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Un service plus fiable entre l’Î.-P.-É et la N.-É., promet Northumberland Ferries

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Les dirigeants de Northumberland Ferries disent être convaincus que la liaison maritime entre Wood Island, à l’Île-du-Prince-Édouard, et Caribou, en Nouvelle-Écosse, sera plus fiable cette année grâce à la mise en service prochaine du traversier NM Northumberland.

Le service de traversier saisonnier entre la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard reprendra dans environ deux semaines.

Selon le PDG de Northumberland FerriesMark Wilson, les utilisateurs qui utilisent le traversier qui assure la liaison entre les deux provinces seront impressionnés par le nouveau navire.

Il y a plus de redondance sur ce navire en cas de problème avec un moteur ou un propulseur. Il est plus fiable et permet donc de continuer à naviguer en toute sécurité, explique M. Wilson.

Le traversier NM Holiday Island fait la navette entre Wood Islands à l'Î.-P.-É. et Caribou en N.-É.Un incendie s’est déclenché en 2022 sur le NM Holiday Island, un traversier qui assurait alors la liaison entre Wood Islands à l’Î.-P.-É. et Caribou en N.-É. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / François Pierre Dufault

Depuis 2022, le service de traversier entre Caribou et Wood Island a été perturbé à de nombreuses occasions. Cette année-là, un seul navire a assuré la liaison entre les deux municipalités après qu’un incendie s’est déclenché sur le Holiday Island.

L’an dernier, le NM Confederation a aussi été endommagé après que le navire a percuté le quai de Wood Island.

Selon M. Wilson, le service offert pour la saison 2025 devrait donc être plus fiable étant donné que deux navires assureront la liaison entre la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard.

Au plus fort de la saison, Northumberland Ferries proposera chaque jour huit allers-retours entre Caribou et Wood Island.

Blair Aitken.Selon Blair Aitken, président de la Chambre du commerce de l’est de l’île, la fiabilité du service de traversier entre l’Île-du-Prince-Édouard doit être une priorité. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Tony Davis

De son côté, la communauté d’affaires se réjouit elle aussi de la mise en service du nouveau traversier.

Nous savons que les voyageurs ont du mal à planifier leur utilisation du traversier, en particulier les commerçants, explique le PDG de la Chambre de commerce de l’est de l’Île-du-Prince-Édouard, Blair Aitken.

Selon lui, les entreprises ayant perdu confiance dans le service offert par les traversiers utilisent depuis le pont de la Confédération.

Nous espérons que Northumberland Ferries a un plan pour restaurer la confiance, dit M. Aitken.

Il espère que le début de la saison ne sera pas perturbé par des problèmes mécaniques et qu’elle se déroulera selon le calendrier prévu, avec un système de réservation qui répondra aux besoins des passagers

Le système de traversier est très important pour les gens et les entreprises de la région de chaque côté du détroit, ajoute M. Aitken.

Les traversées reprendront entre les deux provinces dès le premier mai grâce à la remise en service du NM Confederation. Le NM Northumberland entrera en fonction à la mi-juin. D’ici là, des travaux seront effectués sur le navire afin qu’il puisse accoster au quai de Wood Island.

LA UNE : Le traversier norvégien Fanafjord, lancé en 2007, va entrer en service dans le détroit de Northumberland en juin. (Photo d’archives) Photo : Transports Canada

PAR Radio-Canada d’après les informations de Gwyneth Egan, de CBC

 

Séries en bref : Un feu au Scotiabank Arena n’a pas freiné les Leafs

Hier, alors que c’était Pâques, trois matchs éliminatoires étaient à l’affiche.

À 15h, les Hurricanes accueillaient les Devils, à 19h, Ottawa était à Toronto et à 22h, le Wild croisait le fer avec les Golden Knights.

Voici les résultats de la journée :

La première bataille de l’Ontario appartient aux Leafs

L’une des séries les plus excitantes, c’est sans contredit est celle opposant les deux équipes ontariennes.

Hier soir, les Maple Leafs et les Sénateurs croisaient le fer à Toronto en vue du match numéro un. Ce sont finalement les Leafs qui ont remporté la rencontre grâce à une victoire convaincante de 6-2, malgré un feu dans l’aréna en début de soirée.

Un peu avant la mi-période, Oliver Ekman-Larsson a brisé la glace dans cette série.

Plus tard dans la période, Mitchell Marner a fait scintiller la lumière rouge avec un superbe but en échappée.

Avant la fin de la période, Ottawa a toutefois repris vie.

Drake Batherson a inscrit son premier but éliminatoire et disons qu’Anthony Stolarz voulait revoir la séquence.

En deuxième période, l’expérience éliminatoire des Torontois paraissait.

Premièrement, John Tavares a marqué un but en avantage numérique.

Toujours en avantage numérique, William Nylander a profité d’un cinq contre trois pour donner une avance de quatre buts à son club.

Brady Tkachuk, lui, n’est toujours pas le bienvenu dans la Ville-Reine. Il s’en fout carrément des huées, cependant.

Une victoire qui fera un grand bien à Toronto, qui mène la série 1-0.

Les deux équipes recroiseront le fer mardi, toujours du côté de la capitale ontarienne. Un match qui promet avec la fin de match qu’on a eu au Scotiabank Arena.

Deux buts de Logan Stankoven ; les Hurricanes mènent 1-0

Si je retiens une chose du match Canes-Devils, c’est que je ne crois pas que les Devils vont gagner une rencontre.

Et si Montréal devait battre les Capitals, ce serait très difficile en deuxième ronde contre la Caroline…

Hier, la troupe de Rod Brind’Amour a gagné par la marque de 4-1.

Logan Stankoven s’est illustré dans la victoire. À son premier match éliminatoire avec les Hurricanes, il a marqué deux buts. Le deuxième et le troisième.

Il a déjà deux buts de plus qu’un certain Mikko Rantanen…

Anyways.

En fin de deuxième période, le capitaine du New Jersey Nico Hischier a donné un peu de vie à son équipe, mais ce n’était pas suffisant.

Le club de Raleigh a finalement terminé la rencontre avec 45 (!) lancers.

Les deux équipes recroiseront le fer mardi, dès 18h, en Caroline.

Les Canes mènent 1-0.

Deux buts de Brett Howden propulsent Vegas vers la victoire

En fin de soirée, les Golden Knghts accueillaient le Wild.

Vegas a frappé tard en première période, Tomas Hertl a brisé la glace dans cette série.

Le Minnesota a toutefois répliqué par l’entremise de Matthew Boldy, qui a marqué les deux buts des siens dans le match.

Mais ses deux buts n’ont pas été suffisants.

Brett Howden a lui aussi marqué deux filets, dont celui gagnant :

Et celui d’assurance dans la dernière seconde du match.

La victoire de 4-2 a donc propulsé Vegas vers le gain et mène donc la série 1-0.

Les deux équipes se retrouveront à nouveau demain, du côté de Vegas.

Prolongation

– Chez les Devils, Jacob Markstrom a blessé Cody Glass avec un coup de bâton.

– Il s’agissait initialement d’un cinq minutes, mais après révision, il n’a écopé que d’un deux minutes.

– Toujours pareil.

– Il doit en donner plus.

– Les meilleurs pointeurs de la veille.

(Crédit: NHL.com)

– Quatre matchs à l’affiche ce soir :

(Crédit: NHL.com)

Les Capitals ont amené leurs enfants à la pratique d’hier : on verra si cela les déconcentrera

Est-ce qu’on va critiquer les joueurs des Capitals de Washington parce qu’ils s’occupent de leurs enfants? Non, évidemment.

Mais est-ce qu’on peut se questionner sur la pertinence de voir une pratique, la veille d’un match de séries, se terminer avec les enfants des joueurs sur la patinoire? On peut se questionner, oui.

Parce que hier, c’est ce qui est arrivé à Washington.

Comme on peut le voir avec les images qui émanent de Washington, hier, les joueurs des Caps ont fini l’entraînement avec leurs jeunes. Ça n’a donc pas pratiqué bien fort vers la fin.

Mais heille : même si le club n’a absolument rien gagné en séries depuis la Coupe Stanley de 2018, on entend dans un reportage que le club a du succès depuis des années déjà. #RecetteGagnante

Ça ne sent pas le hockey en ce moment à Washington et ça commence un peu avec Alex Ovechkin, qui a parlé aux médias après la «pratique» des siens d’hier. Et il a dit quelque chose de drôle.

Il a dit ceci :

Tu ne doit pas trop focuser la veille d’un match. – Alex Ovechkin

On ne dit pas qu’à cause de ça, les Capitals vont perdre. Mais ce qu’on dit, c’est que de ne pas prendre l’entraînement au sérieux peut parfois donner un excès de confiance à une équipe, qui peut l’échapper par la suite.

Renaud Lavoie a abordé le sujet ce matin sur les ondes de BPM Sports en rappelant qu’en 2021, les Jets avaient pris le CH à la légère à l’entraînement. C’était la même chose pour les Nordiques de 1993.

On se permet d’ajouter que les Maple Leafs de 2021, alors qu’ils menaient 3-1 contre le Canadien en première ronde, ont mis de la musique à l’entraînement. On se rappelle du résultat final.

Donc on se redemande : est-ce que les Capitals sont prêts?

en rafale

– À lire.

– Juraj Slafkovsky doit se lever en séries. [BPM Sports]

– Bonne lecture.

– Intéressant.

– Hum…

Les clignotants ne donnent pas un droit de passage absolu!

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Ma profession m’oblige à faire beaucoup de route chaque année et m’incite à me concentrer davantage sur le comportement routier des autres usagers avec qui je partage la route.

Avec les années, je me suis familiarisé avec le fait que certains chauffeurs s’éternisent dans la voie de gauche sans raison apparente et que d’autres semblent courir les feux jaunes/orange. Cependant, récemment, j’ai réalisé qu’une habitude de conduite me dérangeait encore plus que les deux précédentes : l’utilisation autoritaire et dominante des clignotants.

J’ai remarqué que plusieurs conducteurs utilisent leurs clignotants non pas pour indiquer un changement de direction, mais bien pour se donner le droit absolu d’effectuer leur manœuvre, une situation que je trouve dangereuse.

Non, le clignotant ne donne pas un droit de passage obligatoire

Le phénomène que j’ai commencé à observer au cours des dernières années est assez simple. À titre d’exemple, je suis dans la voie de droite et je voyage à une vitesse de croisière. Un véhicule me dépasse, au même moment où un automobiliste tente d’entrer sur la route par la droite. Bien évidemment, ce dernier doit, selon le panneau de signalisation, céder le passage aux véhicules qui circulent sur la route prioritaire.

Comme dans 90 % des cas (étude analysée par moi-même), l’automobiliste actionne son clignotant de gauche et entre de force sur la route, et ce, sans céder le passage. Cette manœuvre me force à ralentir, car j’ai l’intention d’être courtois.

Je crois cependant que cette manœuvre peut devenir dangereuse puisque je dois appliquer les freins pour laisser entrer l’automobiliste. Si une voiture me suit de près dans la voie de droite, une collision pourrait survenir. Encore pire, si l’automobiliste qui entre sur l’autoroute en utilisant cette même technique, et qu’un camion lourd circule dans la voie de droite, un accident grave pourrait se produire.

Autre scénario. Je circule dans la voie de gauche sur l’autoroute. Personne ne me suit, je suis seul, et ma vitesse de croisière est plus rapide que celle des automobilistes dans la voie de droite. Je m’apprête à effectuer un dépassement, mais l’automobiliste dans la voie de droite décide de se déplacer dans la voie de gauche pour effectuer un dépassement.

Comme je circule à une vitesse supérieure, le scénario idéal serait d’attendre patiemment que je termine ma manœuvre, mais c’est rarement le cas. J’ai plutôt droit à un conducteur qui actionne son clignotant et coupe mon élan afin de se mettre dans la voie de gauche.

Dans les deux cas, il faut user de courtoisie et laisser l’autre faire sa manœuvre, mais le règlement est clair. Les clignotants sont des outils pour indiquer des INTENTIONS, et non de se donner le droit absolu d’effectuer une manœuvre. Je trouve que cette fausse bonne utilisation des clignotants crée de la frustration et qu’il faut vraiment comprendre la réglementation routière pour enlever une couche d’irritation sur nos routes.

Vaut mieux les utiliser toutefois…

Je dois rapidement ajouter que j’aime quand même mieux un usager qui clignote agressivement qu’un conducteur qui ne le fait pas.

Saviez-vous qu’il est obligatoire, dans le code de la sécurité routière, d’utiliser nos clignotants? En effet, il faut utiliser le dispositif pour préciser notre intention de tourner, mais aussi pour effectuer un changement de voie sur une route. Un clignotant inutilisé ou défectueux quand vous voulez effectuer un virage ou changer de voie vous expose à une amende de 100 $ à 200 $.

C’est d’autant plus dangereux. Il devient impossible de prévoir le comportement des autres automobilistes si les clignotants ne sont pas activés.

Je trouve ça un peu ridicule d’écrire sur les clignotants. C’est un outil tellement facile à utiliser que je peine à comprendre comment quelqu’un peut en arracher. On énonce notre intention, on fait nos vérifications et on effectue une manœuvre. Il ne faut pas tenir pour acquis que c’est un droit de passage et, surtout, on les manipule convenablement!

À GO, nous commençons tous à bien utiliser nos clignotants. GO!

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VUS avec un 6-cylindres : quoi choisir à coût raisonnable?

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« Je cherche un VUS avec un moteur à 6-cylindres, mais sans transmission CVT. J’aimerais rester dans une marque généraliste pour éviter les mensualités élevées et avoir un peu d’agrément de conduite. Que reste-t-il de disponible sur le marché pour répondre à mes critères? » – Maxime

Réponse

Bonjour Maxime,

La grande majorité des constructeurs délaissent les motorisations à 6 cylindres pour se tourner vers les motorisations turbocompressées de plus faible cylindrée. C’est le cas de Subaru qui a graduellement éliminé le 6-cylindres dans l’Outback au profit d’un moteur 4-cylindres, qui effectue bien le travail, mais qui n’a pas la souplesse de l’ancien 6-cylindres.

Toyota a eu le même réflexe avec le Highlander il y a quelques années, et avec le RAV4 il y a 13 ans. C’est la même chose du côté de Kia ou de Hyundai qui ont éliminé les motorisations à 6 cylindres des Santa Fe et Sorento graduellement. Il reste néanmoins les Hyundai Palisade et Kia Telluride qui ont encore un V6, mais pour combien de temps encore? De côté des constructeurs américains, le 6-cylindres a également foutu le camp de presque tous les modèles, sauf le Jeep Grand Cherokee et le Chevrolet Blazer.

Il y a aussi Nissan qui résiste avec le V6 dans le Pathfinder. C’est néanmoins une question de temps avant qu’il soit remplacé par un 4-cylindres turbo à compression variable, comme on a pu le voir avec l’Infiniti QX60. Honda aussi fait cavalier seul avec son V6 dans le Honda Pilot et le Honda Passport. Ce 3,5-litres est bien adapté aux modèles et offre une bonne souplesse. Finalement, Mazda est revenue avec un 6-cylindres l’an dernier dans le CX-90, et il est disponible aussi dans le CX-70.

Lequel choisir?

Parmi tous les modèles nommés plus haut, quelques-uns se démarquent. J’évite les modèles avec 3 rangées de sièges puisque vous ne faites pas mention d’un tel besoin, d’autant plus que vous partez d’un Outback.

Le Honda Passport demeure intéressant pour l’année modèle 2025, mais c’est bientôt la fin de la première génération. Ça reste un véhicule vieillissant qui sera remplacé sous peu, avec une génération mise à jour et plus intéressante. Il faudra attendre un peu avant de se faire une meilleure idée du modèle 2026.

Le Chevrolet Blazer peut aussi être considéré. Comme le Honda Passport, il est vieillissant, et c’est particulièrement probant à l’intérieur avec son petit écran de 8 pouces et ses matériaux plutôt fragiles. Il est dû pour une nouvelle génération, si le constructeur le conserve vivant, mais ses qualités de fiabilité et d’agrément sont néanmoins intactes.

Le Mazda CX-70 est sans doute celui qui donnera la meilleure combinaison entre l’agrément de conduite et le modernisme, avec son architecture à propulsion et sa position de conduite particulière. Son 6-cylindres est aussi très bien adapté, même si sa transmission est hésitante sur les premiers rapports. Vous aurez un agrément qu’aucun autre véhicule de la catégorie ne donnera, sans compter le niveau de finition plutôt élevé.

C’est le véhicule que je choisirais en fonction de vos critères parce qu’il est plus moderne que les deux autres, sans être trop cher. Il est possible d’opter pour une version avec le moteur de 280 chevaux à un prix intéressant, mais si vous pouvez étirer un peu pour choisir plutôt le moteur de 340 chevaux, vous aurez plus d’agrément.

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J’ai visité l’une des plus grandes usines automobiles du monde

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Dans un contexte où la production automobile est sur toutes les lèvres, en raison de l’insistance de Donald Trump à forcer les constructeurs à implanter des usines en sol américain, j’ai eu la chance de visiter l’usine de Hyundai Motor Group située à Ulsan en Corée du Sud. Une visite certes impressionnante, mais qui prend une autre tournure en ces temps d’incertitude pour les constructeurs d’automobiles.

Il faut remettre cette usine dans le contexte de la production automobile mondiale. C’est carrément l’une des plus grosses usines de fabrication automobiles du monde, un statut appuyé par des statistiques qui parlent d’elles-mêmes :

  • 5 chaines d’assemblage entièrement indépendantes.
  • Une usine de moteurs
  • Une usine de transmission
  • 17 modèles différents fabriqués
  • Un centre intérieur de contrôle de la qualité
  • 5 millions de mètres carrés/53 millions de pieds carrés de superficie
  • 31 000 employés
  • 1,52 million de véhicules par année
  • Un port d’expédition

Les données qui se passent de superlatifs et qui confirment l’importance qu’a l’usine pour la petite communauté d’Ulsan, établie dans le sud de la Corée du Sud. Sur un peu plus de 1,1 million d’habitants, plus de 31 000 travaillent directement à cette usine, sans oublier les nombreux fournisseurs. Ils sont 5000 fournisseurs éparpillés majoritairement en Corée du Sud qui fournissent les dizaines de milliers de pièces nécessaires à l’assemblage des véhicules. C’est donc dire que plusieurs emplois externes dépendent également directement de cette gigantesque production.

La visite du musée et de l’usine

Annexé à l’usine, on retrouve d’ailleurs un petit musée, dont la modestie marque une scissure avec l’exubérance des musées des constructeurs allemands que j’ai visités par le passé. Il permet de retracer l’histoire de l’usine d’Ulsan, la première de la marque Hyundai, et également celle où étaient assemblées les premières Hyundai Pony livrées au Canada. D’ailleurs, le Canada a été le premier marché hors Corée du Sud pour la marque Hyundai, elle qui est débarquée aux États-Unis deux ans plus tard. J’ai d’ailleurs pu consulter quelques documents qui concernaient les éditions canadiennes des Pony.

On a ensuite pu marcher le long d’une chaine de montage où sont assemblés les Hyundai Palisade et les Genesis G80 et où les caméras de nos téléphones ont été bloquées par du ruban gommé par souci de confidentialité. On a donc pu voir le processus d’assemblage au complet, de la peinture à l’installation du câblage, du tableau de bord et de la mécanique, une séquence qui permet de sortir 26,7 véhicules par heure, pour cette ligne uniquement. Des étapes bien enfilées, que les employés peuvent suivre par la présence d’un large papier fixé au capot et qui donne toutes les spécifications d’un modèle précis, comme son pays de destination.

Le Morning Christina

On a également eu l’opportunité plutôt rare de monter à bord d’un navire servant à transporter les voitures à l’étranger et qui était amarré au port qui se trouve à même le site de l’usine. Le Morning Christina, ce bateau vieux de 15 ans, peut engouffrer quelques 6900 voitures de la taille d’une Hyundai Accent à son bord, sur les 11 ponts distincts. Il circule à la vitesse de 19 nœuds, et prendra 13 jours pour se rendre en Californie, où sa cargaison sera déchargée, avant qu’il ne reprenne le large.

Aucune image ne permettra de rendre adéquatement l’immensité du bateau. C’est carrément un stationnement à étage flottant, auquel on accède par une rampe placée à l’arrière et dans lequel sont arrimés des milliers de voitures en route vers leur destination. Elles traverseront l’océan Pacifique pour être ensuite distribuées aux États-Unis. Sur le navire, un équipage de 21 personnes vogue à travers le monde pour mener à bien la cargaison.

L’impact réel

Avec plus de 31 000 personnes qui y travaillent, en plus des fournisseurs sud-coréens et des travailleurs internationaux qui gravitent autour, cette usine m’a fait réaliser deux choses. D’une part, les tarifs douaniers imposés par Donald Trump peuvent avoir des impacts majeurs sur des familles et des communautés à l’international. D’autre part, l’immensité de l’installation m’a aussi confirmé qu’il est impossible de délocaliser une production automobile en criant ciseau. Ce sont des chaines d’assemblage complexes, multidisciplinaires, et leur importance est carrément capitale pour les pays qui les hébergent.

Évidemment, Donald Trump souhaite rapatrier ces usines en sol étatsunien pour « redonner à l’Amérique sa grandeur ». Et si les pressions qu’il exerce forcent réellement la main aux constructeurs, ça se fera au détriment de communautés locales qui en dépendent pour vivre.

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Séries en bref : Artturi Lehkonen marque un but inusité dans la victoire de l’Avalanche

C’était officiellement le début des séries éliminatoires hier, alors que deux séries de premier tour de la Ligue nationale de hockey débutaient.

On a eu droit à deux excellents matchs #1 dans ces deux séries, ce qui promet pour la suite des choses.

Voici les résumés de ces deux matchs.

Les Jets de Winnipeg s’en sortent grâce à Kyle Connor

La meilleure équipe de la saison régulière de la LNH, soit les Jets de Winnipeg, amorçait ses séries éliminatoires hier soir face à l’équipe la plus en forme dernièrement dans la LNH, les Blues de Saint-Louis.

Même si Winnipeg a remporté le trophée des Présidents, on savait qu’on aurait droit à une série très serrée.

Et c’est ce que les deux équipes nous ont démontré dès la première période.

Les Blues ont ouvert la marque (Robert Thomas) en avantage numérique, mais les Jets ont répliqué avec eux aussi un but (Mark Scheifele) en avantage numérique.

Par la suite, les Jets ont pris les devants grâce à une déviation de Jaret Anderson-Dolan, mais rapidement, soit trois minutes plus tard, Oskar Sundqvist a créé l’égalité pour les Blues.

C’était donc 2 à 2 après une période.

En deuxième, les Blues ont rapidement repris là où ils avaient laissé, alors qu’en supériorité numérique, Jordan Kyrou a inscrit son premier des séries avec un des tirs les plus précis que j’ai jamais vu.

Évidemment, on s’attendait à une réplique des Jets, mais au final, l’avance des Blues aura tenu jusqu’en milieu de troisième période, alors qu’Alex Iafallo, qui vient de signer une extension de contrat de trois ans avec les Jets, a égalé le match.

Par la suite, tout semblait se diriger vers une période de prolongation, mais Kyle Connor, lui, avait d’autres plans, alors qu’il a joué les héros sur un superbe jeu avec un peu plus d’une minute à jouer en troisième période.

Les Jets l’ont donc emporté 5 à 3, avec Adam Lowry qui a complété la marque dans un filet désert.

Le match #2 de cette série aura lieu lundi à Winnipeg à compter de 19h30.

Les Jets mènent la série 1 à 0.

L’Avalanche frappe fort les Stars d’entrée de jeu

Voilà la série que l’on attendait tous le plus dans l’Ouest.

C’est un affrontement de titans entre deux équipes avec de très bonnes chances de se rendre en finale de la Coupe Stanley, en plus d’être une série qui nous permet de voir Mikko Rantanen affronter son ancienne équipe de cette saison.

Bref, c’est une série qui promet, et on en a eu la preuve hier soir.

Premièrement, on a eu droit à un impressionnant duel de gardiens pendant toute la première moitié du match, et donc, évidemment, cela a pris un but complètement inusité pour battre la vigilance d’un des deux gardiens.

C’est finalement Artturi Lehkonen qui a ouvert la marque avec un but complètement fou, où, sans faire exprès, il réalise une frappe à la Lionel Messi avec son patin en tombant après avoir vu son tir être bloqué.

Un des buts les plus bizarres que j’ai vu.

Bref, l’Avalanche a pris les devants, et avant la fin de la deuxième période, Nathan MacKinnon a ajouté à l’avance de son équipe avec un autre but bizarre, alors que son tir en avantage numérique a dévié sur Ilya Lyubushkin.

Bref, l’Avalanche avait une avance de 2 à 0 en troisième période sans pour autant dominer ce match.

Évidemment, il ne fallait pas compter les Stars vaincus pour autant, et ces derniers ont réduit l’écart en avantage numérique par l’entremise de Roope Hintz.

Cependant, par la suite, à force d’attaquer, les Stars se sont fait prendre à contre-pied, ce qui leur a coûté un beau but de Devon Toews.

C’était donc trop peu trop tard pour les Stars, alors que MacKinnon a inscrit un but dans un filet désert, et Charlie Coyle a ensuite ajouté l’insulte à l’injure avec le cinquième but du Colorado.

L’Avalanche remporte donc 5 à 1 le match #1 de cette série.

Le deuxième match aura lieu lundi à Dallas à compter de 21h30.

L’Avalanche mène la série 1 à 0.

Prolongation

– Voici les deux résultats de la veille.

– Voici les meilleurs pointeurs de la veille.

(Crédit: NHL.com)

– Au programme aujourd’hui : trois séries débutent.

(Crédit: Google/NHL)

L’agent d’Ivan Demidov n’a jamais vu autant d’engouement pour un joueur

Des milliers de partisans qui suivaient en direct son vol, une foule de partisans sur place à l’aéroport de Toronto, 400 000 personnes derrière leur écran qui regarde en live son arrivée, énormément de partisans qui vont le voir patiner à Brossard et une vente record de chandails.

Sérieusement, c’est hallucinant tout l’engouement et l’excitation qu’a généré l’arrivée d’Ivan Demidov chez le Canadien de Montréal.

On peut même ajouter à cela l’accueil complètement fou des partisans simplement pour son tour de recrue à l’échauffement, et évidemment son entrée fracassante dans la Ligue nationale de hockey avec un but et une passe en moins d’une période.

Bref, les partisans montréalais sont fidèles à leur habitude dans leur folie, mais cette fois, ça dépasse vraiment tout, et de loin.

Tout le monde sait à quel point Demidov a le potentiel d’être une supervedette dans la LNH, et donc, de le voir arriver en plein dans une course aux séries a quadruplé l’engouement pour son arrivée inattendue.

Les partisans attendent ce genre de joueur depuis tellement longtemps que maintenant que cela se produit pour de vrai, on ne veut pas manquer une seule seconde.

C’est donc du jamais vu, et ça, même l’agent d’Ivan Demidov, Dan Milstein, l’avoue.

En effet, l’agent de Demidov, qui suit le jeune Russe depuis qu’il a 12 ans, a affirmé en entrevue avec RG Media qu’il n’avait jamais vu quelque chose comme ça, soit autant d’engouement et d’excitation pour l’arrivée d’un joueur.

Milstein compte des clients à travers 28 des 32 équipes de la LNH, dont plusieurs vedettes, mais jamais ce niveau d’engouement n’a été atteint pour un joueur.

L’agent de Demidov a même expliqué que Turkish Airlines eux-mêmes, soit la compagnie par laquelle Demidov est arrivé à Toronto, ne comprenait pas du tout ce qui se passait et pourquoi un de leurs vols était autant surveillé.

Notons également que ce n’est pas que les partisans du CH qui veulent des nouvelles de Demidov, mais également d’anciennes légendes.

En effet, Milstein a expliqué que Pavel Datsyuk l’avait contacté pour savoir comment allait son client et surtout pour lui envoyer ses meilleurs vœux pour son début dans la LNH.

Bref, c’est complètement fou ce qui se passe présentement avec Demidov à Montréal, et c’est tant mieux.

De plus, il faut savoir que le nouveau numéro 93 du Tricolore vit très bien avec tout ça et qu’il adore son expérience jusqu’à présent.

Il voulait jouer Montréal pour ce genre d’engouement et ce genre de pression, et le voilà plus que servi, alors que le Canadien est en séries éliminatoires.

Ce sera vraiment très intéressant de le voir à l’oeuvre face à Alexander Ovechkin et les Capitals de Washington.

Je vous invite à aller lire le reste de l’article de RG Media, où vous pouvez lire les louanges de Milstein à l’endroit de Roman Rotenberg et du SKA.

En Rafale

– Il a été impressionnant cette saison.

– Que pensez-vous de ses prédictions ?

– Ça va mal pour lui.

– C’est la première fois depuis la finale de l’Est en 2017 que les Sénateurs disputeront un match de séries.

Une île gardée par des phares de Fritz Widmer

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« Les phares et leurs histoires m’ont immédiatement fasciné. C’est impressionnant d’apprendre combien les habitants ont toujours essayé de rendre la côte plus sûre pour la navigation », révèle Fritz Widmer. Le photographe autodidacte basé dans l’Oberland Zurichois en Suisse, a passé une semaine sur l’île française d’Ouessant, pour une série unique empreinte d’histoire et de nature, autour de ces majestueux phares. De La Jument au phare de Nividic et au Creac’h, les sources de lumière typiques de la Bretagne sont ici explorées par l’artiste. « Dans les rapports de Ouessant, cinq phares ont toujours été mentionnés. Mais lorsque j’ai jeté un coup d’oeil sur mes photos, j’ai remarqué qu’il y en avait six. Dans les écrits, la plus petite tour n’est pas mentionnée. Il s’agit du phare de Men, c’est celui qui apparaît sur l’une de mes photos préférées, celle avec la vague qui déroule juste devant lui ».

« J’apprécie le défi de lire la nature et les paysages. Qu’est-ce que j’aime exactement dans cette vue et comment pourrais-je la traduire au mieux en image ? Je ne planifie pas vraiment mes clichés à l’avance car j’aime avoir la surprise lorsque je découvre un paysage pour la première fois. Ce que j’aime aussi particulièrement, c’est la météo et son humeur imprévisible. C’est fascinant de voir comment un petit trou dans la couverture nuageuse peut transformer un motif ennuyeux en un élément qui attire le regard ».

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Source : FUBIZ

Les 30 plus belles photos d’oiseaux selon le Bird Photographer

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Chaque année, le célèbre Bird Photographer of the Year (BPOTY) présente une savoureuse sélection des plus belles photographies d’oiseaux. Lancé en 2015, ce concours international cherche à intéresser le grand public à ces espèces surprenantes et parfois méconnues, tout en soutenant des initiatives de conservations à travers le monde.

En 2021, les organisateurs du BPOTY ont dévoilé les finalistes de cette édition. Au total, plus de 22 000 clichés ont été envoyés par des photographes amateurs et professionnels de 73 pays ; de quoi nous offrir une expérience ornithologique et créative fascinante.

Un jury composé de 15 professionnels délibère actuellement pour désigner les lauréats, qui ne seront connus que le 1er septembre 2021. L’occasion pour nous de faire le point sur la trentaine de clichés présélectionnés et vous faire découvrir la qualité des participations. Rendez-vous sur le site officiel du Bird Photographer of the Year pour en savoir plus.

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Crédits : Fahad Alenezi

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Crédits : Brian Matthews

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Crédits : Mats Brynolf⁠

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Crédits : Li Ying Lou

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Crédits : Daniel Zhang

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Crédits : Øyvind Pedersen

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Crédits : Terry Whittaker

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Crédits : Daniela Anger

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Crédits : Gail Bisson

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Crédits : Diana Schmies

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Crédits : Scott Suriano

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Crédits : Irene Waring

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Crédits : Irma Szabo

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Crédits : Raymond Hennessy

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Crédits : Brad James

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Crédits : Tom Schandy

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Crédits : Thomas Vijayan

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Crédits : Amanda Cook

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Crédits : Andy Parkinson

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Crédits : Zdeněk Jakl

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Crédits : James Wilcox

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Crédits : David White

LA UNE :  Crédits : Matthew Filosa
Source : Creapills