Accueil Blog Page 1584

Les renforts d’Hydro-Québec arrivent

0

 

Mise à jour

 

Les renforts et le matériel d’Hydro-Québec commencent à arriver aux Îles-de-la-Madeleine où plus de 3000 des 7000 abonnés de la société d’État de l’archipel sont privés de courant.Vers midi, la situation s’était améliorée, alors que 2550 Madelinots manquaient d’électricité, mais en après-midi, les vents ont eu raison d’autres fils du réseau fragilisé par le poids de la glace, ce qui a fait remonter le bilan à 3010 abonnés sans courant.Les 200 poteaux envoyés par Hydro-Québec pour remplacer ceux renversés par la tempête sont parvenus aux îles lundi après-midi. Des monteurs de lignes sont également arrivés sur place, avec des camions et des génératrices. Les monteurs ont déjà commencé le travail sur les sites priorisés.Les équipes commencent par rétablir le courant dans les secteurs de Havre-aux-Maisons et Havre-Aubert, où on compte le plus grand nombre de clients privés d’électricité.Chacun des poteaux tombés doit être déterré, puis remplacé et rebranché au réseau. Ce travail durera probablement jusqu’à la fin de la semaine. Et la température, à -30 degrés Celsius avec le facteur vent, ne se fait malheureusement pas clémente pour les travailleurs.Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, est arrivé hier en après-midi aux Îles-de-la-Madeleine. Il a expliqué qu’il venait s’assurer qu’il y aurait une bonne coordination sur le terrain entre la Sûreté du Québec, les services d’Hydro-Québec et le comité d’urgence de la municipalité. Le ministre compte rester sur les lieux durant 24 heures.Le maire suppléant des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, se dit optimiste. « On ne peut qu’être encouragé par la situation […] Le premier traversier est arrivé hier en fin de journée au port de Cap-aux-Meules avec les équipements d’Hydro-Québec, avec des camions, des poteaux et de la main-d’oeuvre », dit-il.

 

Témoignage des îlesÀ Havre-aux-Maison, Robert Noël de Tilly soutient que la situation n’est pas aussi critique qu’elle peut sembler de l’extérieur.Même s’il n’a pas d’électricité depuis près de deux jours, son chauffage au bois lui permet de garder sa maison au chaud.Quant à ceux qui n’ont pas de système de chauffage d’appoint, « ils se regroupent chez les voisins et ils placotent, ils jouent aux cartes », dit M. Noël de Tilly.« Ce n’est pas la première fois. Dans les années 1980, on a eu une tempête bien plus importante. On ne voyait ni ciel ni terre pendant sept jours », relativise-t-il.Entre-temps, Robert Noël de Tilly suit la situation grâce à la radio communautaire.

 

Deux centres d’hébergementLes résidents touchés ont souvent trouvé refuge chez des parents ou des amis, et plusieurs résidents disposent de génératrices.Le maire suppléant Jonathan Lapierre indique que les citoyens font preuve d’entraide : « Dans des moments comme on vit actuellement, je pense que cette solidarité est très importante. »La municipalité a tout de même mis en place son plan d’urgence et a ouvert deux centres d’hébergement pour les résidents dans le besoin.Seulement une dizaine de citoyens y ont trouvé refuge dans la nuit de dimanche, mais l’administration municipale s’attend à ce que ce chiffre grimpe au cours des prochains jours.Les familles qui demeurent dans leur maison sont priées de ne pas utiliser de propane pour cuisiner, en raison des risques d’incendie et d’explosion.La Sûreté du Québec ne signale aucun incident pour le moment. Des agents ont fait le tour des résidences pour s’assurer que personne n’est en danger. Une douzaine de policiers additionnels ont été envoyés en renfort.Centres d’hébergementLes Centres d’hébergement de La Salicorne à Grande-Entrée et du Centre récréatif de L’Étang-du-Nord sont ouverts toute la journée et toute la nuit et sont gratuits. Pour toute question, téléphonez au 418-986-3100, au 418-986-2572, ou au 811.

 

 

Témoignage des îlesSonia Pinchaud, qui habite sur le site historique de La Grave, dans le sud-est des Îles-de-la-Madeleine, n’en est pas à sa première panne. « On est souvent les premiers touchés lorsqu’il y a des tempêtes », dit-elle.« Celle-ci s’est passée pendant la nuit et c’est vraiment le poids de la glace qui a fait tomber les poteaux électriques en chaîne », explique-t-elle.Même si des camions d’Hydro-Québec sont passés dans le secteur, « rien n’a bougé depuis la tempête. Mais ça devrait changer quand les équipes arriveront », dit celle qui a publié plusieurs photos sur le web depuis le début de la tempête.Elle remarque qu’il ne semblait pas y avoir de plan d’urgence dans son secteur et que l’aide est surtout venue des parents et amis. Sonia Pinchaud a d’ailleurs trouvé refuge chez son amie Esther Noël de Tilly, qui habite dans le secteur de l’étang de la Martinique, où il n’y a pas eu d’interruption électrique.Dans ce secteur, même si les routes sont praticables, « le plus gros problème est de déglacer la voiture », explique Mme Noël de Tilly. « Je n’exagère pas en disant qu’il y avait au moins trois pouces de glace sur ma voiture », dit-elle.

 

Lien vidéo

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

 

Le ministre Dutil se rendra aux Îles

0

 

Le ministre de la Sécurité publique, M. Robert Dutil, se rendra aujourd’hui dans la région des Îles-de-la-Madeleine, qui a été affectée par d’importantes pannes de courant. Accompagné du député des Îles-de-la-Madeleine, M. Germain Chevarie, le ministre ira constater l’état de la situation et appuyer les sinistrés et les élus à la suite de la tempête de verglas ayant touché la région dans la nuit de samedi à dimanche dernier. « La première priorité de notre gouvernement est de s’assurer qu’aucune vie humaine n’est en danger. Nous savons que le retour à la vie normale risque de prendre un certain temps, mais d’ici là, nous devons assurer une coordination des efforts afin de venir en aide aux sinistrés et offrir les services essentiels », a souligné le ministre Dutil.    

État de la situationDepuis hier matin, la Sécurité civile ainsi que ses partenaires coordonnent les actions gouvernementales. Tôt ce matin, une quarantaine de monteurs et de contremaîtres d’Hydro-Québec sont partis de Québec afin de venir en aide aux employés déjà sur place afin d’assurer un rétablissement progressif dès aujourd’hui. De plus, deux navires du groupe CTMA arriveront aux Îles-de-la-Madeleine au cours des prochaines heures afin de répondre aux besoins des citoyens et des municipalités sinistrées. D’ici la fin de la journée, Hydro-Québec aura donc dépêché du personnel et acheminé du matériel, dont des poteaux électriques, des génératrices et des transformateurs. Un centre d’urgence et deux centres d’hébergement ont été ouverts afin de venir en aide aux citoyens sinistrés.« Tout est mis en oeuvre pour soutenir les efforts des autorités municipales et, ainsi, venir en aide aux citoyens sinistrés. Soyez certains que tout est déployé pour assurer la sécurité de la population touchée par le sinistre », a ajouté le député des Îles-de-la-Madeleine, M. Chevarie.

 

 

Source :Mathieu St-PierreAttaché de presse du Cabinet du ministre de la Sécurité publique

 

 

 

 

2500 abonnés toujours privés de courant aux Îles-de-la-Madeleine

0

 

Quelque 2500 abonnés d’Hydro-Québec restent privés de courant, lundi, aux Îles-de-la-Madeleine, dans la foulée de la tempête de verglas et des vents violents qui ont balayé l’île dans la nuit de samedi à dimanche.La société d’État affirme lundi matin qu’elle a réussi à rétablir le courant pour environ 1300 abonnés au cours des dernières heures. Les autres, situés en majorité dans l’est, pourraient devoir prendre leur mal en patience pendant encore quelques jours.Entre-temps, toutes les écoles ont été fermées pour la journée.Hydro-Québec a entrepris d’expédier 200 poteaux sur l’île pour remplacer ceux qui ont été brisés. Le matériel sera acheminé par camion de Québec et de Rimouski vers l’Île-du-Prince-Edouard, où des bateaux en provenance des îles iront les quérir.Une quarantaine de monteurs sont aussi attendus. Les poteaux endommagés devront être arrachés et remplacés par des neufs, avant que les fils puissent être réinstallés.Un porte-parole d’Hydro-Québec, Réjean Savard, soutient qu’il est encore trop tôt pour dire combien de temps cela pourrait prendre.Les résidents touchés ont souvent trouvé refuge chez des parents ou des amis. Plusieurs résidents ont des génératrices.La municipalité a tout de même mis en place son plan d’urgence et a ouvert deux centres d’hébergement pour les résidents dans le besoin.Il a fait -13 degrés Celsius la nuit dernière aux Îles-de-la-Madeleine, mais on y ressent environ -20 degrés avec le facteur éolien.Les familles qui demeurent dans leur maison sont priées de ne pas utiliser de propane pour cuisiner, en raison des risques d’incendie et d’explosion.

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

 

Le cancer est toujours le tueur no 1

0

 

Le cancer demeure le principal ennemi des Madelinots. Selon le dernier bilan de l’Institut de la Statistique du Québec (ISTQ), 42 % des mortalités survenues dans l’archipel ont été causées par cette maladie.En comparaison, le taux moyen de décès liés aux cancers dans le reste de la province est de 32 %.De quoi conforter encore une fois la croyance, répandue chez les insulaires, qui veut justement que le cancer soit plus présent chez eux, qu’ailleurs au Québec.Aux Îles, ce constat se répète pourtant d’année en année. Ainsi, en 2005, une étude de la Direction de la santé publique de la Gaspésie et des Îles révélait cette inquiétante tendance. Déjà à cette époque, les autorités de la santé montraient du doigt comme grand responsable, une alimentation déficiente, étroitement liée aux habitudes de vie des Madelinots.La consommation de poissons salés et fumés et une diète plus pauvre en fruits et légumes constituent selon le directeur de la Santé publique de l’Agence de Santé régionale, Christian Bernier, la voie royale vers les cancers de l’estomac, du côlon et du pancréas. Ce sont ces trois maux qui affligent de plus en plus les personnes âgées des Îles.Le dernier bilan tiré des données compilées par l’ISTQ révèle en effet que les cancers gastriques sont à la hausse.L’étude portant sur l’état de santé et de bien-être relève que « pour la première fois depuis le début des années 80, les Madeliniennes enregistrent une surmortalité due aux cancers par rapport aux Québécoises, laquelle est principalement attribuable au surplus de décès liés aux cancers du pancréas, de l’estomac et du corps de l’utérus. »Le cancer du poumon causé par le tabac est par contre en diminution chez les hommes, mais il n’a cependant pas été détrôné. Il demeure le principal tueur dans l’archipel. 

 

D’autres constats inquiétantsLa direction de la santé publique des Îles note également des prévalences élevées d’embonpoint et d’obésité. Elle s’inquiète aussi de la progression du diabète, « une maladie par surcroît plus fréquente sur ce territoire qu’au Québec », peut-on lire dans le rapport.De la même façon, la population insulaire obtient pour une première fois depuis le début des années 80, une espérance de vie inférieure à celle des Québécois.Cette situation nouvelle est principalement « attribuable à des décès chez des jeunes de moins de 25 ans, notamment dans des accidents de transport ».Malgré tout, constate Christian Bernier, plusieurs indices pointent dans la bonne direction. La scolarité est à la hausse, les maladies cardio-vasculaires sont en diminution tout comme le nombre de maternités chez les adolescentes.Enfin, un tissu social serré et un fort sentiment d’appartenance aident les madelinots à vieillir en meilleure santé.

 

D’après un reportage de Line Danis

 

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

Les petits Madelinots débarquent au Tournoi pee-wee pour la première fois depuis 2000

0

 

Pour la deuxième fois de son histoire, et pour la première fois depuis l’an 2000, le Tournoi international de hockey pee-wee de Québec sera l’hôte d’une équipe des Îles-de-la-Madeleine. Et si les jeunes Madelinots se préparent pour cette aventure depuis octobre dernier, Daniel Sioui, l’initiateur du projet, y travaille, lui, depuis pas mal plus longtemps.«C’est une idée que j’ai eu il y a cinq ans», a expliqué Sioui, originaire de Québec. «Mon petit bonhomme jouait alors au hockey dans la catégorie novice. Et je rêvais de le voir évoluer au Tournoi pee-wee, un événement auquel j’ai pris part en 1974 et dont je connais depuis longtemps le prestige. Je savais aussi que nous avions chez les novices des jeunes avec un certain potentiel qui étaient encadrés par un excellent groupe de parent. C’est là que je me suis dit que nous rions au Tournoi pee-wee en 2011 ou en 2012.»«C’est à la suite de la défaite de ces jeunes en finale atome CC des provinciaux de 2010 que j’ai décidé que c’est en 2012 que nous prendrions part au Tournoi de Québec. C’est le 26 octobre que nous avons appris que nous avions été acceptés.»Réaliser son projet lui a demandé de surmonter plusieurs difficultés, à commencer par celles causées par l’éloignement. Sioui s’est aussi buté à des contraintes sur le plan financier, lui qui avait comme objectif de ne rien demander aux parents des jeunes. Non seulement le nombre de commerçants et d’entreprises susceptibles de commanditer un projet comme le sien est limité, mais, en plus, ils sont extrêmement sollicités. Notamment par toutes les équipes de hockey mineur qui prennent part chaque année aux Championnats régionaux et provinciaux.«Pour cette raison, je m’étais engagé à ne pas chercher de commandites aux Îles-de-la-Madeleine. Je n’avais pas un sou lorsque j’ai mis officiellement en branle mon projet en janvier 2011. L’idée que j’ai eue, c’était de solliciter les fournisseurs des entreprises des Îles. J’ai donc demandé aux marchands de parler de nous à leur fournisseur au moment de placer leurs commandes. Et même si plusieurs personnes m’ont dit que ça ne marcherait jamais, j’ai réussi à recueillir plus de 30000 $, dont 6000 $ grâce au concessionnaire automobile Élie Chevrier, qui nous a remis les sommes recueillies lors de l’activité Montez à bord organisée par Ford Canada.»Arrivée par avionC’est par avion, à l’heure du midi aujourd’hui, que l’avion des Madelinots est attendu à Québec. Pourquoi l’avion? Tout simplement pour limiter au minimum le nombre de jours de classe manqués. «Il y a deux moyens de quitter les Îles : l’avion et le bateau. Et, en hiver, il n’y a que deux bateaux par semaine. Et ça, ça nous obligeait à prolonger notre voyage de cinq jours.»Parce que les jeunes Madelinots – et même leurs parents – étaient tièdes en octobre à l’idée de prendre part à un tournoi dont ils ne connaissaient pas l’ampleur, Sioui a dû leur vendre l’événement. Ses outils : d’anciens athlètes ayant joué à Québec en 2000 et YouTube.«Depuis le mois d’octobre je dis aux jeunes de s’entraîner fort, car ils vont vivre la plus belle expérience de leur vie en tant qu’hockeyeur au niveau mineur. Mais ce sont des enfants. Et pour le comprendre, ils devront le vivre. Mais je sens qu’il y a une fébrilité qui s’installe.»«Personnellement, je suis impatient de les voir débarquer de l’avion. Là, je vais commencer à avoir du plaisir. Immédiatement après, on va se rendre au Colisée Pepsi parce que l’on veut leur faire vivre pendant quatre, cinq heures le Tournoi pee-wee. Et c’est là qu’ils vont réaliser c’est quoi prendre part au plus gros tournoi de hockey pee-wee au monde. C’est pas croyable comment j’ai hâte de leur voir la face dans le Colisée.»

 

 

Source: Jean-François Tardif

Le Soleil

 

 

Cliquez ici pour voir l’article

 

 

 

 

09/02/12: L’épargne et la saine gestion des finances personnelles

0


La culture de l’épargne, point de départ de la saine gestion des finances personnelles.

Une pétition pour dénoncer les compressions à la Garde côtière

0

 

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) lance une pétition à l’échelle du pays pour dénoncer les compressions prévues dans les services de la garde côtière canadienne.Plusieurs députés de l’opposition ont lancé mercredi un appel à l’opinion publique depuis la tribune de la presse parlementaire à Ottawa.Le NPD réaffirme que la décision de fermer, en avril, le Centre de sauvetage de la Garde-Côtière à Québec menace la vie des pêcheurs et des marins.Le NPD soutient que les réductions de personnel dans les centres de contrôle du trafic maritime menacent la sécurité de tous les navigateurs du Saint-Laurent.La Garde côtière canadienne devra aussi réduire les heures supplémentaires de son personnel, notamment dans les centres de services de communication et de trafic maritimes comme celui des Escoumins.Cette décision s’ajoute à celle de ne pas systématiquement remplacer les officiers malades ou en congé.La fermeture du centre de sauvetage de la Garde côtière à Québec et le transfert de la centrale d’appels de détresse à Halifax viennent encore davantage alimenter les inquiétudes du NPD.Le député néo-démocrate de Gaspésie-Les-Iles-de-la-Madeleine, Phillip Toone croit qu’avec ces compressions, « le service ne sera pas là dans une situation où les secondes comptent . »Les associations de pêcheurs appuient d’ailleurs la démarche pour faire annuler ces compressions qui entreront en vigueur au cours des prochaines semaines.

 

Réactions syndicalesLe syndicat des Officiers du service de communication et de trafic maritime (STCM), est aussi d’avis que ces mesures budgétaires compromettront la sécurité maritime et mettront des vies en danger.À certaines périodes de l’année, constate le porte-parole syndical des employés des Escoumins, Jean Bourdon, la gestion du trafic maritime et la réponse aux appels de détresse ne seront assurées que par deux officiers au lieu de trois. Il y a toujours eu trois officiers de faction au centre de communication des Escoumins.« « Ces officiers sont essentiels à la sécurité de la navigation dans l’estuaire du St-Laurent et sur le Saguenay ». » — Jean Bourdon du syndicat des Officiers des STCMJean Bourdon craint que le centre ne soit plus en mesure de remplir son rôle adéquatement. « Le volet sauvetage maritime, explique M. Bourdon, c’est une écoute constante sur la voie d’appel et de détresse, la voie 16. Ça peut aller d’un petit problème de moteur pour un plaisancier jusqu’à un navire qui est en train de couler »Le président de la section locale 2182 des TCA, Martin Grégoire abonde dans le même sens. « Il faut s’assurer que même l’appel le plus faible soit entendu. »Déjà le mois dernier, rappelle-t-il, une station de communication a raté un appel à l’aide lors qu’on simulait une réduction de personnel.« C’est un jeu dangereux à jouer. » — Martin Grégoire président du local 2182 des TCA

 

Petites économiesPour Jean Bourdon, il est insensé de risquer des vies pour économiser 125 000 $ par année. Sans compter les risques de collisions et de catastrophes environnementales en plein coeur du parc national marin du Saguenay, ajoute le représentant syndical.« Il y a un réel risque qu’un appel de détresse rencontre des délais involontaires, non désirés dans une situation de détresse. » — Jean Bourdon du syndicat des Officiers des STCMLes mesures d’économie ne s’appliqueront pas durant les mois de juillet et août, les plus achalandés de l’année pour la navigation dans l’estuaire. Toutefois, ce n’est pas suffisant pour le syndicat qui affirme que le risque est presque aussi élevé durant les mois de mai, juin et septembre.En plus des appels de détresse et d’informations, les STCM gère la circulation maritime, la détection des navires étrangers non immatriculés. Les 22 stations du Canada prennent en charge 7000 cas de recherche et de sauvetage par année. Onze centres sont visés par les compressions.La station de communication des Escoumins, située à 15 km de l’embouchure du Saguenay, a été mise en place au début des années 1970 à la suite de quatre incidents maritimes.Le secteur est considéré comme dangereux en raison entre autres de mauvaises conditions météorologiques. C’est aussi l’endroit où les pilotes du Saint-Laurent embarquent dans les navires qui descendent ou remontent le fleuve. Le trafic y est donc important.Pour le moment, la Garde côtière canadienne, section Québec, n’a pas commenté les craintes exprimées par le syndicat. 

 

D’après les reportages d’Hervé Gaudreault et de Paul Huot 

En complément

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

 

 

Compressions fédérales : inquiétudes pour la sécurité maritime

0

 

Selon le syndicat des Officiers de service communications et trafic maritime (STCM), les récentes compressions budgétaires fédérales compromettront la sécurité maritime et mettront des vies en danger.Ainsi, la Garde côtière canadienne veut réduire les heures supplémentaires de son personnel, notamment dans les centres de services de communication et de trafic maritimes comme celui des Escoumins.Cette décision s’ajoute à celle de ne pas systématiquement remplacer les officiers malades ou en congé.À certaines périodes de l’année, constate le porte-parole syndical des employés des Escoumins, Jean Bourdon, la gestion du trafic maritime et la réponse aux appels de détresse ne seront assurées que par deux officiers au lieu de trois. Il y a toujours eu trois officiers de faction au centre de communication des Escoumins.« « Ces officiers sont essentiels à la sécurité de la navigation dans l’estuaire du St-Laurent et sur le Saguenay ». » — Jean Bourdon du syndicat des Officiers des STCMJean Bourdon craint que le centre ne soit plus en mesure de remplir son rôle adéquatement. « Le volet sauvetage maritime, explique M. Bourdon, c’est une écoute constante sur la voie d’appel et de détresse, la voie 16. Ça peut aller d’un petit problème de moteur pour un plaisancier jusqu’à un navire qui est en train de couler »Petites économiesPour le représentant syndical, il est insensé de risquer des vies pour économiser 125 000 $ par année. Sans compter les risques de collisions et de catastrophes environnementales en plein coeur du parc national marin du Saguenay, ajoute Jean Bourdon.« Il y a un réel risque qu’un appel de détresse rencontre des délais involontaires, non désirés dans une situation de détresse. » — Jean Bourdon du syndicat des Officiers des STCMLes mesures d’économie ne s’appliqueront pas durant les mois de juillet et août, les plus achalandés de l’année pour la navigation dans l’estuaire. Toutefois, ce n’est pas suffisant pour le syndicat qui affirme que le risque est presque aussi élevé durant les mois de mai, juin et septembre.En plus des appels de détresse et d’informations, les STCM gère la circulation maritime, la détection des navires étrangers non immatriculés. Les 22 stations du Canada prennent en charge 7000 cas de recherche et de sauvetage par année. Onze centres sont visés par les compressions.La station de communication des Escoumins, située à 15 km de l’embouchure du Sageunay, a été mise en place au début des années 1970 à la suite de quatre incidents maritimes. Le secteur est considéré comme dangereux en raison entre autres de mauvaises conditions météorologiques. C’est aussi l’endroit où les pilotes du Saint-Laurent embarquent dans les navires qui descendent ou remontent le fleuve. Le trafic y est donc important.Pour le moment, la Garde côtière canadienne, section Québec, n’a pas commenté les craintes exprimées par le syndicat.D’après un reportage d’Hervé Gaudreault

Cliquez ici pour voir le reportage

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

 

 

1 120 305 $ dans les établissements d’enseignement des Îles-de-la-Madeleine

0

 

Le député des Îles-de-la-Madeleine et adjoint parlementaire au ministre de la Santé et des Services sociaux, Germain Chevarie, a annoncé aujourd’hui, au nom de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Line Beauchamp, des investissements gouvernementaux de 1 120 305 $ visant à assurer le maintien en bon état des bâtiments des établissements d’enseignement primaire et secondaire sur le territoire des îles-de-la-Madeleine.La Commission scolaires des îles bénéficie d’une aide de 1 043 746 $, alors qu’une somme de 76 509 $ est consentie à la Commissions scolaires Eastern Shores pour des travaux à l’école de Grosse-Île.«Je suis très heureux que le gouvernement contribue au mieux être de nos jeunes et du personnel en leur permettant d’évoluer dans des établissements d’enseignement sains, attrayants et sécuritaires», a déclaré Germain Chevarie.Précisons que l’aide gouvernementale attribuée aux commissions scolaires pour l’année 2011-2012 en vertu de la mesure Maintien des bâtiments du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport s’élève à 366,4 millions de dollars. En plus de permettre aux établissements scolaires de faire des tests de qualité de l’air et d’apporter les correctifs nécessaires, ces sommes permettront la réalisation de divers travaux, tels que la réfection de toitures, la mise aux normes de bâtiments, le remplacement de portes et de fenêtres, l’amélioration de systèmes de chauffage et de ventilation, la réfection de parements extérieurs et la rénovation d’installations sanitaires.Rappelons que les investissements effectués pour améliorer les infrastructures scolaires s’inscrivent dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2009 2014, qui représente un investissement total de 42,6 milliards de dollars de la part du gouvernement du Québec. Dans le réseau de l’éducation seulement, ce plan générera des investissements de près de 6 milliards de dollars visant à préserver le patrimoine scolaire et à résorber le déficit d’entretien du parc immobilier. La liste des investissements annoncés aujourd’hui se trouve en annexe.« Ces investissements nous permettent de remettre en état et de préserver notre patrimoine immobilier. Nos écoles sont des milieux de vie qui occupent une place importante dans le quotidien de nos enfants et du personnel qui y travaille. Elles doivent donc être en bon état, agréables et sécuritaires, notamment en ce qui concerne la qualité de l’air dans les bâtiments, et c’est grâce aux investissements effectués dans le cadre du Plan québécois des infrastructures que nous nous en assurons », a fait savoir la ministre Beauchamp.

 

Source : CNWPhoto: Commission scolaire des Îles

 

 

 

Hydro-Québec invitée à consulter les Madelinots

0

 

Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, interpelle Hydro-Québec relativement au projet de réfection de la ligne de transport d’électricité entre Cap-aux-Meules et Grosse-Île.Joël Arseneau estime que ce projet majeur nécessite des consultations publiques. M. Arseneau soutient qu’Hydro-Québec doit prendre des décisions en concertation avec le milieu afin d’éviter que la distribution électrique devienne un frein au développement et à l’aménagement du territoire.Le maire est d’avis que la rénovation de la ligne de 69 kilovolts comporte des éléments de préservation du paysage qui n’ont pas été considérés lors de la construction de la structure en 1980.Une ligne désuèteLa ligne de transport d’électricité de 45 kilomètres qui relie Cap-aux-Meules à Grosse-Île a été construite en 1981. Elle est aujourd’hui désuète et doit être renouvelée puisque celle-ci a connu dernièrement quelques défaillances.Depuis un mois, trois pannes d’électricité de dix heures ont été recensées à la mine de sel de Grosse-Île.Le projet de 30 millions de dollars pourrait voir le jour en 2013, mais celui-ci doit au préalable être approuvé par la Régie de l’énergie.Lors d’audiences qui devraient avoir lieu au printemps, le maire Arseneau compte exiger que la société d’État inclue l’enfouissement des fils électriques qui entourent le nouveau pont de Havre-aux-Maisons au projet de réfection.Jusqu’à maintenant, les dirigeants d’Hydro-Québec soutenaient que l’enfouissement des fils, dont les coûts sont estimés à 1,5 million de dollars, doit être assumé par la municipalité.

D’après un reportage de Line Danis

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

 

 

 

 

 

Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : plus de 22 millions de déficits dans les hôpitaux

0

 

Le retour à la stabilité financière demeure un objectif difficilement atteignable pour les cinq centres hospitaliers de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Le total des déficits accumulés depuis 2005 se chiffre à plus de 22 millions de dollars.La direction de l’Agence régionale de santé et de services sociaux ne peut pas prévoir quand les centres de santé pourront commencer à rembourser leurs emprunts et cesser de payer des intérêts.Un début d’année qui fait malPour les neuf premiers mois de la présente année financière, trois des cinq centres de santé de la Gaspésie et des Îles ont réalisé des déficits totalisant 3 millions de dollars.Le centre de la Haute-Gaspésie cumule un manque à gagner de 350 000 $ et celui de la Baie-des-Chaleurs, près de 600 000 $. La situation aux Îles-de-la-Madeleine est encore pire, avec un passif de plus de 2 millions de dollars.Selon le directeur général de l’agence, Gilles Pelletier, le déficit dans l’archipel aurait même pu être de 30 % plus élevé, puisque ce bilan financier inclut la somme de 1,2 million consenti par Québec à titre d’ajustement budgétaire. L’an dernier, le ministre Yves Bolduc avait confirmé un budget récurrent supplémentaire de 1,2 million de dollars à l’hôpital afin de couvrir une partie des frais liés à l’insularité.Une situation intenableDepuis sept ans, les centres de santé de la région ont dû contracter des emprunts pour combler leurs déficits. Il est impossible pour le moment de prévoir quand les centres de santé pourront commencer à rembourser ces prêts, mais une chose est certaine, selon Gilles Pelletier, il faudra d’abord renverser la vapeur.D’après M. Pelletier, les intérêts de plusieurs dizaines de milliers de dollars que doivent payer les centres minent leur capacité à développer les services à la population. L’objectif premier demeure donc pour les centres le retour à l’équilibre budgétaire.Par la suite, précise Gilles Pelletier, les administrations pourront utiliser les surplus pour rembourser leurs dettes, mais aussi pour augmenter leurs offres de services.D’après un reportage de Réjan Sirois

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

 

 

03/02/12: Branchons les PME du Québec

0


Le chroniqueur et vulgarisateur techno François Charron en tournée de conférences afin d’inciter les PME québécoises à s’afficher sur le web.