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[VIDÉO] L’impact des changements climatiques aux Îles-de-la-Madeleine

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Les changements climatiques accélèrent l’érosion des côtes et forcent les citoyens à déplacer des routes et des maisons.

Le Téléjournal avec Céline Galipeau / Reportage d’Élisa Serret

 

Des Madelinots menacés par l’érosion et l’inactionAux îles-de-la-Madeleine, les changements climatiques accélèrent l’érosion des côtes et forcent les citoyens à déplacer des routes et des maisons.

Posted by Radio-Canada Information on Wednesday, October 13, 2021

 
Les Îles-de-la-Madeleine sont particulièrement touchées: de 2005 à 2020, les côtes ont reculé de 55 centimètres par année en moyenne, et les chercheurs estiment que l’érosion annuelle sera de 66 centimètres en 2060.

Pour garder la tête hors de l’eau, les Madelinots multiplient les projets innovants. Mais ils déplorent le peu d’aide reçu des gouvernements.

Sucre à la crème

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Ingrédients

  • 3 tasses de sucre blanc
  • 1½ tasse cassonade
  • 2 tasses de lait
  • 1 c. à soupe de beurre
  • 1 c. à thé de beurre d’arachide (facultatif)
  • une pincée de sel
  • 1 c. à thé de sirop de maïs
  • 6 guimauves
  • 3 gouttes de vanille

Préparation : Graisser un plat en pyrex. Dans une grande casserole incorporer tous les ingrédients sauf la vanille et les guimauves. Amener à ébullition en brassant sans arrêt. Réduire le feu à médium. Ajouter les guimauves et la vanille et cuire pendant environ 20 minutes en brassant de temps en temps. Faire le test de l’eau froide – placer quelques gouttes de sirop dans un verre d’eau froide et presser avec les doigts – lorsque le sirop forme une petite boule, le sucre à la crème est cuit. Verser dans le plat en pyrex préparé et laisser refroidir. Couper en carrés lorsqu’il a refroidi un peu (avant qu’il soit trop dur).

Un envoi de Stella Lapierre-Josic dans le cadre du Défi Boustifaille

D’hier à Aujourd’hui en images

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Nous vous proposons dans cette parution un retour dans le passé en images grâce à un exercice avant-après, un moyen de documenter les nombreux changements survenus sur l’archipel à travers le temps.

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HAVRE-AUBERT : Les bâtiments le long du chemin menant au quai en eaux profondes et au loin, le phare de la pointe Shea. © Musée de la Mer

Voici des photos des Îles-de-la-Madeleine qui ont été prises avant et après, à un endroit spécifique, à des dates grandement séparées.

N’hésitez pas à nous faire parvenir vos photos anciennes, nous pourrions peut-être les utiliser pour d’autres explorations de ce genre.

Courriel : [email protected]

LA UNE : HAVRE-AUBERT : Le quai de la pointe Shea avec son phare, dans les années 1940. Le quai fut laissé à l’abandon ne laissant derrière lui presque aucune trace de sa présence.  À l’arrière-plan le deuxième hôtel Shea. © Musée de la Mer

Réseau de transport en commun à l’Î.-P.-É.

La première phase d’un réseau de transport en commun à la grandeur de l’Île a été lancée le 12 octobre avec des voyages aller simple à 2 $ pour aider à atteindre l’objectif de carboneutralité d’ici 2040.

Cette première phase consiste en l’ouverture de deux nouvelles routes vers l’est, ainsi que le trajet existant exploité par County-Line Express qui relie Summerside à Charlottetown, le coût sera de 2 $ l’aller simple. Un système de transport en commun provincial intégré était l’un des engagements pris dans le discours du Trône de 2019 et une recommandation clé du plan d’action de réduction de la pauvreté, plan d’action sur le transport durable et du conseil du premier ministre pour la reprise et la croissance.

«La force continue de notre province dépend de la création de nouvelles occasions pour nos communautés», a déclaré le premier ministre de l’Î.-P.-É., Dennis King. «Les services de transport locaux et intermunicipaux amèneront les travailleurs à leur emploi, les élèves aux écoles, les clients aux magasins et les Insulaires aux services
essentiels dont ils ont besoin pour améliorer leur qualité de vie».

Un trajet relie Charlottetown à St Peters et à Souris, tandis que le deuxième trajet relie Charlottetown aux régions de Montague et de Georgetown. Trois voyages aller-retour
sont offerts par jour, du lundi au vendredi.

Les trajets vers l’est sont exploités par T3 Transit, ils relient les usagers au système de transport en commun existant offert dans la région de la capitale ou à tout autre arrêt le long des trajets dédiés. D’ici janvier 2022, un service sur demande sera aussi offert par l’intermédiaire de l’application mobile Kari pour aider les Insulaires à se rendre de leur communauté aux principaux trajets de transport en commun dans leur région.

Le programme sera davantage élargi au début 2022 pour inclure un trajet de l’ouest de l’Î.-P.-É. reliant les communautés à l’ouest de Summerside avec les trajets existants, ce qui créera un système à la grandeur de l’Île, de Tignish à Souris.

«Ce partenariat permettra de veiller à offrir des options de transport sécuritaires, pratiques et accessibles pour que les Insulaires puissent aller où ils ont besoin», a commenté le ministre des Transports et de l’Infrastructure, James Aylward. «Le fait d’avoir des transports en commun fiables pour tous les Insulaires aura des avantages
généralisés, y compris la réduction de notre empreinte carbone et la réduction des obstacles aux transports pour les Insulaires des régions rurales».

«Cette initiative sera essentielle pour atteindre l’objectif de l’Î.-P.-É. d’être la première province carboneutre au Canada d’ici 2040», affirme le ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de l’Action climatique, Steven Myers.

Pour en savoir plus sur le réseau de transport en commun de l’Île, visitez le site Web princeedwardisland.ca/islandtransit

Déjà, un nombre impressionnant d’arrêts primaires (pour descendre ou monter) est prévu pour chaque trajet. Des arrêts supplémentaires secondaires seront aussi disponibles lorsque l’application Kari entrera en service. Tous les trajets, peu importe leur longueur, coûteront 2 $.

Source : Gouvernement de l’Î.-P.-É.

Douze ans après le moratoire, la morue peine à se rétablir dans le golfe

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Autrefois une espèce abondante dans les eaux du sud du golfe du Saint-Laurent, y compris au large de la Péninsule acadienne, la morue franche fait l’objet d’un moratoire depuis 2009. Douze ans plus tard, l’espèce peine à se rétablir. La croissance de la population des phoques gris est vue comme étant l’une des principales causes, mais pas la seule.

Il y a quelques années, Pêches et Océans Canada a même averti que le poisson pourrait disparaître entièrement du sud du golfe du Saint-Laurent d’ici 2050 en raison de la prédation par les phoques gris.

Par contre, le phoque gris n’est pas responsable du déclin initial qui a mené à l’imposition d’un moratoire. Cela est plutôt attribuable à une pêche commerciale excessive pendant plusieurs décennies. Plus de 100 000 tonnes de morue ont été pêchées dans le sud du golfe du Saint-Laurent en 1958, mais les stocks ont commencé à diminuer au milieu des années 1970.

Au début de 2018, la biomasse du stock reproducteur était estimée à 13 900 tonnes, soit 4% des niveaux enregistrés dans les années 1980, et la diminution est constante depuis 1997.

«Les dernières évaluations prédisent un déclin continu de la population, malgré un moratoire et des activités de pêche qui sont à zéro. Le moratoire a été une réponse à une évaluation qui a déterminé que le niveau de la population du stock reproducteur était à un niveau tellement bas qu’elle ne pouvait plus soutenir une récolte durable», explique Daniel Ricard, biologiste en évaluation des stocks chez Pêches et Océans Canada, région du Golfe.

Cette période de surpêche a aussi coïncidé avec des efforts de protection du phoque gris, dont la population était menacée. Dans les années 1970, il n’y avait que quelque 10 000 phoques gris en Atlantique. Aujourd’hui, la population du principal prédateur de la morue s’élève à près d’un demi-million. La plus grande colonie est située sur l’Île-de-Sable, au large de la Nouvelle-Écosse, mais de plus en plus de troupeaux s’installent dans le sud du golfe du Saint-Laurent.

«Selon nos estimations, c’est ce qui contraint le rétablissement de la morue dans le sud du golfe. Essentiellement, la prédation ne permet pas aux morues d’atteindre une taille assez grande. On voit amplement de petites morues jeunes, mais on voit moins de grosses morues qui atteignent l’âge de la reproduction. Plus un poisson est grand, plus il a un apport important à la reproduction, ses œufs ont plus de chances de survie et ainsi de suite.»

Par contre, une nuance importante s’impose. Même si les phoques gris éliminent du jour au lendemain les morues franches de leur alimentation, le rétablissement des stocks n’est pas garanti en raison des changements climatiques et du réchauffement des eaux.

Selon un rapport scientifique publié par Pêches et Océans Canada, les morues du sud du Golfe ne se nourrissent pas beaucoup durant l’hiver et, par conséquent, leurs réserves d’énergie s’épuisent durant cette période.

«Cet épuisement d’énergie va devenir plus sévère à mesure que la température de l’eau va augmenter et pourrait résulter en une augmentation de la mortalité causée par une mauvaise condition de la morue. Même si la mortalité par prédation est réduite, le rétablissement de ce stock n’est pas garanti.»

Au Canada, une population de morue au large de Terre-Neuve-et-Labrador a aussi fait l’objet d’un moratoire au début des années 1990, mais dans cette région, les efforts de rétablissement montrent des signes encourageants.

«L’abondance des morues de taille commerciale apparaît stable alors que l’arrivée d’une nouvelle cohorte (2018) semble se concrétiser», peut-on lire dans un autre rapport publié par Pêches et Océans Canada.

Ailleurs dans le monde, particulièrement en Islande et en Norvège, l’espèce se porte très bien. Dans la mer de Barents, au nord de la Norvège, on pêche près d’un million de tonnes de morue par année.

D’autres moratoires

La morue est loin d’être le seul poisson menacé en Atlantique. Par exemple, la pêche à la plie et à la merluche blanche font l’objet de moratoires depuis le milieu des années 1990 en raison d’une surpêche.

Dans le cas de la merluche blanche, les prises sont toujours permises dans le cadre d’une pêche récréative et comme prises accessoires dans le cadre d’autres pêches commerciales. Les Premières Nations ont aussi le droit à une allocation de 30 tonnes pour des raisons traditionnelles.

Comme la morue, l’augmentation du nombre de phoques gris est vue comme l’une des multiples raisons qui contribuent au déclin de la merluche.

«Il y a aussi eu une surpêche et un effondrement des stocks, mais il y a aussi eu un changement de distribution du poisson. Ils ont migré vers des endroits où il y a moins d’impact provenant de la prédation, donc vers des eaux plus profondes, mais qui dit eaux profondes, dit moins de nourriture et tout ce que ça implique pour la survie. C’est un poisson qu’on retrouvait en zone côtière, autour de l’Île-du-Prince-Édouard et au large de la Péninsule acadienne», explique Daniel Ricard.

Maquereau

Le maquereau se trouve aussi dans un état critique et en principe, un moratoire pourrait être imposé pour protéger la ressource, mais son exploitation est toujours permise. Il est notamment utilisé comme appât dans la pêche au homard.

Un taux de capture de 4000 tonnes a été permis en 2021, une diminution de 50% par rapport à l’année précédente. On estime qu’un quota de 4000 tonnes offre une probabilité de croissance des stocks de 64% au cours des deux prochaines années, tout en permettant de continuer cette pêche.

«Il pourrait y avoir un moratoire, mais le maquereau est capable de soutenir une pêche moins grande. Si on met les choses dans leur contexte, historiquement, il y a eu des années avec des captures de centaines de milliers de tonnes», selon Daniel Ricard.

Par David Caron

Le projet Régionair est sur la glace

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Régionair, une entreprise parapublique dont l’objectif aurait été de remplacer Air Canada dans certaines régions de l’Est-du-Québec, est finalement mis sur pause.

 

Le président du conseil d’administration de la Régie intermunicipale de l’aéroport de Mont-Joli, Bruno Paradis, a confirmé l’information en marge du lancement des travaux de modernisation à l’aéroport.

Selon M. Paradis, les échos de la part du ministère des Transports quant au plan en préparation pour l’organisation du transport aérien régional rassurent les promoteurs de Régionair.

Les trois objectifs que l’entreprise parapublique devait accomplir seraient en voie de l’être. Régionair ne serait donc plus nécessaire.

Il s’agissait, toujours selon Bruno Paradis, d’assurer la pérennité du transport aérien régional, de donner aux élus régionaux une voix auprès de Québec et de créer des forfaits récréotouristiques en région.

objectifs, on va aller de l’avant","text":"Les objectifs, pour l’instant, semblent en voie d’être atteints. On pensait que Régionair serait le meilleur moyen [d’y parvenir], mais comme j’ai souvent dit, si le gouvernement nous apporte une solution qui répond à nos troisobjectifs, on va aller de l’avant"}}">Les objectifs, pour l’instant, semblent en voie d’être atteints. On pensait que Régionair serait le meilleur moyen [d’y parvenir], mais comme j’ai souvent dit, si le gouvernement nous apporte une solution qui répond à nos trois objectifs, on va aller de l’avant, a sommairement expliqué M. Paradis.

«À ce que je vois, on ne devrait pas remettre à court ou à moyen terme d’énergies là-dessus.» – Une citation de :Bruno Paradis, président du conseil d’administration de la Régie intermunicipale de l’aéroport de Mont-Joli, à propos de Régionair

Québec doit toujours annoncer publiquement sa solution d’urgence à la fin de la présence d’Air Canada dans les régions de l’Est-du-Québec depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Avec les informations de Denis Leduc

L’érosion des berges, une réalité qui frappe l’archipel

Dès le début des années 1990, les scientifiques nous annonçaient que le réchauffement global du climat allait entraîner des changements planétaires qui se traduiraient par, entre autres, le rehaussement du niveau de la mer, l’augmentation de la fréquence et de la violence des tempêtes et la disparition graduelle du couvert de glace. À l’époque, nombreux étaient les sceptiques qui remettaient en question ces scénarios alarmistes. Aujourd’hui, 3 décennies plus tard, force est de constater que ces prévisions se concrétisent et que les conséquences sur notre archipel sont bien réelles, principalement en ce qui concerne l’érosion des berges.

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Face à ce constat, et en tenant compte des avis des experts, l’organisation municipale s’est vite mise en action. Dès 2010, la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine adoptait son 1er plan directeur d’intervention contre l’érosion des berges, une première parmi toutes les communautés du Québec côtier. Depuis ce temps, la problématique de l’érosion des berges n’a cessé de prendre de l’ampleur ce qui a demandé un travail soutenu, l’embauche de ressources et des investissements importants.

Tout ce travail d’étude, d’analyse, de priorisation des secteurs d’intervention et de démarches politiques auprès des instances environnementales permet aujourd’hui à la Municipalité de lancer la réalisation de deux projets majeurs dont nous vous présentons ici les principales caractéristiques.

La Grave : une recharge massive de plage pour lutter contre l’érosion et la submersion côtières

C’est le 1er septembre dernier qu’accostait au quai de Cap-aux-Meules la première des douze barges qui transportent les galets qui serviront à recharger la plage de La Grave sur 580 mètres de long et 30 mètres de large. Les quantités d’agrégats nécessaires à la réalisation de cet ouvrage nécessitent approximativement 4 500 voyages de camions 10 roues.

C’est l’entrepreneur Constructions LFG qui est chargé de réaliser les travaux qui devraient s’échelonner sur six semaines à partir de la mi-septembre. Des mesures d’atténuation sont prévues tout au long des travaux, notamment en ce qui concerne le bruit et la poussière. On se rappellera que ce projet est le premier aux Îles-de-la-Madeleine à être inclus dans le Cadre pour la prévention des sinistres du ministère de la Sécurité publique du Québec. Le projet de 6,4 M$ est soutenu financièrement par le gouvernement du Québec (ministère de la Sécurité publique et ministère des Transports) à hauteur de 75 % et nécessite une contribution municipale de 1,2 M$.

Les travaux consistent à recharger la plage en gravier afin de redéfinir une ligne de côte plus loin des bâtiments et ainsi permettre que les vagues, en cas de tempête, se brisent sur le rivage plutôt qu’au pied des immeubles. La pente de cette nouvelle plage sera adoucie naturellement au fur et à mesure des tempêtes pour retrouver, à terme, une pente douce. Le gravier utilisé est d’une dimension similaire à celui actuellement sur la plage, cependant il n’en demeure pas moins que le paysage du site historique sera modifié.

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En parallèle aux travaux de recharge de plage du côté de la baie de Plaisance, la Municipalité réalise également les travaux de reconstruction de la piétonnière de La Grave, endommagée lors du passage de la tempête Dorian en septembre 2019. Ces travaux, d’une durée approximative de 4 semaines, consistent à retirer les parties de la piétonnière endommagée et à les remplacer par un sentier en criblure de pierre. Un enrochement de protection permettra de protéger le sentier contre les aléas côtiers. Une partie de la piétonnière en bois, composant environ le tiers du tracé, ainsi que la terrasse en bas des escaliers menant au Musée de la Mer seront conservés. Ces sections seront aussi protégées par le même enrochement prévu sur le reste du sentier. C’est l’entreprise P. & B.  Entreprises ltée qui est chargée de la réalisation de ces travaux.

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Dans le but de minimiser les impacts négatifs des projets de protection contre l’érosion et la submersion côtières sur le site de La Grave, un mandat a été octroyé à la firme d’architecture Marie-Josée Deschênes architecte inc. afin de réaliser un plan d’aménagement du site. L’objectif de ce plan est de réfléchir à la conciliation des différents usages. Cette réflexion permettra entre autres de proposer la création de différents espaces et l’implantation d’un nouveau mobilier adapté, d’évaluer les opportunités au niveau de la circulation des piétons et des véhicules, d’ajouter ou de redéfinir la signalétique du site, etc. Différentes phases de travaux d’embellissement sont à prévoir dans les années suivant la réalisation des travaux de protection.

La falaise de Cap-aux-Meules : la solution prend forme

Nous avons tous vu avec soulagement que l’imposant bâtiment abritant entre autres le Cinéma Cyrco et le Centre Service Canada était maintenant sécurisé par des travaux de protection réalisés en mai dernier. Puisqu’il était le seul bâtiment du secteur ayant été déclaré à risque imminent, il était donc primordial que celui-ci soit protégé rapidement. En effet, face à une situation aussi précaire, le propriétaire ne pouvait se permettre d’attendre que le projet global de sécurisation de la falaise se concrétise.

En ce qui concerne le projet global, les spécialistes viennent tout juste de soumettre à la Municipalité une proposition qui respecterait le budget de 8 M$ prévu au protocole d’entente signé avec le ministère de la Sécurité publique en mars 2020.

Cette solution consiste en une recharge de plage avec du matériau granulaire (gravier de côte). La longueur de l’intervention est de 880 mètres et s’étend de derrière l’édifice Jos LeBourdais jusqu’à l’arrière des étangs aérés de Cap-aux-Meules. La largeur de l’ouvrage (distance des falaises vers la mer) est d’environ 30 mètres.

De plus, la protection des falaises de Cap-aux-Meules permettra le maintien du sentier du Littoral. Des modifications du tracé sont cependant à prévoir considérant les dégâts déjà occasionnés par les tempêtes. Un recul du sentier sur certaines sections est nécessaire pour assurer la sécurité des usagers et la durabilité du sentier face aux futurs décrochements de falaises potentiels.

D’autres projets à venir

Ces projets sont les deux plus importants que la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine n’ait jamais réalisé en termes de protection contre l’érosion côtière. Ce ne seront malheureusement (ou heureusement) pas les derniers.

Une planification à plus long terme des besoins en ressources humaines, matérielles et financières est d’ailleurs en cours de réalisation. En effet, en février 2020, un mémoire a été déposé au gouvernement du Québec concernant la problématique de l’érosion côtière aux Îles-de-la-Madeleine. Ce document demande une somme de 80 M$, répartis sur 10 ans, pour assurer la planification et la réalisation des travaux à venir. Ce document a permis à la Communauté maritime d’obtenir l’accompagnement officiel du ministère de la Sécurité publique et du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation pour l’aider à identifier les secteurs critiques d’intervention et détailler les besoins et les solutions potentielles. Le but de la démarche est la mise à jour du plan directeur d’intervention en érosion et submersion côtières prévue à la fin de l’année 2022. C’est une longue bataille qui s’amorce pour protéger nos infrastructures de l’érosion et augmenter notre capacité d’adaptation face à cet enjeu crucial.

PAR : La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine
LA UNE : Piétonnière de La Grave © Marie-Josée Deschênes, architecte inc.

Rita VIGNEAULT (1929-2021)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 6 octobre 2021, de madame Rita Vigneault. Elle était âgée de 92 ans et résidente de Portage-du-Cap, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de feu monsieur Jacques Chiasson, la mère de Gaston, Ghislain (Diane), feu Guy (Margot), feu Gérald (Johanne), Adèle (feu Roger), Nicole (Jules), Rachelle (feu Marc), Brigitte (Jean-Paul) et Sylvie (Jean-Claude). Elle avait 15 petits-enfants et 18 arrière-petits-enfants. Elle laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Havre-Aubert le mercredi 20 octobre 2021 à compter de 11h. Suivront les funérailles à l’église Saint-François-Xavier de Bassin à 15h et l’inhumation au cimetière Notre-Dame de la Visitation de Havre-Aubert à une date ultérieure.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à :
Logis communautaires l’Harmonie
632 chemin du Bassin
Bassin (QC) G4T 0C5
(418) 937-2001

Portraits d’entrepreneurs : Meubles & Moi

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Fondé en juin 2020

Sandrine Chiasson

(Sur la photo : Lysandre et Sandrine Chiasson, propriétaires de Meubles et Moi. Absent sur la photo : Maxime Leblanc )

Sandrine a grandi à l’Étang-du-Nord. Ses parents sont Rina Cyr de Grande-Entrée et Léon Chiasson de Havre-Aubert. Elle a toujours exprimé le désir de démarrer sa propre entreprise et c’est ce qu’elle a fait récemment, en compagnie de sa sœur Lysandre et de Maxime Leblanc. Ensemble, ils ont acquis un commerce implanté aux Îles depuis 60 ans. Depuis un peu plus d’un an, Meubles Conrad Miousse est devenu : Meubles & Moi.

Un article original


Par Véronique St-Onge – Collaboratrice

INSPIRANT PERSONNAGE
« Les derniers propriétaires du commerce que nous avons acheté : Charles Couturier, Marc-Olivier Corbeil et Jean-Gabriel Déraspe m’ont beaucoup aidé. Charles m’a donné de bons conseils pour monter le plan d’affaire, c’est un ancien prof de comptabilité et il a su répondre à plusieurs de mes questions. »

Une période préférée dans l’année?
L’automne est la saison préférée de Sandrine : « Bien que l’été soit dur à battre, les couleurs et la fraîcheur de l’automne, c’est incomparable! »

Entreprises chouchou des Îles?

    • La Brûlerie de café des Îles-de-la-Madeleine : Sandrine est une fidèle cliente, elle apprécie l’accueil chaleureux et la qualité des produits.

      « Je respecte toutes les entreprises, depuis que je suis entrepreneure, je comprends les défis que ça comporte au quotidien. Je lève mon chapeau à tout le monde, surtout en période de pandémie. »

    MEUBLES & MOI EN 3 PRODUITS ET SERVICES

    1. Meubles
    2. Électroménagers
    3. Accessoires et décoration

    SON ÉQUIPE DE TRAVAIL

    • IMPLIQUÉE
    • MOTIVÉE
    • EFFICACE


Réflexion de sel en Bolivie

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Pendant la saison des pluies, le désert de sel de Bolivie se recouvre d’une mince couche d’eau et se transforme en un vaste miroir naturel.

Le photographe japonais Hideki Mizuta a profité de cette période pour capturer ces superbes effets d’illusions optiques, en photographiant les silhouettes dédoublées des promeneurs lorsque les milliers d’étoiles s’y reflètent ou quand il prend l’apparence d’un ciel parsemé de nuages.

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Source : National Geographic

[PHOTOS] D’hier à Aujourd’hui en images

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Nous vous proposons dans cette parution un retour dans le passé en images grâce à un exercice avant-après, un moyen de documenter les nombreux changements survenus sur l’archipel à travers le temps.

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Voici des photos des Îles-de-la-Madeleine qui ont été prises avant et après, à un endroit spécifique, à des dates grandement séparées. Les photos d’époque utilisées proviennent du Musée de la Mer.

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L’usine de la Maritime Packers (National Sea Products) et ses dépendances en bas du Cap Gridley en 1947. Elle fut construite par Samuel Brody, important homme d’affaires dont l’empire s’étendait un peu partout dans l’est de l’Amérique.

N’hésitez pas à nous faire parvenir vos photos anciennes, nous pourrions peut-être les utiliser pour d’autres explorations de ce genre.

Courriel : [email protected]

LA UNE : La rue principale sur le site historique de la Grave en 1948.

Plan demandé pour gérer la pénurie de personnel en santé

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En date de la semaine dernière, il y avait 260 employés qui n’étaient pas adéquatement vaccinés au CISSS de la Gaspésie. Dans une semaine, tous les travailleurs de la santé devront être vaccinés pour travailler, au risque d’être suspendus.

Le député des Îles-de-la-Madeleine, chef parlementaire et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, Joël Arseneau, soutient que le réseau n’a pas les moyens de perdre du personnel et qu’un plan doit être élaboré de concert avec les syndicats et les acteurs du réseau. On en discute avec lui.


  Être vaccinés pour travailler en santé : entrevue avec Joël Arseneau


LA UNE : Joël Arseneau, porte-parole du Parti Québécois en matière de santé. PHOTO : Radio-Canada