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La Chevrolet Corvette 2026 s’offre un habitacle revu et modernisé

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La Chevrolet Corvette débarque dans une toute nouvelle génération qui a radicalement transformé le modèle en 2020. Depuis, les nombreux changements apportés en cours de route, comme l’ajout de versions ou d’ensembles, se sont succédé. Alors que nous sommes pleinement dans l’année 2025, Chevrolet nous présente les prochains changements qui seront apportés à la Corvette 2026.

Un habitacle passablement modifié

Pour 2026, Chevrolet profite de l’occasion pour revoir une partie de la configuration à bord. Malgré cela, on continue de reconnaître la Corvette dans sa présentation intérieure ; toutefois, disons que les changements lui profiteront dans le bon sens. D’abord, la grande série de commandes pour la climatisation et le chauffage qui trouvaient place le long de la console, entre le conducteur et le passager, est éliminée. Ces commandes sont maintenant repositionnées sous l’écran d’infodivertissement. Ce changement permet le retour d’un élément présent sur la Corvette C7, la poignée de maintien pour le passager à même la console. Chevrolet en profite également pour réaménager le reste de la console centrale pour la rendre plus ergonomique.

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Pour ce qui est de la planche de bord, elle obtient aussi des changements significatifs. D’abord, au centre, l’écran d’infodivertissement passe de 8 à 14 pouces et repose désormais sur le système d’exploitation Google intégré, comme de nombreux autres produits de la marque. L’affichage de l’instrumentation numérique devant le conducteur est, lui aussi, augmenté et passe de 12 à 12,7 pouces. À l’image de la mode du nombre croissant d’écrans à bord des véhicules, la Corvette 2026 suit la tendance, mais à sa façon. On retrouve donc un écran auxiliaire de 6,6 pouces à gauche de l’instrumentation. Ce dernier est tactile et permet d’afficher diverses jauges et de l’information sur la voiture.

Quelques changements supplémentaires

En plus des changements à l’aménagement à bord, la Chevrolet Corvette 2026 apporte quelques nouveautés supplémentaires sur d’autres plans pour cette nouvelle année. Le constructeur mentionne l’ajout d’une nouvelle fonction dans toute la gamme appelée PTM Pro. Cette dernière sert à désactiver le contrôle électronique de la stabilité et le système d’antipatinage, tout en laissant le système de freinage antiblocage et certaines commandes de l’essieu avant sur la version E-Ray. On note aussi l’ajout comme nouveauté de la disponibilité d’un toit en verre à électrochrome. Celui-ci permet à l’occupant à bord de changer le niveau de teinte du toit Targa sur simple pression d’un bouton. Sur l’E-Ray, le bouton d’activation de la fonction Charge+ a été déplacé sur le volant pour le rendre plus visible et plus convivial.

Deux nouvelles couleurs feront aussi leur apparition en 2026 : vert Roswell métallisé et lame argenté métallisé.

Au moment d’écrire ces lignes, Chevrolet Canada n’a pas mentionné la gamme de prix de la Corvette 2026, ni quand le constructeur prévoit sa commercialisation. Cette information sera connue à une date ultérieure.

Plus de détails:

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Mitsubishi annonce qu’elle commercialisera un nouveau véhicule tout électrique chez nous en 2026

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Depuis que la i-MiEV n’est plus commercialisé, la gamme Mitsubishi au Canada ne comporte que l’Outlander PHEV comme véhicule électrifié. Cependant, la situation serait sur le point de changer avec le retour d’un véhicule 100 % électrique au sein de la gamme nord-américaine du constructeur japonais.

Un nouveau véhicule électrique

Dans un communiqué publié aujourd’hui, Mitsubishi Motors annonce qu’un tout nouveau modèle 100 % électrique sera commercialisé en Amérique du Nord à compter de l’été 2026. Sans donner trop de détails, le constructeur mentionne que ce nouveau véhicule sera issu de son alliance avec le constructeur Nissan. On nous mentionne aussi qu’il sera basé sur la nouvelle génération de la LEAF qui, de son côté, passerait dans la catégorie des VUS. Il est donc possible de s’attendre à ce que le nouveau véhicule électrique de Mitsubishi soit un VUS. Il est aussi possible de prévoir que ce nouveau véhicule reposera sur la même plateforme modulaire que la nouvelle LEAF appelée CMF-EV. Cette dernière est celle qu’utilise le VUS électrique Ariya de Nissan.

Il faudra néanmoins attendre encore un peu avant d’avoir des détails supplémentaires sur ce nouveau véhicule de Mitsubishi. Le constructeur prévoit effectuer diverses annonces dans le but de nous fournir davantage d’information comme les caractéristiques techniques, le nom ainsi que la gamme de prix et sa date d’arrivée plus précise.

Un rafraîchissement de la gamme

Comme c’est le cas de nombreux autres constructeurs d’automobiles, Mitsubishi s’est doté d’un ambitieux plan appelé Momentum 2030. Ce dernier consiste à lancer ou à réviser un modèle chaque année entre 2026 et 2030. Le lancement de l’Outlander récemment rafraîchi va d’ailleurs en ce sens. Il faudra donc s’attendre de voir d’autres annonces au cours des prochains mois et des prochaines années. Cela fera un grand bien à la gamme du constructeur avec de nombreux modèles actuellement vieillissants.

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Marie-Chantal Toupin: «Je n’ai rien fait qui était impardonnable»

Marie-Chantal Toupin était de passage sur les ondes de QUB Radio récemment, au micro de Sophie Durocher.

Au cours de l’entrevue, Sophie est revenue sur la pause que la chanteuse a prise loin de la scène, une décision apparemment motivée par la fatigue… et des mésententes avec son ancien gérant.

Elle s’est également intéressée aux différents métiers que Marie-Chantal a explorés durant cette période.

«(…) J’ai pris un break, donc j’ai essayé de faire toutes sortes d’affaires, dont peintre en bâtiment, menuisier, charpentier (…)», révèle-t-elle, précisant qu’elle a suivi les traces de son père, lui-même peintre en bâtiment avant son décès.

Un peu plus tard, l’animatrice a souhaité aborder la réputation de la chanteuse, dont le nom est souvent associé à la controverse. Elle lui a demandé si cela lui faisait de la peine et si, selon elle, cette association était justifiée.

«(…) pas du tout, moi, je n’ai rien fait qui est, qui était impardonnable. Ça fait partie de l’évolution de Marie-Chantal Toupin, la chanteuse a le droit aussi de faire des erreurs, donc ça, c’est du passé (…)», témoigne-t-elle, avouant qu’elle ne prétend toutefois pas que, si c’était à refaire, elle referait les mêmes choix.

«(…) La controverse, écoute, il y en a qui en ont fait pire que moi… c’est vrai, je n’ai pas conduit en état d’ébriété, je n’ai pas battu personne, je n’ai pas tué personne (…)», ajoute-t-elle, alors que Sophie énumère d’autres erreurs commises par des gens du milieu.

La chanteuse a d’ailleurs souligné l’amour de son public, qui ne l’a pas lâchée, tandis que Sophie, de son côté, a affirmé qu’au Québec, dans le milieu artistique, il existerait des clans et certaines personnes qui parviennent rapidement à revenir, alors que d’autres n’en ont pas la possibilité.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Beurre citronné à l’aneth

Un accompagnement savoureux pour le homard

Ingrédients :

  • 75 ml (1/3 tasse) de bouillon de poulet
  • 15 ml (1 c. à soupe) d’aneth frais haché
  • 180 ml (3/4 tasse) de beurre non salé, bien froid et coupé en dés
  • 10 ml (2 c. à thé) de zeste de citron
  • 1 gousse d’ail, finement hachée
  • 15 ml (1 c. à soupe) de beurre (pour la cuisson)
  • 15 ml (1 c. à soupe) de jus de citron
  • Sel et poivre au goût

Préparation :
Dans une petite poêle, fais fondre 1 c. à soupe de beurre à feu doux. Ajoute l’ail et laisse-le cuire doucement sans le colorer, juste assez pour qu’il parfume.

Verse le bouillon et le jus de citron. Laisse mijoter à feu doux jusqu’à ce que le liquide réduise de moitié.

Retire la poêle du feu. Incorpore les dés de beurre froid graduellement en fouettant, jusqu’à obtenir une sauce lisse et crémeuse.

Ajoute l’aneth et le zeste de citron. Sale et poivre à ton goût.

Verse dans un petit bol de service. Chacun pourra y tremper les morceaux de homard.

Astuce présentation :
Ajoute quelques rondelles de citron frais pour décorer le bol.

Variantes gourmandes :
Touche sucrée : remplace citron et aneth par orange et ciboulette.

Version exotique : utilise 125 ml de lait de coco à la place du citron et du bouillon, réduis le beurre à 125 ml et ajoute 1 c. à thé de cari.

 

Gemini Médias souhaite à tous les travailleurs et travailleuses de la mer une saison abondante, sécuritaire et remplie de belles prises.

Séries en bref : 5e victoire de suite avec une remontée des Oilers en séries, un record de la LNH

Deux matchs étaient présentés dans la LNH hier soir.

Celui entre les Oilers et les Golden Knights… et celui entre les Hurricanes et les Capitals.

Ça a donné une belle soirée :

Les Oilers n’ont pas peur des remontées 

Le premier match de la série entre les Oilers et les Golden Knights n’a pas déçu.

Et la formation de Vegas était prête à frapper dès le départ.

Rapidement dans le match, après moins de 10 minutes de jeu, les Knights avaient déjà l’avance 2-0 grâce à deux buts du capitaine, Mark Stone :

À ce moment-là, on a vu l’animosité s’installer sur la patinoire.

La série risque d’être longue : aussi bien apprendre à se connaître en se donnant des coups… non?

Mais même s’ils étaient en retard par deux buts, les Oilers n’ont jamais abandonné.

Ils ont marqué une fois, deux fois, trois fois… puis une quatrième fois et ils n’ont plus jamais regardé en arrière par la suite.

Une grosse remontée de la formation d’Edmonton :

Les Oilers ont gagné le match par la marque de 4-2 pour prendre l’avance 1-0 dans la série.

Et à la surprise générale… ça a permis à Calvin Pickard de signer sa cinquième victoire en séries cette année.

Il connaît de bons moments, lui.

Notons aussi que les Oilers sont devenus la première équipe de l’histoire à signer cinq victoires de suite en effectuant une remontée en séries éliminatoires.

Les Oilers commencent à être dangereux : 

Les Hurricanes peuvent dire merci à Slavin 

Bon.

Avant de commencer le résumé du match Caps vs Canes… il faut que je vous montre une séquence de Tom Wilson.

Qu’a-t-il fait, encore?

Hier, Tom Wilson m’a fait rire. Il a tenté de déranger Sebastian Aho… en lui volant son mouthpiece.

Du grand Tom Wilson : 

Sur la patinoire, les deux clubs ont donné un bon show.

Les deux équipes étaient impliquées, ça a donné droit à du jeu serré… mais les Capitals ont tout de même trouvé une façon de marquer en premier.

C’est le grand Aliaksei Protas qui a marqué son premier but en carrière en séries pour ouvrir la marque et donner l’avance à son club :

Mais les Hurricanes n’avaient pas dit leur dernier mot non plus.

Avec un peu plus de 10 minutes à jouer, Logan Stankoven a marqué.

Celui qui a été acquis dans la transaction Mikko Rantanen a déjoué Logan Thompson à l’aide d’un missile dans la lucarne :

Le pointage était de 1-1 en fin de troisième période et ça a commencé à brasser.

À la fin du troisième engagement, les joueurs sur la patinoire se sont amusés à leur façon : 

La prolongation a été nécessaire dans le match pour déterminer un gagnant entre les deux équipes… et c’est un héros un peu inattendu qui s’est levé du côté des Hurricanes.

Jaccob Slavin, qui est surtout reconnu pour son jeu défensif, a donné la victoire à son équipe :

Les Hurricanes ont été en mesure de réussir un bel exploit en gagnant le premier match de la série qui était présenté au domicile des Capitals.

Ça leur donne un bon avantage en vue de la suite, donc. Maintenant, ils doivent être en mesure de finir la job… 

Prolongation

– Oops.

– Trop fort.

– Boom.

– Les meilleurs pointeurs de la soirée :

(Crédit: LNH.com)

– Deux matchs ce soir :

(Crédit: LNH.com)

Jacob Fowler : une chance qu’il a signé pour jouer à Laval

Une chance que Jacob Fowler a signé pour jouer à Laval.

Attention : je ne dis pas forcément ça pour le club (même si Pascal Vincent doit être content de l’avoir) puisque Cayden Primeau est capable de bien jouer dans la LAH, mais bien pour lui. Après tout, si Fowler avait fait le saut dans la LNH pour brûler une année de contrat, il n’aurait pas joué aussi souvent.

Et là, les circonstances et ses bonnes performances font en sorte qu’il a sa chance à Laval et qu’il va chercher de l’expérience en masse.

En trois matchs de séries (après avoir joué trois matchs en saison régulière), il a gagné trois fois et il n’a donné que trois petits buts. La défaite du Rocket en séries, qui a éliminé les Monsters hier soir à la Place Bell, était avec Cayden Primeau devant le filet.

Fowler est donc en parfait contrôle. Et probablement que de devoir se battre pour du temps de jeu fait sortir le meilleur de lui.

Évidemment, ceux qui ont vu le match d’hier savent que Fowler n’a pas exactement été le plus challengé des hommes. Il jouait derrière une équipe qui était totalement en contrôle.

Mais quand même : c’est plus facile d’être confiant, en tant qu’équipe, quand le gardien en arrière fait la job. Et à voir comment les gars ont joué et comment Fowler a été félicité après le match, il fait clairement partie du club.

Mais bon. Cela ne veut pas dire que Fowler va faire comme Carey Price en 2007 et jouer tous les matchs des séries pour gagner la Coupe Calder. Tous les matchs qui s’en viennent, évidemment, compte tenu que Primeau en a joué un.

Pascal Vincent l’a dit (et on l’a entendu aussi) : Cayden Primeau sera un facteur. Ça va prendre deux gardiens pour se rendre loin et Fowler ne sera pas le seul à jouer contre Rochester.

Primeau est quand même celui qui a amené le Rocket en séries. Et sans la blessure de Samuel Montembeault, il aurait commencé les séries.

Cependant, je ne pense pas que le Canadien soit déçu de voir Fowler coller les grosses performances en séries à ses premiers pas chez les pros. Ça démontre pourquoi il est un espoir de premier plan…

prolongation

– Il y avait de l’ambiance hier, à Laval.

– Belle photo.

– Vrai : Pascal Vincent a battu le club-école des Blue Jackets.

– Ça a brassé après le match.

Salebarbes honoré par la SOCAN pour son apport à la musique country francophone

Le groupe Salebarbes continue de faire rayonner l’Acadie et les Îles-de-la-Madeleine sur la scène musicale canadienne. Dimanche soir, lors du 34e Gala annuel de la SOCAN (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), la formation a reçu le prestigieux Prix Musique Country, marquant une reconnaissance officielle de la part du principal organisme de gestion des droits musicaux au pays.

Composé de Jean-François Breau, Kevin McIntyre, George Belliveau, ainsi qu’Éloi et Jonathan Painchaud, le groupe Salebarbes s’est vu salué pour son travail d’auteur-compositeur et d’interprète, mais aussi pour sa contribution significative à la culture musicale francophone. C’est une première pour le quintette, déjà lauréat de six Félix au Gala de l’ADISQ, et un honneur reçu avec émotion dans le cadre d’un gala hautement symbolique, alors que la SOCAN célèbre son 100e anniversaire cette année.

Avec trois albums à son actif, un style unique mêlant country acadien, folk et énergie maritime, et une tournée qui ne dérougit pas, Salebarbes incarne le renouveau d’une musique enracinée mais résolument actuelle. La formation poursuit d’ailleurs sa lancée : elle sera en spectacle le 15 août prochain à Charlo, dans le cadre des célébrations de la Fête nationale de l’Acadie.

Au fil de la soirée, ponctuée de témoignages vidéo et de messages inspirants de créateurs de renom, la SOCAN a rappelé l’importance de défendre la juste rémunération des artistes et de veiller à la souveraineté culturelle à travers la reconnaissance du droit d’auteur. Salebarbes s’inscrit désormais dans cette grande tradition d’artistes qui, tout en rendant hommage à leurs racines, propulsent la musique francophone canadienne vers de nouveaux sommets.

Une distinction méritée pour un groupe dont l’authenticité, la fougue et la passion continuent d’unir les générations autour d’un répertoire à la fois festif et rassembleur.

 

 

LA UNE : © SOCAN Musique / Éloi Painchaud (Salebarbes) et Jorane

La Baie-des-Chaleurs accueillera le Congrès mondial acadien en 2029

C’est finalement la région de la Baie-des-Chaleurs qui accueillera le Congrès mondial acadien (CMA) en 2029. La région hôtesse, composée de municipalités du Nouveau-Brunswick et du Québec, était la seule candidate en lice.

La Société nationale de l’Acadie en a fait l’annonce officielle mardi à Atholville, dans la Communauté régionale de Campbellton.

Des gens assis sur la table, un homme parle au microLa Société nationale de l’Acadie a confirmé que la région de la Baie-des-Chaleurs accueillera le Congrès mondial acadien en 2029, lors d’une conférence de presse à Campbellton au Nouveau-Brunswick, le 6 mai. Photo : Radio-Canada / Nouemsi Njiké

Ainsi, cet événement quinquennal qui rassemble des milliers d’Acadiens se déroulera dans le Restigouche et la région Chaleur au Nouveau-Brunswick, ainsi que dans les MRC d’Avignon et de Bonaventure au Québec.

Rassembler et se tourner vers l’avenir

Le président de la Société nationale de l’Acadie, Martin Théberge, affirme que le CMA est l’occasion parfaite pour faire briller la communauté locale et réaffirmer l’existence de l’Acadie.

Ce qu’on remarque principalement, c’est à quel point justement la communauté s’est rassemblée. Il y a une réelle volonté d’accueillir, il y a une réelle volonté de mettre en valeur la région, dit-il.

C’est le seul moment où on peut vivre l’Acadie sur un territoire précis, donc c’est aussi une façon pour nous de se projeter dans l’avenir.

Une citation de Martin Théberge, président, SNA
Un bandeau acadien.

C’est la région de la Baie-des-Chaleurs qui accueillera le Congrès mondial acadien (CMA) en 2029. Nouemsi Njiké en parle avec le maire de la Communauté régionale de Campbellton, Jean-Guy Levesque, et le président de la Société nationale de l’Acadie, Martin Théberge. Photo : Gracieuseté : CMA / Steve Caron

Un grand territoire

Le maire de Campbellton, Jean-Guy Levesque, représente le Nouveau-Brunswick au sein du comité de mise en candidature.

Accueillir le CMA chez nous, personnellement, c’était sur ma bucket list, c’était quelque chose que je me disais qu’un jour, on aurait.

Deux hommes sourient à la caméra.Le maire de la Communauté régionale de Campbellton, Jean-Guy Levesque (à gauche), était très heureux d’accueillir le président de la Société nationale de l’Acadie, Martin Théberge (à droite), pour le dévoilement officiel de la région hôtesse du CMA 2029. Photo : Radio-Canada / Nouemsi Njiké

Il explique que l’événement est très important pour le nord du Nouveau-Brunswick et le sud de la Gaspésie sur les plans économique et touristique.

C’est 33 municipalités, 4 Premières Nations. C’est énorme comme organisation, c’est énorme comme territoire, dit-il. On a quatre ans à bien se préparer.

Son collègue représentant le Québec, Médor Doiron, se dit émerveillé de voir que la région a été choisie.

Un homme sourit, derrière un micro.Médor Doiron, membre du comité de mise en candidature de la Baie-des-Chaleurs, représente le Québec. Photo : Radio-Canada

Ce qu’on voulait aujourd’hui, on l’a!, lance-t-il.

Il souligne que la mise en candidature a représenté un travail colossal qui a requis la participation de gens des différentes municipalités. L’impact pour la région sera bénéfique, selon lui.

L’Acadie est vivante, non seulement au Restigouche, Chaleur, Avignon et Bonaventure, mais elle est vivante de par toute la Baie-des-Chaleurs.

Selon le plan proposé en mars dernier, la cérémonie d’ouverture se tiendrait à Bonaventure en Gaspésie et la cérémonie de clôture à Bathurst au Nouveau-Brunswick. Pour sa part, Petit-Rocher, dans la municipalité de Belle-Baie, accueillerait la fête de l’Acadie, le 15 août 2029.

Selon le comité organisateur, le budget est évalué à 11,5 millions de dollars. On estime les retombées économiques entre 30 et 40 millions de dollars.

Le comité avait déjà posé sa candidature pour accueillir l’événement en 2024, mais c’est finalement le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse qui avait été choisi. Ce n’était que partie remise pour 2029, puisque le Grand Bouctouche a retiré sa candidature il y a quelques mois.

LA UNE : La Baie-des-Chaleurs sera la région hôtesse du Congrès mondial acadien en 2029. (Photo d’archives) Photo : Gracieuseté : CMA / Brandon Dugas

PAR vec les informations de Nouemsi Njiké

 

Espoirs d’une excellente saison touristique aux Îles de la Madeleine

Des réservations en hausse par rapport à l’année dernière laissent miroiter au milieu touristique des îles de la Madeleine que de nombreux Québécois troqueront les plages du Maine pour celles de l’archipel cette année.

À l’Auberge du port, à Cap-au-Meules, le téléphone ne dérougit pas. Le propriétaire des lieux sent très clairement l’effet Trump sur ses réservations, dès la menace de tarifs douaniers plus tôt cet hiver.

Le téléphone s’est mis à sonner environ deux semaines après qu’on a eu les effets de nos voisins du Sud, raconte Claude Thériault.

On s’aperçoit vraiment que les gens veulent venir aux Îles, ils ne veulent pas aller aux États-Unis.

Une citation de Claude Thériault, propriétaire de l’Auberge du port
Claude Thériault devant un paysage madelinot.Claude Thériault est le propriétaire de l’Auberge du port à Cap-aux-Meules. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Autre bon indice pour le milieu touristique madelinot : une hausse des réservations de 5 % par rapport à l’année dernière est observée du côté de la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA), qui exploite le traversier entre l’Île-du-Prince-Édouard et l’archipel.

L’Association touristique des Îles-de-la-Madeleine estime que les relations houleuses avec notre voisin du sud vont profiter à l’est du pays.

Quand il y a des cas comme ça, ce sont les régions du Québec maritime qui vont être gagnantes, comme les îles de la Madeleine, la Gaspésie, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard, qui vont gagner en popularité, affirme la présidente de l’organisme, France Groulx.

Le traversier Madeleine II.Le traversier Madeleine II de la CTMA au quai de Cap-aux-Meules aux Îles-de-la-Madeleine. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Après deux années de baisse d’achalandage, le milieu touristique madelinot voit cette hausse d’un bon œil, mais ne croit pas revivre l’achalandage record de 2022, qui avait déplu à certains Madelinots.

Le fameux 5 % que la CTMA annonce, c’est la bonne nouvelle, dans le sens qu’on n’a pas un 20 % d’augmentation [donc] on n’est pas dans le trop, estime Mme Groulx.

Des réservations ont été faites de façon plus hâtive, donc ça augure bien.

Une citation de France Groulx, présidente de Tourisme Îles-de-la-Madeleine
France Groulx.France Groulx est la présidente de Tourisme Îles-de-la-Madeleine. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Du côté de la restauration, on se prépare également à un achalandage important.

À la buvette Chez Renard, chaque été, la pression est forte, puisque les places sont limitées, et que le restaurant n’ouvre pas ses portes tous les jours.

Je m’attends à un gros été quand même, vu que plusieurs personnes vont sûrement changer leurs plans de vacances. À voir, mentionne la copropriétaire, Ève Beaudoin-Galaise.

Ève Beaudoin-Galaise.«Cet été, on y va sans réservation, premier arrivé, premier servi. On s’est dit qu’on y allait plus spontané que les autres étés», indique la copropriétaire de la buvette de quartier Chez Renard, Ève Beaudoin-Galaise. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Vers une prolongation de la saison touristique?

La situation actuelle pourrait aussi favoriser une saison touristique plus longue. Tourisme Îles-de-la-Madeleine remarque déjà que c’est une tendance qui s’installe.

France Groulx décline ces habitudes de fréquentation en deux catégories : d’une part, la présence touristique, et de l’autre, une présence accrue liée aux affaires et à la culture.

Il y a deux congrès qui se déroulent en mai aux Îles, c’est une excellente nouvelle. Il y a quelques tournages aussi ce printemps, ce qui est positif également, parce que lorsqu’on parle du mois de mai, c’est une période où, il y a quelques années, il y avait très peu de visiteurs, mis à part pour la mise à l’eau des cages [à homard], explique Mme Groulx.

Une touriste prend un photo du port de Cap-aux-Meules à bord du traversier.Un peu moins de 62 000 visiteurs ont séjourné dans l’archipel entre mai et octobre 2024. Il s’agissait d’une baisse de 3 % par rapport à 2023 et de 16 % comparativement à l’année record de 2022. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

On voit déjà qu’il y a un allongement de la saison touristique, les gens vont venir plus tôt, dès la fin mai, début juin et jusque tard en septembre, c’est ce qu’on souhaite, constate aussi le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau.

Plusieurs hôteliers confirment qu’il n’est pas trop tard pour échanger les plages d’Ogunquit pour celles des îles de la Madeleine. Ils indiquent qu’il reste encore de la place à certains moments cet été.

LA UNE : La plage du Sandy Hook à Havre-Aubert est prisée par les touristes en été. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

PAR vec les informations d’Isabelle Larose.

 

La région au Salon mondial des fruits de mer de Barcelone

Des représentants de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine font partie de la délégation canadienne présente au Salon mondial des fruits de mer 2025, également connu sous le nom de Seafood Expo Global (SEG)qui bat son plein à Barcelone depuis mardi.

Considéré comme le plus important salon de poissons et fruits de mer, l’événement est prisé par des entreprises de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique du Nord, dont le Canada. Plus de 2000 exposants en provenance de 87 pays y sont présents.

Vue aérienne de nombreux kiosques.La 31e Seafood Expo Global se déroule du 6 au 8 mai à la Fira de Barcelona. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

L’organisme GÎMXPORT, représentant des entreprises gaspésiennes et madeliniennes, est de la partie.

Spécialement, cette année, sachant que nos entreprises vont se diversifier, c’est important pour moi d’échanger avec eux pour savoir quel genre de stratégie il faut mettre en place, explique le directeur général de GÎMXPORT, Gino Cyr.

On est aussi capable de faire la démonstration qu’on a des produits de haute qualité en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine et qu’on est capable de développer un marché de niche.

Une citation de Gino Cyr, directeur général de GÎMXPORT
Gino Cyr devant le kiosque présentant les produits marins du Canada.Le directeur général de l’organisme GÎMXPORT, Gino Cyr, est présent à Barcelone pour le Global Seafood Expo 2025. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

À l’instar du Seafood Expo North America de Boston et, plus localement, du Salon Fourchette bleue, qui se sont déroulé cet hiver, les questions des tarifs douaniers et des relations tendues avec les États-Unis sont omniprésentes à Barcelone.

Même si les produits marins canadiens sont épargnés des tarifs douaniers américains pour le moment, la diversification des marchés reste un sujet incontournable qui sera abordé dans les prochains jours à la SEG.

À lui seul, le Canada exporte 60 % de ses poissons et de ses fruits de mer aux États-Unis. Ainsi, dans une optique de diversification des marchés, une présence en Europe est pertinente pour aller à la rencontre d’importateurs d’ailleurs, notamment européens. Ça nous permet de voir ce qu’il se passe en Europe, confirme M. Cyr.

Pour le Gaspésien, il s’agit aussi d’une bonne occasion de prendre le pouls des changements entre les différents marchés, notamment sur le marché asiatique, afin de mieux aider les entreprises que GÎMXPORT accompagne.

Présentement en Chine, il y a un tarif de 25 %, donc les produits du Canada sont touchés. Il y a beaucoup de la production des Maritimes qui était sur le marché chinois, qui va prendre d’autres orientations, c’est-à-dire soit qu’il va aller sur le marché des États-Unis, malgré les tarifs, ou sur le marché du Québec, soit des marchés où nos entreprises sont déjà bien établies, explique Gino Cyr­.

Des gens sur un panel discutent.Une vingtaine de conférence sont prévues dans la programmation de l’événement. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

L’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie est également à Barcelone pour l’événement. Elle se penche notamment sur la question de la valorisation des pertes issues de la transformation du sébaste.

La Seafood Expo Global se déroule jusqu’à jeudi.

LA UNE : Le Salon mondial des fruits de mer 2025 de Barcelone est une occasion de présenter et découvrir des produits de la mer de toutes sortes. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

PAR vec les informations de Martin Toulgoat.

 

Parcourir 12 000 km par an grâce à la recharge solaire?

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Malgré les avancées en matière d’autonomie et de capacité de recharge, plusieurs rêvent d’un véhicule électrique qui se rechargerait seul à partir d’énergies renouvelables. Il s’agit de technologies qui permettraient d’améliorer l’efficacité des véhicules électriques et de réduire le besoin de produire de l’électricité grâce à des sources externes.

L’idée d’ajouter des panneaux solaires sur les véhicules électriques n’est pas nouvelle, mais la quantité de panneaux requise pour générer une recharge intéressante a rapidement plombé l’idée. Toutefois, Mercedes-Benz travaille à mettre au point un concept similaire, mais en utilisant plutôt une peinture solaire.

Le constructeur a affirmé récemment qu’il menait des recherches sur un nouveau type de modules solaires qui peuvent être appliqués d’une manière homogène sur la carrosserie d’un véhicule électrique comme une fine couche de pâte.

Cette pâte photovoltaïque aurait une épaisseur de 5 micromètres, soit beaucoup plus fine qu’un cheveu humain, selon le constructeur. Son poids d’à peine 50 grammes par mètre carré ne rehausserait pas significativement la masse du véhicule, et la surface photovoltaïque active pourrait être appliquée sur n’importe quel matériau extérieur, quelle que soit sa forme ou son inclinaison.

Autonomie jusqu’à 12 000 kilomètres par an

Selon les études menées par le constructeur, cette peinture solaire disposerait de cellules solaires procurant un rendement élevé de 20 %. Par exemple, il serait possible de recouvrir entièrement un VUS, ce qui apporterait une surface totale de 11 mètres carrés. Il serait ainsi possible de générer une énergie qui permettait de parcourir jusqu’à 12 000 kilomètres par an dans des conditions idéales.

Bien entendu, la production d’énergie dépend du niveau d’ensoleillement et de la situation géographique. Selon Mercedes-Benz, sa clientèle allemande parcourt en moyenne 52 kilomètres par jour avec leur véhicule. Environ 62 % de cette distance pourrait être couverte par l’énergie solaire.

À Los Angeles, il y aurait même un excédent d’énergie issu du rayonnement solaire. Le client pourrait, en moyenne, couvrir 100 % de ses trajets quotidiens grâce à l’énergie solaire. L’excédent produit pourrait être injecté directement dans le réseau électrique par l’entremise d’une recharge bidirectionnelle.

L’énergie générée pourrait être utilisée pour la propulsion du véhicule ou acheminée à la batterie à haute tension. Le système photovoltaïque resterait actif en permanence et produirait de l’énergie même quand le véhicule est à l’arrêt.

La peinture solaire n’est pas seulement un moyen efficace de recharger un véhicule, mais il s’agit d’une solution de recharge plus propre qui permettrait de réduire la taille des batteries. Cette peinture ne contient pas de terres rares ni de silicium, que des matières premières non toxiques et facilement disponibles.

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Arnaud Soly: «Je vous suggère de traiter les gens d’homophobes, c’est une bonne insulte (…)»

En marge d’un récent article paru dans La Presse, qui mentionne que le mot gai est redevenu une insulte dans les écoles secondaires, l’humoriste Arnaud Soly a partagé une vidéo exprimant son incompréhension.

C’est sur Instagram que celui qui jouit d’une belle notoriété, particulièrement auprès des jeunes, a publié cette vidéo. Il y déplore le recul observé sur certaines luttes et enjeux qu’on croyait pourtant réglés.

Il explique qu’à l’époque où il fréquentait les établissements scolaires, il y a de cela 25 ans, dans son cercle d’amis, le mot gai ne représentait pas une insulte. Au contraire, son utilisation à connotation négative était dénoncée.

«(…) Je me rappelle, moi, il y a 25 ans, début des années 2000, quand je commençais le secondaire. Je me rappelle qu’on avait la discussion: si quelqu’un traitait quelqu’un de gai, en tout cas, dans mon cercle d’amis, on disait: Ce n’est pas une insulte, être gai, c’est une orientation sexuelle (…)», témoigne-t-il, constatant que malgré l’écart d’années entre cette époque et aujourd’hui, le problème est loin d’être résolu.

«(…) S’il y a des jeunes qui m’écoutent, je le sais qu’il y en a beaucoup sur ma plateforme, si vous voulez chercher une insulte, au lieu de dire gai, je vous suggère de traiter les gens d’homophobes. Ça, c’est une bonne insulte (…)», conclut-il.

Il a ensuite publié une boîte à questions, invitant sa communauté à partager leurs meilleures insultes, une façon d’alléger le tout, alors que les réponses reçues étaient pour le moins savoureuses.

Sa vidéo a ensuite été repartagée par plusieurs artistes québécois, en signe de soutien à sa prise de parole et à l’enjeu qu’elle soulève.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.