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L’érosion coûtera cher aux Madelinots

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La lutte contre l’érosion des berges place les Madelinots devant des choix de plus en plus coûteux.Selon les analyses effectuées par la firme Roche, les Îles s’enfoncent de 1,5 à 2 ml par année. L’ingénieur Yann Ropars explique que le problème s’aggrave en raison d’une hausse de 2,5 à 3 ml par année du niveau des océans.Dunes emportées, routes et quais submergés, grottes effondrées, caps et plages qui s’érodent, les signes de l’érosion sont manifestes et inquiètent.Des infrastructures importantes sont menacées. Les Îles-de-la-Madeleine devront prévoir bientôt des travaux pour protéger des étangs d’aération ou le chemin du Gros-Cap et peut-être le site historique de la Grave. À certains endroits, ce sont carrément des routes et des maisons qu’il faudrait déplacer.Les ingénieurs de la firme Roche travaillent depuis janvier 2011 à la mise en place de solutions qu’ils présentent ces jours-ci aux Madelinots. La firme évalue que les Madelinots devront investir entre 1 et 25 millions de dollars selon l’ampleur des travaux choisis. Les ingénieurs ciblent cinq secteurs à risques. Les solutions vont de l’enrochement à la reconstitution des plages avec du sable et du gravier.La municipalité indique d’ores et déjà qu’elle ne pourra pas tout payer. Les contribuables propriétaires sur le chemin des Chalets et sur le chemin de la Martinique auront des décisions difficiles à prendre, indique le maire des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau. « La solution, on le répète depuis le rapport Ouranos, on le confirme aujourd’hui dans la plupart des cas, c’est le retrait. La nature est plus forte que nous », rappelle le maire.Les réflexions sont en cours.

 

 

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Corridor Resources dépose ses études sur Old Harry

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La pétrolière Corridor Resources dépose trois études d’impacts sur le forage du gisement Old Harry, au large des Iles-de-la-MadeleineL’Office Canada Terre-Neuve sur les hydrocarbures extracôtiers étudiera ces documents et décidera par la suite s’il accorde un permis de forage exploratoire à la pétrolière.Le processus prévoit aussi des consultations, imposées par le ministre fédéral de l’Environnement, Peter Kent, qui répond ainsi à la demande de nombreux opposants au projet de Corridor Resources.La consultation sera chapeautée par l’ex-ombudsman du Nouveau-Brunswick, Bernard Richard.La présidente d’Attention Frag’Îles, Danielle Giroux, n’est toutefois pas convaincue de la pertinence de la formule. « On aurait souhaité une commission d’examen, portant non pas sur le projet Old Harry, qui a une portée très limitée dans l’espace, mais sur l’ensemble du golfe Saint-Laurent avec des consultations aussi », explique Mme Giroux.L’enquête publique ne prévoit pas non plus de budget pour les organismes qui seront appelés à réagir. « Ce qui est une grande lacune, parce qu’il faut comprendre que ça prend un grand niveau de connaissance si on veut se préparer et les groupes n’ont pas les moyens financiers », souligne la porte-parole d’Attention Frag’Îles.Le responsable de l’enquête Bernard Richard s’est engagé à visiter les quatre régions maritimes et le Québec. La population a deux mois pour prendre connaissance des trois études d’impact environnemental qui font plus de 500 pages.iles-de-la-madeleineCorridor Ressources prévoit effectuer ses forages exploratoires en 2012 et 2013. Toutefois, son permis expire en janvier 2013 ce qui forcera sans doute l’entreprise à demander une prolongation à l’Office Canada-Terre-Neuve sur les hydrocarbures.Inscrite à la bourse de Toronto, Corridor Resources est une société d’exploration pétrolière et gazière dont les activités d’exploitation et d’exploration sont situées au Nouveau-Brunswick, à l’île du Prince-Edouard et au Québec.

Situé à quelque 80 kilomètres au large des Îles-de-la-Madeleine, le gisement OLD Harry pourrait contenir jusqu’à 2 milliards de barils de pétrole et 5000 milliards de pieds cubes de gaz naturel.

 

 

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Sony Cormier deviendra le nouveau directeur général de Cap sur Mer

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Cap sur Mer se dote d’un nouveau directeur général, en la personne de Monsieur Sony Cormier. Il entrera en fonction en janvier 2012. Monsieur Cormier est l’actuel directeur du Campus des Îles-de-la-Madeleine (Cégep de la Gaspésie et des Îles). Il a étudié en Droit au Mcgill University Faculty of Law, à L’Université de Sherbrooke ainsi qu’au Collège Jean-de-Brébeuf.

 

« Il s’est démarqué par son expérience au niveau de la gestion de personnel auprès du comité de sélection des candidatures qui fut formé par l’entreprise » de déclarer Jacques Chevarie, président. Monsieur Cormier deviendra donc le nouveau gestionnaire de deux des plus importantes usines de transformation de poisson de la région, Cap sur Mer est une entreprise qui emploie environ 600 personnes.

 

Cap sur Mer a vu le jour en avril 2009. Il faut noter toutefois que l’évolution de l’entreprise est en cours depuis déjà plusieurs années. En effet, cette dernière réunit l’expérience de deux usines de transformation reconnues au Québec et ailleurs comme chefs de file de la transformation : Les Pêcheries Gros-Cap inc. et Madelimer Inc.

 

 

Crédit photo : Michel Papageorges

 

Jeannot Painchaud au Musée des Beaux-Arts de Montréal

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Le Musée des Beaux-Arts de Montréal a donné « Carte blanche à la créativité » contemporaine de Jeannot Painchaud. Le Directeur artistique du Cirque Éloize fait partie de la vingtaine d’artistes renommés de différentes disciplines du milieu des arts qui ont été choisis pour créer l’exposition temporaire BIG BANG.Les artistes se sont inspirés d’œuvres de la collection permanente du Musée des Beaux-Arts afin de la réenchanter.  C’est avec une grande fierté que Jeannot Painchaud a choisi de réinventer à saveur circassienne la toile « Cirque », 1955 du grand Jean-Paul Riopelle(1923-2002).« Les premières questions qui me sont venues en observant Le cirque de Jean-Paul Riopelle ont été : Que pensait-il en peignant ce tableau? Que ressentait-il? Voyait-il des corps, le spectacle, la souffrance de l’entraînement quotidien, l’exploit, les applaudissements? Le souffle, la respiration, le coeur qui bat? J’ai aussi entendu des sons familiers, ceux de la salle d’entraînement, étrange, comme de la musique. Pour moi dans cette toile, il y a des corps qui cherchent à s’exprimer, des silhouettes encore à définir, l’effort, le processus… il y a le souffle. J’ai donc imaginé une installation qui permet de vivre une expérience tridimensionnelle, de plonger dans un environnement sonore peuplé de corps fantomatiques. Cherchant à s’extirper du tableau, comme son extension. » – Jeannot Painchaud.L’exposition (gratuite) BIG BANG est présentée au Musée des Beaux-Arts de Montréal du 6 novembre 2011 au 22 janvier 2012.

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Pour un débat plus étendu sur l’exploration gazière

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C’est le premier constat qui ressort de la soirée de consultation sur la mise en valeur de l’exploitation des hydrocarbures dans les bassins de la baie des Chaleurs, d’Antiscoti et de Madeleine.

Une trentaine de personnes ont répondu, mardi soir, à Gaspé, à l’invitation de Genivar qui a organisé trois rencontres en Gaspésie. Mandatée par Québec pour réaliser le programme d’évaluations environnementales stratégiques, Genivar présente pour l’occasion un rapport préliminaire sur les futures activités d’exploitation et d’exploration gazière et pétrolière dans le golfe.

À Gaspé, où un groupe de citoyens s’est mobilisé pour le maintien d’un moratoire sur les activités des entreprises gazières et pétrolières dans le golfe, les gens présents à la rencontre ont souligné la rigueur du travail de Genivar. Un des citoyens, Simon-Philppe Lalonde, a d’ailleurs profité de la tribune pour relever que le constat de Genivar venait renforcer ces convictions. « Juste à voir ce que vous avez présenté là, on n’est pas prêts », a lancé M. Lalonde. 

Processus peu connuD’autres ont critiqué le manque de publicité entourant la consultation. Ils ont souligné que beaucoup de gens en Gaspésie ignoraient que la consultation était en cours et ont demandé à Genivar d’en améliorer la promotion. Ils ont en outre noté la méconnaissance générale des impacts de l’exploitation des hydrocarbures dans le golfe sur la faune, la flore, les activités de pêche et la qualité de vie.

C’est d’ailleurs ce que relève le professeur et chercheur de l’UQAR, Émilien Pelletier. L’océanographe, spécialisé en écotoxicologie, estime que le document de consultation n’est pas à la portée de tous. Sa compréhension demande, poursuit M. Pelletier, des connaissances spécialisées.

Il relève que le travail de Genivar n’est pas de remettre en question l’exploitation pétrolière dans le golfe. « C’est pour ajouter des éléments au rapport, en particulier des perceptions, des dangers annoncés par les gens. Les gens vont aller encore une fois répéter leurs craintes de voir une industrie mettre en danger d’autres industries. C’est le problème de la consultation, on consulte pourquoi au juste? », demande le chercheur. 

Une analyse des étapes à franchirD’après Émilien Pelletier, ce rapport est par contre très important. « Il propose d’établir tout le schéma de travail, toutes les étapes de travail pour arriver à l’exploitation pétrolière dans une dizaine d’années. […] Ce rapport ne questionne pas ou non d’avoir une exploitation pétrolière dans le golfe. Il le tient en fait pour acquis au départ », analyse l’océanographe.

Le site Internet de l’évaluation environnementale stratégique où il est indiqué que le « programme d’EES contribuera à réunir toutes les conditions nécessaires au développement harmonieux des ressources pétrolières et gazières que recèle le sous-sol marin québécois » corrobore cette interprétation de la consultation.

Lors de son passage à Gaspé, Genivar a complété ce propos en indiquant que si Québec décidait de lever le moratoire, il sera essentiel d’établir un cadre légal sur les hydrocarbures pour prévoir le versement de redevances à la hauteur des risques encourus. 

La tournée se poursuitLa consultation sur la mise en valeur des hydrocarbures dans les bassins de la baie des Chaleurs, d’Antiscoti et Madeleine est en cours depuis le 3 octobre.

La tournée de consultations publiques de Genivar dans les villes côtières et maritimes de la Basse-Côte-Nord, de la Côte-Nord et de la région de la Gaspésie-Les Îles a été lancée le 19 octobre à Havre-Saint-Pierre et se terminera le 9 novembre à Cap-aux-Meules. Genivar sera à Chandler, mercredi, et Bonaventure, jeudi.

D’autres consultations ont lieu auprès des communautés autochtones et d’organismes régionaux et nationaux. Genivar a aussi lancé une consultation en ligne. Les gens ont jusqu’au 2 décembre pour y participer.

L’évaluation du golfe Saint-Laurent arrive après celle de l’estuaire. L’ensemble des deux études porte sur un territoire de 140 000 km2.

Genivar déposera son rapport final au gouvernement en 2012. Le gouvernement ne ferme pas la porte à davantage de consultation à la suite de cet exercice.

 

 

 

02/11/11: La LMI accueil les ALIBIS de Dijon

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Ayant déjà effectué une visite sur le territoire français, les Madelinots ont reçu avec joie leurs cousins improvisateurs français

Le pain des Îles sur les tables du Québec

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La petite entreprise vient de signer des ententes importantes avec trois entreprises. La boulangerie s’est ainsi entendue avec AOF Services Alimentaires qui a des clients à travers le Québec. Parmi les clients d’AOF, dont plusieurs hôteliers et institutions, la chaîne Second Cup a déjà indiqué son intention d’utiliser les produits de la boulangerie.Les muffins anglais de la boulangerie des Îles seront dorénavant disponibles aux tables des 40 restaurants Normandin. Les produits de la petite entreprise des Îles seront aussi offerts aux clients des épiceries Végétarien.Le directeur de la boulangerie, Gino Thorne, admet que cette percée sur le marché québécois est due au muffin anglais qui est devenu le produit vedette de l’entreprise. « On essaye toujours d’aller chercher les meilleurs ingrédients, exemple, nos huiles ce sont toutes des huiles d’olive, nos levures, ce sont des levures naturelles », raconte M. Thorne.Au total, chaque mois, quelque 8000 caisses de pains et muffins surgelés quittent les Îles pour être livrée aux 110 épiceries COOP des Maritimes et Métro GP de la Gaspésie.L’expansion de l’entreprise se poursuivra encore au cours des dix prochaines années, croit Monsieur Thorne. « Je vois une usine trois fois plus grande qu’on a ici avec présentement 30 employés, proche d’une centaine d’employés puis on continue à distribuer plusieurs produits que ce soit ailleurs dans le reste du Canada ou au Québec. On ne va pas s’arrêter là », indique Guy Thorne.La boulangerie compte se lancer dans la production de nouvelles tartes aux fruits de mer au printemps.

 

Photo : Gino Thorne et M. Daniel Benoît, Directeur des achats de AOF.

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L’illustrateur Rogé finaliste à la 75e édition des Prix littéraires du Gouverneur général

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Il est en nomination dans la catégorie « littérature jeunesse – illustration » pour Haïti, mon pays, un recueil de poèmes d’écoliers haïtiens, publié aux Éditions de la Bagnole.Les prix littéraires nationaux du Canada, célèbrent l’excellence des auteurs, des illustrateurs et des traducteurs canadiens. Les prix sont décernés à des ouvrages en langue française et en langue anglaise dans les catégories romans et nouvelles, essais, poésie, théâtre, littérature jeunesse (texte et illustrations) et traduction.  Dès son jeune âge, Rogé (Roger Girard) savait ce qu’il ferait dans la vie: dessiner. Aussi, après avoir obtenu un baccalauréat en communication graphique de l’Université Laval, il travaille dans le domaine de la publicité pendant cinq ans, puis fait une pause pour tenter l’aventure de la coopération internationale en République dominicaine. Pendant son séjour dans l’île, il réalise de grandes murales dans un village. Il revient à Montréal, marqué par cette expérience, et décide de se consacrer à l’illustration. Depuis, si ses images ont illustré campagnes publicitaires, affiches et magazines, c’est l’univers de la littérature jeunesse, ainsi que son absence de contraintes, qui lui a permis de retrouver sa liberté de créer et d’imposer sa signature. Finaliste aux GG 2002, Rogé remporte son premier GG. Rogé est résidant des Îles-de-la-Madeleine.« Les GG engendrent toujours l’enthousiasme », dit Robert Sirman, directeur et chef de la direction du Conseil des Arts du Canada. «Le Conseil des Arts gère ces prix depuis maintenant plus de cinq décennies et nous sommes heureux de célébrer le talent créateur des Canadiens.  Les livres finalistes et gagnants ont eu un impact important non seulement au Canada, mais partout dans le monde. » Les lauréats seront connus le 15 novembre prochain et la remise des Prix GG se fera le 24 novembre, à Ottawa. Chaque récipiendaire recevra 25 000 $ et un exemplaire de son livre spécialement relié par un maître relieur. Chaque finaliste non lauréat pour sa part, recevra 1 000 $. Les éditeurs des livres gagnants recevront chacun 3 000 $ pour les aider à faire la promotion de ces livres.

Photo : Jean-François BriereSource : Conseil des Arts du Canada

GG. : Prix littéraires du Gouverneur général

 

 

Le Cirque Éloize dans la revue Les Affaires

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LE CIRQUE AU CARRÉ par Marie-Claude Morin.«Le Cirque Éloize passe en vitesse supérieure, multipliant les tournées à l’étranger et produisant lui-même ses spectacles. Pour réaliser cette ambition, il s’est trouvé un partenaire de taille : le Cirque du Soleil. Comment faire pour qu’un mariage de raison devienne heureux et fructueux.»À peine nous sommes-nous serré la main que Jeannot Painchaud nous entraîne dans les dédales de l’ancienne gare Dalhousie, dans le Vieux-Montréal. Les exploits passés du Cirque Éloize, les 420 villes visitées par sa troupe, la tournée actuelle du spectacle ID en Europe et le retour de Rain à Montréal peuvent attendre. Le PDG du cirque veut nous parler de ses projets. Tout en arpentant une salle au plafond d’une hauteur vertigineuse, d’où pendent une multitude de câbles, il décrit ce à quoi ressemblera le siège du deuxième plus grand cirque du Québec, une fois le projet de rénovations de 12 millions dollars terminé. Une salle de répétition format théâtre, des équipements de cirque à la fine pointe de la technologie, un salon pour les artistes, de nouveaux bureaux, un quai de chargement… le lieu qui a vu naître le cirque québécois – l’École de Cirque y était installée de 1986 à 2003 – doit évoluer au rythme endiablé d’Éloize. Car pour l’ancien artiste du vélo, il n’y a pas de doute : le cirque qu’il a fondé en 1993 en compagnie d’autres Madelinots doit grandir. Encore. Une affirmation qui est tout sauf anodine, quand on sait qu’elle a causé le départ de deux associés en 2010 et amené Jeannot Painchaud à signer un partenariat inimaginable pour lui il y a cinq ans à peine. Pour racheter les parts de Daniel Cyr et de Julie Hamelin, qui souhaitaient que le Cirque Éloize garde une taille modeste, il a frappé chez celui dont il s’est tant défendu d’être le petit frère : le Cirque du Soleil. »C’est le fruit d’une longue réflexion », dit celui qui a quitté la scène en 1998 pour se consacrer à plein temps à la gestion d’Éloize. Vêtu d’un t-shirt, de jeans et de souliers pointus, avec ses boucles et sa barbichette, il ne donne pas ses 45 ans. Si son style décontracté rappelle celui de Guy Laliberté, Jeannot Painchaud a dès le départ choisi pour son cirque un créneau différent de celui de l’ancien échassier.Dans les spectacles d’Éloize, présentés en salle plutôt que sous le chapiteau, les artistes doivent jongler, non seulement avec des balles, mais aussi avec le chant, la danse et le théâtre. « Éloize, ce n’est ni une copie, ni un cirque en réaction au Cirque du Soleil. Éloize, c’est Éloize », observe Stéphane Lavoie, directeur général de la Tohu et du festival Montréal Complètement Cirque.

 

Photo : Martin Flamand

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Claude Cormier en nomination aux prochains Prix de musique folk canadienne

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Le comité de direction des Prix de musique folk canadienne a dévoilé les noms des finalistes de la septième édition de remise de prix. Les artistes en nomination viennent de toutes les régions du Canada, de l’Atlantique au Pacifique. Le Madelinot Claude Cormier est en nomination dans la catégorie Auteur-compositeur francophone de l’année aux prochains Prix de musique folk canadienne. Il est en nominé en compagnie de :

Jean-François Lessard – Jean-François Lessard
Alexandre Poulin – Une lumière allumée
Les Surveillantes – La racine carrée du coeur

Le gala bilingue aura lieu le aura lieu le dimanche 4 décembre prochain au Théâtre Isabel-Bader de Toronto sera animé en français par Benoit Bourque, membre de La Bottine Souriante, et en anglais par Shelagh Rogers, animatrice à la radio de la CBC et décorée de l’Ordre du Canada.Claude Cormier a grandi au bord de la mer, dans ce coin du Québec appelé les Îles-de-la-Madeleine. Pêcheur de métier, il est fasciné par la musique depuis bien des marées. Auteur-compositeur-interprète « de la relève » ayant déjà 10 ans de tournée et de travail en studio derrière lui, il écrit les événements du quotidien et les chante merveilleusement bien. En mars 2011, il offre un album tout en douceur et simplicité, intitulé … Acoustique. Claude vous donne un rendez-vous aux saveurs folk, teinté de la couleur chaleureuse et dynamique des Acadiens, avec la poèsie qui caractérise l’insularité des Madelinots.La mission des Prix de musique folk canadienne est de souligner et mettre en valeur la musique folk canadienne sous toutes ses formes. Jusqu’à leur création en 2005, il n’existait pas de prix pour reconnaître la richesse et l’importance de la musique folk canadienne. D’autres prix nationaux et régionaux (Juno, East Coast Music Awards, Western Canadian Music Awards, Félix…) proposent un nombre limité de catégories qui sont peu représentatives de la diversité de ce genre musical. La procédure d’attribution des prix est semblable à celle utilisée pour les prix Junos, soit une élimination en deux étapes faite par un jury composé de gens du milieu folk canadien.

Source :Canadian Folk Music Awards | Prix de musique folk canadienne

Photo : claudecormier.ca

 

 

le campus des Îles se mérite la plus haute distinction en environnement au programme ICI ON RECYCLE!

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Madame Laurence Leduc-Primeau, présidente du conseil d’administration d’Actions RE-buts, a remis officiellement la plus haute distinction au programme ICI ON RECYCLE!, soit l’Attestation de performance de niveau 3 au Campus des Îles-de-la-Madeleine. La cérémonie s’est déroulée hier, aux Îles, dans le cadre  de la semaine québécoise de réduction des déchets.Il s’agit d’une reconnaissance officielle du gouvernement du Québec, instaurée par RECYC-QUÉBEC afin de souligner les efforts remarquables des industries, des commerces et des institutions (ICI) qui ont implanté, dans leur établissement, des mesures permettant la gestion responsable de leurs matières résiduelles, effectué diverses activités de sensibilisation et atteint un taux global de récupération et de mise en valeur en diminuant leurs réels déchets d’au moins 80 %. Le Campus des Îles-de-la-Madeleine a dépassé ce niveau notamment par le réemploi (tablettes recyclées) et le recyclage du papier, le compostage des résidus organiques de la cafétéria et de tout le papier à mains des toilettes et laboratoires, par le recyclage des batteries, des cartouches d’encre, des cannettes, conserves et autres contenants de verre et de plastique. Des campagnes de sensibilisation de type Lunch zéro déchet,  réduction d’emballages, achat de produits en vrac et locaux ont également pris place, de même que l’évaluation du milieu de vie comme celle de l’eau de ses fontaines et robinets. Pour le campus des Îles, l’obtention de cette distinction est un élément de fierté confirmant son engagement en faveur de la protection de l’environnement. Comme le précise la responsable du comité environnement du Campus, Lucie d’Amours : « Nous sommes très heureux d’avoir obtenu cette attestation qui reconnait ainsi le travail de toute l’équipe du Campus des Îles. Nous nous devons d’être exemplaire comme institution d’enseignement et sommes ainsi très fiers d’être le premier établissement des Îles et la première institution d’enseignement de la région Gaspésie-les Îles à obtenir ce niveau 3 ». Sur la photo, de gauche à droite en avant: Laurence Leduc-Primeau, présidente du conseil d’administration d’Action RE-buts, Lucie d’Amours, responsable du comité environnement, Annie Landry, enseignante (et ses 2 enfants), Cyrice Jomphe, concierge, Alexandra Arseneau, membre du comité environnement et responsable des communications à l’association. 

 Crédit photo : Michel Papageorges 

Vers une stratégie énergétique pour l’archipel

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Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, annonce le lancement d’une démarche visant à doter l’archipel d’une stratégie énergétique territoriale. Cette initiative s’inscrit dans un contexte où plusieurs projets liés à la mise en valeur des ressources naturelles du territoire et à l’alimentation en énergie se confondent et se confrontent dans la communauté insulaire.« L’objectif que nous poursuivons, explique le maire Arseneau, consiste à développer un consensus et une vision d’avenir en matière énergétique garantissant l’approvisionnement à moyen et long terme du territoire, une plus grande autonomie, une réduction de notre empreinte écologique et des conditions de développement socioéconomiques favorables pour notre communauté. »Le développement d’une stratégie énergétique fait partie du plan de travail de la Municipalité/Agglomération depuis quelques années. Dans un rapport déposé en juin 2007, une commission indépendante* sur le développement éolien aux Îles avait recommandé que la Municipalité des Îles se dote d’une stratégie énergétique visant à mieux orienter ses choix en la matière. La recommandation des commissaires servira de base à la mise en oeuvre du projet :« Cette stratégie devrait comprendre un état de situation (besoins actuels et réponses à y apporter), une estimation des moyens à prendre pour réduire la consommation d’énergie, une exploration de toutes les sources d’énergie potentiellement utilisables pour le milieu et, enfin, des recommandations pour un développement énergétique respectant prioritairement les aspects suivants : sécurité d’approvisionnement et exigences environnementales versus coûts de production. »*Ce chantier de travail devient particulièrement pertinent alors qu’Hydro-Québec poursuit avec la Municipalité l’élaboration d’un projet de couplage éolien-diesel, que la société d’État analyse par ailleurs les coûts de remplacement de sa centrale thermique au mazout par un câble sous-marin avec la Gaspésie et qu’un projet de forage exploratoire de gaz naturel fait l’objet de vives discussions.Par cette initiative, la Municipalité/MRC réaffirme sa volonté de mener un débat profond et respectueux sur l’avenir énergétique de son territoire menant à des décisions éclairées par les autorités compétentes. La Municipalité confiera le pilotage du dossier au comité aviseur éolien, dont le nom et le mandat seront révisés afin de refléter son rôle plus global en matière de développement énergétique. Le Forum intersectoriel sur les ressources naturelles du territoire sera l’instance privilégiée de concertation de cette démarche alors que le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM) devrait en assurer la réalisation.« Notre Municipalité/MRC fait encore une fois preuve d’avant-gardisme et de leadership en entamant une initiative qui transcende largement les compétences municipales strictes pour développer une vision d’avenir par et pour notre communauté » de conclure le maire Joël Arseneau. La démarche devrait s’étaler sur une période de 8 à 10 mois et comportera des audiences publiques.

Source : Municipalité des Îles-de-la-MadeleinePhoto : Elena Haratsaris

 

 

* Rapport sur la consultation publique sur le développement de l’énergie éolienne aux Îles-de-la-Madeleine, Aucoin L., Fournier L., Miousse A, juin 2007.