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Les pêcheurs de homard refusent de financer la promotion

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L’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP) et les Associations de pêcheurs de homard des Îles-de-la-Madeleine et du sud de la Gaspésie refusent de financer le Conseil canadien du homard à raison d’un sou par livre de crustacé débarqué.Subventionné par Ottawa pendant deux ans, le Conseil doit maintenant se trouver du financement pour survivre.L’organisme a récemment proposé aux diverses associations de homard du Canada Atlantique et du Québec de cotiser un sou la livre pour promouvoir le crustacé au pays et à l’étranger afin de développer de nouveaux marchés.Selon le directeur de l’Association de l’industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné, la réponse des Québécois fut unanime : « Ça a été une réponse commune que nous n’adhérerons pas à ce système-là. »Aux Îles-de-la-Madeleine, les pêcheurs et les industriels paient déjà pour la gestion du programme à frais partagés tandis qu’en Gaspésie, un programme de trois ans pour la mise en marché du homard en Europe et en Chine vise plusieurs investissements. L’effort suffisant est suffisant, croit M. Gagné.« Actuellement, les pêcheurs doivent débourser pour l’identification du homard, si on rajoute tout ça, ça fait pas mal de sous à mettre dans l’organisation. » — Jean-Paul Gagné, directeur de l’Association de l’industrie de la pêcheLe directeur est d’avis que les Gaspésiens et les Madelinots n’ont aucun problème à vendre leurs huit millions de livres de homard. Leur défi est plutôt d’en obtenir un meilleur prix conclu, M. Gagné.En septembre, les pêcheurs et les courtiers de homards de la zone 34 dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse acceptaient de verser la prime d’un sou par livre débarqué au Conseil canadien du homard.

 

 

 

Conseil canadien du homard

Le Conseil canadien du homard a été mis sur pied en 2009 par l’ex-ministre de Pêches & Océans, Gail Shea afin de résoudre la baisse catastrophique du prix du homard.

 

 

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Faute de glace, les bébés phoques meurent par milliers

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Une nouvelle étude montre que les phoques meurent à un rythme élevé dans l’Atlantique Nord, où la couverture de glace saisonnière dans leurs aires de reproduction rétrécit.Cette étude scientifique a été menée à l’Université Duke, en Caroline du Nord.Un des auteurs, David Johnston, se dit préoccupé par les effets à long terme du rétrécissement de la glace sur la population de phoques, si la tendance se poursuit.Les chercheurs ont étudié les taux de mortalité et les images satellites de la glace de mer dans le golfe du Saint-Laurent, une zone privilégiée pour la reproduction des phoques. La recherche relie ainsi le taux élevé de décès des phoques au phénomène météorologique qui limite la formation de glace.En 2011, on estime que jusqu’à 80 % des bébés phoques sont morts en raison de la minceur et de la rareté de la glace.Garry Stenson, un scientifique du ministère fédéral des Pêches, reconnaît qu’on a observé de mauvaises conditions de glace au cours des dernières années dans l’Atlantique Nord.M. Stenson s’attend cependant à ce que le véritable impact de la mauvaise glace ne soit observé dans la population générale que dans quelques années.

 

 

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Le prix des appâts explose

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Les pêcheurs de crabe et de homard des Îles-de-la-Madeleine devront dépenser plus de 5 millions de dollars pour acheter des appâts de l’extérieur ce printemps.

Jusqu`à tout récemment, les Madelinots capturaient eux-mêmes les appâts, essentiellement constitués de hareng et de maquereau, deux poissons devenus rares dans le golfe St-Laurent.

Les consommateurs trouvent difficilement du maquereau en épicerie et les pêcheurs n’en ont pas plus pour appâter crabe et homard selon le pêcheur Ghislain Cyr : « C’est sûr que l’appât est un gros problème, à peu près pour tout l’est du Canada parce qu’il y a un manque de ressource. Il y a un problème avec le maquereau certain. »

Les poissons qui servent traditionnellement d’appât sont devenus très rares selon Jérôme Laurent de l’équipe de recherche du Groupe Mérinov. Il estime qu’il est urgent de trouver des appâts de remplacement pour les 400 pêcheurs des îles de la Madeleine : « Ils doivent importer l’équivalent de 5 millions de dollars d’appâts qui viennent de l’extérieur. Ça vient de Terre-Neuve, ça vient des Maritimes et bien sûr à des prix qui ne cessent de monter et à des prix que les pêcheurs ne peuvent pas contrôler. »

Le maire des Îles et président de la Table des pêches et de la mariculture, Joël Arseneau parle d`une véritable fuite de capitaux. La piste privilégiée est l’utilisation de résidus d`usines des îles pour fabriquer des appâts, mais ce n`est pas si simple. « Personne n’a réussi à mettre au point un appât vraiment efficace, beau, bon, pas cher », ajoute Jérôme Laurent.

Les pêcheurs s’inquiètent. De l’avis de Ghislain Cyr, au-delà des coûts supplémentaires, c’est l`ensemble de l’écosystème du golfe St-Laurent qui est en péril.

 

 

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Des Madelinots doutent de l’efficacité du CAUREQ

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Il y a deux semaines, un répartiteur du CAUREQ a appelé les ambulanciers, mais a oublié de prévenir les premiers répondants et l’infirmière de garde, ce qui a créé un important de retard dans le traitement du blessé.Le conseiller de Grande-Entrée, Jonathan Lapierre, réclame depuis des années le déménagement d’une ambulance dans l’est de l’archipel pour améliorer le temps d’intervention des ambulanciers.Cependant, l’Agence régionale de la santé et des services sociaux refuse en affirmant que les premiers répondants et une infirmière de garde sont appelés sur les lieux, ce qui améliore les services préambulanciers.IncidentLe samedi 17 décembre, un conducteur de VTT a été happé par une voiture sur la route 199 à Grande-Entrée. Un passant a appelé le 911 à Rimouski, mais un autre témoin a dû rappeler trente minutes plus tard afin de demander pourquoi les premiers répondants et l’infirmière n’étaient pas encore arrivés sur les lieux.Selon Jonathan Lapierre, c’est à la suite de ce deuxième appel que les premiers répondants ont été avisés : « Ça met en lumière encore une fois toute la problématique qu’il y a dans la chaîne des soins préhospitaliers. »Le patient a été transféré d’urgence à Québec. Le CAUREQ s’est excusé pour l’incident, mais la municipalité des Îles interpellera de nouveau l’Agence de santé et des services sociaux pour améliorer les services dès cette semaine.

 

 

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Les pétoncles de la Nouvelle-Écosse frisent un prix record

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Si les pêcheurs de homards de la Nouvelle-Écosse vivent des temps difficiles, les pêcheurs de pétoncles, quant à eux, sont aux anges : le mollusque atteint un prix de vente record. Selon un pêcheur de pétoncles de Digby, Keith Amero, la livre de pétoncles se vend au détail entre 9 et 10 $, soit le plus haut prix atteint en dix ans.Plusieurs facteurs, selon lui, expliquent cette hausse de prix, notamment la demande qui ne cesse d’augmenter en Europe. De plus, le Japon, un concurrent, n’a pu se tailler une place importante dans le marché du pétoncle, cette année; plusieurs bateaux de pêche ont été lourdement endommagés par le tremblement de terre, et le désastre nucléaire qui a suivi a contaminé l’océan.Le directeur des ventes de D.B. Kenney Fisheries Ltd, à Westport, considère qu’il s’agit d’une bonne nouvelle pour les pêcheurs, mais il ignore si cela pourra durer. Il explique que les Américains, parmi les grands importateurs, seront plus réticents à acheter des pétoncles à ce prix en raison de l’économie américaine qui roule à faible régime.Keith Amero, quant à lui, reste confiant. Il croit plutôt que la tendance est aux produits sauvages et biologiques, dont les fruits de mer, et que la demande sera à la hausse.

 

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Îles-de-la-Madeleine : 1,5 million pour enterrer les fils

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La municipalité des Îles-de-la-Madeleine interpelle trois ministères et Hydro-Québec pour payer l’enfouissement des fils électriques près du nouveau pont de Havre-aux-Maisons.Selon le scénario arrêté par Hydro-Québec, la facture pourrait se chiffrer à 1,5 million de dollars, une somme que les contribuables locaux ne peuvent payer.Transport Québec investit 60 millions de dollars pour la construction d’un nouveau pont à Havre-aux-Maisons. Les Madelinots affirment que les fils électriques, qu’ils surnomment « les cordes à linge » d’Hydro-Québec, défigurent le paysage. Ils voudraient bien qu’ils soient enfouis.Devant une telle exigence, la société Hydro-Québec n’a qu’une seule politique : celle du demandeur-payeur.La société d’État a bien un plan pour enterrer la ligne de distribution et installer deux pylônes de transport aux extrémités du futur pont. Mais, selon elle, la facture devra être assumée par les Madelinots.Partager la factureLe conseil municipal des Îles est d’accord avec ce projet, mais, selon le maire Joel Arseneau, Hydro-Québec doit assumer sa part. Il fait remarquer que le projet protégera également les équipements de la société d’État contre l’érosion et les vents majeurs des îles.Il appelle aussi le ministère des Ressources naturelles, celui des Affaires municipales et Transport Québec à participer à un montage financier qui permettra de mieux partager la facture.

D’après un reportage de Line Danis

 

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L’étude environnementale pour le projet Old Harry est maintenant entre les mains d’un indépendant

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Corridor Ressources d’Halifax a terminé son évaluation environnementale relativement au forage d’un puits exploratoire en eau profonde entre Terre-Neuve et les Îles de la Madeleine. Les données ont été remises à l’ancien ombudsman du Nouveau-Brunswick, Bernard Richard, qui a été mandaté pour diriger les audiences publiques.Bernard Richard devrait commencer officiellement son examen indépendant à compter de la mi-janvier. Il recueillera des informations supplémentaires avant d’entreprendre des consultations dans les cinq provinces comprises dans les eaux du golfe du St-Laurent. Le grand public pourra alors soumettre ses commentaires sur le projet.Bernard Richard a été nommé à la suite du refus du gouvernement fédéral de déclencher une commission fédérale d’examen, malgré la forte controverse que suscite le projet. Plusieurs environnementalistes craignent les répercussions que le forage pourrait avoir sur l’environnement.L’Office Canada-Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers est chargé de veiller sur ce projet. S’il se concrétise, le projet Old Harry serait le premier forage pétrolier extracôtier dans les eaux du golfe du Saint-Laurent.

 

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Centième anniversaire du Titanic : Halifax devrait marquer le coup

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L’année 2012 marquera le 100e anniversaire du naufrage du Titanic et un groupe de citoyens d’Halifax estime que la capitale néo-écossaise ne devrait pas rater l’occasion de souligner le rôle joué par la province dans l’aide apportée aux naufragés.Le responsable du groupe Titanic 100, Ken Pinto, explique que 132 Canadiens se trouvaient à bord du navire lorsque celui-ci a fait naufrage. Les bateaux de recherche et de sauvetage, le Mackay-Bennett, le Minia et le Montmagny, ont été appareillés d’Halifax afin d’explorer les lieux de la catastrophe et repêcher les corps. 150 victimes du Titanic sont d’ailleurs enterrées dans trois cimetières Halifax, soit le Fairview Lawn, le Mount Olivet et le Baron de Hirch.Plusieurs cérémonies sont déjà planifiées en Irlande, où le navire a été construit, de même qu’à Southampton, dans le sud de l’Angleterre, d’où est parti le Titanic. La province de Terre-Neuve-et-Labrador a également planifié plusieurs événements.La Nouvelle-Écosse devrait financer des cérémonies entourant les commémorations, mais le montant n’a pas encore été dévoilé. La province devrait en faire l’annonce au cours des premiers mois de 2012.Le Titanic, réputé insubmersible, a heurté un iceberg à 590 kilomètres au large de Terre-Neuve dans la nuit du 14 avril 1912. Le bateau a coulé en moins de trois heures, emportant avec lui 1 500 passagers et membres d’équipage.

 

 

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Coldplay à Moncton?

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Le groupe Coldplay pourrait offrir une performance à Moncton, au Nouveau-Brunswick, en juillet prochain.Le site Atlantic Canada Rocks précise que le concert pourrait avoir lieu le 21 juillet dans le cadre du festival de musique de Magnetic Hill.Selon ses sources, l’entente serait sur le point d’être finalisée.Le groupe britannique a entrepris une tournée pour la promotion de son dernier album, Mylo Xyloto, lancé le 24 octobre dernier et écoulé à plus de 65 000 exemplaires au Canada au cours de la première semaine.Montréal, Toronto, Vancouver, Calgary et Edmonton font partie des villes canadiennes prévues dans la tournée, qui fera également escale dans 15 métropoles américaines.Coldplay sera de passage à Montréal les 26 et 27 juillet, et à Toronto les 23 et 24 juillet.D’autres dates de tournée pourraient être annoncées en janvier ou février, selon Atlantic Canada Rocks.La formation britannique a vendu plus de 50 millions d’albums à travers le monde et a gagné de nombreux prix, dont sept trophées Grammy, six Brit Awards et quatre MTV Video Music Awards.

 

 

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Investissements majeurs pour le CSSS

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Yves Bolduc et Germain Chevarie annoncent des investissements de plus de 14 millions de dollars pour l’amélioration des installations du réseau de la santé et des services sociaux

Le ministre de la Santé et des Services sociaux et ministre responsable des régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent, le docteur Yves Bolduc, a confirmé aujourd’hui que les établissements de santé et de services sociaux de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine profiteront cette année d’investissements de 14 409 811 $ pour maintenir et rénover leurs actifs immobiliers, ainsi que pour remplacer ou rehausser leur mobilier et leur équipement. Cette annonce découle des investissements totaux de 733 millions de dollars qu’il a confirmés en septembre dernier.« Ces sommes s’inscrivent dans le cadre du Plan québécois des infrastructures, qui vise notamment à assurer la pérennité des infrastructures de notre réseau. Ces investissements s’ajoutent à ceux qui sont prévus pour le développement des services, qu’il s’agisse de nouvelles constructions, d’agrandissements d’immeubles ou d’ajout de nouveaux appareils médicaux. Les retombées de ces investissements sont importantes tant pour les établissements que pour toute la région », a déclaré le docteur Bolduc. 

Les sommes disponibles régionalement pour l’année en cours se répartissent en quatre enveloppes distinctes :Maintien d’actifs pour le parc immobilier : 7 057 187 $Maintien d’actifs pour l’équipement médical : 3 908 414 $Maintien d’actifs pour le mobilier et l’équipement non médical : 1 164 884 $Rénovations fonctionnelles mineures: 2 279 327 $TOTAL :  14 409 813 $De son côté, le député des Îles-de-la-Madeleine, monsieur Germain Chevarie, a annoncé que, de cet investissement, le Centre de santé et de services sociaux des Îles recevra un montant total de 2 605 898 $ pour l’année en cours. Celui-ci qui se répartit comme suit :Maintien d’actifs pour le parc immobilier : 1 301 608 $Maintien d’actifs pour l’équipement médical : 663 204 $Maintien d’actifs pour le mobilier et l’équipement non médical : 142 474 $Rénovations fonctionnelles mineures : 498 592 $ TOTAL : 2 605 878 $

« Les sommes annoncées aujourd’hui confirment la sensibilité du gouvernement aux besoins des milieux locaux et régionaux. Grâce à ces investissements, les équipes professionnelles du réseau sont bien outillées pour fournir aux populations qu’elles desservent des soins de santé et des services sociaux de la meilleure qualité possible », a commenté monsieur Chevarie.« Chaque année, notre gouvernement se fait un point d’honneur de prévoir des enveloppes budgétaires afin que le réseau de la santé et des services sociaux puisse compter sur un environnement immobilier et technologique de qualité. Cela permet aux professionnels d’évoluer dans un environnement de travail plus fonctionnel, agréable et stimulant, en plus d’offrir aux patients un milieu de soins rehaussé qui répond encore mieux à leurs besoins », a conclu le ministre responsable des régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent.

Le député Germain Chevarie annonce un budget supplémentaire de 1 250 000 $ pour le Centre de santé et de services sociaux des Îles

 

Le député des Îles-de-la-Madeleine, monsieur Germain Chevarie, a annoncé aujourd’hui, au nom du ministre de la Santé et des Services sociaux et ministre responsable des régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent, le docteur Yves Bolduc, que le Centre de santé et de services sociaux des Îles recevra un budget supplémentaire récurrent de 1 250 000 $, à compter de l’année 2010-2011.« L’annonce d’aujourd’hui est un appui tangible à l’établissement de santé et des services sociaux des Îles-de-la-Madeleine afin qu’il soit mieux outillé pour fournir des services de qualité aux gens de la région », a expliqué monsieur Chevarie.Cette augmentation de la contribution gouvernementale s’explique principalement par deux facteurs : la pression à la hausse sur le coût du transport des usagers, dans le contexte d’insularité qui est unique à cet établissement, et l’augmentation du prix du mazout pour le chauffage des installations.« Par cette annonce, nous reconnaissons une fois de plus la particularité des Îles-de-la-Madeleine, dont le profil est différent de celui des autres territoires de centres de santé et de services sociaux », a conclu monsieur Chevarie.

 

 

Légende: Johanne Cantin, Lucie Ouelette, Édith Grégoire, Claude Cyr, Marie Gibeault, Germain Chevarie, Gaston Bourque, France Arseneau

Source: Bureau du député, Germain Chevarie

 

 

22/12/2011: Rétrospective humoristique 2011 de la WebTV des Îles

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« What Année! » – L’Actualité de 2011 aux Îles de la Madeleine tout en nouvelles et en humour…

La Russie, le Bélarus, et le Kazakhstan pourraient interdire le commerce des peaux de phoques du Groenland

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Ottawa confirme que la Russie, le Bélarus, et le Kazakhstan songent à interdire le commerce des peaux de phoques du Groenland sur leur territoire.L’industrie canadienne du phoque est inquiète, car il s’agit de l’un de ses principaux marchés d’exportation.« De voir que la Russie va arrêter de commercialiser la fourrure, je suis un peu sceptique parce que c’est un pays nordique. S’il y a un endroit où on voit que les gens portent la fourrure, c’est la Russie, la Biélorussie et ces pays-là », affirme le président de l’association des chasseurs de phoques des îles de la Madeleine, Denis Longuépée.

 

Selon Ottawa, des mesures proposées par la Russie pourraient entrer en vigueur dès le 1er janvier. Ces mesures visent à établir des restrictions commerciales sur les peaux de phoque du Groenland.

 

Le directeur du bureau de la protection animale à la Fondation Brigitte Bardot, Christophe Maire, soutient que la Russie prépare le terrain depuis 2009.« C’est aussi un signe très fort envoyé aux chasseurs. Il est inutile de poursuivre indéfiniment cette chasse puisqu’on ne veut plus de ces peaux, donc il y a un moment où il faut réagir. Il faut arrêter de s’entêter, d’être aveugle et de tromper les personnes qui partent en mer. Il faut arrêter de leur faire croire qu’elles vont avoir un marché, elles n’auront plus ce marché commercial », dit-il.Le gouvernement canadien se penche actuellement sur l’impact que ces mesures pourraient avoir sur l’industrie du phoque.

Depuis l’entrée en vigueur d’un embargo par l’Union européenne en 2009, la Russie était devenue un des principaux marchés d’exportation des produits du phoque.L’ambassade russe au Canada se refuse pour l’instant à tout commentaire.

 

 

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