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Les dégâts de la pollution dans le monde

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Voici une compilation d’images censées vous montrer les dégâts de la pollution, afin de vous sensibiliser à faire le moindre petit geste pour l’environnement.

La NASA a également mis en ligne une centaine de photographies prises depuis des satellites, montrant les « avant/après ». L’agence spatiale américaine explique sur son site que certains changements sont « le résultat du changement climatique, d’autres non »; Elles montrent « les effets de l’urbanisation, d’autres les ravages de catastrophes naturelles comme des feux ou des inondations. Toutes les images montrent notre planète en état de fluctuation. »

Cet enfant passe chaque matin à chercher du plastique recyclable pour le vendre 35 ct le kilo afin d’aider sa famille

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Une tortue prise au piège dans des déchets plastique n’a pas pu grandir correctement

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Un surfer sur une vague pleine de détritus à Java (Indonésie), l’île la plus peuplée au monde

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Une tortue piégée dans du plastique

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Un oiseau dans la marée noire

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Un homme de la province de Hubei ramasse des poissons morts de la pollution de l’eau

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Oiseau dans la marée noire

 

 

ACADIE NOUVELLE : Le monde de Capitaine Acadie s’installe dans une exposition à Ottawa

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Capitaine Acadie débarque à Ottawa dans une nouvelle forme, soit celle d’une exposition conjuguant illustrations, séquences animées en 3D et artefacts. Les créateurs de la bande dessinée souhaitent ainsi offrir une nouvelle expérience aux amateurs du superhéros acadien.


ARTS ET SPECTACLES – Sylvie Mousseau


«C’est le fun d’avoir un livre dans ses mains, de regarder avec le téléphone et de voir de petites choses qui bougent ici et là, mais de voir ça grandeur nature avec un personnage de 7 pieds de haut et de vivre cette expérience-là dans un espace, on trouvait ça encore plus fort», a expliqué Dany Bouffard cocréateur de Capitaine Acadie.

Trois ans après la création du premier numéro de la bande dessinée, une exposition voit enfin le jour, permettant ainsi de pousser plus loin l’expérience, estime le bédéiste. Elle rassemble des créations des trois tomes et d’autres illustrations inédites.

«Elle amène les visiteurs à découvrir le personnage, les ennemis, les régions acadiennes et le travail de Bedecomics dans l’univers graphique du superhéros acadien. Le tout s’agence dans une expérience visuelle mélangeant 2D, 3D et univers numérique.»

Présentée au Muséoparc Vanier, dans la capitale nationale, jusqu’en septembre. L’exposition est le résultat des trois dernières années de travail. L’équipe des studios Bedecomics a créé trois numéros de Capitaine Acadie, le premier se déroulant à Shediac, le second à Ottawa et le troisième aux Îles-de-la-Madeleine, région d’origine des bédéistes Daniel et Dany Bouffard.

L’exposition qui rassemble 22 panneaux de 4 pieds par 8 pieds offre l’occasion aux visiteurs de découvrir l’Acadie, mentionne le créateur.

«On a une belle carte de l’Acadie en rentrant, avec le positionnement des régions acadiennes en Atlantique. On a de la réalité augmentée qu’on fait embarquer par dessus cette carte comme une vidéo qui parle un peu de la Déportation.»

La technologie de la réalité augmentée est la même que celle qui a été utilisée pour les deux derniers tomes de la bande dessinée.

«Si on fait un 32 pages, on est capable d’ajouter 12 vidéos par dessus. Il n’y a pas de limite de temps. On va vraiment ajouter des couches d’information par-dessus la bande dessinée, ça fait que ça nous permet de découvrir des éléments supplémentaires.»

Par exemple, dans le numéro sur Ottawa, on peut visiter l’intérieur du Parlement à l’aide de cette technologie 3D. Les créateurs peuvent ainsi intégrer dans les illustrations des vidéos de musique acadienne, de l’information sur la culture, des recettes, bref tout ce qui permet de documenter l’Acadie et de bonifier le contenu sans nuire au récit.

L’exposition comprend une quinzaine d’interactions en 3D, qui peuvent être visionnées à l’aide d’un téléphone intelligent.

«On peut voir carrément par exemple, l’ennemi juré de Capitaine Acadie, on le voit vraiment apparaître par-dessus le panneau en 3D, on peut pratiquement faire le tour du personnage. On a le vaisseau qui apparaît et tourne dans les airs en avant du panneau quand on regarde nos téléphones intelligents. C’est la même technologie que les bandes dessinées, mais on l’a peut-être amenée un petit peu plus loin.»

Des projets

Présentée depuis quelques jours à Ottawa, il semble y avoir un bel impact, au dire de Dany Bouffard.

«C’est coloré, c’est vivant, il y a de belles illustrations, il y a des choses inédites et il y a même des artefacts, des figurines et l’amulette que Capitaine Acadie a découverte sur la plage de Shediac.»

Les créateurs ont quelques projets dans leur mire. Ils souhaiteraient faire voyager l’exposition dans d’autres régions. Ils ont d’ailleurs deux projets en Atlantique et à l’international, mais rien n’est encore confirmé. Ils envisagent de faire paraître un nouveau numéro au début de 2023.

«Nous avons l’ambition que cette exposition voyage et qu’elle évolue. […] On déplacerait l’exposition avec l’arrivée d’un prochain tome.»

Leur objectif demeure de publier éventuellement un album par région acadienne. Capitaine Acadie raconte l’histoire de Gabriel Lajeunesse, un étudiant de l’Université de Moncton, vivant à Shediac qui, après avoir découvert une amulette magique sur la plage, se transforme en superhéros, une sorte de justicier qui défend les communautés francophones et acadiennes.

LA UNE : L’Univers de Capitaine Acadie est présentée dans une exposition à Ottawa. – Gracieuseté: Studio Bedecomics

Éphémérides : William Dingwell renouvelle le bail de l’Île Brion

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06/04/1899 William Dingwell renouvelle le bail de l’Île Brion sauf les lots 12 et 15 déjà vendus.

La famille Dingwell joua un rôle important dans l’installation permanente. Principaux propriétaires terriens, ils louaient des parcelles de terre aux autres habitants. William Dingwell (1854-1907) et les siens possédaient le magasin général et avaient su développer l’agriculture, ce qui leur permettait de commercer avec des pêcheurs et des navigateurs faisant escale à Brion.

FamilleDingwell

1907, décès de William Dingwell et en 1908, son frère Townsend (à gauche de la photo) sera le nouveau propriétaire et prendra la relève avec sa femme et ses quatre enfants. Tiré de « Vigie du golfe et gardienne du temps » – Édouard LeBlanc, 1998-2007.

En outre, W. Dingwell engageait des pêcheurs pour alimenter la conserverie de homard, propriété de la famille, et finançait dans la saison froide des expéditions pour la chasse aux phoques. Son décès, en 1907, coïncida avec la migration de plusieurs familles vers les autres îles de l’archipel. Son frère Townsend prit la relève des affaires familiales pendant l’année qui suivit et jusqu’à sa mort, événement qui marqua la fin de « l’ère Dingwell »1

La femme de William Dingwell, Margaret Aitkens vend sa part de l’Île Brion le 15 janvier 1929 à Frank W. Leslie.

L’île Brion

Située à 16 kilomètres de la pointe est de l’archipel des îles de la Madeleine, l’île Brion est la plus éloignée des îles du golfe, après le Rocher-aux-Oiseaux.

L’île Brion mesure environ 7,5 kilomètres de long et possède une largeur de 1,6 kilomètres. Les trois quarts de sa superficie sont couverts de forêts, alors que le reste du territoire se compose de marais salants et d’eau douce, d’un littoral rocheux et de plages sablonneuses.

 

1 Portrait du territoire de la réserve écologique de l’Île-Brion

LA UNE : Photo de la maison des Dingwell, après que les derniers habitants quittèrent leur domaine en 1953. Tiré de « Vigie du golfe et gardienne du temps » – Édouard LeBlanc, 1998-2007.

Une 6e vague de COVID-19 qui frappe fort aux Îles-de-la-Madeleine

L’Est-du-Québec est aux prises avec la 6e vague de COVID-19 et les Îles-de-la-Madeleine sont touchées par une hausse importante de cas.

Pour faire le point sur la situation, nous recevons Judith Arsenault directrice par intérim du programme de santé physique au CISSS des Îles.


  Au coeur du monde / Entrevue avec Judith Arsenault


LA UNE : Le CISSS des Îles-de-la-Madeleine. PHOTO : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

Émilie BÉNARD (1932-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès le 2 avril 2022 de madame Émilie Bénard. Elle était âgée de 89 ans et résidente de Fatima, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de monsieur Éric Leblanc, la mère d’Élise (Denis), Héléna, Réal (Chantal), Huguette (Michel), Bruno (Nathalie), Nathalie, Steve (Isabelle) et Nancy. Elle avait 8 petits-enfants et 4 arrière-petits-enfants. Elle laisse aussi dans le deuil son frère Roméo (Thérèse), ainsi que ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le vendredi 8 avril 2022 de 19h à 22h. Les funérailles de madame Émilie Bénard seront célébrées le samedi 9 avril 2022 à 10h30 à l’église Notre-Dame du Rosaire de Fatima et de là, au cimetière de l’endroit.

Samedi le 9, jour des funérailles, le salon ouvrira à 9h.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.

Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Eudore-Labrie : https://fondation-sante-archipel.s1.yapla.com/fr/campaign-2100-8/detail/don-en-memoire-fonds-eudore-labrie/2117

Donald WELSH (1944-2022)

The MAISON FUNERAIRE LEBLANC informs you that Mr Donald Welsh passed away on April 4th, 2022 at the age of 77 years. He was a resident of Entry Island, Magdalen Islands.

He was the son of the late Peter Welsh and the late Lottie Collins. He is survived by brother Borden (Ted) Welsh (Mary Aucoin) and sisters Pauline Hawes (Bill), Lena Connors (late Tom Connors) and late Amy Welsh (late Foster Welsh). He also leaves to mourn many nephews, nieces, cousins and friends.

The family will receive condolences Wednesday April 6th, 2022 from 7 p.m. to 9 p.m. and Thursday April 7th, 2022 from 1 p.m. to 4 p.m. at All Saints Memorial Church, Entry Island.

The funeral service will be held on Friday April 8th, 2022 at 1 p.m. with visitation beginning at 10 a.m.

Please respect the measures put in place by the public health authorities : masks, hand washing and social distancing.

Messages of sympathy may be sent by e-mail.

Des traversées supplémentaires très attendues pour l’été à bord du Madeleine II

Alors que de nombreuses traversées entre Souris et Cap-aux-Meules affichent déjà complet pour l’été à venir, les Madelinots et certains voyageurs attendent impatiemment que la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA) ajoute de nouveaux voyages à son horaire.

Selon le site de réservation en ligne de la Coopérative de transport maritime et aérien  consulté lundi par Radio-Canada, une seule traversée est toujours disponible à bord du Madeleine II pour se rendre aux Îles-de-la-Madeleine entre le 23 juin et le 10 août, avec une voiture conventionnelle (sans chargement sur le toit).

Pour ce qui est du trajet inverse (Cap-aux-Meules vers Souris), il est impossible de réserver une place avec un véhicule entre le 3 août et le 31 août.

Encore cette année, les résidents des Îles ou les membres de la diaspora madelinienne sont nombreux à déplorer la situation qui complexifie la planification de leurs vacances estivales.

Je n’ai pas la chance de connaître mes congés un an d’avance et les Îles, c’est chez moi, affirme le Madelinot d’origine Guy Lapierre qui espère être en mesure de visiter ses îles natales cet été.

Capture d’écran, le 2022-04-04 à 19.22.26

Bien que certains voyageurs soient en mesure de planifier leurs vacances très tôt, la situation n’en demeure pas moins complexe.

Même si elle a réservé il y a bien longtemps, la Gaspésienne Odrée Robichaud n’a pu faire concorder les dates de sa réservation d’hébergement et de traversée pour les vacances familiales avec ses trois enfants. Elle sera contrainte d’embarquer sur le bateau le vendredi, alors que la location de sa maison s’amorce le dimanche.

Ça nous met dans l’embarras puisqu’on doit trouver un camping pour les deux jours qu’on doit ajouter à nos vacances pour pouvoir prendre le traversier, explique-t-elle. On va devoir apporter tout l’équipement de camping pour trois enfants, ce qui n’était pas prévu au départ.

« C’est beaucoup d’organisation supplémentaire et de réajustement de planification familiale. » — Une citation de  Odrée Robichaud

Des traversées de nuit seront ajoutées

La Coopérative de transport maritime et aérien confirme que des traversées de nuit seront ajoutées plus tard ce printemps .

Nous visons un horaire similaire à l’an dernier, soit deux traversées de nuit par semaine durant la plus forte période d’achalandage, explique par courriel la directrice des communications et du marketing de la Coopérative de transport maritime et aérien, Claudia Delaney.

Il a été impossible de préciser à quel moment ces nouvelles traversées seront ajoutées à l’horaire, la Coopérative de transport maritime et aérien n’étant pas disponible pour une entrevue avec Radio-Canada.

Par courriel, Mme Delaney a tout de même indiqué que l’objectif de ces futures traversées est d’abord de donner une alternative aux Madelinots qui n’ont pas encore prévu leurs déplacements pour cet été.

Capture d’écran, le 2022-04-04 à 19.22.43

Claudia Delaney mentionne également que la liste d’attente prioritaire pour les Madelinots instaurée le printemps dernier est toujours en place.

Cette liste fonctionne très bien, affirme-t-elle. demandes, et nous avons pu accorder 126réservations aux Madelinots à leur date privilégiée, donc la presque totalité des demandes.","text":"Jusqu’à présent nous avons traité 128demandes, et nous avons pu accorder 126réservations aux Madelinots à leur date privilégiée, donc la presque totalité des demandes."}}">Jusqu’à présent, nous avons traité 128 demandes, et nous avons pu accorder 126 réservations aux Madelinots à leur date privilégiée, donc la presque totalité des demandes.

À la fin de la saison touristique 2021, la Coopérative rapportait que 18 % des Madelinots qui ont effectué une réservation à bord du traversier entre juin et septembre avaient dû avoir recours à cette liste d’attente et que 97 % d’entre eux avaient finalement pu obtenir une place à bord au moment espéré.

LA UNE : La CTMA indique que des traversées de nuit seront ajoutées «plus tard ce printemps» (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Isabelle Larose

Adrienne BOUDREAU (1925-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès le 2 avril 2022 de madame Adrienne Boudreau. Elle était âgée de 96 ans et résidente de Portage-du-Cap, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de feu monsieur Daniel Leblanc, la mère de Rose-Edmonde (William), Docile, Micheline (Claude), Gisèle (Yvon), Léonne (Paul-Émile), Michel, Jacinthe (Rémi), feu Jean, Raynald et Gilles. Elle avait 11 petits-enfants et 14 arrière-petits-enfants. Elle laisse aussi dans le deuil sa soeur Marielle, son frère Martin, ainsi que ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Havre-Aubert le mercredi 6 avril 2022 de 19h à 22h. Les funérailles de madame Adrienne Boudreau seront célébrées le jeudi 7 avril 2022 à 15h à l’église Saint-François-Xavier de Bassin. L’inhumation suivra au cimetière Notre-Dame de la Visitation de Havre-Aubert.

Jeudi le 7, jour des funérailles, le salon ouvrira midi.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Eudore-Labrie.

«Star Académie»: Eloi reste à l’Académie

Malgré son absence sur la scène du Variété de «Star Académie», dimanche soir, Eloi Cumming a été sauvé par les votes du public, avant que Sarah-Maude ne soit protégée par les profs. Ce verdict est venu clore un Variété réjouissant, coloré et rempli de belles performances.

Les Académiciens ont eu la chance de partager la scène avec l’immense Robert Charlebois, en pleine forme. Ils ont repris quelques-unes de ses plus belles chansons, comme «Tendresse et amitié», «Lindberg», «Les ailes d’un ange», ou encore certains grands succès comme «J’t’aime comme un fou», «Entr’deux joints» et «le mur du son». Les cinq Académiciens se sont succédé en duo avec Charlebois pour leur plus grand bonheur.

Mise en danger

Sarah-Maude a ouvert les mises en danger avec une prestation impeccable sur la chanson «Laisse-moi t’aimer», de Mike Brant. «Ça m’a rappelé les grandes voix des années 60», a indiqué Gregory Charles, avant de lui octroyer une note de 10/10.

C’est en direct de l’Académie de Waterloo qu’Eloi Cummings a dû chanter pour défendre sa place. Il avait d’ailleurs reçu un kit de vêtement des stylistes, ainsi qu’une trousse de maquillage qu’il a pu utiliser grâce à un tutoriel. Avec son intensité habituelle, il a magnifiquement interprété «Double vie», de Richard Seguin. Marc Dupré a d’abord salué sa performance dans ces circonstances.

«Eloi, mon petit chat, s’est exclamée Guylaine Tremblay. Tu as un charme indéfinissable. Ce soir, tu as prouvé que tu es capable de mettre ton cœur à l’ouvrage. Bravo!

Pour sa quatrième mise en danger, Jérémy Plante a voulu se faire plaisir en choisissant une chanson qu’il connaissait bien et avec laquelle aurait du plaisir. Au lieu d’«Allumer le feu», chanson initialement sélectionnée, il a interprété «Somebody Like You», de Keith Urban, accompagné de sa guitare. Il a véritablement mis le feu à la scène. «Un artiste, lorsqu’il suit son instinct, c’est difficile qu’il se trompe, a expliqué Lara Fabian. Tu as livré une belle performance, bravo Jérémy.»

Sensualité

Pour appeler le printemps et la chaleur, les Académiciens ont fait un medley latino tout en sensualité. Julien a ouvert le numéro avec «Besame Mucho», avant que Camélia reprenne «Havana». On a également entendu «Tico Tico», «Bamboleo», «Suavemente», mais c’est véritablement Jérémy qui s’est démarqué sur «Despacito». En guise de finale, Antoine Gratton, directeur musical du Variété, a fait une apparition surprise sur «La Bamba». Il remplaçait au pied levé le chanteur Mika, qui devait participer à ce numéro, mais qui a dû annuler pour des raisons médicales.

Candidats délogés

Pour souligner la sortie de l’album «Star Académie 2022», l’ensemble des Académiciens délogés sont revenus sur la scène du Variété pour livrer quelques extraits de leurs chansons.

Mathieu Rheault s’est d’abord démarqué avec «Femme Like U». Audrey-Louise Beauséjour a livré un magnifique extrait de «De rêve en rêverie (Evergreen)», alors qu’Édouard Lagacé était tout en émotion sur «Fais-moi une place». Yannick Bissonnette Powell a été surprenant avec la pièce «Je pense encore à toi».

Au terme du numéro, les Académiciens ont reçu une plaque soulignant 25 000 copies vendues de leur album. Anne Vivien, Vice-présidente Exécutive pour la musique chez Québecor, a également annoncé que les deux finalistes de la saison seraient en tournée, à compter de mars 2023.

Visite australienne

Trois ans après avoir donné son meilleur show à vie à Montréal, Dean Lewis est heureux de venir partager sa musique avec les Académiciens, qu’il a beaucoup appréciés. Édouard Lagacé a accepté de remplacer Olivier qui devait chanter «Be Alright» avec la star australienne. Krystel a entonné «Hal a Man», et Julien a pu donner de la voix sur «Hurtless».

Au terme d’un gala très diversifié en styles musicaux, le public a choisi de sauver Eloi Cummings. En direct de l’Académie, le jeune Madelinot n’en revenait pas. «Merci au public, s’est-il exclamé. C’est vraiment le fun de recevoir des encouragements du public malgré les circonstances.» Guylaine Tremblay, Gregory Charles et Lara Fabian ont ensuite choisi de protéger Sarah-Maude Desgagné.

LES CONSEILS AVISÉS DE ROBERT CHARLEBOIS

En pleine forme, Robert Charlebois était ravi du moment qu’il a pu passer avec les académiciens. «Ça me rajeunit en quelque sorte, a-t-il expliqué en entrevue dans les coulisses de l’émission. Les jeunes aiment les affaires que j’écrivais quand j’avais 25 ans, et ceux qui me suivent depuis toujours ont accès à d’autres genres de chansons. Mais la vraie force de ma jeunesse, c’est justement d’être entouré de jeunes. C’est là qu’est l’énergie, la force et la pureté.»

Le chanteur aurait eu bien des choses à raconter aux Académiciens. «Ils ne savent pas qu’en sortant d’ici, la vraie école commence. Même moi, j’apprends encore des choses en venant ici. Mais il ne faut pas qu’ils s’imaginent savoir déjà quelque chose en sortant d’ici, mais ça va être un outil merveilleux s’ils savent s’en servir.»

Mais s’il n’y a qu’un seul conseil à retenir, c’est de savoir bien s’entourer. «Fais attention aux gens que tu rencontres, car toute la vie est basée sur des rencontres. En même temps, il y a quelque chose qui ne s’apprend pas, c’est le charisme. Tu l’as ou pas, mais il n’y a pas d’école pour l’apprendre.»

En direct de l’Académie

Le plateau du Variété est resté connecté avec le manoir de Waterloo où les deux Académiciens, Eloi et Olivier, étaient en isolement en raison de tests positifs à la Covid-19. Eloi a donné de ses nouvelles en début d’émission. «Ça va bien, a-t-il annoncé depuis la salle de cours aménagé pour l’occasion. J’ai une petite toux surgie de nulle part, mais je me sens prêt pour ma performance.» Même s’il était tout seul dans la pièce, il a su plus tard trouver l’énergie pour livrer une très belle performance.

Marc Dupré a aussi parlé avec Olivier, en isolement dans une chambre de l’Académie où il regardait le Variété à la télévision. En forme, il a toutefois expliqué que le fait de ne pas être sur le plateau lui rappelait combien il voulait faire ce métier dans la vie et que ça lui manquait.

ILS POURSUIVENT L’AVENTURE
Olivier Bergeron, 20 ans, Kedgwick (N.-B.)
Julien Charbonneau, 23 ans, Montréal
Krystel Mongeau, 25 ans, Sherbrooke
Camélia Zaki, 17 ans, Sherbrooke

SAUVÉ PAR LE PUBLIC
Eloi Cummings, 16 ans, Îles-de-la-Madeleine

SAUVÉE PAR LES PROFS
Sarah-Maude Desgagné, 23 ans, Amos

La quotidienne de «Star Académie» est présentée, du lundi au jeudi, à 19 h 30, à TVA.

LA UNE : JOËL LEMAY / AGENCE QMI
PAR SAMUEL PRADIER

Retour des navires de croisières internationales aux Îles de la Madeleine !

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Après deux années d’interruption, l’industrie des croisières internationales reprend ses activités sur le Saint-Laurent et c’est au port de Cap-aux-Meules que le tout premier navire jettera l’ancre le samedi 23 avril prochain. Le Viking Octantis, ce nouveau navire-expéditions, aux allures complètement redessinées, peut accueillir jusqu’à 378 passagers et 260 membres d’équipage. Même si ceux-ci doivent être complètement vaccinés, le navire est équipé d’un laboratoire permettant de réaliser des tests COVID entre chacune des escales.

En plus du Viking Octantis, six autres navires s’arrêteront aux Îles de la Madeleine pour la toute première fois. Il s’agit de l’Ocean Explorer, le Star Pride, le MS Aurora, l’Ambience, le Bellot et le Dumont D’Urville. D’autres navires viendront compléter le calendrier de la saison. Les gens des Îles pourront ainsi revoir le Pearl Mist, le Silver Cloud, l’Ocean Endeavour, le National Geographic Explorer, le MS Arcadia, le Seabourn Quest, le Silver Whisper et le Hamburg. Il est important de noter que toutes les compagnies de croisières qui visiteront le Canada devront présenter un plan de gestion de la COVID approuvé par les autorités sanitaires et par les autorités portuaires du pays.

Escale Îles de la Madeleine et ses partenaires envisagent la reprise des activités avec beaucoup d’enthousiasme. La saison 2022 confirme la popularité de la région comme port d’escale de croisières internationales avec 26 navires au programme. Elle se déroulera entre le 23 avril et le 30 octobre prochain, et elle représente non seulement la relance de cette industrie au Canada, mais une excellente opportunité pour les Îles de la Madeleine.

LA UNE :Viking Octantis
Source : Escale Îles de la madeleine

Les goélettes : L’autre côté de l’histoire

Par Georges Gaudet

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Le désastre de l’August gale du 23 août 1873 devait présenter une scène identique à cette photo d’un désastre maritime à Terre-Neuve pendant les mêmes années.

La mer peut être cruelle et elle ne fit pas exception dans le cas de l’époque des goélettes. Les registres maritimes regorgent de notes citant les pertes de navires sur le littoral madelinot. La carte des naufrages que l’on doit particulièrement au Père Frédéric Landry, fondateur du Musée de la mer, fait foi de toutes ces pertes en matériel et en vies humaines. Parmi toutes ces déclarations légales, il est un évènement qui a marqué à jamais l’histoire maritime du 19e siècle dans la baie de Plaisance. Ce que tous les habitants du littoral de la Nouvelle-Angleterre, du littoral néo-écossais et des Îles de la Madeleine ont appelé « l’August Gale » aura marqué à jamais la conscience collective des insulaires de ce 19e siècle. Dans la nuit du 23 août jusqu’au 25 août 1873, un ouragan d’une extrême amplitude a soufflé sur tout l’Est du littoral nord-atlantique et s’est terminé par des catastrophes d’une ampleur jamais enregistrée de mémoire depuis ce temps. Aux Îles, plus de 80 goélettes étaient ancrées dans la Baie de Plaisance, non loin des Demoiselles et 55 d’entre elles plus une barque furent jetées à la côte et tout au long du Sandy Hook. Toutes ces pertes matérielles furent accompagnées d’une vingtaine de pertes de vies dont 10 uniquement à bord de la goélette TYRO. (Source : Le Centre d’archives régional des Îles). Les grands vents et une forte marée ont fait chasser les ancres et les navires dérivant les uns sur les autres, la catastrophe devint inévitable.

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Le Bradford, propriété de CTMA lors de ses dernières années. On avait éliminé le mât arrière.

Pêcher à bord de ces goélettes n’était pas une sinécure non plus. Souvent les armateurs affrétaient plusieurs de ces unités avec des pêcheurs propriétaires ou locataires de doris. Au large, par beau temps, on mettait à la mer ces petites embarcations et le pêcheur y posait ses quelques palangres (trawls) ou il pêchait à l’hameçon (jigger). Sa paye était en fonction du poisson qu’il ramenait à bord et du genre de partage réglé avant le départ du port d’attache. Quelques-unes de ces goélettes de pêche venaient de Lunnenburg en Nouvelle-Écosse, mais la plupart venaient de Gloucester au Massachusetts. Cette ville regorge d’ailleurs d’une histoire maritime qui illustre bien toute l’ampleur de cette époque aujourd’hui disparue. Les habitants de cet endroit y ont eux aussi leurs naufrages, leurs héros et leurs grands navigateurs. Hélas, tout n’est jamais totalement rose au pays du souvenir. Comme la contrebande d’alcool était monnaie courante, tant au début de la colonie que lors de la prohibition américaine, ce trafic eut aussi son côté sombre. Le secret demeure encore autour d’un navire appelé la « FLASH » et bien des secrets de famille demeurent enfouis dans les mémoires afin de cacher une attaque, une bagarre, un raid ou un viol, toutes ces choses que l’on n’osait pas nommer ainsi en cette époque. Ces raids à terre n’étant pas nécessairement courants, il n’en demeure pas moins que bien des familles portent encore aujourd’hui, parfois sans le savoir, les cicatrices ou la mémoire génétique de crimes passés. Seuls, les curés demeuraient les mieux informés, mais comme ils étaient liés par le secret de la confession et aussi par l’éducation de l’époque, plusieurs victimes ont énormément souffert de ce triste sort avant de sombrer dans un oubli injustifié ou douloureusement mis en terre avec un bien grand secret de famille.

Avant que la mémoire ne meure.

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Le Havre-aux-Maisons, goélette traditionnelle du Bas du fleuve. Celle-ci construite pour la CTMA de même que son «sister ship» le Havre-Aubert construit en la même époque. Ces navires héritèrent du nom «goélette» même s’ils n’ont jamais porté de voilure.

Bien qu’ils étaient pour la plupart bien moins nantis, les Madelinots ne demeurèrent quand même pas passifs devant tout ce phénomène économique et historique. Beaucoup d’entre eux devinrent propriétaires de goélettes, même si la plupart de ces navires furent bien moins grands que les unités américaines. Le registre des navires compte d’innombrables noms de goélettes ayant appartenu à des Madelinots. Au Centre d’archives des Îles, les noms de personnes propriétaires de navires étant disparus en mer témoignent de la véracité et de l’esprit d’entreprise des Madelinots. Malheureusement, on ne cite presque jamais le nom de la goélette ou de la barque dont les victimes étaient propriétaires. C’est ainsi que j’ai appris que mon arrière grand-père, Ignace, fut pendant une certaine période capitaine sur une goélette appelée «ANTILOPE». Il s’agissait d’une goélette de 125 pieds de longueur et elle transportait surtout du bois de « pitoune » afin d’alimenter les fumoirs à hareng sur l’île de Havre-aux-Maisons. Son port d’attache était situé exactement entre les assises de l’ancien pont de Havre-aux-Maisons et le tout nouveau pont actuel. Plus tard, avec l’arrivée des moteurs, on a coupé les mâts, surtout le grand mât qui se situait à peine quelques pieds en arrière de la mi-longueur du navire pour ne garder que le mât de misaine et une bôme. Cela servait à vider la cale et transborder la marchandise au dessus du quai. Sur le fleuve, particulièrement dans le bout de La Malbaie, les gens de l’endroit tout comme les Polynésiens, ont surnommé « goélettes » les navires qui transportaient du bois entre les rives du Saint-Laurent et le port de Québec. Construits différemment de la goélette traditionnelle, les anciens se souviendront du « HAVRE AUBERT » et du « HAVRE-AUX-MAISONS », tous deux acquis par la CTMA. Pour ceux de la génération de la dernière Guerre et les premiers baby-boomers, qui n’a pas connu entre autres la goélette à Taker, celle à Alphonse à Clophas, celle à Hypolythe Arseneau? Elles portaient le nom de TEASER, BRADFORD, M.C.A, B.T.U. ARIEL et combien d’autres. Ces belles unités dépouillées de leurs voiles au profit d’un moteur ont rendu d’énormes services aux Madelinots et leurs capitaines furent de véritables écumeurs des mers. Formés à la dure, braves et souvent autodidactes, l’histoire voulant qu’ils fussent capables de « fendre la boueïlle » de L’Île-d’Entrée en pleine brume alors qu’ils arrivaient de Halifax, de Pictou ou de Souris n’est pas si exagérée. Sans sondeurs, sans GPS, sans radar et n’ayant pour tous instruments que quelques cartes, des règles parallèles et un compas, ils étaient toujours là, chargés à bloc de la marchandise nécessaire à l’économie des insulaires. Une de ces belles voilées fait aussi partie de la pénible histoire de l’exil de certaines familles de Madelinots. Le 5 septembre 1941 s’entassaient 102 Madelinots sur la goélette à Cléophas, direction finale l’Abitibi en passant par le train en Nouvelle-Écosse. Ils furent parmi les pionniers de Sainte-Anne de Roquemaure et sur l’île de Nepawa. À la lumière de certains récits, il ne fait aucun doute que les goélettes furent un élément puissant et essentiel de l’économie de l’archipel madelinot, de son histoire, de ses petits bonheurs comme de ses grands malheurs.

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Émile Gaudet, mon père, propriétaire de la MacKinnon alors qu’il revenait de Pictou avec un plein voyage de «bois de pitoune» pour les «boucaneries».

Conclusion

Ce récit fut possible grâce à la collaboration du Centre d’archives des Îles, des notes de feu Alphonse Arseneau et surtout de mon père Émile Gaudet qui fut lui aussi propriétaire d’une goélette. Peu avant ma naissance et quelques années après, il fut avec ses frères, propriétaires de la GRACE L MACKINNON de 1947 à 1951. Passionné de ce genre de navire, il se désespérait que l’histoire des Îles oublie cet épisode marquant de notre archipel. Avec la GRACE L MACKINNON, il pêcha à la morue, au maquereau et fit plusieurs voyages de harengs. Entre les absences du poisson, il fit du cabotage entre les Îles et les maritimes, transportant du bois, de la ferraille, de la farine, des petits cochons, des pommes de terre, du charbon et tout ce qui était nécessaire au commerce de cette époque. Construite en 1924 à Ingonish Ferry en NE, sa petite goélette mesurait 56 pieds de longueur et déplaçait 29 tonneaux. Elle fut vendue avant sa disparition. Passionné de navires à voiles, c’est par la transmission de cette passion que le récit que vous venez de lire fut possible. 

Photos : Provincial archive of Newfoundland, CTMA Archives régionales des Îles, Georges Gaudet /
Source : Magazine LES ÎLES