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Éphémérides : Première diffusion du service français de la télévision de Radio-Canada

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Éphémérides : C’est arrivé le 02/11/1964

Première diffusion du service français de la télévision de Radio-Canada sur le canal 12, via Moncton.

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Identité visuelle au fil des ans (Tiré de Wikipedia).

La programmation à ce moment était alors diffusée sur l’unique journal de l’époque, Le Madelinot.

 

Photo : Logo de la société de 1958 à 1966.

Éphémérides : Naissance du prince Édouard, duc de Kent et de Strathearn et comte de Dublin

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2 novembre 1767 : Naissance du prince Édouard, reconnu comme le prince qui a donné son nom à l’Île-du-Prince-Édouard.

Le prince Édouard, duc de Kent et de Strathearn et comte de Dublin est reconnu comme le prince qui a donné son nom à l’Île-du-Prince-Édouard sans jamais y avoir mis les pieds.

Il aurait eu l’intention vers 1798 de se rendre à l’île qui s’apprêtait à adopter son nom, selon son biographe Nathan Tidridge. Un accident d’équitation aurait toutefois changé ses plans. Le militaire de carrière, qui était stationné à Halifax, est alors rentré en Angleterre. C’est à ce moment qu’il a reçu les titres de duc de Kent et de Strathearn et de comte de Dublin. Le prince est retourné brièvement à Halifax de 1799 à 1800 pour ensuite rentrer pour de bon en Europe. Il est mort le 3 janvier 1820.

LA UNE : Portait par Sir William Beechey (1818). / Wikipedia

Ford arrête temporairement la production du F-150 Lightning

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L’usine de véhicules électriques Rouge de Ford, à Dearborn, au Michigan, sera mise au ralenti pendant une période de 7 semaines. Cette installation, responsable de l’assemblage du Ford F-150 Lightning, devrait reprendre ses activités au début de janvier. Ford explique que cette décision est liée à une baisse de la demande de sa camionnette entièrement électrique.

Ajustement

La raison invoquée par Ford? Le Lightning, qui était autrefois la camionnette électrique la plus vendue sur le marché, a connu une année mouvementée. L’entreprise a d’ailleurs déclaré dans un communiqué au média Automotive News : « Nous continuons d’ajuster la production pour un mix optimal de croissance des ventes et de rentabilité. »

Il faut aussi noter que l’entreprise a été en mesure de rattraper un retard de production lié aux différents enjeux dans le domaine de l’automobile. Selon le cabinet d’études Cox Automotive, Ford disposerait d’un stock de F-150 suffisant pour 100 jours de ventes. Bien que les données spécifiques pour le F-150 Lightning ne soient pas précisées, il est probable que ses stocks soient similaires à ceux des autres véhicules électriques de Ford, comme la Mustang Mach-E et l’E-Transit, qui ont respectivement des stocks pour 130 et 128 jours.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Ford interrompt la production du F-150 Lightning. En effet, l’entreprise avait mis à l’arrêt la chaîne d’assemblage pendant 9 semaines en février dernier pour régler un problème de qualité non divulgué. Le constructeur avait même émis un arrêt des ventes.

La production a repris en avril, et le Ford F-150 Lightning semblait avoir le vent dans les voiles. De fait, aux États-Unis, 22 807 Lightning ont trouvé preneur depuis le début de l’année, ce qui représente une hausse de 86 % par rapport à l’année précédente. Il est d’ailleurs impossible d’avoir les chiffres des ventes du F-150 Lightning ici, car Ford cumule les ventes des camionnettes électriques avec celle de l’ensemble de la gamme F, dont le F-150 régulier et les variantes Super Duty.

Une année tumultueuse

L’usine de Dearborn cessera donc ses activités à partir du 15 novembre et restera à l’arrêt jusqu’au 6 janvier 2025. L’arrêt de production de 7 semaines comprend la traditionnelle pause d’une semaine pour les vacances estivales.

Ford avait, par ailleurs, déjà commencé des coupes cette année. Le constructeur a décidé en janvier de réduire sa production de F-150 Lightning de 50 % pour se concentrer sur les Bronco et les Ranger. Des coupes dans les effectifs ont suivi en mars.

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Que pense-t-on d’un Chevrolet Traverse 2021 qui n’affiche que 36 000 kilomètres?

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« Que pensez-vous de la fiabilité d’un Chevrolet Traverse LT 2021 de 36 000 kilomètres que je darderais 8 ans à compter d’aujourd’hui ? » – Damien

Réponse

De facto, il faut dire que le Chevrolet Traverse n’est pas le premier de nos choix dans le segment des VUS intermédiaires à 3 rangées de sièges. On considère que les Honda Pilot, Toyota Highlander et le Subaru Ascent sont de meilleurs choix.

Dans le cas du Traverse, il faut quand même souligner qu’il n’est pas dépourvu d’avantages. En fait, il se distingue surtout pour un élément : l’espace intérieur qui est carrément gigantesque. Tous les occupants, peu importe leur grandeur, ont droit à de généreux dégagements. Avec des ados ou lors de voyages fréquents, voilà une caractéristique qu’on apprécie énormément.

En termes de mécanique, le V6 de 3,6 litres est bien connu et a démontré une bonne fiabilité depuis quelques années. En 2021, on cadre dans ses « belles » années. La puissance de 310 chevaux est bien livrée notamment avec l’apport de la boîte de vitesses automatique à 9 rapports. Cette dernière aussi s’est montrée assez fiable. En matière de rouage, on obtient l’intégrale, mais il est à activation manuelle, personnellement, je préfère les systèmes réactifs qui interviennent aux besoins sans qu’on doive s’en préoccuper.

Sur le plan technique, il est suggéré de vérifier l’état des freins. Il y a quelques cas qui répertorient un rendement moyen des composants d’origine. Il est recommandé de prendre des pièces d’après-marché qui seraient plus performantes et plus endurantes dans le temps. Considérant le fait que le véhicule a un faible kilométrage, assurez-vous d’avoir accès à son carnet d’entretien pour valider que le kilométrage est bel et bien le bon sur votre véhicule.

Pour le reste, vous devriez jouir d’une valeur assez abordable, surtout par comparaison avec les ténors de la catégorie nommés plus haut. Le Chevrolet n’est pas aussi accompli que les produits japonais, mais sa plus faible valeur de revente nous aide à lui pardonner quelques irritants. L’idée de le conserver 8 ans est aussi très bonne dans la mesure où sa valeur continuera de descendre. Pour une aussi longue période, le secret pour assurer sa longévité est un entretien rigoureux et un traitement antirouille annuel pour préserver son intégrité.

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Le Matou: Divertissant, émouvant, chansons vitaminées et chorégraphies exaltées

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L’idée pouvait paraître saugrenue sur papier. L’univers du Matou transposé en comédie musicale? Le petit Monsieur Émile («MONSIEUR Émile, compris?!»), alcoolique et mal engueulé, allait chanter sa petite misère sur fond de la Binerie de l’avenue du Mont-Royal?

Seulement, rendons à César ce qui appartient à César: l’auteur Jessy Brouillard, à qui on doit le livret de la production, et le metteur en scène Joël Legendre, ont conçu un spectacle qui, sans être grandiose ou exceptionnel, s’avère hautement divertissant et émouvant, avec des chansons vitaminées et des chorégraphies exaltées. Qui rend dignement hommage au petit monde façonné par le grand écrivain Yves Beauchemin, puis amené au cinéma par le tout aussi marquant (et regretté) Jean Beaudin. Et qui fait exploser à la face du monde le talent d’un jeune interprète, Eliot Dupras (dans le rôle-titre), qui n’est probablement qu’aux balbutiements d’une carrière qui s’annonce prometteuse. Un peu comme un certain Guillaume Lemay-Thivierge avant lui.

Une comédie musicale créée de toutes pièces ici, bien de chez nous, pour une œuvre phare de chez nous, soulignant les 40 ans d’un des romans les plus vendus de l’histoire de la province: déjà, l’initiative était louable. On aime les franchises de Broadway à la Waitress; mais une création d’ici, dans notre joual, notre Montréal, notre réalité, c’est encore plus réconfortant.

Une scène de la comédie musicale Le Matou, avec Matthieu Lévesque, Nicolas Drolet et Marilou Morin / Crédit : Serge Cloutier

C’était, mardi, la première montréalaise de cette colorée mouture scénique du Matou, à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau. Et l’envie récurrente de siffloter et de s’attendrir nous a fréquemment envahis au gré des tableaux!

Fières chansons

L’histoire est connue: en 1974, l’idéaliste Florent, soutenu par sa compagne Élise, rêve d’acquérir son propre restaurant. Un mystérieux bougre du nom d’Egon Ratablavasky surgit de nulle part pour leur offrir une opportunité en or. Mais la proposition dissimule une supercherie. De magouille en revirement, Florent et Élise, épaulés de leur jeune protégé Monsieur Émile, du cuisinier français Picquot et du journaliste fouineur Gladu, parviendront à sortir la tête hors de l’eau. Mais la fin ne sera pas heureuse pour tous…

Sur la scène généreusement occupée de panneaux de décors mobiles (on passe de la ruelle à la Binerie, puis au salon de Florent et Élise, parfois côte à côte), textes autant qu’environnement mettent parfaitement en relief le va-et-vient de la population malfamée du quartier populaire de Montréal où se campe l’intrigue du Matou.

Les dialogues bien fournis mènent aux refrains tout aussi évocateurs, morceaux d’une trame sonore de très grande qualité, tant au niveau des paroles que des mélodies. Avec son chat, en ouverture, dans laquelle la faune des environs décrit habilement le petit bonhomme impoli qu’est le Matou et déplore son triste sort, suscite d’emblée la curiosité et donne envie d’aller plus loin. D’autres numéros aux ritournelles fortes, comme Les Chaudrons de Cléopâtre, Lucifer, Papillon et Qu’une vie, ainsi que la douce complainte Petit homme, retiennent aussi l’attention.

C’est simple: les airs du Matou reflètent bien le Matou. Le détail n’est pas anodin: si cette portion du Matou n’était pas réussie, jamais on n’aurait pu croire à l’ensemble de l’œuvre. Mais la mission est très finement accomplie.

Norman Carrière, alias Ratablavasky, dans une scène du Matou / Crédit : Serge Cloutier

Surtout, les comédiens habitent des personnages qui leur vont comme des gants. Bien sûr que Matthieu Lévesque et Audrey-Louise Beauséjour (dont la puissance vocale épate) rappellent les Serge Dupire et Monique Spaziani du long métrage de 1985. Martin Larocque (Picquot), Alain Dumas (Gladu), Norman Carrière (Ratablavasky) et Marilou Morin (Loretta, la mère d’Émile), brillent allègrement.

Craquant et solide

Par-dessus tout, Eliot Dupras (vu, entre autres, dans la série Les moments parfaits) constitue une révélation. Dans la peau du frondeur petit Monsieur Émile, évidemment vêtu de son mythique chandail lainé rouge rayé bleu, toujours, ou à peu près, flanqué de son chat Déjeuner, le petit garçon est aussi craquant que solide. Même en sacrant comme un charretier, le gamin démuni attire la sympathie, et la petite famille qui se tisse entre Florent, Élise et lui est parfaitement crédible. Mardi, la pièce À temps plein, où le couple entonne son affection pour son petit pensionnaire, a suscité de chaudes réactions au parterre.  

Au fil des représentations du Matou, le garçonnet est interprété en alternance par Eliot Dupras et Diego Flint Djebari (lequel, souffle-t-on, est aussi talentueux que son vis-à-vis). Rappelons qu’à l’origine, Théodore Lemay-Thivierge, fils de Guillaume, et sa maman Émily Bégin, devaient personnifier Émile et Loretta dans le projet, mais ils se sont retirés par souci d’horaire trop chargé. Une décision qui n’avait rien à voir, a-t-on beaucoup répété, avec les événements du début de l’année impliquant Guillaume Lemay-Thivierge.

À tout juste 6 ans à l’annonce de la comédie musicale du Matou, l’an dernier, le petit Théodore n’avait peut-être pas encore la maturité nécessaire pour assumer une telle partition.

Une scène de la comédie musicale Le Matou, avec, entre autres, Matthieu Lévesque / Crédit : Serge Cloutier

Pour revenir à la prestation, il a évidemment fallu condenser la riche trame du Matou (plus de 660 pages en format poche) pour lui permettre de tenir en 1 h 45 (avec entracte). Miracle (rare pour une comédie musicale): aucun segment ne s’étire en longueur et le rythme est efficace.

Il nous tardera de replonger dans le bouquin (fraîchement réédité chez Québec Amérique), voire également dans le film (disponible dans le répertoire Éléphant d’illico sur demande), pour départager et comparer ce qui a trouvé place dans cette réinvention actualisée de notre classique qu’est Le Matou.

Assurément, considérée indépendamment, cette fresque théâtrale est un magnifique hommage, honnête et respectueux, à un beau bijou de notre patrimoine culturel.

Le spectacle Le Matou est présenté à Montréal jusqu’au 10 novembre, et partira en tournée par la suite.

Consultez le site officiel (lematou.ca) pour toutes les dates.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Une sortie publique pour l’ex de Stéphane Rousseau et son fils

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Stéphane Rousseau, figure incontournable de la culture artistique québécoise depuis de nombreuses années, est également le père d’un grand garçon issu d’une précédente union, avec Maud Saint-Germain.

La chorégraphe de la pièce musicale le Matou, actuellement à l’affiche, était présente sur le tapis rouge lors de la première médiatique du spectacle, et elle était plutôt bien accompagnée.

Getty Images

En effet, la danseuse professionnelle était aux côtés de son garçon, Axel Saint-Germain Rousseau, qui se trouve à être aussi le fils de Stéphane Rousseau.

Le jeune homme a d’ailleurs bien grandi!

Serge Cloutier

Trouvez-vous que lui et son papa se ressemblent?

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Top-5 : Will Smith inscrit ses deux premiers buts dans la LNH

Le Canadien était en action hier soir à Washington. Et les hommes de Martin St-Louis ont encore perdu de façon assez convaincante… 

Mais il y avait aussi six autres matchs présentés ailleurs dans la LNH.

Allons voir ce qui s’est passé :

1 : Un beau moment pour Will Smith 

Après avoir disputé huit matchs, Will Smith n’avait toujours pas récolté son premier point dans la Ligue nationale.

Il a remédié à la situation hier soir.

L’espoir de premier plan des Sharks s’est démarqué avec deux beaux buts inscrits à l’aide de son tir puissant et précis.

Son deuxième du match était particulièrement beau : 

Les deux filets de Smith ont permis aux Sharks de l’emporter 3-2 face aux Blackhawks.

Il s’agit notamment d’une troisième victoire consécutive pour les Requins. 

Les choses vont bien après leur début de saison extrêmement difficile…

2 : Sidney Crosby ne ralentit pas 

Même s’il a 37 ans, Sidney Crosby est encore l’un des meilleurs joueurs de la Ligue nationale.

C’est lui, d’ailleurs, qui a procuré la victoire aux siens hier soir en prolongation face aux Ducks d’Anaheim.

Sid a profité d’un revirement pour déjouer le gardien. Les Penguins l’ont emporté par la marque de 2-1 :

Ça fait tellement longtemps qu’on voit Crosby terroriser les gardiens adverses qu’à un certain moment, les clubs doivent comprendre qu’il ne peut pas être laissé seul dans l’enclave comme ça.

On en a eu un bel exemple hier soir. 

3 : Zach Hyman se réveille… Enfin

Lors de la dernière saison, Zach Hyman a marqué un total de 54 buts.

Il a (de loin) connu sa meilleure saison en carrière au niveau de la production offensive, mais c’est plus difficile depuis le début de la campagne actuelle.

Ça lui aura pris onze matchs, mais il a finalement marqué son premier but de la saison hier soir :

Les Oilers ont servi une correction aux Preds (5-1), qui continuent d’accumuler les défaites malgré les acquisitions de Steven Stamkos et de Jonathan Marchessault.

Ça ne se passe pas comme prévu à Nashville…

4 : 8 buts pour les Hurricanes

Les Hurricanes sont en feu depuis le début de la saison. Et hier soir, ils n’ont pas été gentils avec les Bruins.

La formation de la Caroline a gagné le match par la marque de 8-2 pour ainsi signer une septième victoire en neuf rencontres cette saison.

Le préféré de tous les partisans à Montréal, Jesperi Kotkaniemi, s’est démarqué en inscrivant le dernier but de son équipe :

Du côté des Hurricanes, Martin Necas a été dominant avec une belle performance de quatre points (un but et trois passes).

Sortie difficile pour Jeremy Swayman, qui a accordé six buts sur les 22 tirs auxquels il a fait face avant d’être chassé de la rencontre.

5 : Ryan McDavid Poehling

Ryan Poehling s’est établi comme un joueur utile dans la formation des Flyers de Philadelphie.

Il joue sur le bottom-6, et il a la confiance de son entraîneur.

Mais hier, Poehling avait plutôt l’air de Connor McDavid sur la patinoire.

Il a créé un jeu tout simplement magnifique pour le premier but de la saison de Garnett Hathaway, qui n’en revenait tout simplement pas :

Le match entre les Flyers et les Blues a été un peu tranquille.

Seulement trois buts ont été inscrits dans la rencontre, et ce sont finalement les Flyers qui ont gagné le match.

Bobby Brink a marqué l’autre but des Flyers.

Prolongation

– Il a un bon début.

– Wow!

– Un beau moment pour la famille.

– Trop fort.

– Un but dans un filet désert pour Auston Matthews.

– Il est en feu, lui.

– Les meilleurs pointeurs de la soirée :

(Crédit: Capture d’écran NHL.com)

– L’horaire ce soir dans la LNH :

(Crédit: Capture d’écran Google)

La «punition» de Christian Dvorak pour être inutile : du temps de jeu à cinq contre trois

Nous sommes le 1er novembre. Cela veut dire que pour les magasins, c’est déjà Noël.

Mais avant de tourner la page sur l’Halloween, il faut se rappeler qu’hier soir, le Canadien a donné deux points aux Capitals comme si c’était des vulgaires bonbons d’Halloween.

Et les hommes de Martin St-Louis n’ont pas eu besoin de se déguiser pour avoir l’air d’une mauvaise équipe.

Dans la défaite de 6-3, qui a poussé l’entraîneur à se dire que le club s’était vomi dessus en conférence de presse, le Canadien a vraiment eu l’air d’un club désorganisé sur la patinoire.

Encore une fois, me direz-vous.

Pour expliquer ce mauvais match-là, il y a plusieurs pistes de solution. Mais le premier joueur qui doit être pointé du doigt, c’est Christian Dvorak. Encore une fois, me direz-vous…

Première question : pourquoi est-il seulement capable de faire des belles passes… à ses adversaires?

Deuxième question : pourquoi, après le match, tout le monde fait comme s’il avait joué un match sans histoire quand il collectionne les performances qui sont très, très… gênantes?

Personne n’est cuisiné concernant Dvorak après le match.

Troisième question : pourquoi a-t-il droit à du temps de jeu à cinq contre trois? Au moment où tout le monde se demande ce que l’entraîneur attend pour lui passer un message, le centre a droit à des minutes de qualité en avantage numérique.

N’en donnons surtout pas à Jake Evans ou à Emil Heineman, hein…

Il est complètement illogique de voir Martin St-Louis tolérer de telles performances de la part de Dvorak – et de bien d’autres joueurs. Mais s’il n’est pas puni, comment Dvorak peut-il savoir qu’il est dans le tort?

Mais ne pensez pas que je m’acharne sur lui. Après tout, il y a du positif : Martin St-Louis diminue un peu son temps de jeu (il a été l’attaquant le moins utilisé avec 10 minutes et 12 secondes), le joueur gagne ses mises en jeu… et il est capable de faire de superbes passes. #Oups

Ce club-là a besoin d’un coup de barre et ce n’est pas en donnant du temps de jeu en avantage numérique à Dvorak ou à Joel Armia, par exemple, que ça va se faire, on s’entend. On s’entend?

Le club est tout croche et il est clair que de simplement brasser la soupe ne sera pas suffisant. Il faudra au moins rappeler du monde de Laval, là où le début de saison se passe pas mal mieux. C’est le moment ou jamais pour tenter d’être #DansLeMix… pour ceux qui y croient encore.

Anthony Marcotte a soulevé plusieurs noms qui pourraient faire la différence et il n’y a pas que les Joshua Roy et Alex Barré-Boulet qui peuvent être des options. Un Luke Tuch, par exemple, pourrait changer l’identité du quatrième trio.

En fait, je me reprends : il pourrait amener une identité au quatrième trio. On ne peut pas changer quelque chose qui n’existe pas, après tout… et en ce moment, la quatrième ligne ne fait rien du tout.

Est-ce que ce sera comme ça toute l’année? Je ne crois pas… mais la question se pose.

Après tout, les mêmes problèmes reviennent toujours de match en match et j’ai le sentiment que les trucs que je dis les lendemains des matchs, ils reviennent quand même assez souvent.

1. Cayden Primeau a laissé passer six buts sur 34 tirs. Mais heille : c’est mieux que les huit buts accordés contre le Kraken mardi et que les sept buts contre les Rangers la semaine dernière.

Le CH a donné 26 buts à ses cinq derniers matchs. Ce n’est pas bon : c’est environ un but aux 12 minutes.

Est-ce que les gardiens sont les seuls à blâmer? Non. Mais est-ce que les gardiens pourraient en donner plus pour sauver les fesses de leurs défenseurs, une fois de temps en temps?

Jakub Dobes a choisi le mauvais moment pour se blesser. Est-ce que j’exagère en disant ça? Un peu, mais…

2. Allons dans le positif : Cole Caufield a marqué un 10e but en 11 matchs. Nick Suzuki a récolté deux points, dont un but, ce qui lui fait 13 points cette saison. Lane Hutson, qui est clairement sur le plan de match de ses adversaires, a obtenu deux passes.

Brendan Gallagher a encore trouvé le fond du filet.

3. Six tirs en première. Six tirs en deuxième. Quatre tirs en troisième. Est-ce que les hommes de Martin St-Louis pensent vraiment que 16 tirs, c’est assez pour gagner un match de hockey?

Les Capitals ont tiré 34 fois, eux – dont 13 fois en deuxième et 14 fois en troisième. Et surprise : c’est dans ces périodes-là qu’ils ont marqué six fois.

4. Vous ne me croirez pas, mais j’ai oublié quelque chose dans la catégorie des choses positives : Josh Anderson qui fait preuve de leadership en se battant contre Tom Wilson.

Et il a même gagné!

5. On pourrait continuer pendant un bout, mais finissons sur ceci : Jayden Struble et Justin Barron ont seulement joué pendant un peu plus de 10 minutes. L’entraîneur ne leur fait pas assez confiance.

Mais en même temps, il doit se demander par qui les remplacer.

Prolongation

Le Canadien va affronter les Penguins demain. En attendant, en ce vendredi midi, il y aura un entraînement au menu à Washington. Est-ce que ce sera un entraînement intense?

Est-ce que Martin St-Louis va brasser ses cartes?

La culture d’huîtres en mer aux Îles

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Notre collaboratrice aux Îles de la Madeleine est allée en mer avec un équipage de l’entreprise Les Cultures du Large pour récolter des huîtres élevées en haute mer.
Une levée de cage à huitres en mer.

L’entreprise Les Cultures du Large se spécialise dans l’élevage d’huîtres en haute mer.

 

LA UNE : Les Cultures du Large exploite un parc aquacole de 184 hectares.PHOTO : Radio-Canada / Frédéric Cammarano

RADIO-CANADA / STÉPHANIE BENOÎT

Sur les traces des monstres marins

En cette semaine d’Halloween, les histoires d’horreur abondent! Parmi les sources d’inspiration de légendes effrayantes, l’océan a toujours été une grande muse. Sous la surface miroitante de la mer se cachent des animaux qui se sont, à travers les récits, transformés en démons mythologiques. Partons à la découverte de l’origine des monstres marins les plus fascinants de la planète, qui ont souvent une inspiration bien réelle!

Le Kraken, l’incontournable

Un des monstres océaniques les plus connus, le Kraken, stimule toujours l’imaginaire humain. Son apparence se trouve à mi-chemin entre la pieuvre et le calmar, et son nom seul évoque aujourd’hui des tentacules prodigieux entrainant navires et matelots sous les flots.

Le Kraken a été dépeint très différemment au cours des siècles. À l’origine, il a été représenté comme un crabe ou un homard géant, par un colosse humanoïde ou encore un serpent de mer. Son apparence se serait stabilisée sous sa forme moderne, inspirée du calmar géant, suite au développement de la navigation en haute mer, qui aurait permis une hausse des observations fortuites de cette espèce. Ce céphalopode est, après tout, beaucoup plus présent au large que près des côtes. La taille réelle du calmar géant avoisine en moyenne dix mètres plutôt que les dimensions démesurées ayant fait sa légende.

calmar géantSpécimen de calmar géant© NOAA National Marine Sanctuaries (Gulf of Maine Cod Project)/Courtesy of National Archives

Le serpent de mer, le grand classique

Chez les Vikings, on l’appelle Jörmungandr. Au Japon, on le baptise plutôt Ikuchi. Et les Grecs, eux, le nomment Scylla. Le serpent de mer est présent dans une grande majorité des cultures du monde. Plusieurs origines distinctes pourraient expliquer son omniprésence dans les contes de marins. L’une d’elles proviendrait des baleines. Plus précisément, il s’agirait des pénis de ces animaux qui, lorsque exposés, sont assez longs et peuvent faire penser à des créatures serpentines.

Une autre explication serait, encore une fois, liée aux calmars géants et à d’autres grands céphalopodes. Il n’est pas nécessairement hors du commun de croiser des tentacules déchirés de ces animaux trouvés à la dérive, vestiges d’un repas de cachalots ou de requins. Ces restes, parfois très longs, auraient pu être considérés comme des animaux à part entière par un observateur mal avisé.

Au cours des deux derniers siècles, un nouveau phénomène aurait pu constituer une source «d’observations» de serpents de mer. Au début du 19e siècle, l’industrie de la pêche a déployé une très grande quantité d’engins de pêche dans des zones où ils n’étaient que peu ou pas présents. Il y aurait donc eu une forte augmentation de mammifères marins empêtrés. Des baleines traînant un long filet derrière elles pourraient donc avoir alimenté les histoires de serpents de mer de l’époque.

Enfin, une dernière théorie désigne les poissons de la famille des Regalecidae, qui possèdent un corps long et fuselé, s’apparentant à celui d’un serpent. Ceux-ci sont retrouvés dans tous les océans du monde, quoique plus rares en surface. Avec leur imposant 8 mètres de long et leur apparence sinueuse, il n’est pas surprenant qu’ils constituent environ 5,5% des témoignages historiques de serpents de mer.

Une maquette d’un poisson de la famille des Regalecidae © Udo Schröter (Flickr)

Mégalodon, le redoutable

Grand roi des requins, le mégalodon régnait autrefois en tant que prédateur suprême des océans. Long d’en moyenne 14 mètres, ce redoutable chasseur se nourrissait probablement de petites baleines. Bien que le mégalodon se soit éteinte il y a environ 3 millions d’années, ses dimensions hors normes occupent toujours une place importante dans la culture populaire, inspirant films et séries télévisées.

Des chercheurs croient que la disparition du mégalodon serait d’ailleurs liée au gigantisme des mysticètes. En absence de ce prédateur, les baleines à fanons auraient eu la possibilité d’atteindre les proportions énormes qu’elles possèdent aujourd’hui.

Une mâcheoire de mégalodon retrouvée au Baltimore National Aquarium © Wally Gobetz (Flickr)

Les créatures des abysses, des «monstres» à découvrir

Au plus profond des océans, des créatures vivent là où les rayons du soleil ne peuvent se rendre. Ces animaux vivent dans un habitat aux conditions extrêmes. La pression y est énorme, la température y est basse et l’oxygène s’y fait rare. Les espèces qui vivent dans cet environnement hostile ont poussé l’évolution vers de nouveaux horizons et semblent venir d’un autre monde! Leur apparence étrange aurait-elle le potentiel d’inspirer de nouvelles légendes?

méduse rouge

Crossota sp., une méduse rouge retrouvée au fond de l’océan, au large de l’Alaska © NOAA (Hidden Ocean 2005)

En savoir plus

Naufrages en images de Francesca Piqueras

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De 2011 à 2018, Francesca Piqueras a réalisé huit séries sur les structures marines et les architectures navales abandonnées.

Hautement métaphoriques, ces images sont une réflexion sur notre relation à la mer et un symbole puissant du passage du temps sur les oeuvres humaines.

« De cette rencontre entre un environnement naturel à la beauté éternelle et ces expressions d’une vaine volonté de puissance humaine surgit l’émotion. On est comme aimanté par ces images .» – Lorraine Rossignol, Telerama

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Source : francescapiqueras.com