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Un autre report de production pour les camions électriques Ram 1500 REV et Ramcharger

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Alors que le Jeep Wagoneer S est arrivé avec du retard et que la Dodge Charger Daytona ne parvient pas à séduire les consommateurs, Stellantis vient de confirmer que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. En effet, dans un contexte de « ralentissement du marché pour les véhicules électriques », le constructeur a choisi de repousser la commercialisation de son camion électrique Ram 1500 REV et de son camion électrique à prolongateur d’autonomie Ram 1500 Ramcharger.

Ce n’est pas la première fois que Stellantis revoit son échéancier quant à l’arrivée de ses véhicules électriques sur notre marché. En décembre dernier, Ram confirmait qu’elle repoussait l’arrivée du Ram 1500 REV pour favoriser le Ram 1500 Ramcharger, un véhicule qui devait mieux répondre aux attentes des consommateurs dans un segment en pleine transformation.

Il faudra être patient

Selon les informations rapportées par le média Crain’s Detroit Business, le Ram 1500 Ramcharger à prolongateur d’autonomie est maintenant prévu pour l’année 2026, lui qui était d’abord prévu pour la fin de 2024, avant d’être repoussé à la première moitié de 2025. Les consommateurs en attente de ce modèle devront donc attendre un an de plus que le plus récent report, ce qui nous mène à plus d’un an et demi après l’échéancier initial.

Pour ce qui est de la version entièrement électrique Ram 1500 REV, dévoilée en 2023 et dont la commercialisation devait également se faire à la fin de l’année 2024 selon les premières estimations, elle a été repoussée à l’année 2027 en tant que modèle 2028. C’est donc un retard de plus de 4 ans sur l’échéancier initial, et un retard de 2 ans sur le plus récent calendrier révélé par Stellantis, en décembre dernier.

Des ajustements avant la commercialisation

Un porte-parole de l’entreprise Stellantis a confirmé au média Crain’s Detroit Business que le constructeur s’affairerait à assurer la bonne qualité initiale du Ramcharger, ce qui allongeait la période de développement. Il semble que quelques problèmes de qualité seraient observés, ce qui n’a rien d’étonnant compte tenu de la complexité de la mécanique qui combine une motorisation électrique complète avec une batterie de 92 kWh, en plus d’un moteur V6 de 3,6 litres servant de générateur d’électricité.

La réponse officielle de Stellantis fait plutôt état d’un ralentissement de l’intérêt envers les camionnettes électrifiées pour justifier sa décision de repousser la commercialisation des deux modèles.

Même si ces nouvelles ont de quoi décourager les acheteurs potentiels de ces modèles, Ram assure que de nouveaux modèles seront annoncés dans les prochaines semaines. D’ailleurs, il a été confirmé il y a quelque temps que 25 nouveaux produits doivent être annoncés dans les 18 prochains mois. C’est peut-être un prix de consolation, même s’il apparait à peu près impossible qu’un des 25 véhicules à être dévoilés soit un camion électrique pleine grandeur.

L’avis de RPM

J’écrivais récemment que Ram avait raté sa transition vers son 6-cylindres en ligne dans le Ram 1500 2025, notamment parce qu’elle n’a pas été assez progressive dans l’introduction de la mécanique. La nouvelle qui nous touche aujourd’hui me fait dire que les annonces pour les camionnettes électriques ont sans doute été faites trop hâtivement et trop brusquement, sans que toutes les considérations aient été prises en compte.

Il ne reste qu’à espérer que les modèles, lancés en 2023, ne soient pas dépassés en matière de style ou technologiquement parlant quand ils seront effectivement lancés dans les années à venir. Pendant ce temps, d’autres constructeurs comme GM et Ford continueront de faire évoluer leurs véhicules, ce qui continuera de peser sur Stellantis qui prend du retard.

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Simon-Olivier Fecteau: «Ma vie amoureuse a été relativement une catastrophe»

De passage au balado Prends un break, Simon-Olivier Fecteau s’est confié sur divers sujets personnels, incluant sa vie sentimentale, qu’il admet avoir été longue à stabiliser.

En effet, Simon-Olivier Fecteau admet que sa vie amoureuse a été chaotique jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 44 ans.

«(…) Ma vie amoureuse a été relativement une catastrophe, jusqu’à temps que j’aie 44 ans, genre… donc ça a pris un bout (…)», lance celui qui est désormais âgé de 49 ans, indiquant ainsi qu’il vit une vie amoureuse épanouie depuis six ans.

Avant de connaître l’amour épanoui qu’il vit aujourd’hui, il consacre tout son temps au travail et, avec une mentalité encore immature, peinait à s’engager sincèrement.

«(…) On dirait que j’avais une relation, mais j’avais le goût d’avoir 10 relations en même temps (…) Jusqu’à temps que je rencontre la bonne personne, qui, elle, je n’avais pas le choix d’être présent si je voulais que ça fonctionne. Et ç’a été extrêmement beaucoup de travail, moi et elle, parce qu’on avait chacun des issues, chacun de notre côté (…)», affirme Simon-Olivier, ajoutant qu’un travail mutuel a été essentiel pour bâtir une relation solide et équilibrée.

Capture YouTube @Prends Un Break

Il estime que la réussite de leur relation repose autant sur le travail fait à deux que sur les efforts personnels de chacun.

«(…) Je pense que, quand les deux ont le goût de faire ça, je pense que c’est ça l’amour», soutient-il.

L’animateur lui a demandé si, au moment de leur rencontre, l’envie de s’engager était apparue d’emblée, ou si le déclic avait pris du temps.

Il est donc revenu sur le moment où il l’a connue, expliquant avoir fait sa rencontre à Miami, de façon complètement imprévue. Elle venait de New York, lui de Montréal. Deux semaines plus tard, porté par l’élan du coup de foudre, il est allé la rejoindre. Un peu plus tard, il passait ses permis de moto, s’en procurait une et repartait à sa rencontre, prêt à franchir la distance pour vivre quelque chose de vrai.

Cette relation lui a offert l’espace nécessaire pour décrocher du travail, souffler un peu, et raviver en lui la flamme de la créativité et de la motivation.

Tous nos vœux de bonheur accompagnent Simon-Olivier et sa conjointe, Edwina Rai, pour une longue vie remplie d’amour et de complicité.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Survivor Québec: Chaos stratégique et sortie choc au conseil de tribu

À l’approche du conseil, Myriam explique clairement la stratégie mise en place: une partie de l’alliance majoritaire votera contre Sarah, mais si cette dernière joue son collier d’immunité, l’autre moitié votera contre Rayane comme plan de secours.

Capture Noovo

Un moment d’inattention qui sème le doute

Lors d’un moment anodin, Danyelle, en montrant les vêtements qu’elle a pu laver grâce à la récompense de la douche, montre par inadvertance un bout de papier. Sarah, témoin de la scène, croit y voir un indice d’avantage ou d’immunité et alerte aussitôt Marilou, Florence et Rayane. Cette rumeur fait rapidement boule de neige, nourrissant la paranoïa déjà bien présente dans le camp.

Capture Noovo

Sarah en panique, Marilou mal à l’aise

Sentant que quelque chose se trame, Sarah entre en panique à l’idée d’être la cible du vote. De son côté, Marilou est inconfortable: elle réalise que tous les joueurs connaissent le plan… sauf Sarah elle-même. Cette situation la place dans une position délicate, partagée entre loyauté et stratégie.

Capture Noovo

Stratégies croisées et volonté de se démarquer

Pendant que le plan de la majorité suit son cours, Rayane et ses alliés croient encore que Geneviève est la cible de la soirée. De son côté, Éric continue d’exprimer son refus de suivre aveuglément les décisions du groupe dominant.

Un conseil sous haute tension

Le conseil de tribu est particulièrement agité. Certains joueurs restent silencieux, d’autres se lèvent, chuchotent, échangent des regards furtifs, alors que les plans continuent de s’ajuster jusqu’à la toute dernière minute.

Capture Noovo

Une élimination inattendue… avec un collier en poche

Malgré les votes dispersés entre Geneviève, Rayane et Sarah, c’est finalement cette dernière qui est éliminée. Coup de théâtre: elle quitte l’aventure avec son collier d’immunité toujours en main, n’ayant jamais eu l’occasion, ou la certitude, de s’en servir.

Capture Noovo

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Patrice Godin partage une activité spéciale avec sa fille

Patrice Godin a récemment partagé une photo attendrissante de lui et sa fille, Simone Godin, prise lors d’un précieux moment père-fille.

C’est sur sa page Instagram que le comédien devenu pompier forestier a dévoilé une adorable photo prise avec sa fille, juste après une course en pleine nature.

«Il y a quatre ans, elle ne courait presque pas. Aujourd’hui, elle est obligée de ralentir pour m’attendre. Belle sortie de trail père-fille avec ma magnifique», lance-t-il, fier de sa fille et visiblement ravi d’avoir passé ce moment complice avec elle.

Rappelons que Patrice est père de trois filles, dont Simone, qui a récemment célébré son 21e anniversaire.

Une activité sportive en extérieur, au cœur de la forêt… et avec sa fille, un cadre que Patrice affectionne particulièrement!

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Un rare homard orange pêché à Gaspé

Le pêcheur de Gaspé Daniel Boulay a eu toute une surprise lorsqu’il a remonté ses casiers mardi matin en découvrant un homard orange, comme s’il était déjà cuit. Cette couleur de carapace est parmi les plus rares pour celui qui est communément appelé le roi des crustacés.

En fait, selon la littérature scientifique et l’Institut du homard de l’Université du Maine, les probabilités de capturer un homard orange sont d’environ une chance sur 30 millions.

Le rare spécimen a été livré à la poissonnerie de l’entreprise Les Pêcheries Gaspésiennes de Rivière-au-Renard. Le directeur de la poissonnerie, Yvon Jalbert, n’a jamais vu un homard orange en 40 ans de carrière.

On a eu des jaunes, des bleus, mais un orange, c’est la toute première fois!

Une citation de Yvon Jalbert, poissonnier, Les Pêcheries Gaspésiennes
Un homme souriant à la caméra avec un homard orange dans les mains. Yvon Jalbert pose fièrement avec le spécimen rare qu’il sort exceptionnellement, pour quelques secondes, du vivier de la poissonnerie. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

Il n’est pas question de le vendre pour la consommation. L’entreprise a l’intention de le garder en vivier pour le présenter à ses clients le temps que va durer la saison de pêche au homard en Gaspésie, soit jusqu’au début du mois de juillet.

Par la suite, il pourrait être offert à un organisme, comme le Biodôme de Montréal, l’Aquarium de Québec, ou tout simplement être remis à l’eau.

C’est arrivé, dans le passé, avec un crabe jaune, il avait été remis au musée Exploramer, ajoute le poissonnier qui se fait une fierté de présenter le spécimen aux clients qui viennent s’acheter des poissons et fruits de mer.

Des facteurs génétiques

Cette couleur de carapace orange ne serait pas liée, par exemple, à des carences alimentaires, mais plutôt à des facteurs génétiques.

Un homard vivant orange sur une pesée.Le homard orange pêché à Gaspé ne sera pas vendu pour être mangé, assurent Les Pêcheries Gaspésiennes. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

L’aquariste et responsable de la collection vivante au musée Exploramer, Mathieu Lemonde-Landry, explique que les homards ont deux pigments, soit l’astaxanthine, pour la couleur rouge et la crustacyanine, pour la couleur bleutée. Le mariage des deux donne une carapace qui tire davantage sur le brun.

Il y en a certains qui vont produire plus d’un pigment que de l’autre et dans le cas de ce homard orange, il va produire moins de crustacyanine, donc moins du pigment bleu qu’un homard normal.

Une citation de Mathieu Lemonde-Landry, aquariste, musée Exploramer

Des homards bleus ont été observés ces dernières années, mais ils sont moins rares que les homards jaunes ou orange.

Un pêcheur tient dans ses mains un homard. Au large de la communauté de Little Rive, en Nouvelle-Écosse, un homard bleu avait été pêché et remis à l’eau en juin 2024. Photo : Radio-Canada / Ashley MacInnis

Pour les homards plus bleutés, même si ça reste rare, on parle de 1 sur 2 à 3 millions d’individus, ajoute le scientifique gaspésien.

Le musée Exploramer a déjà un aquarium avec des homards de différentes couleurs, soit orange, bleu et vert pour les présenter aux visiteurs dans le cadre de ses expositions scientifiques.

Pour ce qui est du homard orange de Rivière-au-Renard, il est encore trop tôt pour déterminer ce que l’avenir lui réserve, mais le musée Exploramer n’écarte pas l’idée de l’accueillir au sein de sa collection vivante d’espèces rares du Saint-Laurent.

LA UNE : Le homard orange pêché le 13 mai près des côtes de Gaspé pèse plus de 1,1 kg (2,5 livres). Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

PAR

Trois destinations potentielles pour Mitch Marner

Hier soir, les Hurricanes ont réussi à obtenir leur billet pour la finale de l’Est. Ils ont battu les Capitals en 5.

Pour le moment, il y a donc deux équipes qualifiées dans le carré d’as : les Oilers et les Hurricanes. Les deux clubs peuvent se reposer pendant que les autres formations se battent pour leur survie.

Voici de quoi cela a l’air.

(Crédit: NHL.com)

Cela veut donc dire que les Oilers attendent de voir qui gagnera la série entre les Jets et les Stars. Pendant ce temps-là, les Panthers et les Maple Leafs se battent pour avoir le droit d’aller affronter les Hurricanes.

Les prochains jours seront intéressants.

(Crédit: NHL.com)

D’un point de vue canadien, on se demande si les Jets pourront rejoindre les Oilers en finale de l’Ouest pour s’assurer dès maintenant que le pays soit représenté en finale.

Mais comme le match #6 aura lieu sur la route, on sait que les Jets vont perdre. Le (théoriquement très bon en saison) gardien des Jets n’ira pas blanchir les Stars au Texas, quand même.

Et les Maple Leafs, eux?

C’était cute, leur projet de passer la première ronde, mais on voit en ce moment qu’ils n’ont pas ce qu’ils faut pour passer à travers des Panthers, qui jouent de la bonne façon.

La culture à Toronto n’est pas bonne pour les séries, comme c’est maintenant le cas depuis plusieurs années déjà. Et ce, même si Craig Berube est un tough des tough.

Est-ce que c’est parce qu’il dirige un groupe qui est le lâche des lâches?

À ce sujet, il est intéressant de noter que ce matin, sur les ondes de BPM Sports, Renaud Lavoie a parlé de la façon dont Aaron Ekblad s’est transformé en monstre de puissance et pas juste en défenseur «cute» récemment. La même chose attend Seth Jones.

Les Panthers préparent les gars pour la guerre. Et les gars de Toronto ne sont pas prêts à faire la même chose…

Cela fait donc en sorte que de plus en plus, avant même de voir les Maple Leafs être assurément potentiellement éliminés ce soir, on parle déjà de quoi faire cet été.

On dirait qu’à chaque année, on se dit que là, ça ne passera plus. 2025 ne fait pas exception.

Mais comme Mitch Marner (qui n’est pas le seul problème en ville) et John Tavares seront éligibles à l’autonomie complète, c’est peut-être plus facile de penser que les Maple Leafs pourraient faire du ménage cet été.

Et à ce sujet, Jimmy Murphy et Pierre McGuire (The Sick Podcast – The Eye Test) ont soulevé les noms suivants pour potentiellement accueillir Marner : le Mammoth, les Rangers et les Predators.

Jouer pour les Rangers, ça pourrait l’aider à avoir des contrats de pub. #Intéressant

Voir le joueur aller à Nashville prouverait, plus que jamais, que les gars aiment la vie là-bas pour toutes les raisons qui ne sont pas reliées au hockey en premier lieu. Non?

Et l’Utah, ça m’intrigue… J’aime l’idée.

Mais bon. Peu importe le changement, il est clair que si les Maple Leafs sortent aussi flat qu’un vieux 7 Up, il faudra faire quelque chose. Des gars devront partir… qu’ils aiment Toronto ou pas.

en rafale

– Les Devils diraient non. Et je ne sais pas si je vois le CH faire ça.

– J’aime ça.

– Océanic : une foule bruyante à Rimouski. [JdeQ]

– Qu’en dites-vous?

– Logique.

Recrue de l’année dans la KHL : Ivan Demidov parmi les finalistes

Surprise… ou pas.

Ivan Demidov vient d’apprendre qu’il est officiellement nominé pour le titre de recrue de l’année du côté de la KHL, qui a procédé à l’annonce sur les réseaux sociaux de la ligue.

Semyon Vyazovoi et Yegor Surin ont aussi reçu le même honneur.

Parce que Demidov a récolté 19 buts et 30 passes en 65 matchs lors de sa première saison complète sous les couleurs du SKA, ses chances de gagner le titre sont excellentes.

En fait, je m’attends à le voir gagner.

Non seulement Demidov, qui était souvent la recrue de la semaine dans la ligue russe, a obtenu des points en masses à sa saison de 18 ans, mais en plus, il était spectaculaire sur la glace.

C’est un no-brainer à mes yeux.

Il est donc intéressant de noter que l’organisation du Canadien a un finaliste pour le titre de recrue de l’année dans les deux meilleures ligue au monde : la KHL et la LNH.

Parce que oui, il faut se rappeler que Lane Hutson est finaliste dans la LNH – et il a des chances de gagner le titre.

SI tout va bien, Hutson et Demidov gagneront le titre dans leur ligue respective en 2024-2025 et le Russe succèdera à l’Américain en 2025-2026, à sa première saison complète dans le circuit Bettman. Si tout va bien, je le répète.

Ça fait des décennies que le Calder échappe à l’organisation du Canadien… et là, plus que jamais, le trophée pourrait s’enraciner au Québec.

en rafale

– Bonne fête, Corey Perry.

– Logan Hensler (cible potentielle du CH) se compare à Jake Sanderson. [RG média]

– Hum…

– Ça va brasser au repêchage.

Éphémérides : Des Madelinots manifestent contre la Passe Archipel

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16/05/2024 : Ce matin, une manifestation citoyenne à Cap-aux-Meules a remis en lumière les tensions entourant la Passe Archipel, une redevance touristique en ligne visant les visiteurs de l’archipel. L’action, amorcée dès 6 h près du quai, s’est ensuite déplacée devant la mairie, où le maire Antonin Valiquette a brièvement échangé avec les manifestants.

Les préoccupations portaient notamment sur la sécurité des données personnelles liées au paiement en ligne, ainsi que sur le manque de sensibilité envers la diaspora madelinienne, qui devait aussi s’acquitter de la taxe, même lors de séjours motivés par des circonstances familiales difficiles.

Face à la grogne et en l’absence d’une entente avec Transports Canada, le conseil municipal a décidé de rendre la Passe Archipel facultative.

Malgré la controverse, la redevance a permis d’amasser 28 755 $. Toutefois, la Communauté maritime des Îles a annoncé que la redevance ne sera pas reconduite en 2025, et qu’un processus de consultation publique sera lancé pour évaluer la suite.

LA UNE : Les manifestants ont commencé la manifestation sur le quai de Cap-aux-Meules. PHOTO : COURTOISIE

Une écloserie de l’Î.-P.-É. affirme avoir produit des huîtres résistantes à la maladie MSX

Une écloserie de l’ouest de l’Île-du-Prince-Édouard affirme avoir produit le premier lot d’huîtres naissantes résistantes à la maladie MSX, qui touche durement les exploitations ostréicoles des Maritimes.

La maladie MSX est inoffensive pour l’homme, mais peut ralentir le développement de l’huître et peut s’avérer mortelle.

Elle a été détectée pour la première fois en juillet 2024 dans les eaux de la province insulaire, et ravage depuis les stocks de certaines zones autour de l’île, notamment la baie de Bedeque.

Des dizaines de flotteurs à la surface d'une baie servant à la culture de l'huître.La maladie MSX est inoffensive pour l’humain, mais elle peut décimer des élevages d’huîtres. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur

Besoin de soutien

C’est justement au cœur de ce secteur important pour l’industrie de l’île que l’écloserie de Bideford a collecté des semences et lancé le développement de larves d’huîtres.

Nous nous attendons à ce qu’elles soient celles qui présentent la plus grande résistance parmi toutes les huîtres de l’île, voire du Canada atlantique, affirme Guy Perry, généticien et directeur de l’écloserie, en parlant de ces jeunes huîtres survivantes.

Un homme devant des bassins.Guy Perry estime que ses semences d’huîtres vont créer des larves résistantes à la MSX. Photo : Radio-Canada / Aaron Adetuyi/CBC

Il estime que le taux de survie prévu de ces nouvelles huîtres est de 70 %.

Guy Perry prend l’exemple d’un programme mis en place sur la côte est des États-Unis après la découverte de la maladie MSX il y a plusieurs décennies. La baie de Chesapeake, la Virginie, le détroit de Long Island, ils ont tous suivi exactement la même voie. Ils ont pris des huîtres survivantes et les ont élevées pour produire une nouvelle lignée, explique-t-il.

Mais le programme de l’écloserie de Bideford a besoin de soutien de la part des gouvernements provincial et fédéral selon Adrian Desbarats, conseiller en développement d’entreprises aquacoles chez Ulnooweg.

Il faut beaucoup plus d’infrastructures et beaucoup plus de travail pour produire une semence résistante au MSX, estime-t-il. Si nous pouvions obtenir une certaine reconnaissance et un soutien pour nous aider à obtenir des semences résistantes à la MSX afin de les distribuer à l’industrie, ce serait très utile.

Une main en gros plan qui tient des bébés huîtres.Plusieurs programmes sont en cours pour rétablir les stocks d’huîtres à l’Île-du-Prince-Édouard. Photo : Radio-Canada / Aaron Adetuyi/CBC

L’écloserie de Bideford devrait produire environ 25 millions de larves d’huîtres cette année, avec des plans pour augmenter la production à environ 90 millions au cours des prochaines années.

Des preuves attendues

Le programme de l’écloserie insulaire a attiré l’attention des scientifiques du Canada atlantique.

Selon Eric Ignatz, chercheur au programme des affaires marines de l’Université Dalhousie à Halifax, il est difficile de dire si ces huîtres seront résistantes à la maladie. C’est délicat, car on en sait très peu sur le parasite et sur la façon dont il se propage, en particulier au Canada, dit-il.

Eric Ignatz attend les preuves et les résultats des semences de l’écloserie de Bideford. Il va lui-même effectuer des recherches cet été au Cap-Breton et à l’Île-du-Prince-Édouard.

LA UNE : Le taux de survie prévu de ces nouvelles huîtres est de 70%, des scientifiques attendent des preuves. Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur

PAR Radio-Canada

Les ventes de véhicules électriques sont en baisse de 45 % au Canada pour le mois de mars

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Après des records de ventes l’automne dernier, le marché des véhicules électriques est en forte baisse depuis deux mois. Il s’est vendu 12 347 véhicules zéro émission (VZÉ) au mois de mars 2025, ce qui représente une baisse de 44,9 % par rapport au mois de mars 2024, alors que 22 390 véhicules électriques et hybrides rechargeables avaient été vendus au Canada.

Au total, 189 259 véhicules neufs ont été vendus au pays, ce qui représente une hausse de 9,4 % par rapport à la même période l’an dernier. La hausse est principalement attribuable aux ventes de camionnettes légères neuves, ce qui comprend les VUS, qui ont progressé de 13,5 % par rapport à mars 2024.

Un second mois en baisse

Il s’agit d’un second mois à la baisse du côté des véhicules électriques puisque Statistique Canada avait noté une baisse importante des ventes en février, soit une chute de 41,3 % par rapport à février 2024. Cette fois, les ventes globales de véhicules affichaient un recul de 8,1 % par rapport à la même période l’an dernier ; cette baisse avait été encore plus marquée au Québec avec un écart négatif de 22,5 %.

Il faut se souvenir que plusieurs acheteurs ont fait le plein de véhicules électriques l’an dernier, l’effet avait été encore plus marqué à l’automne avec l’annonce de la fin et de la réduction des programmes d’incitatifs financiers.

Ces annonces ont fait exploser les ventes durant des mois, ce qui, bien entendu, mettait la table à une réduction des ventes pour le début d’année. Il faudra quelques mois avant que l’effet ne s’atténue, mais la réduction des rabais provinciaux — et leur abandon à terme — continuera certainement d’affecter le niveau des ventes. La suspension temporaire du programme provincial et la fin du programme fédéral iVZÉ (incitatifs pour véhicules zéro émission) le 13 janvier dernier auront également eu un effet important sur les ventes.

Incertitude et contrecoup pour Tesla

On ne peut également passer sous silence toute l’incertitude liée aux tarifs imposés par le président Donald Trump ; beaucoup d’acheteurs ont décidé de reporter leur achat important le temps de bien évaluer tous les impacts.

Tesla, le leader des ventes, a été particulièrement touché par la baisse, alors que plusieurs acheteurs se sont tournés vers d’autres marques afin de démontrer leur mécontentement face à l’implication politique de M. Musk. L’arrivée du Tesla Model Y de nouvelle génération a également été tardive, alors que le Tesla Cybertruck se révèle être un échec commercial retentissant en ce moment.

À l’opposé, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonçait dans un récent rapport que les ventes de voitures électriques et hybrides rechargeables devraient représenter un quart des ventes de voitures dans le monde en 2025. Plus de 17 millions de véhicules électriques et hybrides rechargeables ont été vendus dans le monde en 2024, ce qui représente une part de marché mondial au-dessus de 20 % pour la première fois.

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