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Bilan touristique des Îles : 10 % moins de visiteurs en 2021 qu’en 2019

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Quelque 57 600 visiteurs ont fréquenté les Îles-de-la-Madeleine entre juin et septembre. C’est près du double que lors de la saison 2020, mais 10 % moins que lors de l’été record de 2019.

 

Après avoir connu l’an dernier sa pire saison touristique depuis 1996, l’archipel a presque retrouvé le niveau d’achalandage touristique qui était observé avant la pandémie.

Les décideurs madelinots avaient établi que la fréquentation touristique de 2021 ne devait pas dépasser celle de 2019, mais certains Madelinots avaient mis en doute le respect de cette limite, au cours de l’été.

Les statistiques présentées lors de la Journée du tourisme, tenue jeudi au Centre récréatif de L’Étang-du-Nord, démontrent toutefois que le nombre de visiteurs n’a pas fracassé l’ancien record.

Évolution du nombre de visiteurs durant l’été aux Îles-de-la-Madeleine

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Hausse des entrées aériennes, de la durée des séjours et des véhicule récréatif

Les visiteurs ont été 5 % moins nombreux à se rendre sur l’archipel par bateau cet été, comparativement à 2019.

Cette baisse est entre autres liée à la forte diminution des voyages de groupe et à l’annulation des croisières du bateau Vacancier. Le traversier qui relie Souris à Cap-aux-Meules a tout de même transporté 74 % des visiteurs qui se sont rendus aux Îles-de-la-Madeleine cet été.

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Le quart des visiteurs est entré aux Îles-de-la-Madeleine par l’aéroport cet été (archives). PHOTO : RADIO-CANADA

En contrepartie, le nombre d’entrées par voie aérienne s’est accru de 16 %. Ainsi, plus du quart des visiteurs  (26%) sont arrivés dans l’archipel en avion lors de l’été 2021, comparativement à 18 % il y a cinq ans.

Force est de constater que l’aérien prend de plus en plus de place, observe le directeur général de Tourisme Îles de la Madeleine, Michel Bonato. Ce mode de transport est nécessaire pour développer les courts séjours et des produits de niche. Ça va alimenter nos réflexions, indique M. Bonato.

La durée du séjour moyen est passée de neuf nuits en 2019 à onze nuits cette année.

Malgré cette hausse, l’Association touristique régionale estime qu’il n’y a jamais eu plus de 12 000 touristes en même temps dans l’archipel en juillet, soit l’équivalent de la population locale.

Les statistiques fournies par la CTMA permettent aussi de constater que, dès la semaine du 25 juillet 2021, le nombre de personnes qui quittaient l’archipel en traversier était plus élevé que le nombre de visiteurs qui arrivaient aux Îles-de-la-Madeleine en bateau.

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Les réservations d’espace pour véhicules récréatifs à bord du traversier ont augmenté de 33% cet été, comparativement à 2019 (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / CAMILLE LACROIX

La responsable des communications et du marketing de la CTMA rapporte aussi une hausse de 33 % de réservations pour les véhicules récréatifs à bord du traversier, par rapport à 2019, ce qui a entraîné quelques contraintes d’accès.

Il y a un engouement particulier pour le camping, note Claudia Delaney pour expliquer le phénomène.

Accès des Madelinots au traversier

La CTMA rappelle que la saison 2021 a été marquée par la mise en place d’une liste d’attente prioritaire pour les Madelinots qui peinent parfois à pouvoir à monter à bord du traversier à la date de leur choix durant la haute saison touristique.

La Coopérative rapporte que 18 % des Madelinots qui ont effectué une réservation à bord du traversier entre juin et septembre ont dû avoir recours à cette liste d’attente et que 97 % d’entre eux ont finalement pu obtenir une place à bord au moment espéré.

C’est un bilan qui est très positif, la liste privilège pour les Madelinots a très bien fonctionné, soutient Claudia Delaney.

La CTMA se dit également très satisfaite de la première saison d’opération du traversier Madeleine II, malgré les nombreux défis liés à la mise en service de ce nouveau bateau.

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La saison touristique 2021 marquait l’entrée en service du Madeleine II (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Des inquiétudes soulevées

Au cours de la Journée de tourisme, quelques intervenants issus du milieu touristique madelinot et des résidents ont pris la parole pour faire part de leurs préoccupations face à l’achalandage touristique.

Certains ont affirmé être inquiets face au trafic routier en saison estivale, à l’effritement des relations entre les tourismes et les Madelinots et au nombre élevé de personnes qui fréquentent les milieux naturels comme les lagunes et les dunes, notamment les adeptes de cerf-volant autotractés et les propriétaires de véhicule récréatifs.

La copropriétaire des Jardins du havre vert, Sophie Cassis, s’est montrée inquiète de voir plusieurs entrepreneurs complètement exténués au terme de la saison touristique. Son intervention au microphone a été applaudie par de nombreuses autres personnes présentes.

En livrant nos produits agricoles, je côtoie beaucoup de restaurateurs et d’employés des épiceries, explique Mme Cassis. 2019, je vois les restaurateurs et les employés des épiceries lors de nos livraisons de produits agricoles, des gens qui n’arrivent pas à suffire à la demande et à la tâche.","text":"Depuis2019, je vois les restaurateurs et les employés des épiceries lors de nos livraisons de produits agricoles, des gens qui n’arrivent pas à suffire à la demande et à la tâche."}}">Depuis 2019, je vois les restaurateurs et les employés des épiceries lors de nos livraisons de produits agricoles, des gens qui n’arrivent pas à suffire à la demande et à la tâche.

«Je vois des entrepreneurs qui ont la langue à terre et qui sont fatigués autour de moi. Peut-être qu’on accueille beaucoup de visiteurs pour notre capacité et qu’on n’a pas la capacité de bien les servir, ou du moins, qu’on le fait au détriment de la santé de nos travailleurs.» – Une citation de : Sophie Cassis, copropriétaire des Jardins du havre vert

; le tourisme est important pour notre entreprise et notre milieu","text":"Ce n’est pas qu’on n’aime pas accueillir les gens; le tourisme est important pour notre entreprise et notre milieu"}}">Ce n’est pas qu’on n’aime pas accueillir les gens ; le tourisme est important pour notre entreprise et notre milieu, précise toutefois Sophie Cassis. C’est très intense pour les entrepreneurs. Il y a une réflexion à faire sur la forte période d’achalandage.

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La copropriétaire des Jardins du havre vert, Sophie Cassis, rapporte observer beaucoup de travailleurs exténués de la saison touristique. Elle les côtoie notamment lors des livraisons des produits agricoles de son entreprise (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le directeur de Tourisme Îles de la Madeleine reconnaît que les irritants liés au tourisme, déjà ressentis au terme de l’été 2019, sont exacerbés en raison du contexte actuel.

On s’aperçoit qu’il a de gros problèmes de main-d’œuvre aux Îles, un problème d’hébergement des travailleurs saisonniers qui peuvent aider les entreprises à mieux répondre à l’offre touristique et que les normes sanitaires font en sorte que les services sont moins fluides, admet Michel Bonato.

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Michel Bonato, directeur général de Tourisme Îles-de-la-Madeleine, estime que les acteurs madelinots doivent travailler de concert à atténuer les irritants liés au tourisme plutôt que d’affirmer qu’il y a trop de touristes dans l’archipel (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Avant l’été, les autorités madeliniennes avaient fait part de leur intention de ne pas dépasser l’achalandage touristique de 2019 pour les saisons 2021 et 2022, en limitant la capacité du traversier, dans le but de ne pas outrepasser la capacité d’hébergement et de préserver l’équilibre entre les visiteurs et la population locale

Questionné sur la possibilité d’abaisser davantage cette cible, compte tenu des enjeux de main-d’œuvre qui risquent de perdurer, le directeur de Tourisme Îles de la Madeleine, estime qu’il est encore trop tôt pour se prononcer, car des consultations et des discussions sur le sujet sont encore à venir.

Les partenaires vont se rencontrer au cours des prochaines semaines pour prendre la meilleure décision en prenant en compte ce qu’on a entendu aujourd’hui, affirme Michel Bonato.

LA UNE : Le nombre de touristes a doublé entre 2020 et 2021, mais la dernière saison estivale n’a pas battu le record d’achalandage de 2019 (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Les contrecoups de la pandémie moins importants en Gaspésie et aux Îles

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 Les Gaspésiens et Madelinots ont été touchés dans une moindre mesure que la moyenne des Québécois par les effets de la pandémie. C’est ce qui ressort notamment de l’analyse que fait la Direction de santé publique de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine du volet COVID-19 de l’Enquête québécoise sur la santé de la population 2020-2021.

 

La Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine fait meilleure figure que le reste de la province dans tous les aspects couverts par l’enquête de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), dont les premiers résultats ont été rendus publics mardi.

On peut y lire que 18 % de la population régionale âgée de plus de 15 ans a dû se placer au moins une fois en quarantaine depuis le début de la pandémie, comparativement à 26 % au Québec.

La crise sanitaire a également eu des répercussions sur la capacité de respecter les obligations financières ou à répondre aux besoins essentiels d’environ 21 % des gens (26 % en province).

Au niveau professionnel, 53 % des travailleurs de la région ont vu leur situation d’emploi changer à cause de la COVID-19, que ce soit en raison d’une fermeture temporaire ou définitive de leur lieu de travail ou d’un transfert en télétravail.

 

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Des passants marchent sur le trottoir, à Maria (archives) PHOTO : RADIO-CANADA

En Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, environ deux personnes sur trois (67 %) ont connu une baisse de satisfaction à l’égard de leur vie sociale. La moyenne provinciale grimpe à 76,7 % à ce chapitre.

Les données régionales sont également plus faibles que la médiane nationale relativement aux sentiments associés à la détresse psychologique et au degré de solitude.

Les statistiques démontrent également que la population régionale a maintenu, au niveau de l’exercice physique et de la consommation, de meilleures habitudes de vie en temps de pandémie.

Toujours selon le même rapport, dans l’ensemble du Québec, trois groupes ont été davantage touchés par les effets de la crise sanitaire : les femmes, les personnes âgées de 15 à 44 ans ainsi que celles se percevant pauvres.

Ces statistiques sont issues du document Les répercussions de la pandémie sur la population gaspésienne et madelinienne fourni par la direction de la santé publique régionale. Les données de l’enquête ont été recueillies entre le 2 novembre 2020 et le 28 avril 2021 auprès d’un échantillon de 7 275 personnes de 15 ans et plus au Québec.

Au total, 423 personnes de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine en font partie, pour un taux de réponse pondéré de 61,7 %.

Pourquoi ces résultats?

La responsable régionale de la surveillance de l’état de santé au sein de la direction de santé publique de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Nathalie Dubé, se dit agréablement étonnée des résultats régionaux découlant de l’enquête menée par l’Institut de la statistique du Québec.

«C’est quelque chose qui est très encourageant.» – Une citation de :Nathalie Dubé, responsable régionale de la surveillance de l’état de santé au sein de la direction de santé publique de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Cet exercice de consultation ne met pas en lumière les facteurs qui ont contribué à ces données. Mme Dubé met toutefois de l’avant plusieurs hypothèses, dont le fait que la région a été moins directement touchée par le virus que l’ensemble du Québec.

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Le nombre de personnes infectées par la COVID-19 en Gaspésie s’élève à 2206 depuis le début de la pandémie (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA

% à 3% de la population qui a eu la COVID-19 dans notre région, soit 2,4% pour être plus précise. Au Québec, on avoisine les 5%","text":"Jusqu’à présent, on a 2% à 3% de la population qui a eu la COVID-19 dans notre région, soit 2,4% pour être plus précise. Au Québec, on avoisine les 5%"}}">Jusqu’à présent, on a 2 % à 3 % de la population qui a eu la COVID-19 dans notre région, soit 2,4 % pour être plus précise. Au Québec, on avoisine les 5 %, mentionne-t-elle.

D’autres aspects plus difficiles à quantifier pourraient également, selon elle, être entrés en ligne de compte. De manière générale, on a de grands espaces et cette capacité à y accéder facilement, mentionne Mme Dubé, ajoutant que la solidarité sociale présente en région pourrait être un autre facteur à considérer.

Nathalie Dubé rappelle par ailleurs qu’au moment où les données ont été recueillies, c’est-à-dire durant la deuxième vague de la pandémie, la Haute-Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine avaient été relativement épargnées par le virus. Les données recueillies par l’Institut de la statistique du Québec n’ont toutefois pas été ventilées par MRC.

Deux nouveaux cas jeudi

Comme ce fut le cas mercredi, la direction de la santé publique régionale confirme deux nouveaux cas de COVID-19 jeudi. Le premier est situé dans Avignon alors que le deuxième provient de la MRC de La Côte-de-Gaspé.

Ces nouvelles données portent à 2206 le nombre d’infections recensées en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine depuis le début de la pandémie. Une nouvelle guérison s’ajoute au bilan jeudi. Quinze cas sont désormais considérés comme actifs sur le territoire.

Au Bas-Saint-Laurent, 14 personnes sont nouvellement infectées jeudi. Trois éclosions dans autant d’écoles de la Matapédia sont en cours. Deux nouveaux cas ont aussi été rapportés dans la MRC de la Mitis. Du côté de la Côte-Nord, on confirme deux nouveaux cas de COVID-19 cette même journée.


Nombre de cas de COVID-19 par MRC

Avignon : 593 (+1)

Bonaventure : 425

Rocher-Percé : 491

Côte-de-Gaspé : 492 (+1)

Haute-Gaspésie : 146

Îles-de-la-Madeleine : 44


Au Québec, on rapporte 428 nouveaux cas de COVID-19 et trois décès supplémentaires au courant des 24  dernières heures.

LA UNE : La Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine fait meilleure figure que la province dans tous les aspects couverts par l’enquête de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), dont les premiers résultats ont été rendus publics mardi. (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Pêche au sébaste: le déroulement des consultations dénoncé

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Bien que l’éventuelle ouverture d’une pêche au sébaste dans le golfe du Saint-Laurent suscite de l’espoir en Atlantique, une vaste coalition d’association de pêcheurs côtiers, de Premières nations et de transformateurs de produits de la mer dénonce le déroulement des consultations entreprises par Pêches et Océans Canada concernant la gestion de cette espèce.

Sous moratoire depuis 25 ans dans l’Unité I (golfe du Saint-Laurent et le chenal Laurentien), le sébaste a connu une croissance de ses stocks et de sa biomasse au cours des 10 dernières années au point où le MPO envisage de relancer une pêche commerciale au cours des prochaines années.

La ressource de sébaste de l’Unité 1 est un des plus grands stocks de poissons au monde, avec une biomasse supérieure à 4,3 millions de tonnes métriques.

Cependant, la coalition estime que le processus actuel manque d’engagement et de transparence. Elle demande au MPO de le suspendre.

«Le processus actuel est inutilement précipité», dit Jean Lanteigne, directeur général de la Fédération régionale acadienne des pêcheurs professionnels.

Selon un communiqué de presse, le processus de consultation actuel implique que les intervenants soumettent des réponses à cinq questions élaborées par le MPO. La date limite de soumission est en novembre. Le MPO résumera ces réponses et les affichera en ligne.

«La décision d’allocation du MPO sur le sébaste déterminera pour les décennies à venir l’avenir économique d’un grand nombre de collectivités sur la côte de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick et du Québec. Une telle décision exige des consultations de plus de six semaines et un questionnaire de cinq questions. Il doit y avoir des consultations sérieuses avec des réunions tenues virtuellement sur une période raisonnable. Cela signifie également que les commentaires des intervenants devraient être divulgués afin que la décision du MPO puisse être comprise par tous», ajoute M. Lanteigne.

Le groupe accuse aussi le MPO de vouloir favoriser les entreprises de pêche hauturière et de limiter l’accès des pêcheurs côtiers à cette pêche.

«Le processus actuel du MPO semble fortement orienté vers les souhaits des sociétés de pêche hauturière, qui ne tiennent pas compte des pêcheurs, des travailleurs d’usine et des communautés adjacentes à la ressource. En fait, ce que veulent les grandes corporations, c’est de remonter le temps – ils veulent non seulement la majeure partie du quota, mais ils veulent aussi réintroduire les bateaux-usines dans le golfe du Saint-Laurent, où ils n’ont pas été utilisés depuis des décennies», dit Keith Sullivan, président du syndicat Fish Food and Allied Workers de Terre-Neuve.

Le MPO se défend

Pêches et Océans Canada s’engage à mener une consultation ouverte et transparente. Le ministère rappelle que la majorité des intervenants ont indiqué qu’ils étaient en faveur d’un processus de consultation par écrit, à condition que cela leur donne la souplesse nécessaire pour ajouter des commentaires, lors d’une réunion en janvier 2021.

Les consultations officielles sur la pêche au sébaste ont été lancées à la mi-septembre pour déterminer l’accès et l’allocation des éventuelles activités de pêche au sébaste.

En plus du questionnaire, le MPO doit tenir deux réunions virtuelles les 3 et 4 novembre. Toutes les réponses soumises au questionnaire dans le cadre de la consultation seront partagées avec les membres du Comité consultatif sur le sébaste dans un document intitulé «Ce que nous avons entendu», a-t-on précisé à l’Acadie Nouvelle.

Par David Caron

CTMA : Bilan d’achalandage de la saison estivale 2021

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Un peu moins de passagers sur le traversier qu’en 2019. La CTMA a respecté la volonté des partenaires du milieu de se limiter à l’achalandage 2019 en termes de passagers transportés à bord du Madeleine II.

Le nombre de passagers ayant utilisé le traversier pour accéder aux Îles en haute saison a diminué de 1,8 % par rapport à 2019, ce qui représente 781 passagers de moins. Au total, le traversier a accueilli 42 648 passagers entrant aux Îles entre le 15 juin et le 14 septembre. Fait intéressant : si on prend les mois de juillet et août seulement, la diminution du nombre de passagers est plus marquée, avec une variation de – 3,3 % (1 159 passagers de moins).

Du côté des VR, la difficulté d’accès au traversier pour ce type de véhicules est directement liée à un engouement particulier pour le camping : le traversier a connu une augmentation de 33 % du nombre d’unités de camping transportées entre juin et septembre 2021 comparativement à 2019. En considérant seulement les mois de juillet et août, l’augmentation est plus faible avec + 6 %.

Rappelons que pour arriver à ne pas dépasser l’achalandage 2019 malgré la capacité supérieure du Madeleine II, la CTMA avait limité son nombre de voyages hebdomadaires, avec 9 aller-retour par semaine versus 15 voyages avec l’ancien traversier (incluant le CTMA Voyageur à Souris).

Liste privilège aux Madelinots : un franc succès !

Au cours de l’été, 97 % de toutes les demandes reçues ont été réglées, ce qui dépasse largement les attentes de la CTMA : « On est vraiment satisfaits des résultats de cette solution mise en place. On a travaillé l’ajout de voyages de nuit directement en lien avec les demandes des Madelinots en attente, ce qui a permis de régler la presque totalité. Et souvent, en ajoutant un voyage de nuit, on déplaçait les remorques de denrées périssables sur ces voyages, ce qui libérait de l’espace sur les voyages de jour pour les Madelinots, » explique Claudia Delaney, directrice des communications et du marketing. Soulignons que parmi les 18 dossiers non réglés (sur un total de 663 demandes), tous ces Madelinots avaient soit une réservation sur une autre date ou ont réussi à accéder au traversier via la ligne standby.

Et quel est le ratio des Madelinots qui ont eu recours à cette liste privilège ?

« Au total, on a recensé environ 3 600 réservations qui proviennent de Madelinots pour l’été, ce qui signifie que 82 % des Madelinots qui ont voyagé n’ont pas eu besoin d’utiliser la liste privilège, ils avaient déjà leur réservation. Parmi les 18 % qui ont eu une difficulté d’accès, on en a réglé 97 % avec la liste privilège, donc c’est un très bon bilan, » conclut Mme Delaney.

Ces nouvelles données permettent de mieux cibler l’ampleur des enjeux de difficulté d’accès. La liste privilège aux Madelinots sera reconduite l’an prochain.

 

.Source : CTMA

Normand LAPIERRE (1952-2021)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 17 octobre 2021, de monsieur Normand Lapierre. Il était âgé de 68 ans, résident de Sainte-Angèle-de-Laval et originaire de Bassin, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était le conjoint de madame Manon Papillon, le père de Caroline (Alain) et Annie (Marc-André), et le grand-père de John-Alexandre (Marie-Pier). Il était le frère de Gilles (Diane), feu Julien (Diane), Nicole (Adrien) et Michel (Hélène). Il laisse aussi dans le deuil son beau-fils Olivier (Sabrina et son fils Dylan), sa belle-mère Carmelle, la mère de ses filles Marie-Louise, ainsi que ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Havre-Aubert le vendredi 29 octobre 2021 à compter de 14h. Suivront les funérailles à 16h à l’église Saint-François-Xavier de Bassin et l’inhumation au cimetière de l’endroit à une date ultérieure.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.

Bernard MARTINET (1938-2021)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 12 octobre 2021, de monsieur Bernard Martinet. Il était âgé de 82 ans, résident de Cap-aux-Meules et originaire de la Baie, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de madame Jeannine Gaudet, le père de Dyane et de Gilles (Manon). Il avait trois petits-enfants Gabriel, William et Zachary. Il était le frère de Jean-Louis, Émilie, Madeleine et Norbert. Il laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le lundi 8 novembre 2021 à compter de 14h. Suivra une célébration de la Parole à 16h au salon.

Les membres de la famille souhaitent remercier sincèrement toute l’équipe du CHSLD Plaisance des Îles pour leurs bons soins et également un immense merci à Anita Martinet et Alphonse Deraspe pour leur contribution admirable.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.

Les dons reçus seront versés à :
CHSLD Plaisance des Îles
596 chemin Principal
Cap-aux-Meules (Qc) G4T 1G1
Tél : (418) 986-4422

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Bande-annonce d’Au revoir le bonheur

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Les Films Opale dévoilent la bande-annonce du film de Ken Scott Au revoir le bonheur, où l’action se situe dans le décor des Îles-de-la-Madeleine.

 
Au revoir le bonheur raconte l’histoire de quatre frères en conflit qui se retrouvent aux Îles-de-la -Madeleine pour répandre les cendres de leur père décédé. Alors que le frère cadet perd l’urne, la fratrie au grand complet devra apprendre à vivre ensemble dans la maison d’été familiale située au bord de l’eau.

La sortie en salle est prévue pour le 17 décembre.

60 ans pour la Chambre de commerce des Îles, 10e Gala des Éloizes !!!

Après avoir été reporté en 2020 en raison de la pandémie, le Gala des Éloizes de la Chambre de commerce des Îles est de retour cette année pour sa 10e édition.

Ce traditionnel événement social, un des premiers depuis presque deux ans aux Îles, constitue un symbole vivant de la résilience de notre communauté d’affaires et de l’effervescence entrepreneuriale tournée vers un développement économique durable.

Le Gala marquera également le 60e anniversaire de la Chambre de commerce des Îles, sur le thème : 60 ans d’histoire, tournés vers l’avenir!

Leonard Aucoin
Léonard Aucoin

Plusieurs primeurs sont prévues au programme :

  1. Un voyage dans le passé pour nos invités grâce à une exposition de photos d’archives mettant en vedette nos commerçants d’hier et d’aujourd’hui, ainsi que des partenaires importants de leur développement.
  2. Deux nouvelles catégories de trophées inédites. Une première catégorie sectorielle qui reconnaîtra cette année la performance et les efforts d’innovation dans le domaine maritime, parrainée par le Créneau Accord Ressources Sciences et Technologies Marines. Une autre nouvelle catégorie de trophées, à deux gagnants, reconnaîtra les initiatives d’entraide entre deux entreprises locales. Elle est parrainée par le député provincial des Îles, Joël Arseneau.
  3. Le conférencier invité Léonard Aucoin, dont la réputation d’érudit et de pilier du développement du milieu n’est plus à faire, entretiendra les invités sur sa plus récente démarche de caractérisation et de réflexions autour des enjeux socio-économiques de notre territoire. Une période de réponses à des questions envoyées préalablement à l’adresse [email protected] est aussi prévue.
  4. Le souper sera préparé par le chef exécutif du Resto Bistro Accents, Hugo Lefrançois.
  5. Bien sûr, nous vous réservons d’autres nouveautés surprenantes et excitantes.

Bon an mal an, la Chambre reçoit entre 50 et 75 candidatures à l’occasion du Gala des Éloizes. Cette année, nous espérons en recevoir près d’une centaine, en permettant aux entreprises de postuler pour un maximum de deux catégories plutôt que trois. Elles doivent renvoyer à la Chambre le formulaire déjà envoyé aux membres et qui ne demande que quelques minutes à remplir.

Au plaisir de vous voir, en personne, au 10e Gala des Éloizes de la Chambre de commerce des Îles, le 20 novembre prochain au Centre récréatif de Lavernière !!!

 

Source : CCIM

Éphémérides : 21 octobre 1968 : L’Ouragan Gladys frappe les Îles

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L’ouragan Gladys au dessus du golfe du Mexique vu par Apollo 7, octobre 1968.

21 octobre 1968 : L’Ouragan Gladys, avec des vents de 90 milles à l’heure, frappe les Îles. On déplore une perte de vie.

La saison des ouragans de 1968 a été relativement paisible jusqu’à la formation de Gladys dans les Caraïbes le 15 octobre. Il était prévu que la tempête tropicale Gladys se déplacerait lentement vers le nord et on s’attendait à ce qu’elle s’intensifie davantage, menaçant ainsi de plus en plus les Keys de Floride et la partie inférieure de la côte ouest. Gladys a atteint le stade d’ouragan peu avant de franchir la côte sud de l’ouest de Cuba et a continué de s’intensifier en traversant cette partie étroite mais montagneuse de l’île. Gladys a gagné le détroit de Floride et poursuivi sa progression lentement vers le nord. Elle a ensuite dévié momentanément de sa trajectoire vers le nord-nord-ouest en passant au niveau de la basse côte ouest. Le 18 octobre, l’ouragan a pris le virage prévu en direction de l’est. Ce n’est qu’avec une intensité minimale d’ouragan que Gladys a traversé le sud-est du golfe du Mexique. Le centre a gagné l’intérieur entre Bayport et Crystal River, très près de Homosassa, le 19 vers minuit. Gladys a commencé à accélérer, traversant la péninsule juste au nord d’Ocala, puis est revenu en mer près de St. Augustine à l’aube. Lors de son passage dans l’état de la Floride, Gladys a causé divers dommages à 85 % des récoltes d’agrumes. Gladys a quitté le haut des côtes de la Floride en direction nord-est, effleurant au passage les côtes de la Géorgie et des Caroline. Le 20 en début de journée, le centre est passé tout près du cap Hatteras tout en continuant d’accélérer vers le nord-est.

Gladys a viré vers le nord-nord-est et elle est devenue progressivement tempête extratropicale, le 21 octobre, en entrant en contact avec un front froid au large de la Nouvelle-Écosse. Lorsque ce qui restait de l’ouragan est passé au-dessus de l’île du Cap-Breton, c’était un profond système dépressionnaire qui a déversé de 3,2 à 6,4 centimètres de pluie. L’effet bénéfique de ces pluies a été plus important que les dégâts mineurs causés dans la région. Gladys a toutefois fait un mort en Nouvelle-Écosse.

Source : Environnement Canada

[Vidéo] La rencontre d’une magnifique méduse rouge

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Une expédition de la NOAA en juillet 2021 dans l’Hydrographer Canyon au large de la côte de la Nouvelle-Angleterre a permis de saisir les images d’une magnifique méduse rouge à quelques 700 mètres de profondeur.

 

Un animal marin qui semble avoir plus de tentacules que le Poralia rufescens, seule espèce du genre connue, et qui pourrait du coup bien être une nouvelle espèce.

La méduse a été filmée par le rover Deep Discoverer, dans les profondeurs de la zone crépusculaire, dernière zone où quelques rayons du soleil peuvent donner un peu de lumière avant le noir profond océanique.

Quelques quatre-vingts pour cent des océans de la Terre n’ont pas été exploré à ce jours, nous laissant la possibilité de splendides découvertes.

 

Source : 2tout2rien

Record du prix de l’essence dans l’Est-du-Québec

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Le prix de l’essence a fait un bond important mercredi dans l’Est-du-Québec et a atteint un sommet dans la région, pour atteindre des prix à la pompe variant entre 1,54 $/litre et 1,70 $/litre.

La dernière marque record avait été enregistrée en juin 2008 où les consommateurs devaient payer environ 1,48 $/litre au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, et 1,49 $/litre sur la Côte-Nord.

La hausse du prix de l’essence s’est généralisée au pays au cours des derniers jours. Elle serait attribuable à une augmentation de la demande.

Par contre, l’offre n’augmente pas et ne risque pas d’augmenter à court terme, selon le titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC (Hautes études commerciales) Montréal, Pierre-Olivier Pinault.

2014. Il y a des projets dans les sables bitumineux qui ont été abandonnés. [...]Donc, l'offre mondiale s'est rétrécie. Évidemment, avec la pandémie, la demande de pétrole mondiale a chuté, mais là il y a une reprise économique qui fait que la demande en pétrole augmente très très fortement","text":"Les compagnies ont vraiment ralenti l'exploration depuis2014. Il y a des projets dans les sables bitumineux qui ont été abandonnés. [...]Donc, l'offre mondiale s'est rétrécie. Évidemment, avec la pandémie, la demande de pétrole mondiale a chuté, mais là il y a une reprise économique qui fait que la demande en pétrole augmente très très fortement"}}">Les compagnies ont vraiment ralenti l’exploration depuis 2014. Il y a des projets dans les sables bitumineux qui ont été abandonnés. […] Donc, l’offre mondiale s’est rétrécie. Évidemment, avec la pandémie, la demande de pétrole mondiale a chuté, mais là il y a une reprise économique qui fait que la demande en pétrole augmente très très fortement, précise-t-il.


Prix de l’essence dans l’Est-du-Québec

 

Villes

Prix de l’essence observé

Baie-Comeau

1,55 $

Sept-Îles

1,54 $

Fermont

1,70 $

Gaspé

1,57 $

Matane

1,57 $

New Richmond

1,55 $

Rimouski

1, 57 $

Rivière-du-Loup

1, 57 $

Selon Pierre-Olivier Pinault, la demande augmentera encore avec l’hiver qui s’en vient, sans que l’offre ne puisse s’ajuster. D’autres hausses des prix sont donc à prévoir.

LA UNE : Le prix à la pompe atteint plus de 1,57 $ à Rimouski mercredi. PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS GAGNON

La passion pour la reproduction de bâtiments miniatures de Marcel Arsenault

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Un résident de Bonaventure, Marcel Arsenault, se passionne pour la reproduction en miniature et en bois des églises de l’Est-du-Québec.

Il a récemment construit l’église de Percé, de Sainte-Anne-des-Monts et la cathédrale de Rimouski. Il a également réalisé les 14 églises de Pointe-la-Garde jusqu’à Bonaventure et 11 églises des Îles-de-la-Madeleine. Il nous raconte comment il s’y prend.

La reproduction de la Cathédrale de Rimouski a pris 520 heures à Marcel Arsenault. Chaque création lui prend des centaines d’heures.

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L’une des reproductions de Marcel Arsenault. GRACIEUSETÉ : MARCEL ARSENAULT

Marcel Arsenault effectue un travail de mesure avant de se lancer dans la fabrication des miniatures.

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Marcel Arsenault utilise du bois de cèdre recyclé. GRACIEUSETÉ : MARCEL ARSENAULT

  Bon pied, bonne heure!e : entrevue avec Marcel Arsenault


LA UNE : Marcel Arsenault se passionne pour la reproduction en miniature et en bois des églises de l’Est-du-Québec. PHOTO : Gracieuseté : Marcel Arsenault


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L’église Notre-Dame du Rosaire de Fatima. ©Facebook / Marcel Arsenault

 

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L’église Saint-André de Cap-aux-Meules.  ©Facebook / Marcel Arsenault

 

Ma toute dernière, la Cathédrale de Rimouski. 530 heures de plaisir.

Posted by Marcel Arsenault on Saturday, October 9, 2021