Hydro-Québec reconsidère différents scénarios pour remplacer la ligne de transport d’électricité entre Cap-aux-Meules et l’est des îles de la Madeleine. La tempête de verglas de février dernier et l’érosion sur les équipements ont provoqué cette révision.La Municipalité des Îles évalue à 500 000 $ le coût des dommages provoqués par les importantes précipitations de pluie verglaçante. Elle espère d’ailleurs que le gouvernement assumera une partie de la facture.Mais chez Hydro Québec, personne n’a comptabilisé les coûts engendrés par la tempête. Plus de 200 employés ont été transportés aux Îles d’urgence en provenance de Gaspé, Rimouski et Québec. Ils ont travaillé 15 heures par jour avec des camions, des équipements et 250 poteaux à remplacer. « Il n’y a pas de comptabilisation qui se fait, parce que ça fait partie des activités courantes », affirme la porte-parole, Geneviève Cloutier.Le verglas a tout de même provoqué une remise en question du transport de l’électricité de Cap-aux-meules vers Grosse-Île. Les câbles électriques pourraient être enfouis sous terre.Le verglas a fortement abîmé les équipements d’Hydro-Québec, sans compter les impacts de l’érosion sur ces installations. La société d’État changera une dizaine de poteaux cet été près du nouveau pont de Havre aux Maisons. Une décision sera prise plus tard, quant au sort de la ligne de transport.Il s’agit d’une bonne nouvelle pour le maire des Îles, Joël Arseneau. Il demande à Hydro-Québec d’enterrer les poteaux, puisqu’ils qui nuisent aux paysages et à l’environnement. « Il y avait une fermeture complète à regarder d’autres scénarios en janvier, explique Joël Arseneau. Aujourd’hui, on remet tout ça sur la table, c’est une excellente nouvelle. »

Photo: Amélie Richard

Pour en savoir plus cliquez ici

Les Îles de la Madeleine sont à l’honneur dans le magazine En Route de mai 2012.Un article de Jacynthe Dupuis Photos de Alexi Hobbs. Les îles de la Madeleine, au Québec, ont beau être un banc de sable, il s’y cultive depuis toujours un français parlé unique. Voici cinq endroits sur l’archipel à vous donner des mots de mer…Bonne lecture!http://enroute.aircanada.com/fr/magazine

Des chercheurs profiteront de la saison de pêche au homard qui commence dans le nord-est du Nouveau-Brunswick pour étudier l’efficacité d’appâts de rechange pour les casiers.

Ces chercheurs tentent de trouver un substitut efficace au hareng et au maquereau pour attirer les homards dans les casiers. Le prix de ces appâts a grimpé en flèche depuis quelques années et la ressource n’est pas toujours disponible.Pour leur expérience, les chercheurs vont utiliser des restes de crabe, de crevette ou de hareng provenant d’usines de transformation. Ils comptent les insérer dans un produit de gélatine.Martin Mallet est le directeur du programme de recherche Homarus, chapeauté par l’Union des pêcheurs des Maritimes. « Ça pourrait être une gélatine faite à base d’algue par exemple ou à base de poisson », précise-t-il.Les pêcheurs pourront aussi réaliser des économies liées à la congélation des appâts. « On pourrait conserver le produit sur une tablette au sec à la température de la pièce ou peut-être juste dans un réfrigérateur », explique Martin Mallet.L’initiative de l’Union des pêcheurs des Maritimes et de ses partenaires de recherche plaît à Yvon Arseneau, un pêcheur de Pointe-Verte. Il est même prêt à tenter l’expérience en mer, si on le lui demande. « On pourrait très certainement prendre quelques cages et essayer, essayer de voir comment ça fonctionne », dit-il.Six endroits potentiels ont été ciblés dans les eaux du nord-est de la province pour faire avancer l’étude ce printemps. Les chercheurs se donnent au moins deux ans pour élaborer la bonne recette.

Pour en savoir plus cliquez ici

Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM), affilié à Université du Québec à Rimouski, vient de publier un troisième rapport sur la gestion des matières résiduelles aux Îles-de-la-Madeleine. Ce document découle d’une compilation et d’une analyse quantitative des données municipales relatives aux différentes matières résiduelles traitées entre 2000 et 2010. De façon générale, on observe depuis 2003 une relative stabilisation des quantités de matières résiduelles traitées, qui se situent entre 10 000 et 11 000 tonnes par an, dont environ 36 % de matières résiduelles ultimes, 18 % de recyclables, 27 % de matières putrescibles et 18 % de matières sèches. On constate aussi qu’une bonne partie des objectifs du Plan d’action 2011-2015 de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles ont été atteints même si des efforts restent nécessaires pour le tri des plastiques et pour valoriser les résidus de la construction. Ce rapport constitue une base d’informations fondamentale pour une prise de décision éclairée quant aux modes de gestion, de recyclage ou de valorisation des matières résiduelles du territoire. Cette étude a été produite dans le cadre du Laboratoire rural des Îles-de-la-Madeleine, appuyé financièrement par le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT), par le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE), par la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine et par la Conférence régionale des élus Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (CRÉGÎM). Le rapport publié a pour titre « Gestion des matières résiduelles aux Îles-de-la-Madeleine : profil quantitatif et caractéristique » et est disponible sur les sites Internet du CERMIM et de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine : http://www.uqar.ca/cermim/publications-scientifiques http://www.muniles.ca/laboratoirerural.html

Source :Guglielmo Tita, directeur généralCentre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM)

Plus de 60 personnes étaient réunies le jeudi 26 avril dernier à l’occasion de la journée d’information sur la transformation des aliments aux Îles de la Madeleine, organisée par le Bon goût frais des Îles de la Madeleine en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.Ce taux de participation élevé est à l’image du niveau de satisfaction des participants et des organisateurs. Producteurs et transformateurs ont quitté cette journée la tête remplie d’informations significatives, mais aussi d’idées de collaboration, de maillages, de développements et de projets divers pour leurs entreprises bioalimentaires.Benoît Arseneau, copropriétaire du Fumoir d’Antan et président du Bon goût frais des Îles de la Madeleine, souligne par ailleurs la pertinence des présentations et l’apport d’une telle journée « cela faisait plus de cinq ans qu’une journée de la sorte n’avait pas été organisée et je dois dire que ça fait du bien d’avoir de l’information concrète touchant divers aspects de la transformation alimentaire comme le marketing, les critères d’hygiène et salubrité, les programmes d’appui financier disponible ou les crédits fiscaux. Ce sont des sujets ciblés pour notre réalité entrepreneuriale, mais aussi insulaire. Je suis aussi heureux de voir que cette journée a permis à plusieurs d’entre nous d’échanger des idées afin de faire cheminer nos réflexions et projets. C’est une expérience à recommencer. »De son côté, Sophie Cassis, directrice du Bon goût frais des Îles, est satisfaite de savoir que plusieurs entreprises, en démarrage, en renouvellement ou en questionnement de toutes sortes, ont profité de l’occasion pour prendre un moment de recul et de réflexion sur leur travail et leur évolution. Elle affirme aussi que des résultats concrets d’opportunités d’affaires, de partenariats et de développements de marché ont émergé de cette journée.D’ailleurs, suite à cet évènement, nombreux sont les participants qui ont maintenant une meilleure compréhension de l’aide apportée par les ministères et les organisations entourant le secteur bioalimentaire, tout comme sur l’importance de travailler collectivement.L’intérêt envers l’émergence de nouvelles entreprises et les nouveaux produits est vif. Ainsi, cette journée de réseautage a permis à plusieurs entreprises de faire connaître leurs nouveautés culinaires 2012.

Source: Le Bon goût frais des Îles de la Madeleine

Photo: Robert Robitaille, MAPAQ, Carmen St-Denis, MAPAQ, Sophie Cassis, Bon gout frais des Iles de la Madeleine.

C’est un excellent bilan de la saison de navigation hivernale 2012. que dresse la CTMA. Le nombre de passagers entre Cap-aux-Meules et Souris. a augmenté de 21,9 pour cent par rapport à l’hiver 2011 et le nombre de camions a progressé de 40,3 pour cent. Les raisons principales selon CTMA sont : La Coupe Desjardins, la crise du verglas avec 2 voyages non nolisés supplémentaires ainsi que les travaux de construction importants sur nos Îles (Pont, Villa Plaisance, Usine de Grande-Entrée). Pour l’été, la CTMA enregistre actuellement une légère progression des réservations à bord du Vacancier, sur la route de Montréal; une hausse que M. Aucoin attribue aux Jeux des 50 ans et plus qui se tiendront dans l’archipel, au début juin. Il faut souligner que la nouvelle campagne de promotion sous le thème « Croisière Montréal – Îles-de-la-Madeleine, la meilleure façon de rencontrer les Îles » fait bonne figure sur les divers marchés. Malgré le prix de carburant, les réservations semblent se maintenir malgré une légère baisse observée. Le directeur général souligne qu’il est trop tôt pour conclure d’une tendance mais que les perspectives sont bonnes.

Les 23, 24 et 25 avril ont eu lieu les assemblées générales des trois caisses populaires Desjardins des Îles, auxquelles ont participé près de 940 membres. Il en ressort que l’année 2011 s’est avérée favorable pour les caisses qui affichent, au terme de l’exercice financier terminé le 31 décembre 2011, des excédents d’exploitation totalisant 3,91 M$.Soucieuses de consolider leurs assises et ainsi d’être en mesure d’assurer leur croissance tout en continuant de répondre aux besoins de leurs membres, les caisses ont rehaussé davantage leur niveau de capital. Elles ont de plus appliqué un partage de leurs excédents permettant un sain équilibre entre leur développement, leur capitalisation et leur pérennité. Au terme de l’exercice financier 2011, c’est un montant de 1 123 860 M$ sous forme de ristournes que les membres des caisses des Îles se partageront.  

« En cette Année internationale des coopératives, les caisses démontrent par leurs excellents résultats, par leur appartenance à la communauté et par l’esprit qui anime les dirigeants et les employés, que le modèle d’affaires coopératif est toujours aussi pertinent aujourd’hui qu’il l’était il y a plus de 110 ans, lors de la fondation de la première caisse populaire en Amérique du Nord. Je tiens à remercier nos membres et nos collaborateurs pour leur confiance et leur fidélité; nos gestionnaires pour leur dévouement et nos employés pour la qualité de leur travail et de leur prestation de service », a déclaré madame Maryse Lapierre, présidente du conseil d’administration de la Caisse populaire Desjardins des Ramées.

Au cours de l’année, fidèles à leur mission, les caisses ont joué un rôle significatif en éducation et en développement socio-économique par l’appui à des événements et des projets importants pour la communauté. « C’est une somme totalisant plus de 761 090 $ que les caisses ont retourné à la collectivité en 2011 grâce à leur Fonds d’aide au développement du milieu ainsi qu’aux dons et commandites qu’elles ont octroyés. Cette implication financière dans le milieu est le fruit de la force vive de la coopération et démontre clairement la volonté des caisses de contribuer au mieux-être de leur communauté », a pour sa part déclaré M. Paul Cyr-Rodgers, président du conseil d’administration de la Caisse populaire Desjardins de Fatima.Parmi les projets qui ont pu être réalisés grâce à l’appui des caisses, mentionnons notamment la construction d’un bâtiment comprenant 12 logements sociaux à l’Étang-du-Nord, la rénovation de la salle d’accueil du Centre Alfred Gallant ainsi que la constitution du Fonds local de solidarité des Îles-de-la-Madeleine. De plus, afin d’aider les jeunes à développer leur employabilité et de soutenir les entreprises dans la création d’emplois, les caisses ont renouvelé leur participation aux programmes Desjardins Jeunes au travail et Desjardins Destination Emploi, qui fonctionnent tous deux grâce à un partenariat avec le Carrefour jeunesse-emploi des Îles.  

Quelques faits saillants financiersAu terme de leur exercice financier 2011, les caisses des Îles affichent un volume d’affaires de 717,3 M$, en hausse de 7,95 %.  Quant à leur portefeuille global de prêts, il a augmenté de 8,34 % par rapport à l’an dernier, pour s’établir à 423,3 M$. L’épargne, à la base de toute saine gestion financière, a enregistré une augmentation de 7,41 % par rapport à l’an dernier, pour atteindre la somme de 294,1 M$. Enfin, au 31 décembre 2011, l’actif des caisses totalisait 448,5 M$, comparativement à 410,6 M$ l’année précédente. « L’année 2011, aura été une année de renforcement pour les caisses : renforcement de notre base de capital, renforcement de notre appui au développement économique de la région et renforcement de notre relation avec nos membres et clients.  Outre le fait d’offrir des produits et services financiers de qualité, nous aidons nos membres à mieux gérer leurs finances personnelles grâce aux conseils avisés de nos conseillers et de nos planificateurs financiers. Nous informons aussi régulièrement nos membres sur des sujets liés à la finance et à la coopération à travers des capsules Web et des articles dans divers médias. De plus nous mettons à leur disposition divers outils comme l’Indice Desjardins de finances personnelles, qui leur permet de mesurer leur niveau de connaissance et ainsi de mieux gérer leurs affaires. Nous croyons qu’avec notre programme d’éducation et de coopération, nos membres seront en mesure de prendre des décisions éclairées tout en contribuant à la vitalité de leur Caisse et à la création du Desjardins de demain, » a pour sa part déclaré monsieur Luc Chevarie, président de la Caisse populaire Desjardins de Havre-aux-Maisons.

Source :Jessica Cyr, agente aux communications et à la vie associativeCaisse populaire Desjardins des Ramées

Photo:

L’assemblée générale de la Caisse populaire Desjardins des Ramées, qui a eu lieu le 23 avril dernier. De gauche à droite: M. Lucien Presseault, directeur général, Madame Maryse Lapierre, présidente et M. Jean-Yves Lebreux, secrétaire.

Germain Chevarie, député des Îles-de-la-Madeleine, se réjouit de la participation d’une jeune de 6e année du primaire de l’école Stella-Maris au Parlement écolier, le 27 avril 2012 à l’Assemblée nationale, à Québec. En effet, Marie-Michèle Leblanc vivra, le temps d’une journée, les différentes étapes de l’élaboration d’un projet de loi, dont l’étude en commission parlementaire, en plus d’être assermentée.« Je suis fier qu’une écolière des Îles-de-la-Madeleine prenne part aux activités du Parlement écolier. Marie-Michèle Leblanc pourra vivre une journée dans la vie des députés de l’Assemblée nationale, notamment en participant à des débats sur des sujets d’actualité au Québec. Elle en apprendra davantage sur la démocratie et l’implication citoyenne. Le Parlement écolier est une expérience en or pour initier les jeunes à la politique et leur donner le goût de s’impliquer », a souligné Germain Chevarie. Les jeunes du Parlement écolier étudieront trois projets de loi qui porteront sur :•    la prévention de l’intimidation à l’école et sur Internet ;•    la sécurité routière dans les zones scolaires ;•    l’intégration de cours de natation au cursus scolaire.Le député des Îles-de-la-Madeleine tient notamment à féliciter Marie-Michèle Leblanc pour sa participation au Parlement écolier. Germain Chevarie remercie également madame Chantal Bouffard, professeure, qui accompagnera la jeune madelinienne à l’Assemblée nationale.

Source: Bureau du député

«LA PEUR DE L’EAU» s’est mérité 2 prix, Le grand prix du festival – Insigne de cristal du meilleur film, ainsi que l’Insigne de cristal du meilleur acteur pour Pierre-François Legendre.Le Festival International du Film Policier de Liège s’est déroulé en Belgique du 19 au 22 avril 2012. LA PEUR DE L’EAU a été projeté dans la compétition officielle qui regroupait 8 films sélectionnés à travers le monde. La sélection du festival et ses lauréats sont sélectionnés parmi les meilleurs. Sur place, Gabriel Pelletier est allé chercher son prix avec fierté: « Je suis heureux de la reconnaissance de LA PEUR DE L’EAU sur la scène internationale et je remercie tous ceux qui ont appuyé mon film. ».Rosalie Richard (Stéphanie Lapointe) est trouvée morte, violée, au pied d’une falaise des Iles-de-la-Madeleine. Elle est la victime d’un meurtre sordide et sa mort va faire basculer la vie rangée du sergent André Surprenant (Pierre-François Legendre), de la Sûreté du Québec. Le timide et effacé Surprenant va partir à la recherche du meurtrier alors même que son mariage s’effrite, que sa fille ado l’envoie promener, que sa psy (Pascale Bussières) tente de l’aider à surmonter ses phobies et qu’on veut le tasser pour confier l’enquête au sergent-détective Gingras (Normand D’Amour), parachuté de Montréal.Scénarisé par Gabriel Pelletier et Marcel Beaulieu, LA PEUR DE L’EAU est tiré du roman ON FINIT TOUJOURS PAR PAYER de Jean Lemieux aux éditions de la courte échelle. Ce long métrage réalisé par Gabriel Pelletier a été tourné aux Îles-de-la-Madeleine. LA PEUR DE L’EAU met en vedette Pierre-François Legendre, Brigitte Pogonat, Normand D’Amour, Stéphanie Lapointe, Pascale Bussières, Paul Doucet, Michel Laperrière, Maxime Dumontier, Alexandre Goyette, Germain Houde, Sandrine Bisson et Isabelle Cyr.

Source: Go Films

La Cour fédérale entendra à l’automne la cause de 130 pêcheurs de crabe qui accusent Ottawa d’avoir accordé trop de permis à des pêcheurs non traditionnels sans les dédommager.Il s’agit de crabiers du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et du Québec.À compter de 2003, le ministère des Pêches et des Océans a accordé des permis de crabe dans le sud du golfe à des pêcheurs d’autres flottilles. Les pêcheurs de crabe estiment que des revenus de centaines de millions de dollars leur ont ainsi échappé.Le nombre de permis de crabe est alors passé de 130 à près de 400.Les plaignants réclament d’Ottawa la somme de 250 millions de dollars.

Pour en savoir plus cliquez ici