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Éphémérides : La rameuse d’océan Mylène Paquette, entre dans le petit port de Havre-Aubert

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Mylene Paquette - Ete 201109/09/2011 La rameuse d’océan Mylène Paquette, entre dans le petit port de Havre-Aubert

C’est dans une cacophonie de cornes de brumes et entourée de bateaux de plaisance que la rameuse d’océan et ambassadrice du Saint-Laurent pour la Fondation David Suzuki, Mylène Paquette, est entrée dans le petit port de Havre-Aubert, aux Îles-de-la-Madeleine. Cette dernière escale marque la fin d’un périple de 78 jours sur le fleuve Saint-Laurent. Partie de Montréal le 25 juin 2011, Mylène aura fait escale dans une trentaine de municipalité le long du fleuve jusqu’à L’Anse-à-Beaufils, en Gaspésie qu’elle a quittée le 31 août 2011 pour rejoindre sa destination finale.

Photos : mylenepaquette.com

Cueillette de champignons

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Les Îles de la Madeleine, souvent reconnues pour la beauté de leurs paysages, possèdent également une nature très diversifiée.

L’archipel est entre autres parsemé de plusieurs espèces de champignons, parmi lesquels la chanterelle demeure probablement la plus connue et la plus appréciée des connaisseurs.

© 2012

Entrevue avec le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Jonatan Julien

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La décision pour l’avenir énergétique des Îles-de-la-Madeleine a finalement été annoncée mardi après plusieurs années d’études.

L’option des câbles sous-marins à partir de Percé a été retenue. On en discute avec le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région, Jonatan Julien, qui était sur place sur l’archipel hier. Il est de passage à Grande-Vallée aujourd’hui.


  Bon pied, bonne heure! Entrevue avec le ministre Jonatan Julien


LA UNE : Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, à l’Assemblée nationale. PHOTO : Radio-Canada / Sylvain Roy Rousselle

Les frontières canadiennes ouvrent aux voyageurs internationaux vaccinés

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Les voyageurs du monde entier peuvent entrer au Canada pour des raisons non essentielles depuis mardi, à condition d’être adéquatement vaccinés.

Bien qu’il estime que peu de ressortissants étrangers profiteront de l’occasion pour des raisons purement touristiques, le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, s’attend à ce «qu’il y ait quand même beaucoup de gens qui vont vouloir venir, ne serait-ce qu’en ce qui concerne la réunification des familles».

Après l’ouverture des frontières aux Américains adéquatement vaccinés, le 9 août, le nombre d’entrées au pays par voie terrestre «a plus que doublé en une semaine», a affirmé M. Leblanc. Malgré cela, ce chiffre ne représentait encore qu’une fraction de ce qu’il était en 2019.

De plus, M. Leblanc s’inquiète de la pénurie de main-d’oeuvre à laquelle l’industrie touristique est confrontée, puisque «qui dit augmentation de volume, dit en même temps difficulté à recruter». Il cite le cas des hôtels qui, même avec un taux d’occupation deux fois plus bas qu’à l’habitude, peinent tout de même à trouver du personnel.

Il réclame que le gouvernement fédéral «continue d’aider le secteur de l’hôtellerie et le secteur de la restauration durant tout l’automne». Il pense aussi qu’il faut signaler «à la main-d’oeuvre que ces secteurs-là sont ouverts pour de bon», étant donné que l’insécurité avait fait fuir de nombreux employés, ainsi qu’«attirer des travailleurs étrangers».

Quatrième vague
Un an et demi, c’est le temps que les touristes internationaux ont dû attendre avant de pouvoir mettre à nouveau le pied au Canada. Le premier ministre Justin Trudeau avait ordonné la fermeture des frontières le 18 mars 2020, au début de la première vague de la pandémie, sauf pour les voyageurs essentiels et le transport de marchandises.

L’allègement frontalier de mardi survient alors que le Canada entre dans une quatrième vague, propulsée par le très infectieux variant Delta. À la mi-août, environ 9 cas de COVID-19 sur 10 étaient dus à un variant, d’après les données de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Interrogé lundi à propos des risques de propagation liés aux visiteurs étrangers, le premier ministre Justin Trudeau a répliqué lors d’une conférence de presse que «cette vague affecte principalement les personnes non vaccinées», qui ne seront de toute façon pas autorisées à entrer au Canada. «Presque 80 % des Canadiens ont fait ce qu’ils devaient faire et se sont fait vacciner, et maintenant ils s’attendent à un retour à
la normale et veulent que notre économie se rétablisse», a-t-il fait valoir.

L’INSPQ recense, en date de vendredi, 5265 cas actifs de COVID-19, un nombre en hausse constante depuis un mois en demi. En tout, 81 % des Québécois âgés de 12 ans et plus sont adéquatement vaccinés.

De nombreuses règles
Pour entrer au Canada, les voyageurs non essentiels doivent avoir reçu toutes leurs doses de l’un des quatre vaccins approuvés par Santé Canada, soit celui de Pfizer- BioNtech, de Moderna, de Johnson & Johnson ou d’AstraZeneca-Oxford, et ce, depuis au moins 14 jours. Leur document de preuve doit obligatoirement être rédigé en français ou en anglais.

Ils doivent également présenter un résultat négatif de test moléculaire de dépistage de la COVID-19 effectué moins de 72 heures auparavant et n’avoir aucun symptôme de la maladie. Toutes ces informations doivent être enregistrées sur le portail Web ArriveCAN avant leur départ.

Une fois en sol canadien, les touristes n’auront pas à se mettre en quarantaine, mais devront quand même avoir préparé un plan au cas où celle-ci serait jugée nécessaire par les agents douaniers. Certains, choisis au hasard, devront passer un test de dépistage supplémentaire à leur arrivée.

Les enfants de moins de 12 ans pourront accompagner un adulte vacciné, mais devront passer un test de dépistage à leurs premier et huitième jours en sol canadien, en plus de respecter des règles sanitaires strictes pendant les 14 premiers jours de leur séjour.

Les vols directs provenant de l’Inde ou du Maroc étant toujours interdits, les voyageurs en provenance de ces deux pays doivent passer un test moléculaire de dépistage dans un tiers pays avant d’embarquer sur leur vol de correspondance.

Tous doivent aussi respecter les règles propres à la province où ils atterrissent.

Si un voyageur présente de faux documents ou brise sa quarantaine, il s’expose à un maximum de 750 000$ d’amende, à six mois de prison ou aux deux, en plus de possibles accusations criminelles.

PAR : La Presse Canadienne

Il y a 50 ans, l’Irving Whale s’échouait au large des Îles

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Il y a 50 ans, l’Irving Whale faisait naufrage à 100 kilomètres au large des Îles-de-la-Madeleine, laissant en héritage du mazout lourd et des BPC dans l’environnement pour des décennies.

La barge, propriété de la compagnie Irving, contenait un chargement de 4200 tonnes de mazout lourd. Entre 125 et 200 tonnes de l’hydrocarbure se sont répandues sur le littoral de l’archipel.

À l’époque, la Garde côtière canadienne avait embauché des Madelinots pour nettoyer les plages et enfouir 200 000 sacs de sable souillé dans les dunes, sans se soucier de répertorier de leur emplacement.

Même si une opération de nettoyage a par la suite été effectuée, des milliers de sacs au contenu toxique se trouvent toujours sous la surface des plages.

«Il est bien possible de certains sacs aient encore leur contenu, ceux qui seraient relativement encore profondément enfouis. » –  Émilien Pelletier, professeur émérite, Université du Québec à Rimouski

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Des travaux ont eu lieu pour tenter de récupérer un maximum de sacs de mazout. PHOTO : PÊCHES ET OCÉANS CANADA

Surprise, des BPC!

C’est seulement la veille du renflouement de la barge, quelques 26 années après son naufrage, que la compagnie Irving a révélé qu’elle contenait aussi 7 tonnes de BPC.

L’opération, qui consistait à remettre l’épave à flot, a été un moment inquiétant pour Émilien Pelletier, qui à l’époque était professeur en science marine à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).

«Au moment de la récupération, tout le monde craignait, et j’étais le premier, que l’épave contienne encore beaucoup de pétrole et de BPC, ce qui s’est révélé négatif. raconte-t-il.

«Au fond, pendant, les [26 ans] qu’il a été là, l’entièreté du pétrole, les BPC se sont déversés lentement dans le golfe Saint-Laurent. C’est comme un poison à petite dose.» – Émilien Pelletier, professeur émérite, Université du Québec à Rimouski

L’opération de renflouement a coûté 42 millions de dollars.

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Émilien Pelletier est l’auteur du livre « Le fantôme du Irving Whale », publié en 1995. À cette époque, il était professeur en science marine à l’Institut national de recherche scientifique. PHOTO : ÉMILIEN PELLETIER

Il y a 50 ans, aucune loi n’obligeait la compagnie à reprendre possession de sa barge.

Aujourd’hui, Émilien Pelletier croit que le pays a tiré des leçons de cette triste histoire. «Il y a eu un autre accident presque simultanément en Nouvelle-Écosse, avec un cas différent, un navire qui s’est cassé en deux dans une tempête d’automne. Les deux accidents à mon avis ont allumé des lumières à Ottawa chez les responsables d’Environnement Canada et Pêches et Océans.»

«Il y a eu une réaction certainement positive dans les années suivantes pour mettre en place des normes et des moyens de luttes. Ça s’est fait simultanément dans le monde entier d’ailleurs. » – Émilien Pelletier, professeur émérite, Université du Québec à Rimouski

Émilien Pelletier a tenté de connaître les répercussions environnementales du naufrage de l’Irving Whale, à savoir par exemple si les BPC. Ses recherches s’étaient révélées vaines à l’époque.

LA UNE : Nettoyage de la plage des Îles, après le naufrage de l’Irving whale en 1970. PHOTO : ARCHIVES

Inauguration du parc éolien de la Dune-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine

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La société de projet, Parc éolien de la Dune-du-Nord S.E.C. (PEDDN), a procédé aujourd’hui à l’inauguration officielle de son parc éolien aux Îles-de-la-Madeleine.

Devant une quarantaine de personnes invitées pour l’occasion et en présence de Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région Gaspésie-les-Îles-de-la- Madeleine et d’Éric Filion, Vice-président exécutif, Distribution, approvisionnement et services partagés, les dirigeants de Parc éolien de la Dune-du-Nord ont inauguré leurs installations. Ce parc est en service depuis le 29 décembre 2020, mais les mesures sanitaires en vigueur au cours des derniers mois n’ont pas permis de tenir cet évènement plus tôt.

Invité à prendre la parole, le maire des Îles-de-la-Madeleine a souligné l’importance de ce projet dans la mise en oeuvre de la stratégie énergétique des Îles.

« Ce projet issu de la communauté marque une étape importante dans la mise en oeuvre de la stratégie énergétique des Îles-de-la-Madeleine et permettra de diminuer de façon importante les émissions de GES de la centrale thermique. »

Dans son allocution, Simon Deschênes, Président du conseil d’administration de PEDDN et président de la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine a mentionné l’excellente collaboration des membres du comité de liaison et des autorités municipales.

« Le projet n’aurait pas pu voir le jour sans l’appui de la population. Le comité de liaison formé des représentants du milieu a accompagné le développement du projet dès l’annonce de l’appel de propositions. Leur apport a été majeur et a permis d’adapter le projet aux conditions environnementales particulières de la Dune-du-Nord. Ce projet est aujourd’hui une réalité et il procure des retombées financières importantes pour la communauté en plus d’augmenter les revenus tirés des parcs éoliens dans lesquels la Régie détient une participation. En 2020, c’est près de 700 000 $ qui ont été versés à la communauté maritime. »

Le chantier de construction, débuté en septembre 2019, s’est terminé en décembre 2020. La mise en service, qui était prévue pour le mois de juillet dernier, a été retardée en raison de la fermeture du chantier au début de la pandémie de COVID-19 ainsi que par la réception des turbines durant une période moins favorable pour leur installation en raison de la force des vents aux Îles-de-la-Madeleine.

« Lors de la construction, nous avons rencontré plusieurs obstacles. Ce chantier est unique au Québec et cela a posé de nombreux défis logistiques. Que ce soit pour le transport des composantes ou l’érection des tours, des turbines et des pales, les obstacles ont été nombreux et nous voulons remercier les entreprises, les organismes et les travailleurs qui ont rendu possible ce projet » comme l’a souligné Hugo Bouchard, Président de Plan A Capital.

Depuis maintenant huit mois, le parc est en service et l’énergie produite est livrée à Hydro-Québec qui la distribue sur le réseau. La production du parc est fidèle à nos attentes, et malgré les nécessaires ajustements liés à la phase de rodage, les revenus sont conformes aux prévisions.

« Nous avons un gisement de vent exceptionnel et une source d’énergie renouvelable extraordinaire, ce qui nous permet d’atteindre les cibles de production convenues avec Hydro-Québec. L’emplacement du parc éolien dans la Dune-du-Nord exige un suivi environnemental très serré et grâce à l’excellente collaboration du comité de liaison nous serons en mesure d’atteindre nos objectifs de préservation de l’environnement » a mentionné Samson Vayssières, de Valeco énergie Québec.

De son côté, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Jonatan Julien a pris la parole pour souligner la réussite de ce projet unique au Québec.

« Je suis fier du projet inauguré aujourd’hui, qui est le fruit d’une initiative par et pour la communauté des Îles-de-la-Madeleine. Il s’inscrit dans la vision que nous nous sommes donnée pour la transition énergétique du Québec et permettra de réduire les émissions de GES de l’archipel. De plus, la participation de la communauté apportera des redevances dans la région, lesquelles seront réinvesties au bénéfice de la population qui en sortira gagnante. Je félicite l’ensemble des partenaires impliqués dans la réussite de ce projet! »

Survol du projet :
Après plus d’une décennie de planification et de développement, le parc éolien de la Dune-du-Nord est en opération commerciale depuis le 29 décembre 2020. L’énergie produite est transmise sur le réseau d’Hydro-Québec afin d’alimenter les maisons, les commerces et les entreprises des Îles-de-la-Madeleine pour les vingt prochaines années. Ce projet qui a pris plusieurs années à se réaliser est maintenant pleinement opérationnel et permet à Hydro-Québec de réaliser des économies importantes sur les coûts de production de l’électricité tout en contribuant à réduire de 17 000 T Eq. CO 2 /an, soit 15 % des émissions de GES de la centrale thermique de Cap-aux-Meules.


Le parc éolien en chiffre :

  • Turbinier : ENERCON
  • Modèle : E-126 EP3
  • Nombre d’éoliennes : 2
  • Puissance par éolienne : 4 MW
  • Puissance contractuelle : 6,4 MW
  • Hauteur des tours : 86 M
  • Longueur de pales : 61,9 M
  • Nombre de maisons pouvant être alimentées : 1 800
  • Réduction des GES : 17 000 T/AN
  • Empreinte au sol : 1,4 ha

Un partenariat public/privé
La société de projet Parc éolien de la Dune-du-Nord S.E.C. (ou « PEDDN ») est formée de la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 1 (50 %), de Plan A Infrastructure (25 %) et de Valeco énergie Québec (25 %).

Un projet rentable pour les Îles-de-la-Madeleine
Les travaux de construction auront engendré des retombées économiques régionales (Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine) de 2 950 000 $, dont 2 650 000 $ pour les seules entreprises des Îles-de-la-Madeleine. Seize travailleurs, dont huit Madelinots ont été engagés pour réaliser les travaux de construction générant une masse salariale de 900 000 $. Pour les prochaines années d’exploitation, le Parc éolien de la Dune-du-Nord attribuera plusieurs contrats locaux pour l’entretien du parc et la réalisation de différents travaux liés aux opérations courantes.

La Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine est actionnaire à 50 % de Parc éolien de la Dune-du-Nord S.E.C. et à ce titre la régie anticipe des revenus de l’ordre de 350 000 $/an qui seront retournés aux municipalités membres. Dans ce contexte les Îles-de-la-Madeleine pourront compter sur des revenus de plus de 60 000 $/an s’ajoutant aux revenus de 700 000 $/an que reçoit déjà la communauté. Par ailleurs, la municipalité des Îles-de-la-Madeleine touchera des redevances de 34 000 $/an versées par le parc éolien et la communauté maritime, pour sa part, percevra 55 000 $/an en paiement des droits fonciers sur les terres publiques.

1 La Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie − _Îles-de-la-Madeleine regroupe les cinq MRC de la région et la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine. Elle a été mise sur pied pour investir à part égale avec les promoteurs qui veulent développer des parcs éoliens sur le territoire de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine et ailleurs au Québec. La Régie est co-propriétaire de 4 parcs éoliens qui génèrent 326,6 MW et qui rapportent des revenus nets estimés à plus 3,5M$ par année. Ces revenus sont redistribués aux communautés de la région afin de contribuer à leur développement.

Source : Parc éolien de la Dune-du-Nord S.E.C.

Le maire Jonathan Lapierre confirme qu’il sera candidat au scrutin du 7 novembre

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Jonathan Lapierre en a fait l’annonce sur les réseaux sociaux. Il se dit déterminé et entend s’attaquer dans un prochain mandat aux problèmes qui touchent l’archipel.

Dans l’annonce de sa décision, le maire en énumère quelques-uns comme le manque de logements, de places en garderie, la pénurie de main-d’œuvre ou la gestion du tourisme et du territoire.

M. Lapierre se dit malgré tout optimiste et assure qu’il a l’énergie nécessaire pour affronter ses défis et parvenir à des solutions consensuelles .

Jonathan Lapierre a été élu pour la première fois aux élections municipales de 2013. Son dernier mandat a été marqué par deux situations d’urgence et une crise sanitaire.

Il souligne que la gestion de ces catastrophes a mobilisé beaucoup d’efforts et d’énergie.

Malgré tout, il estime que plusieurs solutions ont été mises de l’avant, notamment en ce qui a trait au logement, l’ouverture d’une garderie non subventionnée, l’ouverture du Centre multisport Desjardins. Plusieurs millions de dollars ont été investis sur les routes municipales, deux projets d’envergure (La Grave et le secteur de Cap-aux-Meules) pour contrer l’érosion des berges ont obtenu un financement important du gouvernement du Québec et les anciennes églises de Cap-aux-Meules et Havre-Aubert ont trouvé preneurs , énumère le maire.

Jonathan Lapierre s’engage, dans la première d’un futur mandat, à maintenir les programmes qui stimulent la création de nouveaux logements et à dégager d’autres avenues pour régler ce problème majeur aux Îles-de-la-Madeleine. Le tourisme et la capacité d’accueil de l’archipel font aussi partie des préoccupations du maire qui souhaite préparer les suites de la consultation publique de 2020.

LA UNE : Pour le maire des îles, Jonathan Lapierre, la pénurie de logements est un des problèmes majeurs des Îles-de-la-Madelene. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Les Îles de la Madeleine alimentées en hydroélectricité en 2027

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Hydro-Québec privilégie l’installation de câbles sous-marins pour raccorder l’archipel madelinot au réseau hydroélectrique continental. La transition énergétique est toutefois retardée de deux ans.

Après l’analyse de six options énergétique qui ont permis de comparer 17 scénarios d’approvisionnement distincts, la société d’État confirme qu’elle mettra en place deux câbles sous-marins de 225 kilomètres entre les postes de Percé et de Cap-aux-Meules.

Selon Hydro-Québec, l’option est la mieux adaptée sur les plans environnemental, social, économique de même que pour assurer la fiabilité de l’approvisionnement.

Le raccordement au réseau hydroélectrique permettra de réduire de 94,5 % les émissions de gaz à effet de serre, puisque l’archipel madelinot est actuellement alimenté en électricité par une centrale thermique au mazout.

GES, était le numéro un parmi toutes les solutions, mais aussi du point de vue de l’acceptabilité sociale avec un appui de 76% [de la population]","text":"Le câble, du point de vue de la réduction des GES, était le numéro un parmi toutes les solutions, mais aussi du point de vue de l’acceptabilité sociale avec un appui de 76% [de la population]"}}">Le câble, du point de vue de la réduction des GES (gaz à effet de serre), était le numéro un parmi toutes les solutions, mais aussi du point de vue de l’acceptabilité sociale avec un appui de 76 % [de la population]souligne le vice-président directeur du volet Distribution, approvisionnement et services partagés d’Hydro-Québec, Éric Fillion.

000 et 130000tonnes de gaz à effet de serre par année","text":"C’est une réduction entre 120000 et 130000tonnes de gaz à effet de serre par année"}}">C’est une réduction entre 120 000 et 130 000 tonnes de gaz à effet de serre par année, précise le ministre québécois de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien qui est également ministre responsable de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. 000véhicules à l’essence à l’électricité d’un seul coup.","text":"C’est comme si on convertissait 30000véhicules à l’essence à l’électricité d’un seul coup."}}">C’est comme si on convertissait 30 000 véhicules à l’essence à l’électricité d’un seul coup.

«C’est une nouvelle fantastique pour l’environnement.» – Une citation de :Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles

Sur une période de 40 ans, l’installation de câbles sous-marins représente des économies de 300 millions de dollars par rapport au maintien de la centrale thermique, selon Hydro-Québec. Ils permettront d’accéder à une puissance de 80 mégawatts, alors que la puissance de la centrale thermique est limitée à 67 mégawatts.

Les études préliminaires de 2018 laissaient entrevoir une facture d’au moins 700 millions de dollars pour le projet de câbles sous-marins, mais Hydro-Québec confirme déjà que les coûts seront plus élevés, sans toutefois être en mesure de préciser la somme.

Les coûts exacts et le calendrier des opérations seront connus au premier trimestre de 2023, affirme Éric Fillion.

Des consultations auront lieu au cours des prochains mois auprès des communautés autochtones, des pêcheurs et des intervenants touchés dans les provinces maritimes.

Report de deux ans et maintien de la centrale

La société d’État, qui avait d’abord annoncé la transition énergétique des Îles d’ici 2025, repousse toutefois l’échéancier de deux ans en raison de la découverte de nouveaux défis techniques  du projet et de certaines contraintes liées à la pandémie.

La centrale thermique sera maintenue en fonction au-delà de 2027, non seulement pour assurer l’approvisionnement en électricité lors de l’entretien des câbles sous-marins ou en cas de bris, mais aussi lors des périodes de pointe de consommation hivernale.

Hydro-Québec s’engage aussi à conserver les 82 emplois liés à la centrale, mais souligne que certains employés devront être réaffectés à de nouvelles tâches.

 

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La centrale thermique sera maintenue en fonction au-delà de 2027 (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

La transition énergétique pourrait être synonyme d’une hausse de tarif pour certains, car la moitié des foyers madelinots disposent actuellement d’un système de chauffage au mazout ou au propane subventionné par le Programme d’utilisation efficace de l’énergie (PUEÉ).

À partir de la mise en service des câbles sous-marins, ce programme sera progressivement délaissé au cours d’une transition de cinq ans pour ajuster le tarif électrique à celui payé par les utilisateurs du réseau hydroélectrique. Une fois la transition énergétique réalisée, les Madelinots deviendront également admissibles à programmes d’efficacité énergétique dont ils ne peuvent bénéficier actuellement.

Hydro-Québec précise également que l’installation des câbles sous-marins électriques vient d’emblée avec l’installation d’un câble optique et que de l’espace serait disponible pour ajouter d’autres liens de télécommunication.

Les deux câbles de télécommunication en place ont fait défaut lors d’une tempête en novembre 2018 et ne sont plus assurables en raison de leur état de désuétude.

Plus de détails à venir…

LA UNE : La centrale thermique au mazout de Cap-aux-Meules génère plus de 125 000 tonnes de gaz à effet de serre (GES) par année. Cela représente 40% des émissions directes de GES d’Hydro-Québec en 2019 (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR : Isabelle Larose

Portraits impressionnants de poissons

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Visarute Angkatavanich, photographe de talent basé en Thaïlande, a cultivé une passion photographique insolite.

Il y a quelques années, en cherchant des nouveaux sujets à immortaliser, il s’est aperçu de la beauté photographique des poissons domestiques thaïlandais. Des poissons dits « goldfish » aux combattants, il les portrait avec une élégance unique les faisant ressembler à des danseurs d’opéra.

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Source : Fubiz

Éphémérides : L’ouragan Dorian frappe les Îles de la Madeleine

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07/09/2019 : L’archipel encore une fois touché par une forte tempête

Toitures soulevées, arbres déracinés, équipements emportés par la marée, tronçons de route endommagés, marinas et bateaux malmenés; voilà, en quelques mots, un résumé des dommages causés par l’ouragan Dorian. La force des vagues conjuguée aux vents violents a occasionné une érosion très importante des berges dans plusieurs secteurs de l’archipel déjà fragilisés par une forte tempête en novembre 2018. Le Chemin des Chalets a été tout particulièrement touché. Le secteur n’est désormais plus habitable.

Des experts se sont presque immédiatement déplacés aux Îles pour remettre à date leur base de données. Une équipe de quatre chercheurs du Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières de l’Université du Québec à Rimouski s’est déployée sur le terrain afin de prendre des mesures le long du littoral de l’archipel et comparer leurs relevés 3-D avec ceux recueillis plus tôt cette année.

Source : Magazine LES ÎLES
LA UNE : La piste cyclable à Cap-aux-Meules a été rongée par la tempête. PHOTO : RADIO-CANADA / MARTIN TOULGOAT


Sur le même sujet : Passage de Dorian sur l’archipel : L’ampleur des dégâts sur le médias sociaux

 

 

Portraits d’entrepreneurs : Produits de santé

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Fondé en 1990

Sylvie Gareau

Sylvie est native de Hull. Elle est arrivée aux Îles à la fin de l’été 1989. Ses parents sont natifs de l’Abitibi. Sa mère, Simone Hamel, a toujours été une entrepreneure et son père, André Gareau, était un conférencier. Sylvie a commencé à travailler pour l’entreprise familiale dès l’âge de 7 ans. Elle a fait plusieurs formations diversifiées passant de la couture à la mécanique de moteurs diésel.

Un article original


Par Véronique St-Onge – Collaboratrice

INSPIRANT PERSONNAGE
Les parents de Sylvie sont ses principaux conseillers : « Mon père m’a appris à toujours prendre soin de ma réputation. En affaires, ça vaut de l’or en barre. Ma mère, elle, est une vendeuse de l’ancienne école. Quand elle sortait de chez son client, elle avait toujours vendu son produit! Bien qu’ils aient tous les deux étés de grandes inspirations pour moi, je suis plus thérapeute dans l’âme que vendeuse. »

Une période préférée dans l’année?
Sylvie aime l’été! De mai à octobre elle profite énormément des plages des îles : « J’aime l’eau, j’aime le soleil, j’aime la chaleur…j’apprécie beaucoup la période qui nous apporte de nombreux visiteurs mais j’aime aussi prendre du temps pour moi. »

Entreprises chouchou des Îles?

    • Mon P’tit Bonheur aux Îles : « Ils sont tellement dynamiques! J’aime la façon dont ils reçoivent leurs clients! #1 pour l’entregent, #1 pour l’accueil, c’est une toute nouvelle entreprise qui promet! »
    • Boutique Au Gré du Vent et La Route de la Soie : « Ce sont des endroits où j’aime entrer, l’accueil est formidable, les employés sont gentils! »

    PRODUITS DE SANTÉ 3 PRODUITS/SERVICES

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Les changements climatiques contribuent au déclin des baleines noires de l’Atlantique

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Selon une nouvelle étude publiée le 31 août dans la revue Oceanography, les changements climatiques et le réchauffement des températures océaniques pourraient contribuer au déclin de la population des baleines noires de l’Atlantique Nord.

Jusqu’en 2010 environ, il était possible d’observer des baleines se nourrissant de copépodes, ou de minuscules crustacés, dans leurs eaux d’alimentation traditionnelles de la baie de Fundy et du golfe du Maine.

L’étude intitulée Ocean Regime Shift is Driving Collapse of the North Atlantic Right Whale Population a toutefois démontré qu’au cours des 10 dernières années, le réchauffement des températures océaniques a poussé les crustacés vers le golfe du Saint-Laurent. Les baleines noires ont donc suivi leur chemin.

Plus de collisions au sud à cause du trafic maritime

Selon le rapport, plus le nombre de baleines noires qui visitent les aires d’alimentation du sud du golfe du Saint-Laurent a augmenté au fil du temps, plus les risques associés aux collisions avec les navires et aux enchevêtrements ont également augmenté.

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Depuis 2017, 34 baleines échouées mortes ont été retrouvées dans les eaux canadiennes et américaines (archives). PHOTO : CBC/GARY MANSFIELD

Sans plan de gestion pour la protéger, la population de baleines noires a connu un nombre croissant d’enchevêtrements et de mortalités graves dans le sud du golfe du Saint-Laurent, à partir de 2015, est-il indiqué.

Les enchevêtrements ou les collisions avec des navires sont la principale cause de décès, selon la l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique.

Les températures océaniques augmentent

Le problème est lié aux changements climatiques et à son impact sur les courants océaniques. Cela inclut le Gulf Stream, qui déplace les eaux chaudes vers le nord.

Kimberley Davies, qui est également professeure agrégée de biologie au campus Saint John de l’Université du Nouveau-Brunswick, a déclaré que ce courant amène désormais l’eau plus chaude dans des zones de la baie de Fundy et du golfe du Maine.

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Le courant du Gulf Stream a changé selon les auteurs de l’étude. Les eaux des régions de la baie de Fundy et du golfe du Maine se sont réchauffées jusqu’à 2 °C. PHOTO : RADIO-CANADA

Cela a poussé les crustacés vers des eaux plus froides plus au nord, comme le golfe du Saint-Laurent, où les baleines noires risquent davantage de s’empêtrer dans les engins de pêche et d’être heurtées par les navires, a déclaré Kimberley Davies.

Elle estime que de tels événements de mortalité sont dévastateurs pour baleines","text":"une population de 350 baleines"}}">une population de 350 baleines.

«Il leur faut 10 ans pour arriver à maturité et produire leur premier baleineau. Vous pouvez donc vous faire une idée que ce genre de pertes n’est tout simplement pas viable.» – Une citation de :Kimberley Davies, professeure agrégée de biologie à l’Université du Nouveau-Brunswick

Nous devons donc vraiment prévenir ce genre de catastrophes aiguës, a-t-elle ajouté.

Une population fragile

En réponse à l’augmentation du nombre de décès de baleines noires de l’Atlantique Nord, le gouvernement du Canada a mis en place certaines mesures. Notamment, des limites de vitesse pour les navires dans les voies de navigation du golfe du Saint-Laurent, ainsi que la fermeture des zones de pêche où ces baleines ont été repérées.

Kimberley Davies a déclaré que 2021 a été une bonne année pour la population de baleines noires, avec 18 baleines nées.

Cependant, selon elle, le faible nombre global de naissances, combiné au nombre élevé de décès des années précédentes, signifie que l’espèce est toujours menacée.

et 2017, où le nombre de baleineaux était vraiment, vraiment faible, indique à nouveau des problèmes de limitation de la nourriture dans la population","text":"Le fait qu'il y ait eu beaucoup d'années, entre 2010et 2017, où le nombre de baleineaux était vraiment, vraiment faible, indique à nouveau des problèmes de limitation de la nourriture dans la population"}}">Le fait qu’il y ait eu beaucoup d’années, entre 2010 et 2017, où le nombre de baleineaux était vraiment, vraiment faible, indique à nouveau des problèmes de limitation de la nourriture dans la population, a-t-elle affirmé.

Cela indique aussi d’autres facteurs de stress tels que les enchevêtrements dans les engins de pêche.

D’après un texte de Aidan Cox de CBC

LA UNE : L’augmentation du climat océanique fait déplacer la nourriture des baleines franches, qui se déplacent à leur tour, dans des eaux toutefois plus dangereuses. PHOTO : FWC/JOEY ANTONELLI