La firme d’assurance Allstate du Canada vient de publier une étude intéressante sur la fréquence des collisions qui entraînent des réclamations d’assurance. On apprend d’abord que la période hivernale est la plus propice aux risques de collision. Les mois de décembre, de janvier, de février et de novembre sont ceux qui, respectivement, apportent le plus grand nombre de réclamations.

On s’y attendait bien, les conditions de la circulation sont les plus problématiques durant ces mois, les conducteurs se laissent bien souvent piégés par la neige, la glace ou une piètre visibilité. Les premières neiges sont toujours plus problématiques ; non seulement de nombreux conducteurs n’ont pas encore leurs pneus d’hiver, mais beaucoup n’adaptent pas assez rapidement leur conduite aux conditions.

Attention aux vendredis après-midi

La firme a publié une donnée très intéressante, elle a remarqué que, au cours des deux dernières années, plus de collisions surviennent les vendredis après-midi, surtout durant le mois de décembre.

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Selon Allstate Canada, il est possible que la statistique soit attribuable à de multiples facteurs que les conducteurs doivent gérer pendant cette période. La firme mentionne le stress causé par le travail à réaliser d’ici la fin d’année, l’enthousiasme ressenti par l’arrivée de la fin de semaine, les préparations des Fêtes, l’ensoleillement plus court, les routes glissantes et la visibilité réduite. Toute combinaison de ces derniers peut être difficile à gérer pour de nombreux conducteurs.

Voici le répartition des accidents:

« Après plusieurs mois de temps clément, personne n’est à l’abri d’un oubli de certains concepts de base à appliquer à sa conduite hivernale, explique Marc Tannous, directeur d’agence à Allstate. Si l’on ajoute à cela les préoccupations liées à un horaire des Fêtes bien rempli, le risque de collision augmente. Alors que 2024 tire à sa fin, nous publions ces données afin de sensibiliser les conducteurs aux risques accrus de collision et de leur éviter d’ajouter la gestion d’une réclamation d’assurance à la liste déjà très longue des tâches à faire pour les Fêtes. »

Autre donnée intéressante, on pourrait croire qu’une bonne proportion des accidents surviennent en soirée, mais ce n’est pas le cas. La moitié des accidents, soit 50 %, surviennent en après-midi, soit entre midi et 18 heures. De plus, les trois principaux types de collisions qui entraînent la présentation d’une réclamation d’assurance sont les collisions arrière, les collisions avec un véhicule stationné et les collisions pendant un changement de voie.

Ces données peuvent donc vous donner une idée des moments les plus propices aux accidents. Évitez le piège en adoptant une conduite qui tient compte des facteurs hivernaux et, surtout, ne tardez pas avant de faire poser vos pneus d’hiver dès que le mercure commence à chuter.

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Les véhicules électriques amènent leur lot d’enjeux aux divers gouvernements provinciaux canadiens. En plus des infrastructures, les gouvernements doivent, entre autres, trouver des solutions aux pertes de revenus liées à la taxe sur l’essence. Pour régler cette question, le gouvernement albertain emboîte le pas à la Saskatchewan et officialise l’imposition de nouveaux frais d’immatriculation annuels supplémentaires de 200 $ aux propriétaires de VÉ.

Les véhicules pleinement électriques visés

Cette annonce, qui avait été expliquée lors du dépôt du budget au début de l’année 2024, n’est maintenant plus au stade théorique. En effet, le gouvernement albertain vient de déposer un projet de loi à cet effet.

C’est le ministre des Finances, Nate Horner, qui a mis le tout en œuvre. Ce dernier explique « Il est important pour nous d’utiliser ce qu’un Albertain moyen est susceptible de payer en taxes sur les carburants pour définir les paramètres de cette mesure. »

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La taxe est fixée à 200 $ par an, soit ce que les conducteurs d’un véhicule à moteur à combustion interne paient en taxe sur l’essence, a-t-il déclaré.

Le gouvernement de l’Alberta compte taxer les véhicules électriques à batterie (VÉB) au début de l’année 2025. Les motos électriques et les véhicules électriques tout-terrains comme les VTT seront toutefois exemptés de cette taxe, tout comme les véhicules hybrides.

Financement des routes

Le ministre des Finances albertain a déclaré que les taxes seront utilisées pour financer l’entretien et la réparation du système routier. Nate Horner a ajouté que l’idée derrière la mesure consiste à équilibrer les taxes payées par les propriétaires de VÉB et ceux qui conduisent des véhicules à moteur.

Il faut aussi ajouter que l’Alberta ne fait pas cavalier seul avec ce genre de mesures. La Saskatchewan a été la première province à imposer cette façon de faire en 2021. La province avait alors imposé une taxe d’immatriculation de 150 $ aux propriétaires de VÉ.

Selon l’information véhiculée par le gouvernement albertain, cette taxe s’inspire en réalité des mesures prises chez nos voisins du sud. Les plus récentes données mentionnent que 24 États américains imposent des taxes sur l’immatriculation de véhicules électriques et de véhicules hybrides qui vont de 50 à 200 $ par année.

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