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Avenir des emplois à la centrale thermique des Îles : le maire rassuré

La pensée du crabe masqué

Faute d’amour et d’eau fraîche, je vis d’amis et d’alcool. 🙂

Bedecomics

 

21 mois plus tard, la décontamination s’amorce au port de Cap-aux-Meules

C’est aujourd’hui que commencent les travaux de décontamination du port de Cap-aux-Meules, plus de 21 mois après le déversement d’un oléoduc, pour lequel Hydro-Québec a été sévèrement blâmé par un rapport du ministère de l’Environnement.

Jusqu’à présent 70 000 litres d’hydrocarbure ont été récupérées.

L’entreprise Golder Associés entreprend en premier lieu des travaux de forage pour récupérer le reste. Ces puits seront ensuite utilisés pour réhabiliter le site, explique la conseillère, relation avec le milieu d’Hydro-Québec, Catherine Bujold.

«On commence par scier l’asphalte aux endroits où il va y avoir du forage. Par la suite il y a une première étape qu’on fait à l’hydrovac. C’est un pré-perçage qu’on fait dans le fond de nos trous avec un jet d’eau. Ça nous évite de briser des infrastructures» – Catherine Bujold, conseillère, relation avec le milieu d’Hydro-Québec

La décontamination devrait durer un an et demi.

Déversement

En septembre 2014, un déversement de 100 000 litres de diesel est survenu dans le port de Cap-aux-Meules. Certains documents perquisitionnés par le ministère de l’Environnement dans les bureaux d’Hydro-Québec ont permis de conclure que l’oléoduc était ravagé par la corrosion au moment du déversement et qu’Hydro-Québec avait manqué à ses devoirs en ne prenant pas les mesures de prudence pour l’entretien de ses équipements.

À la suite des événements, le PDG d’hydro-Québec a offert ses excuses aux Madelinots.


Hydro-Québec a été condamné à payer 410 000 $ pour ce déversement.

 

Un texte de Jean-François Deschênes

Seul… pour l’instant

C’est quand même particulier: je pourrais être le seul homme canadien en cyclisme sur piste aux Jeux olympiques. Mais en attendant que la relève masculine se développe, je n’ai pas de misère à trouver la motivation, même si je suis seul.

Il faut dire que sur la piste, depuis de nombreuses années, on n’a jamais eu nécessairement une équipe complète. En conséquence, on n’a jamais pu imposer une domination complète.

Par contre, historiquement, le Canada a souvent obtenu des performances individuelles incroyables chez les hommes. Je pense notamment à Gordon Singleton, qui a été champion du monde, et à Curt Harnett, qui a été médaillé aux Jeux olympiques et aux Champion­nats du monde, et qui a été choisi comme chef de mission pour les Jeux à Rio.

Ce que ces hom­mes ont accompli signifie assez pour me motiver. Même seul, c’est quand même facile de croire qu’on peut gagner de grandes cour­ses internationales. C’est possible de devenir le meilleur au mon­de parce que Curt Harnett y est parvenu et qu’il était tout seul. Il ne faisait pas partie d’une équipe complète. Gordon Singleton et Jocelyn Lovell l’ont fait aussi.

C’étaient des Canadiens comme moi. Leur réussite m’inspire.

Un avenir intéressant

On a nos légen­des, au Canada, et le sprint s’est souvent résumé à des performances individuelles. Mais je vois le cyclisme sur piste changer au Canada, au niveau masculin.

Je vois un plaisir grandissant et un potentiel pour voir notre pays devenir dominant et que ce ne soit plus l’affaire d’un seul homme. Il y a beaucoup, de jeunes coureurs qui s’en viennent et qui vont s’ajouter au moule. Dans un proche avenir, sûrement aux Jeux olympiques de 2020, je nous vois performer en sprint par équipe.

Un autre Québécois, Rémi Pelletier-Roy, a manqué de peu sa sélection pour Rio. C’est un gars au talent incroyable, ce qui prouve qu’il est très difficile de se qualifier pour les Jeux olympiques dans sa discipline de l’omnium. On aura besoin d’autres gars comme lui.

Bonne structure

Depuis les Jeux panaméricains, il y a plus de désir de performer sur la piste. Cyclisme Canada devient de plus en plus connu mondialement et on est très respecté par les autres pays.

Notre fédération nationale est probablement la mieux organisée au pays parmi toutes les fédérations sportives. C’est facile à constater. On a notre propre vélodrome à Milton, qui est incroyable. Puis, on a tout le personnel en place pour nous aider. Ce sont des avantages dont mes prédécesseurs ne disposaient pas, mais ils ont quand même réussi.

Ça me dit que c’est possible d’être le meilleur même si je suis le seul Canadien.

Un oiseau rare des Îles !

C’est un peu drôle de se dire que je suis le seul cycliste masculin au niveau international, moi qui suis originaire des Îles-de-la-Made­leine. Il n’y a à peu près pas de cyclistes aux Îles! Il vente tellement que ce n’est pas pour tout le monde.

Si j’en suis là aujourd’hui, c’est parce que j’avais un rêve et que je ne me suis pas attardé à la rareté des vélos. J’étais passionné de cyclisme, tout simplement. Ce n’était pas une décision par rapport à ce que les autres font. Je voulais faire ma propre histoire, c’est tout…

 

Gérard CORMIER (1925-2016)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès le 27 juin 2016 de Monsieur Gérard Cormier, il était âgé de 90 ans et résident de l’Étang-du-Nord, aux Iles-de-la-Madeleine.

Il était le conjoint de Madame Dorise Aucoin et le père de Robert (Fernande), Jérôme (Candide), Marie (Jérémie), Elphège, Jeannot (Guylaine), Gilles (Jeanne), Marlène (Alain), Michel, Raynald (Hélène). Il laisse aussi dans le deuil ses 13 petits-enfants, ses 15 arrière-petits-enfants, la mère de ses enfants Madame Julienne Molaison, sa sœur Eldora ainsi que les enfants de sa conjointe, ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille recevra les condoléances au salon funéraire de Cap-aux-Meules, dimanche le 10 juillet 2016 de 19h00 à 22h00.

Le service religieux de Monsieur Gérard Cormier sera célébré, lundi le 11 juillet 2016 à 16h00, à l’église St-Pierre de La Vernière et de là au cimetière de l’endroit.

Lundi le 11, jour des funérailles, le salon ouvrira à 13h00.

Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel.

Voyez les Îles en direct

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Voyez les Îles en direct avec notre webcam sur le port de Cap-aux-Meules

https://www.ilesdelamadeleine.com/webcam-2/

Simplement…la vie!

Pas même une année et trois planètes.

*La vie est un train qui ne s’arrête à aucune gare… Yasmina Khadra.

Il pleut sur mes lunettes. Je ne sais s’il s’agit de mes larmes ou de la bruine qui glisse sur le verre. Il est rare qu’un roman me bouleverse autant. Pour dire la vérité, aucun ne me vient à l’idée, mais cette fois, l’auteur a mis dans le mille.

Première étoile

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Depuis un peu moins d’une année, j’ai l’impression d’avoir vécu sur trois étoiles. D’abord un départ pour la ville. Appelons là, Rive-Sud, découverte d’un nouveau monde. Pistes cyclables toutes droites, éoliennes comme des anges voulant saluer les nuages, champs de maïs à perte de vue et chute abondante nourrissant toute une colonie d’outardes attendant un hiver qui tarde d’arriver. Portant sur mes épaules le poids de 16 années de travail ardu, l’hiver venant fut accueilli avec grand soulagement. Lecture, peinture, dessins, croquis, patinage, expositions, musique, rêveries et repos auront eu de quoi faire croire que la vraie vie, c’est ça. Et d’ailleurs, pourquoi ne le serait-elle pas? à la condition que tous les humains y aient accès bien sûr.

OLYMPUS DIGITAL CAMERATout n’étant pas parfait, un sentiment d’impuissance devant un monde en décomposition sociale, politique et humaine aura aussi occupé cet espace mémoire qui permet de ne pas rester insensible aux autres. Ainsi, j’ai été témoin en tant qu’usager de la destruction de notre filet médical commun et observé sans en trouver la réponse, la déconstruction ou la reconstruction de la ville de Montréal.

Deuxième étoile

IMG_1354Retour aux Îles de la Madeleine en ce premier jour de juin. L’idée de retrouver des amis et aussi de profiter d’un séjour où j’aurais pu réparer mon petit navire à voiles fut plutôt décevante. Agréables rencontres pour les amis, mais un temps à ne pas laisser coucher un chien, pitbull ou pas, dehors pendant 12 jours sur les 14 accessibles. On ne peut être heureux tout le temps et comme l’a dit l’autre : « Il faut connaître le malheur pour savoir que le bonheur existe. » Pluie et vent, pluie et vent encore et encore. Vous essaierez ça, confinés dans un petit campeur de 10 pieds par 6 pieds de surface viable, encore que le mot viable demeure douteux.
Bien sûr, toute médaille ayant son revers, la beauté sournoise des Îles savait se montrer le bout du nez à travers les brumes matinales, le silence entendu d’une pluie imminente retenant son souffle pour mieux tomber à l’horizontale plutôt qu’à la verticale et la preuve que deux êtres qui s’aiment peuvent survivre en un si petit espace ont bien valu les humeurs changeantes de dame météo. Le jour où le soleil décida de percer les nuages, je suis allé visiter ma famille.

IMG_1378Ce fut l’occasion de tenir conversation avec eux, assis dans l’herbe tout près de leur pierre tombale. Ils m’ont dit, ne pleure pas sur nous. Tu sais que nous serons toujours avec toi où que tu sois. Puis, les nuages sont revenus et je sentais ma mère toute proche qui me disais : « Pars d’ici, vole de tes propres ailes. Le monde est vaste et va où je n’ai jamais pu aller. Je serai toujours près de toi. Plus rien ne me retient, car le ciel est sans limites et les liens terrestres qui me sont attribués sont uniquement les liens qui m’unissent à toi. »

 IMG_1420Les pissenlits s’en donnaient à cœur joie sur le vert gazon et quelques jours plus tard, j’arrivais sur ma troisième étoile.

Troisième étoile

Elle s’appelle navire, bateau ou même grande chaloupe si vous préférez vous en moquer un tout petit peu. Beaucoup de monde habite ce navire et de sa rambarde, je regardais les Îles disparaître dans le vent et la brume. Habituellement, on dit que le vent chasse la brume, mais pas aux Îles, surtout en juin. Les deux se marient pour cacher les beautés des collines, les couleurs des falaises et la transparence du paysage. Juillet finira bien par avoir raison d’eux.

Il pleut sur mes lunettes. Je viens de terminer la lecture d’un roman : « Ce que le jour doit à la nuit » de Yasmina Khadra. Une histoire de rendez-vous manqués, d’amitiés écorchées par la guerre, d’amours jamais assouvis. Le héros se demande si nous sommes la totalité de nos expériences heureuses ou malheureuses accumulées tout au long de notre vie. J’opte pour les choix que nous faisons parmi tout ce que la vie nous « garroche ». Bien sûr, je pleure sur mes rendez-vous ratés, mais je peux aussi heureusement me réjouir de ces rencontres assumées. J’avoue cependant que certaines histoires viennent toucher une corde sensible sans que je puisse en identifier la raison. Un de mes grands amis, Norbert Dufourneau, était un « pied noir », un Algérien dépossédé de son pays, un Français qui n’en était vraiment pas un, un apatride dans l’âme, un Acadien en quelque sorte du siècle dernier. Son histoire et tout ce qui touche les pays d’Afrique du Nord, la France, Marseille, la méditerranée et les auteurs comme Camus, Saint-Exupéry et quelques autres, réussissent toujours à toucher mon âme sans que je sache pourquoi. Je n’ai jamais visité ces rives, ces déserts, ces villes, ces pays et pourtant, chaque fois qu’un bouquin me transporte en ces régions, j’ai une impression de déjà vu.

IMG_1462Se pourrait-il que la vie et la mort ne soient que des passages, que la totalité de ce que nous sommes soit des bribes de vies, de peines, de rendez-vous manqués qui continuent, de bonheurs perdus qui s’imposent à nous à travers les yeux d’une personne, à travers les gestes d’un enfant, à travers la main d’un ami surgi de nulle part?

IMG_1526Les hélices du navire brassent la mer pour mieux la repousser sans jamais gagner sur elle. Les Îles sont disparues, la brume nous entoure et l’étrave du bateau trace un sillon comme le sillon de la vie. L’avenir est devant, le passé en poupe et je suis là, juste au milieu.

 

Georges Gaudet

Simone DEVEAU (1942-2016)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès le 26 juin 2016 de Madame Simone Deveau, elle était âgée de 74 ans et résidente de Cap-aux-Meules, originaire de Bassin, aux Iles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de Monsieur Jean-Marie Vigneau et la mère de Denis (Jocelyne Bélanger). Elle avait une petite-fille Ariane. Elle laisse aussi dans le deuil ses sœurs Alexandrine et Marie-Louise ainsi que ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille recevra les condoléances au salon funéraire de Cap-aux-Meules, mardi le 05 juillet 2016 à compter de 14h00 suivi du service religieux qui sera célébré à 18h00 à l’église St-André de Cap-aux-Meules et de là au cimetière de l’endroit.

Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel.

Une rencontre émouvante

Semaine de congé maritime, donc congé d’atelier d’écriture. Je voulais partager avec vous ce que j’ai vécu sur le bateau. La rencontre de deux personnes que tout sépare, mais qui nous ont fait vivre un moment exceptionnel.

Vendredi 17 juin, arrive sur le bateau Nathalie, une femme gravement handicapée dans un fauteuil roulant poussé par Julie. Elle n’est pas de la parenté. Elle l’accompagne durant sa croisière. C’est son métier. Pas facile d’entrer et de sortir de l’ascenseur, mais nombreux sont ceux qui lui viennent en aide.

En soirée, le chanteur Rémi Langlois nous offre sa prestation en invitant les passagers à venir danser. Nathalie fait rouler son fauteuil du mieux qu’elle peut jusqu’à la piste de danse et se met à bouger ses épaules en tapant des mains. Rémi Langlois, très généreux avec son public, la salue et s’approche d’elle avec sa guitare. Nathalie est aux anges et frappe des mains en cadence.Rémi Langlois

Le lendemain, Rémi nous offre une prestation d’Elvis Presley. Je suis légèrement en arrière de la scène et je ne vois pas très bien le public. Tout à coup, tous se mettent à rire. Je ne comprends pas et Rémi Langlois non plus. Nathalie avance avec son fauteuil et agite sa clé de chambre imitant ainsi une autre femme à côté d’elle. C’est à ce moment-là que plusieurs clés de chambre sont jetées sur le plancher au pied de Rémi. Nathalie roule son fauteuil juste en avant de lui, elle se laisse glisser par terre et se met à genoux.

Rémi s’avance, s’agenouille à son tour devant Nathalie et la prend dans ses bras en continuant de chanter.

Toute la salle est émue par ce moment attendrissant et les applaudit tous les deux.

Plus tard, lors de la prestation du groupe Beatles Story, soudain je vois Rémi qui avance avec Nathalie vers le groupe. Elle décide de se lever du mieux qu’elle peut, elle prend Rémi dans ses bras et ils dansent ensemble. À nouveau, les passagers sont émus et plusieurs veulent immortaliser ce moment.

les BeatlesLe lendemain, j’ai eu la chance de parler avec Julie, l’accompagnatrice. Lorsque je lui ai demandé depuis quand elle connaissait Nathalie et qu’elle l’accompagnait, elle m’a répondu, depuis le début de la croisière.

Julie a créé une entreprise qui contribue au maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie (www.quietudechezsoi.com). Parmi tous les services offerts, il y a celui d’accompagnement.

Lorsque Nathalie a appelé son bureau, après quelques minutes, elle désirait que ce soit Julie qui l’accompagne durant la croisière. Elle avait confiance en elle. Pour Julie, cela semblait difficile, car elle avait sa compagnie à gérer.

Après une visite à domicile, à nouveau Nathalie a insisté pour que Julie fasse partie du voyage. Julie m’a avoué que Nathalie était tellement attachante qu’elle n’a pu refuser. Voilà comment ces deux femmes que la vie a réunies se sont retrouvées sur le bateau.

Malgré son handicap lourd, Nathalie a vécu une merveilleuse croisière et je suis certaine qu’elle s’en souviendra longtemps.

C’est ça aussi les croisières. Être à bord me permet de vivre des émotions fortes qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

Julie et NathalieJ’ai voulu partager avec vous cette expérience, car c’était tellement fort, émouvant et enrichissant que je ne pouvais le garder pour moi toute seule. Avoir pu filmer, vous auriez pu comme moi essuyer la petite larme qui coulait du coin de l’œil.

Merci Mesdames de nous avoir accompagnés cette semaine. Vous êtes une inspiration pour beaucoup d’entre nous.

Bonne semaine à toutes et à tous.

Marcel I. POIRIER (1936-2016)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès le 25 juin 2016 de Monsieur Marcel Poirier, il était âgé de 79 ans et résident de Cap-aux-Meules, originaire de Havre-aux-Maisons, aux Iles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de Madame Doris Cyr et le père de Daniel (Nancy), feu Alain, Serge (Josée). Il avait cinq petits-enfants Marie-Anik, Mélissa, Patrik, Eliane, Félix et un arrière-petit-fils Elliot. Il laisse aussi dans le deuil son frère Henri-Fred, ses sœurs Jeannine et Gabrielle ainsi que ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille recevra les condoléances au salon funéraire de Cap-aux-Meules, mardi le 28 juin 2016 de 14h00 à 17h00 et de 19h00 à 22h00.

Le service religieux de Monsieur Marcel Poirier sera célébré, mercredi le 29 juin 2016 à 16h00, à l’église Ste-Madeleine de Havre-aux-Maisons et de là au cimetière de l’endroit.

Mercredi le 29, jour des funérailles, le salon ouvrira à 13h00.

Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel.

Planifier vos sorties cinéma aux Îles

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Planifier vos sorties cinéma aux Îles grâce à la section Cinéma publiée sur le portail ilesdelamadeleine.com

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Le PDG d’Hydro-Québec s’excuse auprès de Madelinots

Le président-directeur général d’Hydro-Québec, Éric Martel, prend l’entière responsabilité de la Société d’État pour le déversement de cent mille litres de pétrole au port de Cap-aux-Meules en 2014.

On y apprend que des portions de l'oléoduc des Îles-de-la-Madeleine, propriété de la société d'État, étaient sévèrement atteintes par la corrosion lorsqu'est survenue une fuite qui a laissé s'écouler plus de 100 000 litres de diesel dans la nature. Le déversement aurait pu être évité ou limité.
Un rapport d’enquête gouvernemental place Hydro-Québec dans l’embarras

Un rapport faisait état des problèmes de corrosions avant que le problème ne survienne. La dernière étape de la décontamination, qui doit durer un an demi, a débuté récemment.

M. Martel s’est excusé au nom de la société d’État. « C’était un incident extrêmement malheureux je me suis excusé au nom d’Hydro-Québec auprès des gens des Îles. »

«Ce que je peux vous dire c’est qu’il y a zéro effort chez Hydro-Québec de ménagé. On est allé chercher les meilleurs experts pour faire la décontamination, on a pris les meilleurs experts pour avoir la meilleure solution possible.» – Éric Martel, PDG, Hydro-Québec

Les travaux de nettoyage devraient être terminés d’ici un an et demi.

Avenir de la centrale Thermique

La centrale thermique des Îles-de-la-Madeleine et l'église de La Vernière en arrière plan.
PHOTO : LUC PARADIS / RADIO-CANADA

Par ailleurs, après discussions avec le maire des Îles, Monsieur Martel a convenu de travailler en partenariat avec les Madelinots, pour trouver la meilleure solution pour l’avenir de la centrale thermique.

Les Madelinots craignent que la conversion de la centrale en un procédé plus écologique que le mazout fasse perdre une grande part des 90 emplois.

« C’est sûr que les employés d’HQ ont toujours l’opportunité d’aller travailler ailleurs au Québec, mais nous on est intéressé à maintenir un pôle ici, un bassin important d’employés c’est quelque chose qu’on va réfléchir dans notre solution on va promouvoir ça. »

«Moi je ne veux pas mettre les gens qu’on a ici à pied présentement on veut garder un bassin aux IDLM» – Éric Martel, PDG, Hydro-Québec

Enfin Monsieur Martel s’est engagé à verser une compensation pour réaménager le port abîmé par le déversement.

La solution sera adoptée en collaboration avec les Madelinots.

Nombreux sont ceux qui s’inquiètent de l’avenir de la centrale thermique de la municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

Ils acceptent mal l’idée de convertir l’infrastructure qui fournit l’électricité aux Madelinots et qui est un employeur important.

La société d’État a déjà évoqué l’idée de relier les îles au réseau hydroélectrique avec un câble sous-marin ou encore de convertir la centrale au gaz naturel liquéfié. Ces options prolongeraient la durée de vie de la centrale et réduiraient aussi son empreinte écologique.

Le Plan stratégique 2016-2020 de la société d’État prévoit des appels d’offres dans trois ans, sans toutefois préciser ses choix.


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LA UNE : Le PDG d’Hydro-Québec, Eric Martel, en visite aux Îles-de-la-Madeleine   PHOTO : RADIO-CANADA/LINE DANIS