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We Will Rock You: Si Queen nous délivrait de «Mike chez Rona»

Imaginez un univers où tout le monde, à peu près dépouillé de son âme, sous le joug d’une intelligence artificielle, serait condamné à écouter sans arrêt une seule et même musique.

(Et imaginez combien d’autant plus pénible s’avérerait ce scénario si ladite musique était l’abrutissante ritournelle de «Mike chez Rona»… Au secours!)

Bon, oubliez la pub de l’heure, parce qu’on parle plutôt ici de We Will Rock You, pièce du Britannique Ben Elton rendant hommage à l’œuvre de Queen et portée par les tubes légendaires du mythique groupe de Freddie Mercury, laquelle vient de prendre l’affiche à l’Espace St-Denis, à Montréal.

Un énième blockbuster des planches né en Angleterre, applaudi dans une trentaine de pays depuis près de 25 ans et entériné ici par la vente de 25 000 billets en cinq mois, avant même la première médiatique, qui avait lieu mercredi devant un parterre d’artistes (incluant la récente cohorte de Star Académie) et de médias.

Annie Villeneuve dans une scène de la comédie musicale We Will Rock You / Crédit : Serge Cloutier

Dans We Will Rock You, les êtres humains sont désignés par des numéros et se «reformatent» à qui mieux mieux. La redoutable Killer Queen (Annie Villeneuve), androïde dominatrice, et sa méga corporation mondiale Globalsoft, veillent à garder le contrôle sur l’humanité – et ce que celle-ci écoute. Gare à ceux et celles qui oseront sortir du rang, penser par eux-mêmes, rêver à grand et… fredonner Oops!… I Did It Again.

Nous sommes dans le futur, quelque part dans les années 2300, dans une société dystopique (où Britney Spears est décédée!), sur fond de laquelle se dessine un combat épique entre le bien et le mal au nom de l’amour et la passion du rock’n’roll. Les rebelles Galileo (Pierre-Olivier Grondin) et Scaramouche (Frédérique Cyr-Deschênes), alias les Bohémiens aux noms rappelant une certaine Bohemian Rhapsody, n’entendent pas se laisser dicter leur existence et s’unissent pour faire triompher le pouvoir de la musique. De toutes les musiques.

Une scène de la comédie musicale We Will Rock You / Crédit : Serge Cloutier

Et leur lutte se ponctue de titres que vous connaissez bien : I Want it All, We Are The Champions, Under Pressure, Bohemian Rhapsody, Another One Bites The Dust, Crazy Little Things Called Love, Don’t Stop Me Now, Somebody To Love, The Show Must Go On, I Want to Break Free et… Devinez? Eh oui, We Will Rock You. Bref, une trame sonore 100 % Queen. Projetée en pistes enregistrées et non livrée par un orchestre en chair et en os.

Avec cette relecture québécoise de We Will Rock You, le metteur en scène Steve Bolton signe un spectacle particulièrement vitaminé, aux décors absolument magnifiques, entre des projections évoquant une cité urbaine scintillante fantasmée et un repaire aux airs de grenier dûment construit, avec échelles de bois et plateforme surélevée.

Costumes, chorégraphies, éclairages : visuellement, We Will Rock You en jette superbement. C’est beau, c’est léché, c’est coloré, c’est soigné. Chaque tableau comporte ses jolies surprises. Et Dieu sait qu’avec pareil cadre, c’aurait été facile de verser dans le ridicule.

Une scène de la comédie musicale We Will Rock You / Crédit : Serge Cloutier

Pas de grande prestation d’acteurs-chanteurs à signaler (ils sont 16 sur scène). Chacune des voix brille au moment qui lui est propre, sans que quiconque ne vole la lumière. Pierre-Olivier Grondin suscite les rires lorsqu’il révèle toutes les chansons qui se bousculent dans sa mémoire (occasion de clins d’œil à Plume Latraverse, Richard Séguin, Ginette Reno, Gerry Boulet, à Agadou dou dou, au Bal masqué, à La Ziguezon, à Who Let The Dogs Out…)

La renaissance des Bohémiens au dernier droit du récit, avec la découverte émerveillée d’instruments de musique, et les numéros finaux sur We Are The Champions et Bohemian Rhapsody nous laissent sur une note pétillante.

Pierre-Olivier Grondin dans une scène de We Will Rock You / Crédit : Serge Cloutier

L’audacieux mélange de science-fiction et de comédie musicale sur lequel repose We Will Rock You recèle beaucoup de potentiel, lequel est très bien exploité. Il faut bien sûr jouer le jeu, l’histoire gagnerait à être mieux exposée dès le départ, et peut-être que le lien entre les mélodies de Queen et la fresque futuriste aux allures de dictature virtuelle est parfois ténu (il faut d’ailleurs attendre à la deuxième partie, beaucoup plus enlevante que la première, pour vraiment s’imprégner totalement de l’esprit de Queen). Mais…

Voilà pourquoi on parle de «jouer le jeu». Pourquoi bouder son plaisir? L’ambiance imaginaire que propose l’œuvre est somme toute crédible. En bonus, We Will Rock You nous balance toute la gamme des émotions, avec beaucoup d’humour en assaisonnement.

Annie Villeneuve dans une scène de We Will Rock You / Crédit : Serge Cloutier

Sinon, peut-être avez-vous déjà lu pareilles paroles en ces pages – et sûrement ailleurs aussi –, au sujet d’autres comédies musicales: le résultat est long (2 h 35 et des poussières, avec entracte) et pourrait aisément être resserré ici et là.

Pas qu’on ait si hâte de retourner à nos téléviseurs pour retrouver Mike chez Rona, pas que les spectacles trop longs nous donnent le goût de faire la grève comme «des jeunes» qui militeraient pour ravoir leurs cellulaires en classe…

Mais, avouons-le, très rares sont les productions du genre qui ne s’étirent pas. Ce qui gâte nécessairement un peu la sauce. The Show Must Go On, oui… Mais dans des temps raisonnables, s’il vous plait.

La pièce We Will Rock You tient l’affiche de l’Espace St-Denis, à Montréal,jusqu’au 18 mai,puis se transportera au Capitole de Québec du 20 juin au 13 juillet, à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières les 5 et 6 septembre, puis au Théâtre du Casino du Lac-Leamy, à Gatineau, du 2 au 19 octobre. Pour informations : gestev.com.

Quelques faits amusants sur We Will Rock You

Il faut 1 heure pour maquiller chaque artiste du spectacle…

Les décors ont pris 3 mois à construire…

La troupe a dû répéter pendant environ 4000 heures…

Les décors se déplacent dans 3 camions de 53 pieds chacun…

Et We Will Rock You exige l’utilisation de près de 200 costumes et accessoires!

Survivor Québec: Une sortie attendue, mais émotive

Privée de son allié Kevin, Élodie sait que ses jours au sein d’Ugat sont comptés. Plutôt que de lutter, elle choisit d’accueillir cette fin avec dignité et partage un moment particulièrement émouvant avec Sarah et Marilou, ses alliées de cœur.

Capture Noovo

Un conseil de tribu sous le signe des émotions

Lors du conseil de tribu, Patrice revient sur les colliers d’immunité désormais bien connus de Sarah et Éric. Tous deux réaffirment leur intention de s’en servir au bon moment pour protéger leur alliance.

Patrice questionne également Élodie sur son ressenti après avoir reçu trois votes contre elle au dernier conseil. Touchée, Élodie exprime avec émotion sa fierté d’avoir joué à sa façon.

Capture Noovo

Le verdict tombe: Élodie éliminée

Sans grande surprise, le vote scelle le sort d’Élodie, qui quitte l’aventure avec dignité.

Capture Noovo

De retour au camp, les membres d’Ugat commencent déjà à se projeter vers la suite, discutant des informations à dévoiler ou non lorsque la fusion aura lieu.

Capture Noovo

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Bisque de homard

Ingrédients

  • 1 homard des Îles de la Madeleine entier d’environ 1 1/2 lb, cuit
  • (1/4 tasse d’huile végétale
  • 1 oignon moyen, coupé en gros morceaux
  • 2 branches de céleri, coupées en gros morceaux
  • 2 carottes, coupée en gros morceaux
  • (1 c. à soupe d’ail, haché finement
  • 2 c. à soupe de pâte de tomate
  • 6 c. à soupe de farine tout usage
  • 1/4 tasse de cognac ou de brandy
  • 1 tasse de vin blanc
  • 2 tasses de jus de palourdes
  • 2 tasses d’eau
  • Sel et poivre noir du moulin
  • Crème 35 %45 ml (3 c. à soupe par bol) ou plus au goût
  • 1/2 baguette de pain

Préparation

  • Préchauffer le four à 175 °C (350 °F).
  • Décortiquer le homard et réserver la chair pour une autre recette.
  • À l’aide d’un rouleau à pâte, concasser la carcasse de homard afin d’obtenir de petits morceaux.
  • Dans une casserole, chauffer l’huile à feu moyen-vif. Faire revenir les morceaux de carcasse de 6 à 7 minutes.
  • Ajouter les légumes, l’ail et la pâte de tomate. Cuire de 3 à 4 minutes.
  • Flamber au cognac.
  • Ajouter la farine et bien mélanger.
  • Ajouter le vin, le jus de palourdes et l’eau. Saler et poivrer.
  • Laisser mijoter environ 40 minutes, en écumant à l’occasion.
  • À l’aide d’un tamis fin, filtrer la bisque, en pressant avec le dos d’une louche afin d’extraire le maximum des saveurs.

Au moment de servir

  • Remettre la bisque sur le feu. Ajouter la crème. Rectifier l’assaisonnement.
  • Accompagné de croûtons.

 

PAR DANIEL BOUFFARD

 

Gemini Médias souhaite à tous les travailleurs et travailleuses de la mer une saison abondante, sécuritaire et remplie de belles prises.

Perdre Matthew Knies cet été : les Maple Leafs doivent faire attention

En ce moment, les Maple Leafs vont bien en séries. Eh ben!

Pour la première fois depuis 1963, les Maple Leafs ont été chercher une deuxième avance de 2-0 dans une série au sein d’un même parcours éliminatoire. Ce n’est pas rien.

Est-ce que le club est en train de vaincre ses démons? On verra.

Dans tout ça, mine de rien, en huit matchs de séries, Matthew Knies se retrouve avec quatre buts. À part William Nylander, personne n’en a autant ou plus que lui à Toronto depuis le match #1 contre les Sénateurs d’Ottawa.

Il fait clairement partie de la solution, lui. Et à Toronto, il est aimé.

Hier encore, il a vu son entraîneur lui faire confiance en jouant pendant 22:48. Seul Auston Matthews, qui n’est pas exactement un pied de céleri, a joué plus chez les Maple Leafs.

Donc oui, il est important.

Matthew Knies, qui a cinq points en séries pour le moment, est en fin de contrat. Il sera agent libre avec restriction quand son contrat d’entrée viendra à échéance, le 1er juillet prochain.

Que feront les Maple Leafs rendu là?

Comme Nicolas Cloutier l’a mentionné dans un texte portant sur les joueurs à surveiller en cas d’offre hostile, les Maple Leafs pourraient être pris à la gorge si Mitch Marner et John Tavares devaient rester en ville.

Et de là, un club pourrait en profiter pour mettre les Maple Leafs dans le trouble avec une offre d’environ huit millions de dollars par année pour Knies, un Américain qui a marqué 29 buts et récolté 58 points cette saison dans la Ville-Reine.

Notons que le dossier des offres hostiles fait vraiment jaser, dans la LNH. Jeff Gorton croit qu’il y en aura potentiellement plusieurs, mais Julien BriseBois (qui en a parlé à Mario Langlois au 98.5 Sports) n’en est pas si certain, lui.

On verra bien… mais pour que ça arrive, ça va prendre une situation en particulier. Et les Maple Leafs pourraient se placer dans cette situation-là s’ils ne font pas attention prochainement.

en rafale

– Bonne écoute.

– À noter.

– À surveiller.

– Les Panthers n’ont pas peur.

– Ça va mal à Toronto.

La Mouvée : La prochaine bande-dessinée de Capitaine Acadie à l’Î.-P.-É.

Zombie, extraterrestre et patate, voilà des mots rarement associés, mais qui prennent tout leur sens dans Cauchemar à l’Île-du-Prince-Édouard, le neuvième volume de la série de bandes dessinées Capitaine Acadie. Ce projet ambitieux est le fruit d’une collaboration entre le Carrefour de l’Île-Saint-Jean, la Commission scolaire de langue française de l’Île-du-Prince-Édouard (CSLF) et la compagnie Bédécomics. Ce nouvel album fait partie d’une série où Capitaine Acadie, le super-héros acadien, parcourt le monde pour défendre l’Acadie et ses habitants contre des créatures menaçant notre planète.

 

L’idée de créer un superhéros acadien est née en 2018, grâce à l’initiative de Dany et Daniel Bouffard. Le duo a développé Capitaine Acadie, un personnage qui, à l’image de superhéros célèbres comme ceux de Marvel et DC Comics, incarne les valeurs de l’Acadie. Le concept s’est imposé naturellement, car il n’existait aucun super-héros portant haut les couleurs acadiennes. Après plusieurs volumes tels que Attaque à Shediac, Combat à Ottawa et Créatures à Bonaventure, le neuvième tome, Cauchemar à l’Île-du-Prince-Édouard, plonge les lecteurs dans une aventure où des patates zombies, contrôlées par un extraterrestre malveillant, sèment la terreur sur l’île.

Ce projet est un véritable partenariat entre Bédécomics, le Carrefour de l’Île-Saint-Jean et la CSLF, visant à offrir une œuvre divertissante tout en mettant en valeur la culture acadienne. Cauchemar à l’Île-du-Prince-Édouard est plus qu’un simple album de bande dessinée ; il est le point de départ d’une aventure où les élèves de l’Île-du-Prince-Édouard seront invités à participer activement à travers un concours de dessin. Les jeunes dessineront Capitaine Acadie dans leurs lieux préférés de l’île, et le dessin gagnant sera publié dans le tome.

« Nous voulons vraiment que ce projet soit un lien entre les jeunes et leur culture. Nous avons eu des retours fantastiques des jeunes participants, et cela nous pousse à continuer à créer des histoires qui leur parlent. » – Dany Bouffard 

Un album éducatif et technologique

Ce qui distingue particulièrement Capitaine Acadie, c’est l’utilisation de la réalité augmentée. En plus des 36 pages de contenu imprimé, les albums offrent une vingtaine d’interactions supplémentaires via une application mobile. En scannant les pages avec leur téléphone, les lecteurs peuvent découvrir du contenu exclusif, comme des animations et des informations supplémentaires sur l’Acadie.

« La réalité augmentée nous permet de créer une expérience immersive pour les jeunes. C’est plus qu’une simple bande dessinée : c’est une aventure où l’histoire prend vie sous leurs yeux. », explique Dany Bouffard.

L’exposition Capitaine Acadie : Un voyage à travers l’Acadie

En plus des albums, une exposition sur l’univers de Capitaine Acadie voyagera à travers les écoles de la CSLF dès janvier 2026. Cette exposition, qui a déjà fait le tour de plusieurs régions, est enrichie de panneaux interactifs en réalité augmentée. Elle permet aux jeunes de découvrir l’histoire et les valeurs acadiennes de manière ludique et dynamique.

Le futur de Capitaine Acadie

Dany Bouffard et son équipe ne comptent pas s’arrêter là. Les projets pour développer des volumes sur la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador sont en préparation. Ces albums mettront en avant d’autres aspects de l’Acadie et ses paysages uniques, tout en continuant de promouvoir les valeurs de la culture acadienne.

« Nous avons des projets pour étendre l’univers de Capitaine Acadie à d’autres régions. L’Acadie est vaste, et il y a encore tellement d’histoires à raconter. Nous voulons que chaque région puisse se reconnaître dans les aventures de notre héros. », conclut Dany.

Le neuvième tome de Capitaine Acadie, Cauchemar à l’Île-du-Prince-Édouard, sera lancé en décembre 2025, mais d’ici là, les lecteurs pourront suivre l’évolution du projet et les concours via le site officiel. Capitaine Acadie est bien plus qu’une simple bande dessinée : c’est un projet qui célèbre l’Acadie et son héritage, tout en offrant une plateforme interactive et éducative pour les jeunes lecteurs.

Pour plus d’informations, visitez le site capitaineacadie.com.


La mouvée fait route avec les auditeurs de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve pour un retour à la maison souriant et pertinent. L’émission met de l’avant la voix des citoyens de l’Acadie qui racontent les histoires qui font vibrer la région.

Animation et réalisation : Nathalie Geddry
Réalisation associée : Maude Rivard-Haustrate
Mise en ondes : Janvier Nahimana
Journaliste communautaire : Colette Deveau
Web : Emmanuelle Robinson
Chef des contenus, Ici Acadie : Sébastien Thériault

Chroniques :

Optique mi’kmaw : Danielle Root
Océans : Lyne Morissette
Actualité techno : Marc-Samuel Larocque
Musique de la côte est : Trevor Murphy

Des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard sont déçus du prix du homard

Plusieurs pêcheurs de homard de l’Île-du-Prince-Édouard se disent déçus du prix qui leur est offert pour leurs débarquements cette année. Ils souhaiteraient que le prix se trouve plus près du seuil de rentabilité.

Le conseiller aux pêches à l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM), Luc LeBlanc, explique que le prix du homard suit la loi de l’offre et de la demande. Selon lui, l’offre surpasse la demande depuis le début de la saison dans les zones de pêche 24 et 26 à l’Île-du-Prince-Édouard.

Par contre, il dit comprendre les préoccupations des pêcheurs par rapport au prix.

Le problème, c’est qu’à 6,50 $ [ou] 7 $, c’était un bon prix il y a 10 ans. Avec l’augmentation des coûts d’opération des entreprises de pêche, à 6,50 $, on est sous le seuil de rentabilité.

Une citation de Luc LeBlanc, conseiller aux pêches à l’Union des pêcheurs des Maritimes

M. LeBlanc indique que, selon les entreprises de pêche, le seuil de rentabilité devrait normalement se trouver autour de 7 $ ou 8$ la livre.

Le conseiller aux pêches à l’UPM ne croit pas que les tensions économiques entre les États-Unis et le Canada affectent le prix du homard des Maritimes en ce moment parce qu’il n’y a pas de tarif en vigueur.

Tarif chinois

Par contre, il y a un autre tarif à prendre en compte, selon lui. Le seul [tarif] actif tout de suite, c’est le tarif chinois de 25 %, explique-t-il. Il ne faut pas oublier que la Chine, ce n’est pas un marché négligeable.

La Chine et les États-Unis sont les deux marchés les plus importants pour l’exportation du homard.

La Chine recherche plutôt le homard vivant, rappelle Luc LeBlanc. Si [la Chine] achète moins de homard vivant, ce homard-là, qui serait normalement exporté vivant, se retrouve dans le marché de la transformation, précise-t-il. En principe, ça vient encore augmenter l’offre sur le marché, ce qui fait baisser le prix.

Au Canada, le homard demeure un produit de consommation populaire. En revanche, le représentant de l’UPM ne croit pas que la population canadienne peut soutenir à elle seule toute la pêche des Maritimes. Une augmentation du nombre de touristes cet été dans la région pourrait tout de même donner un coup de pouce à la consommation locale, note-t-il.

Il y a quand même une limite sur le plan de la capacité d’une quarantaine de millions de personnes à consommer 300 millions de livres de homard, dit-il. Quand on compare ça à la Chine et aux États-Unis, il y a tout simplement moins d’assiettes dans lesquelles on peut mettre des homards.

La demande pour le homard en Europe est élevée également, bien que le crustacé soit perçu sur ce continent comme un produit de luxe.

LA UNE : Selon Luc LeBlanc, de l’Union des pêcheurs des Maritimes, le prix du homard varie tout selon l’offre et la demande. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

PAR Raphael Caron avec des informations de CBC

 

1 005 chevaux sous le capot d’un Cadillac Escalade-V 2025 grâce à Hennessey

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Certaines entreprises de modifications comme Hennessey sont là pour les amateurs de puissance qui veulent rendre leur véhicule plus performant que le modèle d’origine à l’achat. Un bon exemple est la mise à niveau proposée sur le Cadillac Escalade-V par cette entreprise spécialisée. On parle ici d’un gain de 323 chevaux et un couple accru de 229 livres-pieds, de quoi nous coller aux sièges à l’accélération.

Prêt à arracher l’asphalte

Si, pour vous, les 682 chevaux et 653 livres-pieds du V8 suralimenté de 6,2 litres du Cadillac Escalade-V 2025 ne sont pas suffisants, Hennessey a quelque chose pour vous. En effet, l’équipe d’ingénierie de cette entreprise spécialisée dans la modification de véhicules a concocté une mise à niveau qui fait passer les données de puissance à des chiffres impressionnants. La mise à niveau proposé par Hennessey pour l’Escalade-V 2025 accroît la puissance à 1 005 chevaux et le couple à 882 livres-pieds. Ces données sont rendues possibles par certains changements techniques sur le véhicule. On parle ici de nouvelles poulies plus résistantes, d’un système de compresseur à haut débit amélioré, d’arbres à cames personnalisés Hennessey, de convertisseurs catalytiques à haut débit ainsi que de plusieurs autres composants qui ont été remplacés et renforcées. L’entreprise offre même une garantie de 3 ans ou 57 936 kilomètres.

Au moment d’écrire ces lignes, nous n’avons pas pu mettre la main sur le coût de cette mise à niveau, mais l’information laisse croire que la production sera limitée à 100 exemplaires afin de conserver une certaine exclusivité en 2025. Il est tout de même bon de rappeler qu’un Cadillac Escalade-V 2025 affiche un prix de départ au Canada de 233 236 $.

Qu’est-ce que Hennessey Performance?

Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de Hennessey Performance, il s’agit d’une entreprise américaine fondée en 1990 et qui se spécialise dans la modification de véhicules avec des modèles uniques ainsi que dans l’ingénierie de performance. Elle regroupe même une école pour les gens qui voudraient apprendre la modification technique des véhicules comme ils le font. Depuis son ouverture, l’entreprise a modifié plus de 15 000 véhicules, dont des voitures et des camions. On peut donc affirmer qu’ils ont de l’expérience.

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Chevrolet a-t-elle l’intention d’offrir un Equinox EV SS un jour?

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« J’ai récemment vu une publication sur votre page Facebook qui mentionnait que Cadillac allait présenter une version V de son OPTIQ 2026 cette année. À la suite de cette annonce, pensez-vous que Chevrolet offrira une version SS de son Equinox EV? » — Carl

Réponse

Bonjour Carl,

La question abordée aujourd’hui est plutôt intéressante. J’ai moi-même eu la même réflexion à la suite de cette annonce. Il faut savoir que, à la base, le Cadillac OPTIQ repose sur la plateforme Ultium de GM, comme l’Equinox EV, et qu’il propose les mêmes caractéristiques techniques que la version à rouage intégral de ce dernier : puissance de 300 chevaux et couple de 354 livres-pieds. De plus, les deux VUS proposent des dimensions très similaires. Il est donc logique de se demander si l’Equinox aura aussi droit à une version plus performante.

J’ai demandé à GM Canada si des détails sur la possible arrivée d’un Equinox EV SS étaient disponibles. La réponse fut que le constructeur n’avait rien à partager pour le moment concernant une telle version de l’Equinox EV. Il n’y a donc pas eu de « non » catégorique de la part de Chevrolet, ce qui peut donc laisser planer le doute quant à sa venue éventuelle . Après tout, son grand frère, le Chevrolet Blazer EV, propose cette année une version SS sur le marché. De plus, le fait que Cadillac ait décidé d’introduire une version V de son OPTIQ pourrait rendre possible le partage des composantes avec un Chevrolet Equinox EV pour une version plus performante.

Se concentrer sur un marché plus large?

Le Chevrolet Equinox EV se vend très bien depuis son introduction dans le marché pour de nombreuses raisons dont son design réussi, son autonomie intéressante annoncée ainsi que sa gamme de prix concurrentielle. Cependant, une version SS se vendrait-elle aussi bien qu’une version LT ou RS? Très peu probable, puisque son prix risquerait d’être plus élevé, ce qui le ferait tomber dans une catégorie plus de niche. À mon avis, Chevrolet risque davantage de mettre ses énergies dans la commercialisation de la Chevrolet Bolt de nouvelle génération qui est actuellement attendue et qui visera un plus grand nombre de consommateurs. En revanche, il est vrai que, pour les amateurs de performance, il pourrait être intéressant que Chevrolet offre une version SS de son Equinox EV.

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La pensée du crabe masqué

«Un jour j’irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien» – Pierre Desproges

Bedecomics

 

Partenaire du jour : Culture du Large

Partenaire du jour : Culture du Large, sur ilesdelamadeleine.biz

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Jeep dévoile le Compass 2026, mais son arrivée au Canada reste incertaine

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Le Jeep Compass de nouvelle génération se faisait attendre depuis un certain temps. Voilà que le constructeur vient de le présenter du côté de l’Europe. Pour l’occasion, nous en apprenons davantage sur ce VUS au format très populaire, mais dont la commercialisation en Amérique du Nord semble soudainement moins certaine.

Une nouvelle génération

Jeep vient cette semaine de présenter son Compass de 3e génération du côté de l’Europe. Pour l’occasion, nous découvrons un VUS au design plus musclé. En termes de design, on sent ici l’inspiration de divers modèles du constructeur. Cela est attribuable aux lignes plus angulaires que celles de la précédente génération. Selon la version retenue, les premières images nous permettent de distinguer un carénage et des appliques différents au niveau du pare-chocs avant. De plus, Jeep mentionne que la version « First Edition » sera livrée avec des roues de 20 pouces, pour un coup d’œil distinctif, des phares à matrice DEL et divers autres éléments exclusifs.

L’habitacle propose lui aussi une toute nouvelle présentation. Même s’il est plus moderne que la précédente génération, on ne réinvente rien ici. Devant le conducteur, une instrumentation numérique à affichage de 10 pouces prend place, tandis que l’écran d’infodivertissement, au centre, sera d’une taille de 16 pouces. Le constructeur mentionne que ces deux derniers seront de série pour toute la gamme. L’unique photo présentée sur le site média, au moment d’écrire ces lignes, nous montre un intérieur sombre avec des teintes de noir et de gris, accompagné de garnitures de couleur aluminium.

Sur le plan des motorisations offertes, c’est ici que le Jeep Compass accentue les différences avec son prédécesseur. Il repose maintenant sur la plateforme Stellantis STLA Medium de pointe qui est spécialement conçue pour prendre en charge l’électrification. C’est d’ailleurs dans cette direction que le constructeur compte aller en proposant le choix entre une motorisation hybride, une hybride rechargeable et une électrique aux consommateurs. Selon le communiqué de presse, 3 versions électriques seraient offertes, et l’autonomie maximale annoncée pourrait atteindre 650 kilomètres, selon la norme WLTP.

Une disponibilité incertaine chez nous

Les tensions économiques avec les États-Unis concernant les droits de douane qui s’appliquent aux véhicules se font sentir. Le plus récent exemple du côté de Stellantis est justement le Jeep Compass de nouvelle génération que nous devions avoir, mais dont la commercialisation semble maintenant plutôt incertaine. Cela est aussi attribuable à l’engouement moins élevé vers les véhicules électriques sur le marché.

Lorsque nous avons posé la question au responsable des Relations publiques de Jeep au Canada, voici la réponse officielle que nous avons eue

« Dans le contexte actuel dynamique, Stellantis continue de réévaluer sa stratégie de produits en Amérique du Nord afin de proposer à ses clients une gamme de véhicules avec des options de motorisation flexibles répondant au mieux à leurs besoins. Par conséquent, l’entreprise a temporairement suspendu les travaux sur la nouvelle génération de Jeep Compass, y compris les activités à l’usine d’assemblage de Brampton. Cela ne modifie en rien nos plans d’investissement annoncés précédemment pour Brampton, en Ontario. ».

Nous devrons donc attendre encore avant de savoir quel sort sera réservé au Jeep Compass de nouvelle génération pour le marché nord-américain.

Quoi qu’il en soit, l’actuelle génération offerte chez nous aurait bien besoin d’être rajeunie, face à une concurrence qui propose des modèles plus intéressants et modernes. Il serait donc avantageux pour Jeep de proposer le Compass de nouvelle génération avec des mécaniques modernes, afin de tenter de relancer les ventes.

Plus de détails :

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La Chevrolet Corvette 2026 s’offre un habitacle revu et modernisé

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La Chevrolet Corvette débarque dans une toute nouvelle génération qui a radicalement transformé le modèle en 2020. Depuis, les nombreux changements apportés en cours de route, comme l’ajout de versions ou d’ensembles, se sont succédé. Alors que nous sommes pleinement dans l’année 2025, Chevrolet nous présente les prochains changements qui seront apportés à la Corvette 2026.

Un habitacle passablement modifié

Pour 2026, Chevrolet profite de l’occasion pour revoir une partie de la configuration à bord. Malgré cela, on continue de reconnaître la Corvette dans sa présentation intérieure ; toutefois, disons que les changements lui profiteront dans le bon sens. D’abord, la grande série de commandes pour la climatisation et le chauffage qui trouvaient place le long de la console, entre le conducteur et le passager, est éliminée. Ces commandes sont maintenant repositionnées sous l’écran d’infodivertissement. Ce changement permet le retour d’un élément présent sur la Corvette C7, la poignée de maintien pour le passager à même la console. Chevrolet en profite également pour réaménager le reste de la console centrale pour la rendre plus ergonomique.

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Pour ce qui est de la planche de bord, elle obtient aussi des changements significatifs. D’abord, au centre, l’écran d’infodivertissement passe de 8 à 14 pouces et repose désormais sur le système d’exploitation Google intégré, comme de nombreux autres produits de la marque. L’affichage de l’instrumentation numérique devant le conducteur est, lui aussi, augmenté et passe de 12 à 12,7 pouces. À l’image de la mode du nombre croissant d’écrans à bord des véhicules, la Corvette 2026 suit la tendance, mais à sa façon. On retrouve donc un écran auxiliaire de 6,6 pouces à gauche de l’instrumentation. Ce dernier est tactile et permet d’afficher diverses jauges et de l’information sur la voiture.

Quelques changements supplémentaires

En plus des changements à l’aménagement à bord, la Chevrolet Corvette 2026 apporte quelques nouveautés supplémentaires sur d’autres plans pour cette nouvelle année. Le constructeur mentionne l’ajout d’une nouvelle fonction dans toute la gamme appelée PTM Pro. Cette dernière sert à désactiver le contrôle électronique de la stabilité et le système d’antipatinage, tout en laissant le système de freinage antiblocage et certaines commandes de l’essieu avant sur la version E-Ray. On note aussi l’ajout comme nouveauté de la disponibilité d’un toit en verre à électrochrome. Celui-ci permet à l’occupant à bord de changer le niveau de teinte du toit Targa sur simple pression d’un bouton. Sur l’E-Ray, le bouton d’activation de la fonction Charge+ a été déplacé sur le volant pour le rendre plus visible et plus convivial.

Deux nouvelles couleurs feront aussi leur apparition en 2026 : vert Roswell métallisé et lame argenté métallisé.

Au moment d’écrire ces lignes, Chevrolet Canada n’a pas mentionné la gamme de prix de la Corvette 2026, ni quand le constructeur prévoit sa commercialisation. Cette information sera connue à une date ultérieure.

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