Accueil Blog Page 1585

Les Îles-de-la-Madeleine, une communauté branchée!

0

 

Un reportage de François Charron / Salut Bonjour!Il y a de belles initiatives du côté des Îles-de-la-Madeleine, des projets qui utilisent le Web pour divertir et rassembler la population autour d’un de leurs points communs : l’amour des Îles!Pour ceux qui ne connaissent pas beaucoup ce magnifique coin de pays, c’est l’occasion de vous familiariser avec son histoire, son humour et surtout, les gens qui l’habitent.Parmi ces projets, il y a la WebTV des Îles qui offrent des capsules et reportages en plus d’une rétrospective de l’année, un Bye-Bye en version madelinienne.Une Page Facebook dédiée à l’histoire de la région ainsi qu’une boutique avec des produits faits par des artisans du coin sont également accessibles en ligne.La WebTV des ÎlesLa WebTV des Îles, c’est une cinquantaine de capsules vidéos produites chaque année, sous forme de reportages de tout genre, de capsules historiques et de Web Buzz.La Webtélé a été crée par la boîte de Web (production, stratégie) Gemini et les reportages sont produits par l’île imagin’air, une équipe de 5 personnes qui travaille en vidéo aux Îles. Ils ont aussi un volet photo et un volet événementiel.Rétrospective humoristique 2011 de la WebTV des ÎlesUne tradition s’est implantée grâce aux Productions l’île imagin’air : la rétrospective humoristique de l’année, un genre de Bye-Bye à saveur locale.Le contenu est entièrement tourné aux bureaux de la production et est appuyé de leur banque d’images.C’est un succès dans la région! Il y a eu plus de 10 000 visionnements via ilesdelamadeleine.com et d’autres plates-formes qui diffusent la rétrospective. Quand on considère que la population des Îles est d’environ 12 000 personnes, on comprend que c’est un «must».

  Rétrospective humoristique 2011 des Îles  Salut Bonjour!

Pour le reportage complet : http://www.francoischarron.com/-/Q0Ksv3uiCO/

 

La pharmacie Jean Coutu des Îles amasse plus de 1 000$ pour Entraide communautaire des Îles

0

 

L’équipe d’Aline Richard, pharmacienne-propriétaire de la succursale Jean Coutu située à Cap-aux-Meules, est heureuse d’annoncer que La grande guignolée des médias s’est soldée par un succès sans précédent. En effet, un montant de plus de 1 000 $ a été recueilli auprès des clients. Cette traditionnelle campagne annuelle de collecte s’est déroulée dans un esprit de solidarité et les employés de la pharmacie Jean Coutu de Cap-aux-Meules souhaitent remercier chaleureusement toute la population qui a donné généreusement pour aider les familles dans le besoin.Les pharmacies Jean Coutu sont très fières de s’associer à La grande guignolée des médias qui s’est déroulée cette année entre le 21 novembre et le 24 décembre. Une somme de 90 000 $ et plusieurs sacs de denrées non-périssables ont été récoltés à travers le réseau.Grâce à la générosité de la population des Îles de la Madeleine, La grande guignolée des médias a été à nouveau couronnée de succès. La Pharmacie Aline Richard a choisi de verser ses dons à Entraide communautaire des Îles.

 

 

Est du Québec : petite victoire sur le déclin démographique en région

0

 

La situation démographique s’améliore dans l’Est du Québec. La Côte-Nord et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ont gagné des immigrants en 2010-11 tandis que le Bas-Saint-Laurent connait son meilleur bilan migratoire des cinq dernières années.Les 25-44 ans ont été nombreux à s’installer sur la Côte-Nord en 2010-2011. À ces arrivées, ce sont ajoutés les retours d’anciens résidents, maintenant retraités.C’est la première fois en plus de 20 ans qu’il y a un nombre plus important de gens qui s’installent sur la Côte-Nord que de gens qui décident de partir.L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) attribue cette hausse au boom minier qui amène des travailleurs d’un peu partout de la province vers la Côte-Nord. Démographe à l’ISQ, Jean-François Lachance souligne que la région se démarque sur cet aspect. « C’est à peu près la seule région où on a vu une augmentation du nombre de personnes qui viennent s’établir dans cette région en provenance des autres », indique M. Lachance.Malgré ce succès, la conseillère en développement de l’organisme Innovation et développement Manicouagan, Cathy Hamel, considère que l’intégration est parfois difficile pour les nouveaux arrivants. « Les gens arrivent dans la région, connaissent peu de personnes ou pas du tout de personnes. Ils ont de la misère à s’intégrer dans leur milieu. Ils ont de la misère à se trouver de bons amis et trouver des choses à faire », observe la conseillère en développement.De jeunes familles s’installent en GaspésieDepuis des années, des organismes régionaux travaillent donc à attirer de nouveaux arrivants et à les soutenir. C’est le cas, entre autres, de la Commission jeunesse de la Gaspésie et des Îles-de-la-MadeleineLa région présente un profil migratoire positif pour une seconde année consécutive.Selon l’ISQ, la Gaspésie-Les îles présente un gain net de 99 personnes. L’ISQ souligne aussi le retour des jeunes de 25-35 ans. Le président de la Commission jeunesse Gaspésie-Les Îles, Jean-François Tapp, raconte qu’il n’aurait pourtant pas cru cela possible il y a peu.Il rappelle que dans les années 1990, plusieurs ont quitté la région. Lui-même l’a fait pour ses études et puis, ajoute M. Tapp, toute sa famille a suivi. « Ils se sont installés à Québec et ils sont toujours là aujourd’hui », constate le président de la Commission jeunesse de la Gaspésie et des Îles.Il considère que la région récolte ainsi des années de travail pour renverser la tendance au déclin et inciter des jeunes Gaspésiens et Madelinots à revenir s’installer dans leur région d’origine.L’action a porté ses fruits, note Jean-François Tapp: « Les jeunes de ma génération, les 25-35 ans reviennent dans la région, s’établissent. Ils reviennent surtout avec un (ou une) conjoint rencontré dans une autre région. »Peu de pertes au Bas-Saint-LaurentLe phénomène du retour semble s’étendre aussi au Bas-Saint-Laurent qui est presque parvenu à équilibrer son solde migratoire. La région a perdu seulement 28 résidents l’an dernier comparativement à une moyenne de 355 départs au cours des cinq ans précédents. Comme en Gaspésie, c’est le retour des jeunes familles qui est en partie responsable du phénomène. C’est tout nouveau pour la région, souligne le démographe Jean-François Laplante.Toutefois, les gens âgés de 45 à 64 ans, qui choisissent le Bas-Saint-Laurent pour vivre, viennent aussi pallier les départs, plus importants chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, selon le porte-parole de l’ISQ. « Les régions qui attirent dans ce groupe d’âge sont généralement des endroits de villégiature », constate le chercheur.Rôle des études et de l’emploiAu Bas-Saint-Laurent, deux MRC sur huit ont un bilan migratoire positif soit Rimouski-Neigette et Rivière-du-Loup. Ce sont d’ailleurs deux secteurs où la présence des établissements d’enseignement postsecondaire est importante, ce qui permet de retenir un peu plus les jeunes de moins de 24 ans.L’ISQ retient d’ailleurs trois principaux facteurs pour expliquer les départs soit les études, un nouvel emploi et rejoindre le conjoint pour fonder une famille.La disponibilité de 18 000 emplois d’ici 2015 au Bas-Saint-Laurent dont 16 000 pour combler des départs à la retraite devrait donc contribuer à maintenir le solde migratoire de la région près du niveau d’équilibre.L’Institut de la statistique du Québec a analysé les mouvements migratoires de 208 000 Québécois au cours de la dernière année.

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

L’épave du MV Miner inquiète le Cap-Breton

0

 

Environ 75 personnes ont participé à une réunion à Main-à-Dieu, en Nouvelle-Écosse, lundi soir, pour discuter du vraquier MV Miner, qui s’est échoué sur l’île de Scatarie en septembre dernier.Les participants à cette réunion veulent augmenter la pression sur les gouvernements fédéral et provincial pour régler la question de cette épave.Des gens ont exprimé de la frustration et de l’inquiétude. Des pêcheurs craignent que l’épave nuise à leur prochaine saison de pêche, qui commence en mai et qui ne dure que deux mois. Ils espèrent que l’épave soit retirée des lieux avant l’ouverture de la pêche.Le risque de pollution préoccupe aussi les gens. Certains disent qu’ils ont vu des traces d’hydrocarbures à la surface de l’eau. Un pêcheur a déclaré qu’il a vu des débris d’amiante sur la côte de l’île.Un représentant du ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse a tenté de rassurer les participants. Il a expliqué que le propriétaire du MV Miner travaille avec deux entreprises de récupération. L’une d’elles, qui est établie à New York, prévoit visiter les lieux à la mi-février afin d’évaluer la situation.Les gens ne savent toujours pas quand les travaux débuteront.

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

 

44 142 dollars pour La Boulangerie régionale des Îles inc.

0

 

Le député des Îles-de-la-Madeleine et adjoint parlementaire au ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Germain Chevarie, a annoncé, aujourd’hui, au nom du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ministre responsable des régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec et député d’Abitibi-Est, M. Pierre Corbeil, l’attribution d’une aide financière de 44 142 dollars à la Boulangerie régionale des Îles inc.« Je suis heureux d’encourager la Boulangerie régionale des Îles. Depuis plus de 40 ans, cette entreprise fait preuve de créativité dans la mise au point et la commercialisation de ses produits. Grâce à l’aide financière qui lui est accordée, elle sera en mesure d’installer un nouvel équipement qui permettra, entre autres choses, d’optimiser l’ensemble de ses activités et d’améliorer sa compétitivité sur le marché. Il s’agit d’une très bonne nouvelle pour l’entreprise madelinienne qui s’est donnée comme priorité d’offrir des produits de qualité et de satisfaire sa clientèle », a souligné M. Germain Chevarie. La Boulangerie régionale des Îles mettra également à profit cette aide financière pour incorporer une nouvelle expertise dans son équipe. Ainsi, ces améliorations combinées auront pour effet de stimuler la progression et le développement de cette entreprise. « Je suis fier de réaliser que la Boulangerie régionale des Îles, comme bon nombre d’entreprises de transformation alimentaire québécoises, sait s’adapter et user de créativité afin d’offrir des produits diversifiés et de qualité qui « donnent le goût du Québec », ce qui coïncide d’ailleurs avec l’esprit du livre vert pour une politique bioalimentaire », a fait savoir le ministre Corbeil. L’aide consentie à l’entreprise provient du Programme de soutien à la gestion, aux opérations et aux investissements, qui se rattache à la Stratégie de soutien à la transformation alimentaire mise en œuvre par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

 

 

Le député Germain Chevarie annonce la signature de deux ententes pour les Îles-de-la-Madeleine

0

 

Au nom de la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, le député des Îles-de-la-Madeleine, M. Germain Chevarie, annonce la signature de deux ententes dans le domaine de la culture pour les Îles-de-la-Madeleine : une première avec l’organisme Arrimage et la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, de 153 000 $, et une autre avec la Municipalité, de 90 000 $. Les subventions versées par le Ministère proviennent du programme Aide aux initiatives de partenariat.« Arrimage est un acteur de premier plan auprès de la communauté artistique et culturelle des Îles-de-la-Madeleine. Par son soutien, le gouvernement du Québec reconnaît son apport à la vie culturelle dans notre archipel », a déclaré le député Germain Chevarie.Le Ministère a pris la décision de signer une entente conjointe, d’une période de deux ans, avec Arrimage et la Municipalité, après avoir considéré les particularités du territoire et le rôle important joué par l’organisme dans le secteur des arts, de la culture et du patrimoine. Le mandat qui a été confié à Arrimage est d’assurer la concertation, le soutien, la représentation et le développement du milieu culturel.Soutenu pour la réalisation d’activités liées à sa mission depuis plusieurs années dans le cadre de l’entente de développement culturel avec la Municipalité, Arrimage est un partenaire important du Ministère.D’autre part, le Ministère renouvelle l’entente de développement culturel, pour une durée de trois ans, avec la Municipalité. Cette entente, en plus de viser des objectifs d’animation et la mise en valeur du site historique de la Grave, permettra à la Municipalité de poursuivre son engagement à l’égard du développement de la culture sur son territoire et d’y participer. En s’associant avec l’organisme Arrimage, la Municipalité a pu créer des liens entre les organismes culturels, les artistes et la communauté.« Le dynamisme culturel des Îles-de-La-Madeleine est riche et diversifié, et le renouvellement de cette entente permettra la poursuite des actions déjà entreprises et aura un bon impact sur la communauté et la vitalité culturelle », a conclu le député Germain Chevarie.

 

Source : CNW

 

 

GENIVAR : Un rapport critiqué par l’agglomération des Îles

0

 

La municipalité des Îles-de-la-Madeleine critique le rapport préliminaire d’évaluation environnementale stratégique de la firme Génivar concernant la mise en valeur des hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent.Dans un mémoire déposé auprès de la firme de génie-conseil, elle questionne la pertinence du projet et qualifie d’incomplet le portrait des zones sensibles étudiées.Le maire Joël Arseneau estime que ce rapport tient peu compte des principes de la Loi québécoise sur le développement durable ainsi que de l’approche de précaution.« On déplore aussi le fait que les conclusions du Forum sur les hydrocarbures qui s’est tenu aux Îles en avril 2011 n’aient pas été prises en compte », de spécifier le maire et président d’agglomération Joël Arseneau. « À l’époque, les participants au Forum s’étaient entendus pour dire qu’il est nécessaire de considérer le golfe du Saint-Laurent comme un ensemble plutôt que de le morceler en fonction des provinces limitrophes. »Le maire préconise plutôt une approche où les risques seraient atténués avant de procéder à des forages exploratoires.De plus, la municipalité réitère sa demande pour un moratoire sur l’exploration des hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent. Elle demande à nouveau une approche interprovinciale pour une version intégrée de son écosystème.Les élus des Îles saluent également la démarche de la Conférence régionale des élus Gaspésie-Les Îles (CRE-GÎM) de déposer un mémoire. « Cela démontre que les efforts de sensibilisation et de mobilisation des communautés côtières que nous avons entrepris il y a deux ans portent fruits. » d’affirmer le maire Arseneau. Il est à noter que la CRE est également à créer une table des hydrocarbures inspirée de la Table de concertation des hydrocarbures existante aux Îles depuis janvier 2004. La firme Génivar doit déposer son rapport final à l’automne. 

Crédit photo : Elena HaratsarisSource : Municipalité des Îles-de-la-Madeleine

 

 

26/01/12: Buzz du Web

0


Au Buzz du Web cette semaine, on vous rappelle que certaines règles de sécurité nautique s’appliquent, même en hiver.

Les industriels québécois de la pêche à la recherche de nouveaux marchés

0

 

Pour une deuxième année consécutive, les nouveaux marchés nord-américains et européens sont au coeur des discussions du congrès de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP).Réunis à Québec, plus de 200 personnes, dont une quinzaine d’acheteurs étrangers discutent, d’ici jeudi, du potentiel que représentent le Canada, les États-Unis et l’Europe pour les propriétaires d’usines de transformation de produits de la mer du Québec. La procédure de rencontre entre acheteurs et industriels est simple, explique le directeur général de l’AQIP, Jean-Paul Gagné: « Les acheteurs sont invités à remplir une fiche technique. Ils identifient les produits qu’ils vendent et ceux qu’ils veulent acquérir. Lors du congrès, ils sont mis en contact avec les producteurs et les transformateurs des produits recherchés. »Selon M. Gagné, l’expérience avait été concluante l’an dernier. La moitié des acheteurs étrangers ont effectué des commandes auprès des industriels québécois. « Ce ne sont pas toujours nécessairement de gros volumes, mais quand même, le résultat a été concluant », précise le président.Une industrie déjà solideLe Québec est le cinquième plus grand exportateur de poisson et de produits de mer au Canada, derrière la Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse, Terre Neuve-et-Labrador et le Nouveau-Brunswick.La valeur des 26 967 tonnes de poisson et de produits de la mer exportés atteint 246 millions de dollars. Les espèces les plus vendues sont le homard (3534 tonnes d’une valeur de 78,2 millions de dollars), le crabe des neiges (6983 tonnes d’une valeur de 61,5 millions de dollars), la crevette nordique (69 995 tonnes d’une valeur de 236,6 millions de dollars) et la mye (5054 tonnes d’une valeur de 44,4 millions de dollars). Malgré cette performance appréciable, les industriels souhaitent améliorer la commercialisation de leurs produits.Selon Pêches et Océans Canada, les produits de la mer sont parmi les denrées alimentaires les plus exportées par le Canada. Les exportations de poisson et de produits de la mer du Canada se sont élevées à plus de 3,9 milliards de dollars en 2010. De ce total, plus de 2,4 milliards de dollars, étaient destinés aux États-­Unis. L’Union européenne est également un marché important, qui importe pour plus de 400 millions de dollars. Avec des exportations d’une valeur de 300 millions de dollars, le Japon demeure le troisième plus grand partenaire commercial.De l’aide à l’horizonMalgré une performance appréciable, les industriels québécois souhaitent améliorer la commercialisation de leurs produits. Le ministre québécois des Pêcheries, Pierre Corbeil, doit d’ailleurs annoncer jeudi des mesures d’aide financière pour soutenir l’industrie de la transformation des produits marins du Québec.

 

L’AQIP compte 42 membres, dont 32 industriels, et 10 membres-associés. Elle représente 85 % du volume des produits marins transformés au Québec.D’après un reportage de Nicole Blackburn

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

 

La commémoration de la Déportation prendra une nouvelle ampleur à l’Î-P-É

0

 

La déportation des Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard qui sera mieux connue à la suite de la reconnaissance que le gouvernement fédéral lui a récemment accordée.La déportation de 1758 des Acadiens de l’île Saint-Jean, qui s’appelle aujourd’hui l’Île-du-Prince-Édouard, est un des chapitres les moins connus du Grand Dérangement. Pourtant, il s’agit de la phase la plus massive et la plus meurtrière de cette opération, indique l’historien Georges Arsenault, président du comité historique Soeur-Antoinette-DesRoches.« Il y a à peu près 3000 Acadiens qui ont été déportés de l’île sur une population de moins de 5000. Puis, il y a eu trois naufrages. Il y a seulement à peu près un tiers des 3000 déportés qui ont survécu », explique M. Arsenault.Aujourd’hui, les Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard sont les descendants des colons qui ont réussi à s’échapper et de ceux qui sont retournés dans la région après les événements.La Commission des lieux et monuments historiques du Canada a reconnu récemment cette déportation comme un événement d’importance historique nationale. Georges Arsenault indique qu’elle doit maintenant concevoir une plaque commémorative.« La Commission a recommandé que la plaque soit installée au lieu historique Port-la-Joye-Fort-Amherst parce que c’est de là qu’a été coordonnée la déportation de 1758 », souligne M. Arsenault.Une cérémonie formelle aura lieu probablement plus tard cette année.

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

Une taxe sur l’essence pourrait financer le transport collectif

0

 

Le Réseau de transport collectif de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (RÉGÎM) demande au gouvernement du Québec le droit de prélever une taxe de 1,5 ¢ sur chaque litre d’essence vendu dans la région pour se financer.Le service de transport mis en place il y a un an et demi a prouvé sa raison d’être, mais demeure incapable de s’autofinancer.Les programmes qui ont permis la mise sur pied du réseau grâce à des subventions de 1,8 million de dollars ne seront pas renouvelés en 2013.Comme prévu dans la Loi sur les sociétés de transport en commun, le RÉGÎM demande au gouvernement de prélever une taxe spéciale sur la consommation d’essence.Le président du réseau, Jonathan Lapierre confirme qu’il en est déjà de même dans les grands centres urbains comme Montréal. « Plus on est petit, plus il faut voir grand », ajoute M. Lapierre.La Conférence régionale des élus appuie cette demande qui permettrait au Réseau de transport collectif de mettre la main sur 2 millions de dollars par année.Le ministre des Finances, Raymond Bachand, pourrait donner le feu vert à la demande lors du prochain budget provincial.Un réseau en croissanceJonathan Lapierre estime qu’il est impératif de trouver du financement afin de continuer à développer le service.Même s’il existe depuis peu, le service de transport collectif répond vraiment aux besoins, selon Jonathan Lapierre. La preuve, soutient-il, est que la fréquentation mensuelle du service est en constante augmentation et que les Gaspésiens et les Madelinots en demandent davantage. « Dans l’ensemble de la région, les gens réclament plus de circuits », explique-t-il.À ce jour, 70 000 passagers ont utilisé le réseau qui compte une vingtaine d’autobus.D’après un reportage de Line Danis

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici

 

 

 

Vives critiques de la consultation sur l’exploitation des hydrocarbures dans le Saint-Laurent

0

 

La Conférence régionale des élus de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (CREGIM) juge défavorablement le processus de consultation adopté par Québec dans le cadre de l’Évaluation environnementale stratégique (ÉES 2) sur la mise en valeur des hydrocarbures dans le golfe du St-Laurent.Après avoir analysé le rapport préliminaire de la firme Génivar, déposé au ministère des Ressources naturelles et de la Faune le 16 janvier, les élus de la Gaspésie concluent que beaucoup d’éléments manquent toujours pour prendre une décision éclairée sur la question de l’exploration et l’exploitation pétrolière et gazière dans le golfe.Le président de la CREGIM, Bertrand Berger, note, d’entrée de jeu, que les savoirs locaux des associations de pêcheurs, de mariculteurs, des groupes autochtones et des élus n’ont pas été pris en considération dans la récolte d’informations préparatoire à la constitution du rapport préliminaire.Une image fausséeBertrand Berger, président de la Conférence régionale des élus de la Gaspésie-Îles-de-la-MadeleineBertrand Berger constate aussi que le rapport présente une image de la région négative et peu réaliste sur le plan socioéconomique. Il est d’avis que les développements économiques des dernières années n’ont pas été pris en considération.Dans le mémoire déposé par la CREGIM, les auteurs relèvent que les termes « dégradation », « faible », « difficile » sont récurrents dans le rapport pour qualifier la situation économique de la région. Ils demandent de nuancer ces affirmations en ajoutant certaines données qui font état des progrès accomplis.La CREGIM soutient qu’il faut une évaluation environnementale portant sur l’ensemble du golfe, indépendamment des frontières entre les provinces. Selon l’organisme, le gouvernement fédéral aurait intérêt à s’entendre avec les provinces et les régions entourant le golfe pour harmoniser les différents cadres légaux en matière de gestion des ressources naturelles.Pour les élus, la consultation n’a pas permis aux populations locales de s’exprimer véritablement, ce qui leur fait dire que la faible importance accordée à la concertation dans l’ensemble du processus d’ÉES, fait douter du poids réel accordé à l’implication des communautés.Les chefs de file gaspésiens se demandent aussi pourquoi les communautés qui résident le long de l’estuaire n’ont pas été consultées. Selon eux, ces populations sont également exposées en raison de leur proximité avec le golfe et du phénomène des courants.Nombreuses incertitudesLa CREGIM soutient aussi que contrairement à ce qu’indique le rapport déposé par Génivar, le principe de production et de consommation responsable, l’un des 16 principes de développement durable, n’a pas été considéré dans l’analyse. Ainsi, les effets sociaux à long terme de la production d’hydrocarbures n’ont pas été répertoriés, selon l’organisme.La CREGIM indique aussi qu’il existe toujours plusieurs incertitudes scientifiques. Il n’y a pas, par exemple, d’étude systémique qui analyse les différents écosystèmes et leur interdépendance.Les élus mettent en doute également les critères qui ont guidé la firme Génivar pour inventorier et classer les zones de sensibilité. Ils se demandent notamment pourquoi la Baie-des-Chaleurs n’est pas considérée, au même titre que les littoraux madelinots et du Nord-Est de la Gaspésie, comme une zone de forte sensibilité.D’ailleurs, les auteurs du mémoire de la CREGIM demandent que la vulnérabilité de la région, en cas de catastrophe écologique, soit mise en lumière dans le rapport final.Une vraie consultation publiqueLa porte-parole de la Coalition Saint-Laurent, Danielle Giroux, ajoute sa voix à celle de la Gaspésie. Mme Giroux estime aussi que la consultation est incomplète.Elle dénonce surtout le fait que les populations locales n’ont pas pu répondre à l’avalanche de données réunies par Génivar.¨ « Même les scientifiques disent avoir manqué de temps pour analyser ce rapport qui sera très important pour l’avenir du golfe. Il faut vraiment comprendre qu’on va vivre avec le rapport final ensuite », soutient Mme Giroux.L’organisme, qui avait demandé, en vain, la prolongation de la période de consultation, exige maintenant un véritable exercice public. La coalition reproche au gouvernement d’avoir accordé, pour la première fois, le mandat de consulter le public, à une firme privée.Pour sa part, le chargé de projet de Génivar, Christian Couette, se contente de dire que le moment n’est pas encore venu de faire un débat en profondeur qui conduira à la décision d’aller de l’avant ou non avec l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent.Un texte de Richard Lavoie

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici