leur arrivée, ils remarquent qu’une chaloupe est descendue à mi-hauteur des flancs du navire. Une fois sur l’eau, les naufragés approchent de la côte. Un des marins est tellement content d’arriver en lieu sûr qu’il se jette à l’eau avant de toucher terre. S’enfonçant sous l’eau, un confrère saute lui aussi dans la mer glacée pour tenter de le sauver. C’est au prix de grands efforts que les Madelinots sur place réussissent à rescaper ces deux désespérés. Ils sont immédiatement embarqués en autoneige et dirigés vers le centre hospitalier. Les six autres marins sont transportés vers une maison non loin des lieux, précisément chez monsieur Albert Gaudet.

Il reste alors 19 hommes toujours en perdition et il faut aller les chercher. On tente de remettre à l’eau la grosse chaloupe échouée sur la rive. Elle est malheureusement trop lourde et pleine d’eau. De plus, aucun espoir de voir d’autres marins arriver dans une autre embarcation puisqu’il n’y en a plus à bord du Corfu. C’est alors que Guy Aucoin et Michel Cormier ont l’idée d’aller chercher un doris non loin de là. Ils le placent sur un traîneau et le tirent vers le lieu du naufrage à l’aide d’une autoneige en plus de deux gaines de 100 brasses de cordage, soit
1200 pieds de corde. On s’active maintenant sur la plage et on décide au moyen du doris de filer sur le cordage tendu entre le bastingage du navire et l’autoneige stationnée là où la fusée s’est fichée plus tôt. Trois jeunes hommes montent alors dans le doris et tentent de rejoindre le bateau dans des vagues de plus de cinq pieds de hauteur. Le premier à gravir l’échelle de cordage d’une quarantaine de pieds serait Fernand Lapierre. Une marche de bois est manquante en plein milieu de la montée et malgré tout, deux des trois hommes réussissent à monter à bord au grand soulagement de tous, l’autre demeurant en bas dans le doris. Les marins en perdition sautent de joie, mais refusent de descendre tellement ils sont paniqués par la hauteur de l’échelle. Les Madelinots remarquent qu’ils sont pauvrement vêtus et que le chauffage à bord est inexistant. Ils réussissent à les convaincre qu’ils seront mieux à terre que dans les conditions prévalant à bord et ensemble, ils établissent un plan. C’est en passant une corde sous les bras de chacun qu’ils descendent ainsi tout le monde jusqu’au doris qui tangue violemment au bout de la corde qui le retient à quelques centimètres de l’immense coque du navire. C’est ainsi qu’à 5 personnes par voyages incluant les sauveteurs, ils réussissent à descendre à terre tout l’équipage. On ne connaît pas le dernier homme qui descendit sans aucun support assuré en cas de chute. Une fois sur la plage, on les dirige immédiatement vers le collège Saint-Pierre de La Vernière, le dortoir étant libre, car ce sont les vacances de Noël. Pendant ce temps, les rescapés ayant été amenés chez Albert Gaudet semblent réaliser pour la première fois qu’ils sont sains et saufs. Ils se regardent dans un miroir, se pincent, s’embrassent, rient et pleurent. Pas besoin de connaître la langue grecque pour être touché devant une scène aussi émouvante. Une fois tous les membres rassemblés au collège, ils repartiront deux jours plus tard vers l’Angleterre. Les Fêtes de Noël étant terminées, ce même équipage montera sur un autre navire de la même compagnie en mer du Nord. En cette époque, il semble que c’était la façon traditionnelle de traiter les chocs post-traumatiques.

44 ans plus tard

Nous sommes en septembre 2007. Un homme descend de l’avion à l’aéroport de Havre-aux-Maisons. Il dit s’appeler Frixos Sekkides et être un des naufragés du Corfu Island. Cheveux blancs, âgé de 77 ans, il souhaite rencontrer l’opérateur radio des Îles si ce dernier est encore vivant. Aussi souhaite-t-il dire merci à ceux qui lui ont sauvé la vie de même qu’à tous ses compagnons d’équipage en ce triste jour du 20 décembre 1963. Chypriote Grec et opérateur-radio lui-même, c’est après avoir émigré en Angleterre qu’il entra dans la marine marchande du Royaume-Uni et devint officier sur les navires de la compagnie propriétaire du Corfu, ce qui explique sa connaissance de la langue anglaise. Voulant mettre fin à une aventure ayant marqué sa vie de marin plus d’une quarantaine d’années auparavant, il souhaite coller à ses souvenirs un peu plus que du blizzard, de la neige, du froid et de la peur. À sa grande surprise, il découvre en ce début d’automne, un pays unique dont il tombe amoureux. Il rencontre alors plusieurs de ses sauveteurs, se lie d’amitié avec beaucoup d’entre eux et depuis ce temps, revient aux Îles de la Madeleine chaque année en septembre. Malheureusement, sa santé étant en déclin, c’est avec regrets qu’il a informé ses amis madelinots qu’il ne pourra venir aux Îles en 2014.

En 2008, au cours d’une réunion entre amis, il livre le témoignage suivant dont voici le texte intégral. « Ce n’était pas simplement de l’aide. Vous avez risqué vos vies pour nous sauver. Ce fut une réussite, car tous furent sauvés. Je me suis fait une promesse l’an dernier qui était de venir vous visiter. Je voulais venir et simplement vous dire merci. Cette amitié demeure présente avec plusieurs d’entre vous et chaque fois que je reviens, je rencontre plus de gens, plus d’amis. En Angleterre, à Londres où j’habite, où je travaille, à la banque où je vais, tous savent maintenant où se trouvent les Îles de la Madeleine. »

Corfu Island (Le navire)

Screen Shot 2014-11-18 at 11.51.56Construit au Canada en novembre 1943 au North Vancouver Ship Repairs Ltd., à Vancouver Nord, il est du nombre de ces navires surnommés les « Liberty ships » ou « Bateaux de la liberté ». Premiers navires construits par plaques métalliques soudées et assemblées à la façon dont on assemble les voitures même aujourd’hui, leur construction débuta en 1942 alors que les sous-marins allemands, les U-Boats, avaient fait un réel massacre en coulant la plus grande partie des navires marchands alliés dans les eaux de l’Atlantique. Il fallait donc construire des navires en plus grand nombre que la capacité de destruction des sous-marins Allemands. Le temps de construction moyen était de 30 jours alors que quelques-uns furent construits en 21 jours. Le record de construction, essentiellement pour propagande de guerre, fut réalisé en 7 jours seulement. À peu de choses près, ces navires étaient tous semblables en 1943 et mesuraient 441 pi 6 po (134,5 m) de longueur hors tout et 57pi 2 po (17,5 m) de largeur. La cabine centrale reposait au-dessus de la salle des machines. Essentiellement il s’agissait d’un seul moteur dont la chaudière à vapeur était maintenue en pression par brûleurs à l’huile alors que cette vapeur pressurisée était par la suite poussée sur les pistons du moteur qui à leur tour, entraînaient une hélice unique. À l’état neuf, ces unités navales pouvaient maintenir une vitesse moyenne de 9 nœuds (11 mph – 17,7 km/h). Dotés de 3 cales à l’avant d’une profondeur variant de 20 pieds à 50 pieds et de deux cales identiques à l’arrière, ces cargos déplaçaient 4313 tonnes à vide et pouvaient emporter 10,000 tonnes de matériel militaire indispensable aux combattants en Europe et en mer du Nord. Proies faciles pour les U-Boats, c’est en immenses convois escortés par des navires de guerre alliés qu’ils traversaient l’Atlantique afin de fournir en munitions, chars et canons, pièces d’avions et autres nécessités les forces Alliées sur les différents fronts de cette guerre mondiale. Considérés comme des navires marchands par les Alliés en vertu de la convention de Genève, mêmes que les marins naviguant sur ces bateaux n’étaient pas considérés comme des militaires, les Allemands ne l’entendaient pas ainsi. Sous le prétexte qu’ils étaient habituellement armés de deux canons défensifs, l’un à l’avant et l’autre à l’arrière, ils firent fi de la convention de Genève signée par les deux parties en 1929. Les pertes en vies humaines et en tonnage coulé furent catastrophiques, particulièrement en 1942. Le taux de mortalité à la fin de la guerre fut le plus élevé ex-equo avec les mitrailleurs de queue sur les bombardiers B-17 au dessus de l’Allemagne, soit une perte de vie pour huit hommes engagés. Le gouvernement canadien ne reconnut le sacrifice de ces hommes qu’au début du 21e siècle et dédommagea partiellement les quelques survivants qui étaient toujours en vie.

Construit en 1943, le Corfu Island survécut au massacre alors qu’il ne portait pas ce nom. Nommé une première fois FORTH SALEESH, il était la propriété de D.O.C.; Evan Thomas Radcliffe & Co. D’ailleurs, à la fin des hostilités, un nombre incalculable de ces navires demeuraient « sur les bras » de l’amirauté puisque plus de 2700 furent construits aux É.-U. et près de 300 au Canada.  C’est ainsi que le Forth Saleesh fut vendu en 1946 à la Constantine Line de Montréal et rebaptisé ARGOMONT. En 1949, on le dit vendu à des intérêts panaméens et baptisé à nouveau CORFU ISLAND. Bien que naviguant sous pavillon panaméen, il fut acquis par l’armateur Grecque J.V.Thrasivoulos Boyagides pour dit-on environ 55,000. $. Après le naufrage, les assurances auraient versé à cet armateur une somme d’environ 212,000 « pounds » soit un peu plus de 400,000. $ en valeur d’aujourd’hui.

Screen Shot 2014-11-18 at 11.51.37En 1966, une compagnie du Québec a acquis le contrat de démolition de la carcasse du Corfu pour envoi à la ferraille. L’exécution du contrat ne fut pas aussi facile que prévue. Le sable s’étant accumulé autour de la coque, on creusa d’abord un immense canal autour de l’épave et puis un chenal en oblique vers la dune. L’idée était de pivoter les restes du Corfu au moyen de deux puissants bulldozers et ensuite le tirer à l’intérieur des butteraux afin de procéder plus facilement à la démolition. La manœuvre ne fut réussie qu’en partie, la coque refusant de glisser plus loin que la moitié de sa propre longueur après avoir pivoté d’à peine un quart de tour. On procéda quand même au découpage de l’épave, mais le tout s’arrêta à la ligne d’enfoncement dans le sable. C’est ainsi qu’environ une dizaine de pieds et peut-être même plus des restes de ce navire demeurent toujours enfouis dans la dune désormais appelée « La plage du Corfu. » Récemment, après avoir découvert des écoulements pétroliers autour de cette coque, il y a fort à parier que ce sont les cavités appelées « ballasts » habituellement remplis d’huile lourde qui sont la cause de ces écoulements. Plus de cinquante années plus tard, le CORFU ISLAND  fait encore parler de lui et pas toujours en bien. Toutefois, au-delà de cette vieille carcasse rouillée et possiblement porteuse de mazout, il ne faudrait pas oublier le courage, l’ingéniosité et la résilience de tous ces jeunes hommes qui au moment du naufrage, ont fait que 27 vies humaines furent épargnées.

Anecdotes

Le jour du naufrage, le Corfu était immatriculé à Berouth au Liban, la guerre et les pavillons de complaisance en étant les raisons. Enregistré sous pavillon panaméen depuis nombre d’années, l’équipage reçut en plein milieu de l’Atlantique l’ordre de raturer le mot « Panama » sur la poupe du bateau et le changer pour « Beyrouth » en plus d’y apposer le drapeau du Liban à l’arrière comme l’exige le droit international. Naviguant alors en direction du canal de Panama, la raison en était simple. Afin d’éviter de payer des droits de passages supplémentaires dans le fameux canal du même nom, l’armateur avait réussi par un tour de passe-passe à officialiser le nom de son bâtiment dans un autre pays. Cependant, il n’existait aucun drapeau du Liban à bord et pire, personne ne connaissait ce genre de drapeau. C’est donc avec l’aide d’un vieux dictionnaire qu’un officier trouva ce à quoi ressemblait le drapeau du pays portant un cèdre comme emblème. Par la suite, on choisit en plein milieu de l’océan le meilleur illustrateur de l’équipage et d’autres matelots peignirent un semblant de porte-étendard libanais sur un reste de vieille toile puis on le déploya sur l’arrière du navire. La manœuvre réussit puisque les autorités douanières panaméennes n’y virent que du feu.

Dernière citation de l’opérateur radio Frixos Sekkides.  Alors qu’on lui demanda quelle avait été sa dernière pensée à l’égard du Corfu Island  quand dans le doris, ses sauveteurs l’amenaient en lieu sûr, il répondit ceci : je me suis retourné vers ce vaillant navire échoué pour une dernière fois et je me suis dit : « Il est comme ce saumon qui remonte la rivière de sa naissance pour venir y mourir. Il est né au Canada et, vingt ans plus tard, il est venu mourir au Canada en nous sauvant tous la vie.»

Le Ram 1500 REV est retardé, priorisant ainsi le Ram 1500 Ramcharger à prolongateur d’autonomie

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Ce n’est une surprise pour personne si je vous dis que Stellantis se débat comme un diable dans l’eau bénite. La démission surprise de Carlos Tavares, l’arrivée retardée de produits électriques (Dodge Charger Daytona, Jeep Wagoneer S) et la baisse des ventes de certains modèles Ram et Jeep sont parmi les situations auxquelles fait face l’entreprise. Un autre changement de cap vient de survenir alors que Ram annonce que le Ram 1500 Ramcharger à prolongateur d’autonomie arrivera avant le Ram 1500 REV entièrement électrique, lui qui est retardé en 2026.

Le constructeur a fait savoir par voie de communiqué que l’intérêt des consommateurs envers les camionnettes entièrement électriques était en baisse et que ça motivait sa décision. De plus, Ram affirme que l’intérêt pour les consommateurs est très fort envers la technologie à prolongateur d’autonomie, sans doute à la suite du lancement d’autres camions électriques qui ont montré leurs limites. Finalement, Stellantis souhaite tirer avantage de sa technologie unique, actuellement indisponible auprès de la concurrence.

Des promesses ambitieuses

C’est d’ailleurs l’unicité de la technologie qui fait la fierté de Ram envers le Ram 1500 Ramcharger. Il sera équipé d’une batterie de 92 kilowattheures, laquelle pourra être rechargée par l’entremise d’une borne de recharge conventionnelle ou rapide. Pour procurer une autonomie plus longue, la camionnette sera équipée d’un moteur V6 Pentastar de 3,6 litres à l’avant, un moteur qui alimentera un générateur de 130 kilowatts servant à recharger la batterie en route. Selon Ram, l’autonomie totale (électrique et thermique) du véhicule sera de 1110 kilomètres.

Cette mécanique complexe promet néanmoins des prestations surprenantes. Le constructeur fait état de 663 chevaux et d’un couple de 615 livres-pied et d’un temps d’accélération de 0 à 96 km/h en 4,4 secondes. Encore plus surprenante est la capacité de remorquage du véhicule, chiffrée à 6363 kilos (14 000 livres), tandis que la capacité de charge dans la caisse est plafonnée à 1193 kilos (2625 livres). Ce sont des données très élevées pour un véhicule électrique, jamais atteintes dans le cas des camionnettes actuellement proposées.

Arrivée prévue sous peu

Selon les dires de Ram, le Ram 1500 Ramcharger arrivera au cours de la première moitié de l’année 2025. Initialement, c’était plutôt le Ram 1500 REV entièrement électrique qui devait arriver à ce moment, suivi du modèle à prolongateur d’autonomie. Le modèle électrique, pour sa part, est repoussé à 2026, soit au moins un an après son échéancier prévu initialement.

Le véhicule sera assemblé à Sterling Heights, dans le Michigan, une usine qui assemble des camionnettes Ram depuis déjà longtemps.

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Roch Voisine se confiera comme jamais dans ce documentaire

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Une bonne nouvelle attend les fans du populaire chanteur Roch Voisine, puisqu’une émission spéciale en son honneur sera présentée sur les ondes de TVA.

Il s’agira d’un documentaire, L’ascension, de 90 minutes qui nous plongera dans l’univers de l’interprète de la célèbre chanson Hélène et où l’on nous promet qu’il se confiera comme jamais sur sa carrière.

Courtoisie

Roch abordera également un sujet sur lequel il reste habituellement discret, soit son rôle de papa. Ces confidences se feront notamment en compagnie de Garou, de Cœur de pirate et de ses deux fils.

«C’est l’occasion unique de mieux connaître l’homme derrière la musique. Une histoire émouvante et inspirante qui résonnera dans le cœur de tous ses fans. On revit la «Rochmania», avec Cœur de pirate, Garou, Ludovick Bourgeois, son gérant, Mario Lefebvre, et ses deux fils, Kilian et Alix-Élouan», nous dévoile-t-on via communiqué de presse.

Capture

Un moment télévisé qui promet d’être à la fois divertissant et émouvant!

Pour voir ce documentaire, et en découvrir plus sur Roch, rendez-vous le 12 janvier sur les ondes de TVA et TVA+ et ce dès 20h30!

Raphaël, Fanny, Mamadou et Maude d’OD à N-Y: Un voyage de couple?

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Raphaël, Fanny, Mamadou et Maude, que vous avez découverts lors de la récente édition d’Occupation Double Mexique, se sont rendus à New York pour célébrer la magie des Fêtes.

Sur sa page TikTok, Raphaël a partagé quelques clichés de ce voyage à quatre, qui semble être des plus amusants.

@rapha.qc2.0

Regardez où on s’est réveillé!! 🍎👀 #occupationdouble #odmexique @maude_od.officiel @Fanny Ferrara @MAMADOU

♬ jacksonolson_ – Jackson Olson

On peut d’ailleurs se demander s’il ne s’agit pas aussi d’un voyage de couple, sachant que Maude et Mamadou sont en amour et que Raphaël, n’étant plus en fréquentation avec Catherine L., avait démontré une attirance pour Fanny lors de l’aventure, qui était réciproque.

Dans les commentaires des vidéos, nombreux sont ceux qui expriment leur enthousiasme pour cette escapade, mais surtout pour le fait de voir Fanny et Raphaël ensemble.

Malheureusement pour tous ceux qui souhaitent de tout cœur une réunion amoureuse entre les deux ex-candidats… il semblerait que ce ne soit qu’un voyage entre amis, selon les dires de Raphaël.

C’est un dossier à suivre de près, on imagine!

Bon séjour à eux et que la magie des Fêtes les accompagne!

[VIDÉO] Le quiz du temps des Fêtes!

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Ça y est, le temps des Fêtes est bien amorcé. Mais…les traditions de cette période de l’année sont-elles les mêmes partout? Prends ce petit quiz pour le découvrir!
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Les as de l’info est un quotidien spécialisé pour enfants et une initiative des Coops de l’information. Ce contenu est partagé avec le portail régional ilesdelamadeleine.com, grâce au financement du gouvernement du Canada.

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