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Jean-Charles HUBERT (1946-2024)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 14 décembre 2024, de monsieur Jean-Charles Hubert. Il était originaire et résident de Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était le conjoint de feu Claudette Bertrand. Il laisse dans le deuil les enfants de sa conjointe : Éric (Isabelle) et Annie (Lucas), sa petite-fille et filleule Sabrina, ses frères et sœurs : Blandine, Yvonne (Robert), Yvon et Simon, ainsi que plusieurs cousins, cousines et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules, le dimanche 8 juin 2025, à partir de 13h. Suivront une célébration de la Parole au même endroit, à 15h, et l’inhumation au cimetière Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons.

Au lieu de fleurs, la famille souhaite que vos marques de sympathie se traduisent par un don à Parkinson Montréal-Laval.

Top-5 : John Tortorella pète une crise (justifiée) derrière le banc des Flyers

Il y avait cinq matchs dans la LNH hier soir.

L’attention des partisans à Montréal a été tournée vers la transaction de Justin Barron, mais bon.

Allons voir ce qui s’est passé si vous avez raté l’action :

1 : Sacré Torts

Les Flyers étaient en visite à Detroit pour y affronter les Red Wings.

Et dans le match, il y a surtout deux choses faciles à retenir.

En premier lieu, il s’agit de ce but magnifique inscrit par Owen Tippett :

Sans faire trop de bruit, Tippett est en train de s’installer comme l’un des bons joueurs de la Ligue nationale. Il est beau à voir aller !

En fin de match, alors qu’il restait un peu plus de huit minutes à jouer et que les Flyers étaient en retard par un but, l’un des arbitres a levé sa main pour signaler une pénalité.

Le problème?

L’arbitre en question a décidé d’annuler son appel… Ce qu’on ne voit tout simplement jamais dans la LNH.

John Tortorella était en beau fusil derrière le banc des siens et c’est compréhensible :

La pénalité aurait pu permettre aux Flyers d’aller en avantage numérique et de marquer… Mais non.

Ce n’est pas ce qui est arrivé finalement et les Flyers ont perdu le match par la marque de 6-4.

Notons que Matvei Michkov a été blanchi pour un 3e match de suite dans la défaite des siens.

2 : Marc-André Fleury continue de niaiser ses adversaires

Marc-André Fleury a vraiment l’air d’un bon gars.

On sait qu’il aime jouer des tours à ses coéquipiers et il prend plaisir à le faire.

Sauf qu’hier, il a plutôt niaisé un adversaire : pendant qu’Evan Rodrigues était devant lui, le gardien faisait ce qu’il pouvait pour lui bloquer la vue.

Du grand Marc-André Fleury :

Le Wild a perdu par la marque de 6-1 face aux Panthers, mais Fleury peut quand même se réjouir parce qu’il a atteint le troisième rang pour les gardiens ayant effectué le plus de départs en carrière dans la Ligue nationale.

Il a passé Patrick Roy à ce chapitre, et il pourrait battre la marque de Roberto Luongo avant la fin de la saison. Il lui reste 10 départs avant de rejoindre Luongo :

3 : Sergachev est un héros ce matin

Ça se passe bien pour Mikhail Sergachev depuis qu’il s’est fait échanger à l’Utah au dernier repêchage.

Le grand défenseur totalisait 22 points en 30 matchs avant d’affronter les Canucks hier soir, et il a ajouté un but à sa fiche.

Celui qui a déjà fait partie de l’organisation du Canadien a marqué en prolongation pour permettre à son club de l’emporter 3-2 :

Sergachev est installé comme étant le 1er défenseur dans la formation d’André Tourigny.

Il est un morceau important pour le club, on et l’a vu hier soir parce qu’il est capable de faire la différence dans un match.

4 : Les Ducks peuvent dire merci à Terry et Dostal 

Habituellement, quand un club marque à 26 secondes de la fin pour prendre l’avance 3-2 dans un match, il est en mesure d’aller chercher la victoire.

C’est ce qui est arrivé à Anaheim hier soir.

Troy Terry a trouvé le fond du filet avec peu de temps à écouler au cadran pour permettre à son club d’être en avance face aux Jets :

Mais les Ducks ont quand même eu chaud.

Pourquoi?

Parce qu’après le but de Terry… Les Jets ont failli réussir à égaler la marque à l’aide d’une échappée.

Lukas Dostal, qui connaît une saison magnifique, a fermé la porte et les Ducks ont gagné le match par la marque de 3-2 :

5 : Grosse victoire des Leafs

On assistait peut-être à un avant-goût de la finale de la Coupe Stanley entre les Leafs et les Stars, deux clubs qui roulent bien depuis le début de la saison.

Mais les Stars ont eu de la difficulté à percer la défensive des Leafs.

C’est en partie grâce à Joseph Woll, qui était vraiment en forme :

Woll a stoppé 38 des 41 tirs dirigés vers lui pour signer la victoire (5-3).

Après le match, Craig Berube a lancé des fleurs à son gardien en disant qu’il a été le meilleur joueur de la rencontre.

Notons qu’il s’agit d’une 20e victoire pour les Leafs et que William Nylander a marqué son 20e but de la saison pour l’occasion :

Prolongation

– Bravo.

– Beau but.

– C’est drôle.

– Classique.

– Les meilleurs pointeurs de la soirée :

(Crédit: NHL.com)

– Beaucoup de matchs dans la LNH ce soir :

(Crédit: Google)

C’est Jeff Gorton qui a appelé Alexandre Carrier (et non Kent Hughes) après la transaction

Le Canadien de Montréal, hier soir, a acquis les services du Québécois Alexandre Carrier. En retour, Justin Barron a pris le chemin de Nashville pour y poursuivre sa carrière.

On sait que le Québécois est content d’être en ville et qu’il a reçu le feu vert pour jouer, lui qui était blessé. Mais il y a encore plusieurs angles à traiter en marge de cette transaction-là.

Qu’est-ce que je retiens du traité du CH?

1. C’est Jeff Gorton – et non Kent Hughes – qui a appelé Alexandre Carrier pour lui souhaiter la bienvenue à Montréal. Normalement, c’est la job du DG de faire ça après une transaction.

Le principal intéressé l’a confirmé à Maxim Lapierre, de La Poche Bleue. Gros coup de Max de l’avoir eu si rapidement, d’ailleurs!

Il faut savoir que normalement, c’est le DG qui appelle un joueur dans une telle situation. Mais là, c’est le VP du Canadien qui a pris le téléphone à la nouvelle acquisition du club.

Il y a deux raisons qui peuvent justifier que ce soit Gorton qui ait appelé et non Kent Hughes.

  • Le DG est à l’autre bout du monde
  • Le VP est le vrai boss des opérations hockey

À mes yeux, le fait que Kent Hughes soit à l’autre bout du monde (il l’était mardi, en tout cas) peut expliquer pourquoi c’est Gorton qui a pris le téléphone pour appeler Carrier. Qui sait si Hughes dormait ou pas au moment de l’annonce.

Kent Hughes en passe sans aucun doute, des appels du genre. Mais là, selon moi, il y a des circonstances.

La transaction a sans doute été discutée avant que Hughes ne parte en Russie pour voir Ivan Demidov jouer. Elle a été officialisée, remarquez-le, quand Carrier est sorti de la liste des blessés.

Ceci dit, quand on sait que c’est Jeff Gorton qui est le boss à Montréal, le questionnement vaut la peine d’être soulevé quand même.

2. Kent Hughes, un ancien de Quartexx, a été chercher un client de chez Quartexx. Et même s’ils n’ont pas beaucoup travaillé ensemble (Carrier n’est pas avec l’agence depuis des années et Hughes n’a jamais été son agent), c’est quand même notable.

Si le CH veut connaître le caractère d’un gars, tous les contacts sont bons.

3. Le Canadien a non seulement échangé du futur contre du présent, mais il a aussi échangé un joueur obtenu par la nouvelle administration. Marc Bergevin n’a rien à voir avec la présence de Justin Barron (qui en est à sa troisième organisation, mine de rien) en ville.

Mais comme le CH voulait du renfort sur le top-4, c’était la chose à faire.

4. Ce matin, à la radio (BPM Sports), Anthony Marcotte a dit que cet été, le CH avait de l’intérêt envers Alexandre Carrier. Il a cependant décidé de ne pas devenir joueur autonome et de signer pour 3.75 M$ par année jusqu’en 2027.

Il s’est donc repris en allant le chercher par voie de transaction.

5. Les Predators qui échangent Carrier contre un défenseur (Barron) qui pourrait ne jamais être aussi établi que le Québécois, est-ce que c’est un signe que les menaces de reconstruction de Barry Trotz étaient fondées?

La question se pose.

6. Carrier va venir stabiliser la défensive montréalaise. Il peut jouer une vingtaine de minutes par match et en désavantage numérique et, sans être aussi offensif que Barron peut l’être, il a une identité claire dans la LNH.

Ça va forcément aider.

En rafale

– Intéressant.

– LNH : comment gérer le dollar canadien? [98.5 FM]

– Alexandre Carrier connaît Trevor Letowski. #ÉquipeCanada

Amputé après une attaque de requin, un surfeur de l’Î.-P.-É. raconte son histoire

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Il y a sept mois, le surfeur cerf-voliste professionnel Lucas Arsenault, originaire de la région Évangéline à l’Île-du-Prince-Édouard, a été attaqué par un requin lorsqu’il faisait de la plongée en apnée dans les Caraïbes. Sa jambe droite a été amputée. Malgré les difficultés, l’athlète est déjà remonté sur sa planche.

En mai 2024, Lucas Arsenault, 27 ans, se rend aux îles Turks et Caicos. Il connaît bien l’endroit : il a nagé dans ces eaux des centaines de fois, dans le cadre de son travail.

Mais cette fois, les choses se passent différemment.

Je me suis fait percuter très fort dans les côtes, raconte-t-il, croyant à cet instant qu’il s’agissait d’un bateau.

Et là, je me suis retourné, et j’ai vu la tête d’un requin.

Une citation de Lucas Arsenault

Selon Lucas Arsenault, le requin était environ de deux à trois mètres de long. Le requin s’est accroché à son genou droit et s’est mis à secouer le jeune homme sous l’eau.

Je sentais ma peau se déchirer. La force de ses dents était si puissante que j’entendais mes os se broyer, relate-t-il.

Il se souvient d’avoir pensé à ce moment : Oh mon Dieu! J’ai 27 ans, mais ça y est, ma vie est finie.

Lucas Arsenault fait du kite surf. Il a la tête à l’envers, devant un paysage estival où l’on aperçoit un cours d’eau et des éoliennes.

Avant son accident, Lucas Arsenault a parcouru le monde pour pratiquer et enseigner son sport. Photo : Gracieuseté : Lucas Arsenault

Lucas Arsenault a tenté de donner un coup de poing au requin et même de lui ouvrir la gueule. En vain.

Après quelques secondes, il parvient finalement à lui faire lâcher prise en lui donnant des coups dans les yeux.

Derniers instants

L’attaque n’a duré que 30 secondes, mais Lucas Arsenault a eu l’impression qu’elle a duré une éternité. Une fois de retour sur le bateau, Lucas Arsenault se souvient d’avoir regardé sa famille à ce moment en se disant : ce sont mes derniers instants.

Je me demandais : comment va se passer [la mort]? À quel moment? Est-ce que je vais juste m’évanouir? Je veux seulement partir en douceur, poursuit Lucas Arsenault.

Un couple prend la pose devant un soleil et l'océan aux îles Turks et Caicos.

Lucas Arsenault et Jory MacIsaac, sa copine, qui lui a fait un garrot pour limiter l’hémorragie une fois qu’il était de retour sur le bateau. Photo : Gracieuseté : Lucas Arsenault

Une fois à l’hôpital, l’opération dure neuf heures. On lui ampute la jambe droite, jusqu’en haut du genou. On lui répare des tendons ainsi que les nerfs endommagés de ses membres restants avec lesquels il avait tenté d’ouvrir la gueule du requin.

Je me souviens d’avoir à un moment ouvert les yeux et, après m’être battu si longtemps pour ma vie, je n’arrivais même plus à bouger un doigt. J’étais complètement épuisé.

Lucas Arsenault dans un lit d'hôpital fait un signe de la main.

Lucas Arsenault ne s’explique pas comment il a pu garder un souvenir si vif de son accident et de son passage à l’hôpital. (Photo d’archives) Photo : Facebook : Lucas Arsenault

Après l’opération, son corps entier lui faisait mal et l’incertitude par rapport à l’avenir a envahi son esprit. C’était une période très sombre, confie-t-il.

C’est impossible d’empêcher mon esprit de ne pas aller dans tous les sens. Est-ce que je vais réussir à reconduire un jour? Comment vais-je faire pour aller aux toilettes la nuit?

Une fois que son état de santé a été stabilisé, Lucas Arsenault a pu être rapatrié au Canada où il a été hospitalisé pendant près d’un mois à Toronto.

Lucas Arsenault, en fauteuil roulant et habillé de la chemise d'hôpital, entouré de sa famille souriante.

Lucas Arsenault et sa famille à Toronto, quatre semaines après l’attaque de requin. Photo : Gracieuseté : Lucas Arsenault

Une vague de soutien de ses proches, mais aussi de la communauté des cerfs-volistes et de l’Île-du-Prince-Édouard l’a submergé.

Retour sur un surf, trois mois après l’attaque

Dix semaines après son amputation, il a refait ses premiers pas. Se sont ensuivies des centaines d’heures de rééducation avec une équipe médicale pour réapprendre à être actif, différemment. Sa rééducation se poursuit encore aujourd’hui, maintenant qu’il est de retour à Summerside.

Lucas Arsenault à la salle d'entraînement. Il saisit la barre à deux mains et se tire vers le haut.

Lucas Arsenault s’entraîne presque tous les jours au gym depuis l’attaque. Il veut reprendre des forces. Photo : Lisa Xing/CBC

Et trois mois seulement après l’attaque, en septembre, Lucas Arsenault était déjà de retour sur un surf cerf-volant. Il ne pensait pas que ça serait possible un jour. J’ai été submergé par une vague d’émotions, dit-il.

Ce ne sera plus jamais comme avant, mais il reste que j’ai la chance de pouvoir encore en faire.

Lucas Arsenault s’adapte graduellement à sa nouvelle vie. Le matin est toujours le moment le plus pénible : quand il réalise qu’il ne peut pas sortir du lit aussi facilement qu’avant. Puis, il se souvient de la chance qu’il a d’être en vie.

Pour faire la paix avec le passé, il est retourné aux îles Turks et Caicos avec ses proches en novembre. Un moment émouvant, dit-il.

Gros plan de la jambe amputée d’un surfeur et de son vêtement en main adapté à sa blessure.

Lucas Arsenault a coupé à contrecœur les jambes droites de ses combinaisons de plongée pour les adapter à sa prothèse de jambe. Photo : Lisa Xing/CBC

Même s’il ne refera pas de plongée en apnée pendant un bon moment — voire jamais — Lucas Arseneault dit ne rien regretter de cette journée.

J’ai déjà assez perdu d’énergie physique, je ne veux pas en perdre d’autres ailleurs, explique celui qui a décidé de ne garder que le positif.

Si tu affrontes un requin-tigre de 1000 livres et tu réussis à t’en sortir, c’est ce que j’appelle une fin plutôt heureuse.

LA UNE : Lucas Arsenault a perdu sa jambe droite lors d’une attaque de requin à la fin mai. Photo : Lisa Xing/CBC

PAR Radio-Canada d‘après le reportage de Lisa Xing, CBC

 

[VIDÉO] «Blague à Port!» – P’tite vite no 4

Joe le pêcheur, conteur Madelinot, charme son public avec ses récits imprégnés d’humour et d’embruns marins. . Ce vieux loup de mer utilise ses histoires comme toile de fond pour créer des situations à la fois cocasses et absurdes pour divertir et faire rire son public.

©bedecomics 2024

4 mois plus tard, le programme Écocamionnage est toujours suspendu

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Le gouvernement du Québec s’était donné comme objectif d’avoir deux millions de véhicules électriques légers sur les routes du Québec en 2030. De plus, le plan pour une économie verte de notre gouvernement contenait aussi une portion entreprise pour le secteur du camionnage. Cette dernière possédait son propre programme Écocamionnage. Cependant, le 6 septembre dernier, le gouvernement a mis ce programme sur pause, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le Programme Écocamionnage, il s’agit d’un programme créé dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l’industrie du transport routier des marchandises et des véhicules de service. Ce dernier était valable autant pour l’acquisition d’un véhicule que pour l’amélioration énergétique d’un véhicule existant. Cependant, sa mise en pause a pris tout le monde par surprise.

Selon l’information recueillie sur le site du gouvernement du Québec, la raison invoquée est l’engouement exceptionnel et le nombre élevé de demandes pour le Programme Écocamionnage. Il est aussi mentionné sur le site web que le Ministère n’accepte plus de nouvelles demandes d’aide financière depuis le 6 septembre 2024, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Il semble donc que l’enveloppe de 30 millions accordée pour la période 2024-2025 soit maintenant épuisée.

Cependant, je me pose des questions. Le Programme Écocamionnage présentait-il certaines failles ou est-ce à cause de sa popularité qu’il s’est épuisé avant la date limite? De plus, certains changements pourraient-ils être apportés à une prochaine version du programme? J’ai tendance à répondre oui à presque toutes ces questions et je vous expose mes raisons.

Plus de 88 000 $ en subventions pour le Chevrolet Silverado EV

Selon moi, le programme présentait des failles au niveau de l’admissibilité des véhicules. Le meilleur exemple pour illustrer ce point le Chevrolet Silverado EV. Dans un document interne de Chevrolet, disponible plus tôt cette année, le constructeur informait ses représentants que le Chevrolet Silverado EV 2024 était admissible au Programme Écocamionnage pour les entreprises qui se qualifiaient. Jusqu’à présent, tout semble normal. Cependant, où j’en suis tombé en bas de ma chaise, c’est quand j’ai vu les sommes de la subvention admissible pour la camionnette électrique de Chevrolet. On parle d’un montant qui pouvait varier entre 10 000 et plus de 88 000 $, toujours selon le document de GM. Ce dernier montant s’adressait à la version RST et était déterminé par plusieurs critères, dont la taille de la batterie et un pourcentage du PDSF. Plusieurs critères doivent, bien sûr, être respectés, et ce ne sont pas toutes les entreprises qui se qualifient pour le montant le plus élevé.

Mais pour celles qui se qualifient, c’est presque 70 % de la valeur du véhicule que payait le gouvernement. Personnellement, je trouve que ça ne fait aucun sens et qu’il s’agit d’une sérieuse faille dans le programme. Je suis cependant persuadé que ce n’est pas cette raison qui contribué à épuiser l’enveloppe budgétaire, puisque le modèle ne commençait à peine qu’à débarquer sur le marché. En revanche, cela aurait pu être le cas si le modèle était arrivé plus tôt en concession.

Un virage déjà bien entamé

Sur une note plus positive, certaines entreprises ont profité du programme pour remplacer des véhicules à carburant fossile par des véhicules à motorisation électrique. On peut d’ailleurs penser à des entreprises de livraison ou à des entrepreneurs qui se sont procuré des fourgons électriques comme le BrightDrop Zevo 600. D’autres entreprises ont, quant à elles, choisi d’intégrer des véhicules tracteurs pour semi-remorque à motorisation électrique pour leurs déplacements local. On voit aussi divers véhicules apparaître comme des camions d’incendie, des ambulances ainsi que des remorqueuses, tous à motorisation électrique. Le virage n’est donc pas terminé pour les véhicules commerciaux, à usage spécifique et d’urgence.

Le fort engouement aura donc eu raison de l’enveloppe totale du programme, et ce, plus tôt que prévu.

Et pour l’avenir?

Au moment d’écrire ces lignes, à la mi-décembre 2024, une mise à jour du message sur le site web du ministère des Transports et de la Mobilité durable est apparue. Dans les faits, cette dernière fait mention de l’ajout d’un montant de 35 millions au budget 2024-2025 initialement prévu. Cependant, il est important de préciser que le programme demeure sur pause, puisque ce montant supplémentaire est pour permettre d’allouer certaines demandes déjà soumises, au préalable de la suspension en septembre dernier. À mon avis, le programme risque de demeurer sur pause jusqu’à sa date d’échéance qui était prévue le 31 mars 2025. Après cela, il faudra voir ce que le gouvernement du Québec décidera de faire. Dans cet ordre d’idées, nous vous rappelons que le programme Roulez vert au Québec verra sa subvention réduite de 7 000 à seulement 4 000 $ dès le 1er janvier 2025.

Parmi les changements qui gagneraient à être apportés, si un retour a lieu, ce serait de revoir la structure et les paliers reliés aux sommes accordées en subventions, car une faille comme celle du Chevrolet Silverado EV RST 2024 ne fait juste pas de sens.

Bref, une chose que l’on ne peut pas nier est la popularité de ce programme gouvernemental qui a assurément contribué à entamer le virage électrique dans le monde du camionnage.

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Éphémérides : Première liaison maritime durant l’hiver avec le Voyageur

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198919/12/1989 Première liaison maritime durant l’hiver avec le Voyageur.

Le C.T.M.A. Voyageur est un des bateaux qui assurent la liaison avec le continent. Ce cargo-traversier effectue généralement le transport entre les Îles de la Madeleine et le port de Montréal.

 

 

Source : CTMA

Le Réseau canadien de recherche sur le homard est relancé

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Le Réseau canadien de recherche sur le homard reprend vie. Une première rencontre en sept ans s’est déroulée à Moncton mardi. Les changements climatiques, au cœur des préoccupations des intervenants du milieu, seront centraux dans les discussion de l’organisme.

Plusieurs chercheurs, pêcheurs et représentants d’associations de pêche se sont réunis pour discuter des enjeux qui les préoccupent.

La mission première du réseau sera de répondre aux questions auxquelles le ministère des Pêches et des Océans ne répond pas.

Toutes les questions que les pêcheurs se posent ne font pas partie du mandat du ministère, explique Melanie Griffin, la présidente du réseau.

Une femme en entrevue au micro, regardant un journaliste.

Melanie Griffin est la présidente du Réseau canadien de recherche sur le homard Photo : Radio-Canada

Celle-ci est aussi biologiste pour l’association des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard.

Les changements climatiques au cœur des préoccupations

Les changements climatiques inquiètent les intervenants du monde des pêches depuis quelques années. Le réchauffement de la température de l’eau a un impact sur les stocks de poissons et leur déplacement dans les zones de pêche.

Ça amène des changements au niveau de la distribution du homard. Certaines régions en profitent, du côté plus nord de la distribution, donc Québec, Terre-Neuve. D’autres régions en souffrent et on commence à avoir des signes de ça dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, explique Martin Mallet, directeur général de l’Union des pêcheurs des Maritimes et vice-président du Réseau canadien sur le homard.

Un homme regarde la caméra.

Martin Mallet est directeur général de l’Union des pêcheurs des Maritimes. Photo : Radio-Canada / Frédéric Cammarano

L’économie de certaines communautés est intimement liée à cette pêche que leur survie pourrait en dépendre, croit Melanie Wiber, chercheuse à la retraite qui sera chargée d’orienter et de superviser les projets de recherche.

Nous ne suivons pas à l’heure actuelle les retombées de la pêche pour ces communautés, dit-elle en précisant que les chercheurs pourront eux aussi demander des données aux intervenants de premières lignes.

De son côté, l’économiste Pierre-Marcel Desjardins croit que cette réflexion collective est positive et permettra de faire face aux changements climatiques.

Je pense que si on est capable de réfléchir à mieux outiller, pour faire face aux défis, ça va faire en sorte que le secteur va rester fort et va être en mesure de continuer d’être un moteur important du développement économique.

Amasser des fonds pour les projets de recherche

Toutefois, la chercheuse Melanie Wiber croit qu’il faudra être patient. Le réseau ne dispose pas, pour l’instant, de fonds nécessaires pour mener des recherches.

Nous devons trouver les fonds nécessaires à la recherche, nous avons les fonds nécessaires pour établir le réseau, actuellement, dit-elle.

Une femme sourit à la caméra.

Melanie Wibert est conseillère scientifique pour le Réseau canadien de recherche sur le homard. Photo : Radio-Canada / Frédéric Cammarano

À l’époque, le réseau s’intéressait à toutes les espèces de poissons et de crustacés, mais dorénavant, il se concentrera principalement sur les recherches sur le homard, car les intervenants de cette industrie ont été reconnus, par le passé, comme ceux qui offrent une meilleure collaboration.

Une confiance qui a toutefois ses limites. Par exemple, il est difficile de demander le salaire annuel à un pêcheur selon la chercheuse Melanie Wibert, mais il s’agit d’une information qui pourrait être utile pour certaines recherches, précise-t-elle.

LA UNE : Après sept ans, une première rencontre du Réseau canadien de recherche sur le homard s’est déroulée à Moncton mardi. Photo : Gracieuseté : Pêches et Océans Canada

PAR Radio-Canada d’après le reportage de Frédéric Cammarano et des informations de Nouemsi Njiké

 

Des conteurs madelinots en Martinique

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Le Festival international Contes en Îles, qui s’est tenu l’automne dernier sous le thème D’un archipel à l’autre, de la Martinique aux Îles-de-la-Madeleine, se voulait un échange culturel entre la tradition orale madelinienne et celle de la Martinique.

Des Madelinots rendent visite aux Martiniquais ces jours-ci. Véronique St-Onge a discuté avec Justin Leblanc, le porte-parole de la délégation des Îles.

Le conteur Justin Leblanc  PHOTO : François Michaud : Facebook Contes en Îles

LA Renaissance des Îles : rejet des requêtes pour changer les avocats

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Le tribunal rejette toutes les demandes pour déclarer inhabiles les avocats des parties impliquées dans le dossier de la faillite de l’usine de transformation de produits marins LA Renaissance des Îles. Ce jugement fait déjà l’objet d’une demande d’appel.

Dans une décision rendue le 4 décembre, le juge Damien St-Onge considère que les arguments présentés par les parties ne sont pas suffisants pour mener aux remplacements de tous les avocats.

Dans trois requêtes parallèles déposées en octobre, des créanciers de LA Renaissance, l’ex-PDG Lynn Albert et l’homme d’affaires Alain Lord Mounir exigeaient le remplacement des avocats du cabinet Lapointe Rosenstein Marchand Melançon (LRMM) qui représentent à la fois le syndic de faillite Roy Métivier Roberge et Financement agricole Canada (FAC), principal créancier garanti au dossier.

Les requérants alléguaient, entre autres, que l’exécution simultanée de plusieurs mandats place les avocats de LRMM dans une situation de conflit d’intérêt et de loyauté, en faveur de Financement agricole Canada et au détriment de la masse des créanciers.

Or, chacune des demandes en inhabilité présentées en l’espèce ne contient que des allégations vagues et générales, qui, de l’avis du Tribunal, ne font état d’aucune raison grave et contraignante qui justifierait de déclarer inhabiles les avocats de LRMM, peut-on lire dans la décision du juge St-Onge.

Le palais de justice en automne.

Les auditions concernant ces requêtes pour déclarer inhabiles à agir les avocats des parties adverses ont été entendues le 27 novembre au palais de justice de Havre-Aubert. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le magistrat a également rejeté la requête du syndic Roy Métivier Roberge et de Financement agricole Canada qui exigeaient, eux aussi, que les avocats du cabinet Ratelle, Ratelle & Associés (RRA), représentant les parties adverses, soient déclarés inhabiles.

Le syndic et FAC prétendaient que Ratelle, Ratelle & Associés ne devraient pas défendre simultanément les intérêts des créanciers ordinaires et d’Alain Lord Mounir et de ses sociétés, car leurs intérêts sont diamétralement opposés.

Le tribunal est d’avis qu’il n’existe pas, quant à cette demande, un conflit d’intérêts juridiquement permanent pour justifier une déclaration d’inhabilité, note le juge.

C’est par choix et pleinement conscients de cette situation de potentiel conflit que les 28 créanciers ordinaires ont donné mandat au cabinet RRA tout en sachant qu’il représentait également Apéri-Fruits Compton et ses sociétés sœurs ou son dirigeant Mounir, ajoute Damien St-Onge.

Dans sa décision, le juge souligne aussi la lourdeur que le dossier de LA Renaissance impose au système judiciaire madelinot et exige que ce dossier, dans lequel diverses demandes s’entrecroisent, progresse avec célérité.

Enfin, beaucoup de temps et d’efforts ont été investis par les parties et leurs avocats depuis les premières procédures dans ce dossier qui a requis également énormément de ressources judiciaires, note Damien St-Onge.

Le dossier judiciaire entourant la faillite de LA Renaissance des Îles compte désormais plus de 390 inscriptions. Au fil du temps, de multiples requêtes se sont ajoutées à la contestation de la vente des actifs de l’entreprise de transformation de produits marins en faillite à Pêcheries Léomar.

Demande d’appel

À la suite du jugement, 28 créanciers ordinaires et Alain Lord Mounir ont déposé une demande d’appel le 12 décembre.

Selon la déclaration d’appel, ils soutiennent que le juge de première instance a erré dans son jugement, notamment en raison d’erreurs de droits et d’erreurs de fait.

Le juge a erronément écrit que le statut et les droits de la créancière garantie FAC ne sont pas contestés, alors que les appelants contestent une partie substantielle de la garantie de FAC, fait, entre autres, valoir les parties appelantes.

Cette demande de permission sera tranchée le 14 janvier prochain, mais il est fort probable que cela soit déféré au banc de la Cour qui entendra l’appel du fond, précise par courriel l’avocat des créanciers et d’Alain Lord Mounir, Me Emmanuel Préville-Ratelle.

Me Emmanuel Préville-Ratelle photographié devant le palais de justice.

Me Emmanuel Préville-Ratelle est l’avocat des créanciers requérants ainsi que d’Alain Lord Mounir et de ses sociétés. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Demande de récusation du juge et de transfert de district

Par ailleurs, l’ex-PDG de LA Renaissance, Lynn Albert, demande la récusation du juge Damien St-Onge, en raison d’un conflit d’intérêts allégué. Lynn Albert est personnellement poursuivie par Financement agricole Canada afin qu’elle paie une caution personnelle de 1,4 million de dollars.

Dans une lettre adressée à la juge en chef associée datée du 11 décembre 2024, l’avocat de Mme Albert remet en doute l’impartialité du juge St-Onge, arguant, entre autres, qu’il avait ignoré la requête déposée par sa cliente dans son jugement du 4 décembre.

Le document allègue également que le juge St-Onge aurait dû déclarer un conflit d’intérêts, car il aurait déjà eu comme client la Caisse populaire Desjardins des Ramées, avant sa nomination comme juge.

La Caisse Desjardins a joué un rôle clé dans le financement du nouvel acquéreur des actifs de l’entreprise LA Renaissances des Îles […], peut-on lire dans la lettre. De plus, la Caisse est désormais créancière des actifs issus de cette faillite, à la hauteur de plus de 14 millions de dollars et détient en garantie certains actifs de LA Renaissance des Îles.

Dans sa lettre, Lynn Albert demande également le transfert du dossier judiciaire de LA Renaissance dans le district de Québec, car il a été noté à de multiples occasions que le district judiciaire de Gaspé ne dispose pas des ressources nécessaires pour traiter un dossier de cette ampleur.

L’avocat de Lynn Albert fait également valoir que tous les avocats qui travaillent au dossier ne résident pas aux Îles-de-la-Madeleine, ce qui occasionne des frais importants pour les parties.

LA UNE : Les demandes en déclaration d’inhabilité des avocats ont retardé les audiences des nombreuses requêtes entourant la faillite de LA Renaissance des Îles. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

 

Léger CHEVARIE (1931-2024)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, survenu le 16 décembre 2024, de monsieur Léger Chevarie, âgé de 93 ans et originaire de Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était le fils de feu Maisy Cormier et de feu Jeffrey Chevarie. Il laisse dans le deuil sa sœur Micheline (feu Pierre Arseneau), ses frères Paul (Corine Cyr) et Yvon (Ghislaine Cormier), ses neveux, nièces, parents et amis. Il est allé rejoindre ses frères Michel, Roméo et Maurice.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules, le dimanche 22 décembre 2024, de 13h à 16h. Les funérailles de monsieur Léger Chevarie seront célébrées le vendredi 11 juillet 2025, à 16h, à l’église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons. L’inhumation suivra au cimetière de l’endroit.

Vos marques de sympathie peuvent se traduire par un don à la Fabrique de la Paroisse Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons, 25 chemin Central, Havre-aux-Maisons, (Qc) G4T 5H1.