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Gin à l’eau salée, un nouvel album pour Salebarbes

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La formation Salebarbes dévoile son nouvel album, Gin à l’eau salée, une nouvelle dose d’énergie brute et festive du répertoire acadien.

Le groupe se produit jeudi en fin d’après-midi devant le Musée de la Mer, aux Îles-de-la-Madeleine.

On en parle avec deux membres fondateurs du groupe, Éloi Painchaud et Jean-François Breau.


  Salebarbes : entrevue avec Éloi Painchaud et Jean-François Breau


LA UNE : Salebarbes. PHOTO : Marie-claude Meilleur


Éphémérides : Bénédiction de la deuxième église de Fatima

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eveque2Dimanche le 25 août 1968 à 16h15 avait lieu la bénédiction de l’église de Fatima. Cette cérémonie s’est déroulée au milieu de nombreux invités et comportait la bénédiction de la cloche de l’église ainsi que la consécration de l’autel.

Son excellence Mgr Roméo Gagnon, évêque d’Edmunston qui présidait la cérémonie rendit hommage au père Roy et s’adressa à la foule en ces termes : «voilà un temple qui est à la hauteur des pêcheurs madelinots.»

Texte et photos tirées de «Notre-Dame du Rosaire de Fatima – Cinquante ans d’histoire – 1948 – 1998.

Un grand requin blanc au large de Miscou

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Un premier grand requin blanc nage cette année dans les eaux du golfe du Saint-Laurent. Il s’agit de Hirtle, un squale mâle d’une longueur de près de 11 pieds dont l’émetteur a été repéré au large de Miscou jeudi.

Les baigneurs n’ont pour le moment rien à craindre: l’animal était à plus de 150 km de la côte, jeudi.

Malgré la chaleur, la saison des requins est plutôt calme cet été dans le golfe du Saint-Laurent.

Hirtle y est le premier à y nager cet été. Des habitués comme Hal, Hilton et Brunswick n’ont pas fait le voyage – du moins, pas encore.

Vimy, un grand requin blanc de près de 13 pieds pesant 1164 lbs a été repéré à l’entrée du golfe, au large du Cap-Breton, la semaine dernière.

Les eaux du sud de la province et de l’Atlantique sont beaucoup plus prisées par les requins, notamment la baie de Fundy, et cette année ne fait pas exception.

Dans les derniers jours, la balise de deux grands requins blancs a émis un signal, le premier au large de St. Andrews et le second tout près de la côte, à St. George.

Grâce à des balises, l’organisme américain Ocearch suit la trace de nombreux animaux marins, dont les grands requins blancs, afin de mieux connaître leurs habitudes de migration.

Éphémérides : Un chien terre-neuve sauve plusieurs naufragés

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Gemälde: par Sir Edwin Landseer (1802-1873).

Dans la nuit du 24 août 1873, lorsque des navires s’éventraient sur les roches des Demoiselles et du Cap-Gridley, les villageois de Havre-Aubert étaient tous aux aguets pour secourir les malheureuses victimes de l’ouragan. Le chien terre-neuve de James Cassidiy saisissait, un à un dans le ressac de la vague, de nombreux naufragés.

Ce genre de chien est un sauveteur né pour qui retirer quelqu’un de l’eau est un devoir impérieux et atavique.

Des artistes l’ont immortalisé. Robert Burns en a fait le héros d’une poésie. Sir Edwin Lansdweer a fait un tableau très connu du chien noir et blanc. Une toile de Mosler représente la souffrance du bon terre-neuve près de l’enfant mourant.

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Lost Friend – Gustave Henry Mosler (1875 – 1906)

Aux Îles de la Madeleine, les chiens transportaient le bois de chauffage et les personnes qui voyageaient d’une île à l’autre, surtout dans les chemins dangereux formés par la glace sur les étang et sur les baies. C’était le meilleur moyen de transport pour des gens peu fortunés.

 

Source : Laboureur du Golfe, Frédéric Landry, Éditions Le Marteloire.

Du colorant dans le fleuve pour documenter le mouvement des déversements en mer

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Un déversement de colorant orangé aura lieu dans le Saint-Laurent au début du mois de septembre car des chercheurs de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER) procéderont à une expérience entre Rimouski et Forestville dont l’objectif est de documenter le mouvement des substances déversées en mer.

On cherche à comprendre pour mieux prédire le devenir de polluant ou d’objets qui tomberaient à la mer, indique l’un des chercheurs principaux de l’étude et professeur en océanographie physique à l’ISMER, Dany Dumont.

Le chercheur assure que le colorant qui sera déversé entre le 5 et le 9 septembre est inoffensif pour l’environnement.

C’est important à caractériser pour être capable de bien suivre un polluant comme le pétrole qui flotte en surface afin d’être capable de le récupérer. Quand le pétrole est déversé, il y a une portion qui va se dissoudre dans l’eau et donc s’approfondir et se mélanger plusieurs mètres sous la surface. Cette quantité de pétrole là est difficile à observer, mais elle va avoir aussi une autre trajectoire. Mieux comprendre cette trajectoire peut nous permettre de mieux envisager les impacts d’un déversement majeur, soutient M. Dumont.

L’année dernière une expérience similaire a eu lieu. Un colorant avait également été déversé pour former une nappe d’une longueur d’un demi-kilomètre. Cette immense tâche de colorant était observée et suivie par des bateaux et des drones, mais 5 heures après le déversement, elle n’était plus visible.

On n’est pas en mesure de savoir exactement ce qui s’est passé, mais ce qu’on suspecte, c’est qu’elle a tout simplement coulé à un moment donné parce que la dynamique de l’océan fait qu’il y a des fronts et des masses d’eau qui se rencontrent et l’une passe en dessous de l’autre et, assez rapidement, des choses coulent à une profondeur qu’on n’est plus capable de suivre depuis la surface, explique le chercheur Dumont.

LA UNE : Du colorant orangé sera déversé dans le fleuve par une équipe de l’ISMER (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS GAGNON

Un nouveau bateau pour la traversée vers les îles de la Madeleine

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Depuis le 1er juin, le Madeleine II accueille les passagers qui effectuent la traversée entre Cap-aux-Meules, aux îles de la Madeleine, et Souris, à l’Île-du-Prince-Édouard. Au-delà de son importance pour le tourisme, le bateau qui relie l’archipel au continent joue un rôle crucial pour ses habitants. Visite guidée avec notre collaboratrice qui a testé l’expérience.

En cet après-midi d’août, le soleil plombe sur la terrasse du pub du Madeleine II. Des passagers sirotent tranquillement leur boisson, alors qu’une chanson de Shania Twain nous ramène à l’époque de l’entrée en fonction de son prédécesseur, le Madeleine I, qui a effectué la traverse Cap-aux-Meules—Souris de 1997 à janvier 2021. Le bateau vient à peine de quitter le port de l’Île-du-Prince-Édouard que déjà, une atmosphère de vacances règne sur le pont.

Pour quiconque a déjà fait le voyage, le contraste est frappant. Exit le tapis défraîchi de l’ancien navire : la déco du Madeleine II est résolument moderne. À l’avant du bateau, d’immenses fenêtres permettent aux passagers d’être aux premières loges de la traversée, sur deux étages. Les fauteuils confortables deviennent le point d’ancrage des plus contemplatifs. Un peu plus loin, certains passagers roupillent dans les salles de repos. Sur le pont 8, des chiens se dégourdissent les pattes. Bien protégées des intempéries, une vingtaine de cages sont aussi mises gratuitement à la disposition de leurs maîtres.

Alors que les véhicules, dont un nombre grandissant de fourgonnettes aménagées, sont stationnés sur trois ponts, soit un de plus qu’à bord du Madeleine I, leurs occupants peuvent choisir entre différents espaces, selon leur état d’esprit du moment.

Au total, quatre ponts sont accessibles aux voyageurs. En plus des six salons, le café, le pub et le restaurant permettent de manger une bouchée ou de prendre un verre dans un cadre nettement plus agréable qu’à bord de l’ancien traversier, parti se faire démanteler en Nouvelle-Écosse. Trente cabines avec couchettes et salle de bain privée, dont deux accessibles aux personnes à mobilité réduite, peuvent être louées pour un supplément de 40 $. Plus spacieux, les ascenseurs facilitent aussi le transport des personnes en fauteuil roulant.

Bien que le manque de personnel soit aussi un enjeu sur le traversier (la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur touristique aux îles de la Madeleine a fait les nouvelles dans les dernières semaines), l’accueil chaleureux qui est la marque de commerce de la CTMA reste le même. Commissaire de bord, Benoit Leblanc chapeaute tout ce qui touche à l’expérience des passagers. Pour lui, le Madeleine II représente la réalisation d’un rêve. « Ça n’arrive pas souvent dans une carrière d’inaugurer un nouveau bateau », dit-il, des étoiles dans les yeux.

L’un de ses plaisirs est d’observer la réaction des passagers qui montent à bord. Les sourires se dessinent à la découverte de l’intérieur du bateau, une fois et demie plus vaste que l’ancien. « Les gens se sentent en vacances. Il y a un effet de grandeur. […] Sur la terrasse arrière, c’est comme sur un bateau de croisières. »

Dans les coulisses du Madeleine II

Le capitaine Valmont Arsenault m’entraîne au 8e étage, où se trouvent la timonerie et les espaces réservés aux membres de l’équipage, dont les cabines privées. « Dans l’ancien bateau, des cabines de l’équipage étaient sous le pont des véhicules, raconte-t-il, et les salles de bain étaient communes. D’ailleurs, il faut parler à voix basse parce que certains dorment en ce moment… »

Il pousse la porte de la timonerie. À mille lieues de l’animation du pub, c’est d’ici qu’il supervise les opérations dans une atmosphère détendue. « Au centre, il y a les commandes principales et ici, les commandes secondaires », dit-il en montrant les deux côtés de la pièce.

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Photo: Marie-Julie GagnonLe capitaine Valmont Arsenault

Sur le tableau de bord, je peux suivre la trajectoire empruntée par le traversier. Plus complexe à manœuvrer, le Madeleine II ? « Ce n’est pas plus difficile, mais ça prend plus de temps parce que le bateau est plus gros et plus lourd. Son déplacement d’eau est plus grand. » Les quais n’étant pas encore adaptés à la taille du navire, les capitaines et les marins ont développé un système d’amarrage en va-et-vient.

Aucun doute : le capitaine, qui a effectué la dernière traversée de l’ancien Madeleine et fait partie de l’équipage de 30 Madelinots qui ont ramené le nouveau à Cap-aux-Meules depuis les îles Canaries, est dans son élément. « C’est comme si j’avais un gros jouet Tonka ! » lance-t-il en riant.

La manipulation des rampes sur le pont des véhicules s’avère plus aisée qu’avant pour l’équipage. « C’est plus sophistiqué et plus sécuritaire ici, poursuit-il. Il y a un seul bouton à opérer. La séquence fait tout. Avant, c’était à la vue. »

Plus qu’un simple traversier

Nouveau directeur général de la Chambre de commerce des îles de la Madeleine, Antonin Valiquette souligne l’importance du traversier dans toutes les sphères de la vie des Madelinots. « On parle beaucoup de l’expérience touristique des îles de la Madeleine, mais il ne faut pas oublier que le voyage fait partie de l’expérience », dit-il.

C’est aussi grâce au traversier que les marchandises sont importées et que les produits de la mer peuvent être exportés. « Il faut voir le traversier pas seulement comme un outil, mais comme un organe vital, non seulement pour la vie économique des îles de la Madeleine, mais pour tous les volets. […] Tout ce qui est pêché ici s’en va hors des îles de la Madeleine. » C’est d’ailleurs ce désir de mieux contrôler l’entrée et la sortie des marchandises qui a amené les Madelinots à créer la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA) en 1944.

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Photo: CTMA La taille du traversier fait craindre l’invasion des touristes à bien des Madelinots, qui sont nombreux à chercher à les fuir pendant l’été.

Né aux îles de la Madeleine, Gil Thériault est revenu s’installer dans l’archipel il y a douze ans, après plusieurs années entre la métropole et le reste de la planète. Tantôt journaliste, photographe et auteur, il est aujourd’hui directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec et président-fondateur de Livelihood International, qui défend les intérêts des insulaires. Quand sa femme, d’origine turque, s’est étonnée de l’engouement pour le nouveau traversier, ce grand voyageur a senti le besoin de pousser sa réflexion et en a tiré une chronique pour le journal local Le Radar. « La personne qui n’est jamais venue aux Îles et qui embarque sur une espèce de vieux rafiot qui sent l’huile se demande où elle s’en va, observe-t-il. Au contraire, si elle embarque sur un bateau construit récemment, bien vitré et avec une bonne odeur, elle se dit qu’elle s’en va dans un endroit avec une certaine aura. Je pense que le bateau n’est pas qu’un bateau, c’est un ambassadeur. »

Bien sûr, la taille du Madeleine II fait craindre l’invasion des touristes à bien des Madelinots, qui sont nombreux à chercher à les fuir pendant l’été. Pour éviter les engorgements, le nouveau traversier effectue chaque semaine 7 voyages aller-retour de jour et 2 de nuit, contre 13 au total pour son prédécesseur. Bien que la capacité du bateau soit de 1500 passagers, au plus fort de la saison, un maximum de 800 voyagera simultanément, selon Benoit Leblanc. La CTMA souhaite transporter environ le même nombre de passagers qu’en 2019.

Malgré les inquiétudes, l’arrivée du Madeleine II en pleine pandémie, le 23 mars 2021, a suscité une grande vague d’enthousiasme auprès des Madelinots. Jusqu’à 3000 personnes ont suivi son entrée au port en direct sur la page Facebook de CTMA. Le sentiment de fierté est palpable. « Le bateau fait partie de notre vie aux Îles, souligne Benoit Leblanc, qui se souvient encore de ses premières traversées, enfant. On sait quand le bateau est à l’heure et quand il est en retard. Quand il est en retard, on veut savoir pourquoi. C’est normal : c’est notre point d’entrée et de sortie. Les gens se l’approprient : c’est notre bateau. »


QUELQUES NOUVEAUTÉS À SURVEILLER AUX ÎLES DE LA MADELEINE

• Cœur d’herboriste : à Cap-aux-Meules, ce café-boutique ouvert toute l’année compte un comptoir santé avec de délicieux smoothies, en plus de vendre tisanes et huiles essentielles.

• Chez Renard : ouvert en juin 2021, le café-buvette a rapidement séduit les amateurs de cafés et attiré les foules en soirée. Y obtenir une réservation pour souper relève de l’exploit, mais on peut y boire un café au lait tranquillement dès 8 h. Et les cannelés sont divins !

 Chez Eva : sur le site de la Côte, à L’Étang-du-Nord, ce bistro propose des saveurs des Îles, des bières locales, des cocktails maison et une carte des vins d’importation privée.

• La Shed surf-bar : voilà l’endroit où siroter un cocktail en assistant à un récital de poésie ou un rap battle à deux pas de la plage de l’Anse-aux-Baleiniers.

 La Gabarre : café-bar qui se trouve dans l’ancienne boutique Émerance (déménagée chemin du Quai), sur la Grave.


QUELQUES CLASSIQUES À (RE)DÉCOUVRIR AUX ÎLES

• Les plages : de la dune de l’Ouest à Pointe-aux-Loups, en passant par la Grande Échourie, les 300 kilomètres de plage restent l’un des plus grands atouts des îles.

• La Grave : sur l’île du Havre Aubert, ce lieu historique incontournable est réputé pour ses artisans, ses cafés et sa vie culturelle. Pour rapporter un souvenir unique, les ateliers du Limaçon proposent d’apprendre à tailler une pierre ramassée sur la plage, qui sera ensuite sertie sur un pendentif.

• Le sentier Vents et marée : élaboré par des passionnées de randonnée ayant foulé les chemins de Compostelle, ce sentier compte 13 étapes de 10 à 28 km.

• Les sports nautiques : Aerosport propose notamment des cours de kitesurf et de « wing », hybride entre le kitesurf et la planche à voile, qui se pratiquent autant sur l’eau que sur un lac gelé.


SUPERSTITIEUX, LES MARINS ?

En visitant la timonerie, un détail attire l’attention : une gousse d’ail accrochée au-dessus du tableau de bord. C’est un vestige de la vie précédente du bateau, alors appelé Villa de Teror, propriété de la compagnie Trasmeditaterránea. « Les Espagnols sont superstitieux, explique le capitaine Arsenault. L’ail, c’est pour la chance. » L’équipage québécois a aussi laissé en place une statue de la Vierge, installée à l’arrière de la timonerie.

LA UNE : Photo: Marie-Julie Gagnon Le «Madeleine II» quittant Cap-aux-Meules, porte d’entrée de l’archipel
Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs
PAR : Marie-Julie Gagnon Collaboration spéciale
Une partie des frais de ce voyage ont été payés par la CTMA et Tourisme îles de la Madeleine. 

Appel à la solidarité pour soutenir une école en Haïti

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Une citoyenne madelinienne lance un appel à la solidarité en lien avec le tremblement de terre qui a frappé Haïti le 14 août.

Yvonne Langford, conseillère pédagogique au Cégep de la Gaspésie et des Îles, entretient un lien avec le Collège Saint-Jean, situé dans la ville des Cayes.

Elle souhaite amasser plusieurs milliers de dollars pour leur venir en aide. Les besoins sont grands, comme elle a expliqué en entrevue avec la journaliste à la recherche Élise Thivierge.


  Bon pied bonne heure : Le dévouement d’Yvonne Langford envers une école d’Haïti


 

LA UNE :  Des centaines de personnes ont trouvé la mort en Haïti à la suite du séisme. PHOTO : Reuters


 

Après 15 ans d’absence, le duo madelinot Complices de retour sur scène

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Le duo Complices, formé des auteurs-compositeurs-interprètes Claude Cormier et Josée Lapierre préparent un nouvel album.

Ils seront sur scène lundi soir de retour aux Îles, sur la scène au Vieux Treuil.


  Bon pied, bonne heure! : entrevue avec Claude Cormier et Josée Lapierre


LA UNE : Complices : Le duo Complices. PHOTO : Jean-Michel Duclos

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine : une circonscription séparée par un bras de mer

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La circonscription Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine est particulière : géographiquement immense, avec deux extrémités séparées par le golfe du Saint-Laurent.

Elle occupe un territoire de 16 831 km2 pour une densité de population de 4,5 habitants par km2.

Elle inclut d’une part les municipalités régionales de comté (MRC) de La Haute-Gaspésie, de La Côte-de-Gaspé, du Rocher-Percé et de Bonaventure et, d’autre part, le territoire des Îles-de-la-Madeleine, constitué des municipalités de Grosse-Île et des Îles-de-la-Madeleine.

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Carte de la circonscription PHOTO : ÉLECTIONS CANADA

Le dernier recensement dénombrait 75 850 résidents, dont l’âge moyen est de 48 ans.

Aux élections de 2019, la circonscription comptait 64 919 électeurs. Comme sa voisine, la circonscription d’Avignon-La Mitis–Matane–Matapédia, elle englobe une communauté autochtone, soit celle de Gespeg.

La circonscription a été créée en 2003 à partir des circonscriptions de Bonaventure—Gaspé—Îles-de-la-Madeleine—Pabok et d’une partie de Matapédia–Matane.

Lors du redécoupage électoral de 2015, elle a perdu la MRCMunicipalité régionale de comté d’Avignon au profit d’Avignon–La Mitis–Matane–Matapédia et a récupéré La Haute-Gaspésie.

La carte électorale est maintenant redécoupée tous les 10 ans à l’aide des plus récentes données du recensement. Les circonscriptions fédérales doivent donc être redécoupées en 2022, puisque le dernier redécoupage a été réalisé en 2012.

Une circonscription imprévisible

La circonscription est vue comme un peu volage. En 35 ans, elle a envoyé à Ottawa un député conservateur, un néo-démocrate, deux bloquistes et trois libéraux.

La libérale Diane Lebouthillier, qui représente la circonscription depuis 2015, briguera les suffrages du 20 septembre pour obtenir un troisième mandat.

À sa première élection, avant d’être nommée ministre du Revenu dans le cabinet de Justin Trudeau, elle l’avait emporté avec 38 % des suffrages et une majorité de 2460 voix.

Le député sortant de l’époque, le néo-démocrate Philip Toone, était arrivé deuxième avec 32,5 % des votes.

Cette année, Diane Lebouthillier fera de nouveau face au bloquiste Guy Bernatchez. En 2019, il avait obtenu 40,8 % des voix, alors que sa rivale libérale en avait raflé 42,5 %, soit une mince majorité de 637 voix.

S’ajoute à ces deux candidats Jean-Pierre Pigeon, qui avait déjà représenté les conservateurs lors des deux derniers scrutins fédéraux. Près de 8 % des électeurs avaient voté pour lui en 2019.

Le Parti populaire du Canada mise quant à lui sur Christian Rioux.

Le Nouveau Parti démocratique prévoit annoncer une candidature dans les prochains jours.

LA UNE : Havre-aux-Maisons, aux îles de la Madeleine (archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Brigitte Dubé

Créatures en sable fascinantes

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Claire Droppert revient avec la seconde série de « Sand Creatures », des créatures fascinantes créées avec du sable lancé dans les airs.

La photographe néerlandaise est spécialisée dans les images de paysages conceptuels. Ces images surprenantes, presque irréelles sont capturées sur des plages en Hollande, à des instant qui défient les lois de la gravité.

« Le sable s’anime et les créatures naissent dans des moments d’apesanteur figés (…) Les scènes explosives et parfois poudreuses du sable granuleux jeté dans les airs peuvent être considérées comme une forme de vie, et elles deviennent des créatures de sable. »

La série fait partie d’un projet plus large, « Gravité », dans lequel elle capture différent éléments de la terre qu’elle met en scène dans leur environnement naturel à des moment de gravité zero.

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Sand comes alive and creatures are born in frozen moments of weightlessness...

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Source : claireonline.nl

La pensée du crabe masqué

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. – Saint-Exupéry

Bedecomics

 

Les voyages de Jacques Cartier, ou l’enchantement qui cède le pas à la désillusion

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Loin d’avoir été le premier Européen à mettre le pied au Canada, Jacques Cartier a échoué à y établir une colonie viable, malgré ses trois voyages réalisés au 16e siècle. Fils d’un morutier de Saint-Malo, Cartier a été dénigré à la cour après avoir rapporté de ces expéditions des métaux banals qu’il croyait précieux, comme le raconte le professeur Claude La Charité. Malgré ces essais infructueux, on reconnaît aujourd’hui que le navigateur est à l’origine du berceau de l’Amérique française.


  Les récits de Jacques Cartier, racontés par Claude La Charité


« Le Canada n’était pas une terre vierge au moment du premier passage de Jacques Cartier. C’était un pays déjà habité depuis plusieurs milliers d’années par les Premières Nations et les Inuit. »

Plus tôt encore, vers l’an 1000, des Vikings avaient installé des campements sur l’île de Terre-Neuve.

Redorer le blason d’un souverain
Parent pauvre des expéditions coloniales à l’époque, la France a voulu combler son retard considérable par rapport à l’Espagne et au Portugal. Le roi François 1er a confié à Jacques Cartier le rôle d’y arriver par l’Atlantique.

On comprend aujourd’hui, grâce aux écrits qui lui sont attribués, qu’il a navigué en quelque sorte à vue lors de son premier voyage.

En 1534, il a nommé des caps qu’il longeait, il a baptisé l’île Brion et s’est consacré à l’exploration des îles-de-la-Madeleine. Il s’est aussi réfugié dans la baie de Gaspé pour se mettre à l’abri d’une tempête. Il y a planté une croix marquée de l’inscription « Vive le roi de France ».

Toutefois, il ignorait tout du littoral qu’il découvrait. L’existence du fleuve Saint-Laurent lui était inconnue.

 

 

 

LA UNE : Une illustration montrant le navigateur Jacques Cartier Photo : La Presse canadienne