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Fernand HÉBERT (1936-2021)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès le 18 avril 2021 de monsieur Fernand Hébert. Il était âgé de 85 ans et résident de Fatima, aux Iles-de-la-Madeleine.

Il était le conjoint de madame Hilda Déraspe, le père de Sylvie (Frankie), Jocelyne, Réal, Chantal (Mario), Denis (Guylaine) et Nadine (Robert). Il avait 13 petits-enfants Steve, Julie, Marie-Ève, Kim, Vincent, Rachel, Marc-André, Mathieu, Vicky, Joël, Maxime, Pascal et Olivier, et 15 arrière-petits-enfants Shawn, Dimitri, Gabriel, Jérémy, Isaac, Iseult, Allie, Axl Ray, Chayton, Ellya-Rose, Arielle, Zackary, Annabelle, Brandon et William. Il était le frère de Laura Longuépée et de feu Claude Longuépée, et le frère adoptif de Gisèle Chevarie. Il laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis, ainsi que les membres de la famille Déraspe (Aucoin).

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules lundi le 26 avril 2021 de 19h00 à 22h00.

Les funérailles de monsieur Fernand Hébert seront célébrées mardi le 27 avril 2021 à 15h00 à l’église Notre-Dame-du-Rosaire de Fatima (50 personnes maximum). L’inhumation suivra au cimetière Immaculée-Conception de Pointe-aux-Loups.

Mardi le 27, jour des funérailles, le salon ouvrira à 11h00.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Francine-Daigle.

Mauvaises nouvelles pour les pêcheurs de maquereaux

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On pêche le maquereau à quai, pour le transformer en appât et aussi pour le vendre. Même si la pêche est en constante diminution, elle reste encore trop importante pour permettre aux stocks existants de se rétablir.

Les stocks de maquereaux sont considérés par Pêches et Océans Canada comme étant dans la zone critique depuis 2011. Dix ans plus tard, la situation ne s’est pas améliorée. Au contraire.

La biomasse de reproducteurs, déjà à son plus bas niveau selon les relevés scientifiques de 2019, continue de s’abaisser. Elle vient d’atteindre en 2021 un nouveau plancher historique.

«La biomasse des reproducteurs est au plus faible niveau estimé dans la série temporelle.» – Une citation de :Andrew Smith, biologiste de Pêches et Océans Canada à l’Institut Maurice-Lamontagne

En 2019, le biologiste de Pêches et Océans Canada à l’Institut Maurice-Lamontagne, Andrew Smith, estimait que même si la pêche était suspendue, la probabilité que les stocks puissent se reconstituer et sortir de la zone critique serait, en 2021, de 68 %.

Pêches et Océans a alors réduit le taux admissible des captures de 20 % pour l’établir à 8000 tonnes.

Deux ans plus tard, le chercheur estime que la probabilité que la biomasse reproductrice sorte de la zone critique d’ici 2023 serait de 58 % si la pêche s’arrêtait. Cette probabilité baisse à 29 % si le taux admissible des captures (TAC) était de 10 000 tonnes.

Andrew Smith précise qu’il est difficile de comparer les évaluations entre elles puisque les valeurs changent avec la mise à jour des données, mais, dit-il les tendances concordent avec ce qu’on avait prédit la dernière fois.

Un plan de rétablissement

Selon le Plan de rétablissement du maquereau de l’Atlantique, il faudrait plus de dix ans et aucune pêche commerciale pour que le stock actuel puisse se rétablir.

«La surexploitation de l’espèce et les conditions environnementales ne donnent pas beaucoup d’espoir pour le court terme.» – Une citation de :Extrait du Plan de rétablissement du maquereau de l’Atlantique , Pêches et Océans Canada, 2020

À brève échéance, l’objectif du plan de rétablissement est de réduire la probabilité d’une diminution de la biomasse des reproducteurs.

Pour ce faire, la taille minimale des poissons pêchés a été augmentée. La surveillance de la pêche commerciale et de la pêche pour appât a été accrue.

Pêches et Océans Canada envisage aussi de réglementer la pêche récréative en limitant les prises quotidiennes à 20 maquereaux. Il n’existe actuellement aucune limite de prises.

Le ministère pourrait aussi fermer la pêche de poisson-appât une fois la pêche commerciale terminée.

Certains facteurs d’incertitudes empêchent les scientifiques d’avoir une vue exacte de l’ampleur des mortalités. C’est le cas notamment des prises hivernales effectuées par la flottille américaine, les prises pour appâts et la pêche récréative.

Un groupe de travail sur le maquereau qui regroupe des Canadiens et des membres de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a donc été créé pour faire le point. Des projets pour mieux connaître la génétique des stocks qui fréquentent les eaux américaines et les eaux canadiennes sont en cours.

Le taux admissible des captures de maquereaux pour la prochaine année devrait être connu au cours des prochaines semaines.

Une île gardée par des phares de Fritz Widmer

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« Les phares et leurs histoires m’ont immédiatement fasciné. C’est impressionnant d’apprendre combien les habitants ont toujours essayé de rendre la côte plus sûre pour la navigation », révèle Fritz Widmer. Le photographe autodidacte basé dans l’Oberland Zurichois en Suisse, a passé une semaine sur l’île française d’Ouessant, pour une série unique empreinte d’histoire et de nature, autour de ces majestueux phares. De La Jument au phare de Nividic et au Creac’h, les sources de lumière typiques de la Bretagne sont ici explorées par l’artiste. « Dans les rapports de Ouessant, cinq phares ont toujours été mentionnés. Mais lorsque j’ai jeté un coup d’oeil sur mes photos, j’ai remarqué qu’il y en avait six. Dans les écrits, la plus petite tour n’est pas mentionnée. Il s’agit du phare de Men, c’est celui qui apparaît sur l’une de mes photos préférées, celle avec la vague qui déroule juste devant lui ».

« J’apprécie le défi de lire la nature et les paysages. Qu’est-ce que j’aime exactement dans cette vue et comment pourrais-je la traduire au mieux en image ? Je ne planifie pas vraiment mes clichés à l’avance car j’aime avoir la surprise lorsque je découvre un paysage pour la première fois. Ce que j’aime aussi particulièrement, c’est la météo et son humeur imprévisible. C’est fascinant de voir comment un petit trou dans la couverture nuageuse peut transformer un motif ennuyeux en un élément qui attire le regard ».

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Source : FUBIZ

Les 30 plus belles photos d’oiseaux selon le Bird Photographer 2021

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Chaque année, le célèbre Bird Photographer of the Year (BPOTY) présente une savoureuse sélection des plus belles photographies d’oiseaux. Lancé en 2015, ce concours international cherche à intéresser le grand public à ces espèces surprenantes et parfois méconnues, tout en soutenant des initiatives de conservations à travers le monde.

Il y a quelques semaines, les organisateurs du BPOTY ont dévoilé les finalistes de cette édition 2021. Au total, plus de 22 000 clichés ont été envoyés par des photographes amateurs et professionnels de 73 pays ; de quoi nous offrir une expérience ornithologique et créative fascinante.

Un jury composé de 15 professionnels délibère actuellement pour désigner les lauréats, qui ne seront connus que le 1er septembre 2021. L’occasion pour nous de faire le point sur la trentaine de clichés présélectionnés et vous faire découvrir la qualité des participations. Rendez-vous sur le site officiel du Bird Photographer of the Year pour en savoir plus.

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Crédits : Fahad Alenezi
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Crédits : Brian Matthews
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Crédits : Mats Brynolf⁠
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Crédits : Li Ying Lou
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Crédits : Daniel Zhang
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Crédits : Øyvind Pedersen
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Crédits : Terry Whittaker
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Crédits : Daniela Anger
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Crédits : Gail Bisson
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Crédits : Diana Schmies
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Crédits : Scott Suriano
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Crédits : Irene Waring
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Crédits : Irma Szabo
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Crédits : Raymond Hennessy
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Crédits : Brad James
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Crédits : Tom Schandy
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Crédits : Thomas Vijayan
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Crédits : Amanda Cook
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Crédits : Andy Parkinson
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Crédits : Zdeněk Jakl
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Crédits : James Wilcox

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Crédits : David White

 

LA UNE :  Crédits : Matthew Filosa
Source : Creapills

National Geographic à la défense des baleines dans son numéro de Mai

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Dans son numéro de mai 2021, National Geographic souhaite attirer l’attention des lecteurs sur la préservation des baleines et des environnements océaniques.

Un numéro qui offre des solutions concrètes pour que chacun puisse contribuer dans son quotidien et prendre part au combat. Le numéro se fait en collaboration avec le Earth Day, le 21 avril, et la série Disney + Secrets of the Whales et met en avant Planet Possible, la nouvelle initiative de la revue, une newsletter et magazine entièrement dédiés aux enjeux environnementaux.
 

 
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Source : FUBIZ

Bassin aux Huîtres : le fédéral délaisse le suivi du secteur coquillier madelinot

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Le bassin aux Huîtres, à Grande-Entrée aux Îles-de-la-Madeleine, est désormais fermé à la cueillette de tous mollusques. Ottawa a choisi de mettre un terme à ses contrôles de salubrité.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), Pêches et Océans Canada ainsi qu’Environnement et Changement climatique Canada sont responsables d’assurer le contrôle de la salubrité des mollusques afin de réduire les risques liés à la consommation de spécimens contaminés.

Depuis le 12 avril, l’ACIA (Agence canadienne d’inspection des aliments) a mis un terme à son programme de surveillance des biotoxines dans le secteur coquillier du bassin aux Huîtres.

Ce faisant, la cueillette de tous les mollusques bivalves, y compris la clovisse arctique, le couteau de l’Atlantique, la mactre d’Amérique et de Stimpson, la mye commune, la moule bleue, l’huître américaine et le pétoncle d’Islande ou géant est dorénavant interdite à l’intérieur du plan d’eau.

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Des coquillages de mye commune, communément appelée «coques» (archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le secteur [du bassin aux Huîtres] aux Îles-de-la-Madeleine est un petit secteur où il y a peu ou pas de ressource coquillière ou d’effort de pêche. La demande de cueillette est inexistante depuis de nombreuses années, explique le relationniste de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Patrick Girard, pour justifier l’arrêt du suivi.

Questionné à savoir si cette fermeture était permanente, l’agence fédérale a laissé entendre qu’une réouverture était peu probable.

À moins qu’il y ait une hausse notable de la ressource et de la demande, ce qui est peu probable dans l’état actuel des choses, ce secteur ne devrait pas faire l’objet d’autres mesures ou suivis, a indiqué Patrick Girard.

En vertu du Règlement sur la gestion de la pêche du poisson contaminé, il est interdit de cueillir des mollusques dans des secteurs coquilliers fermés à la récolte. Les agents des pêches peuvent émettre des avis d’infraction aux contrevenants.

LA UNE : Il n’est plus possible de récolter des molluques au bassin aux Huîtres de Grande-Entrée (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Incroyables photographies sous-marines de Bastien Soleil

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Originaire de Volvic, dans une région volcanique de France, Bastien Soleil n’a pas toujours été photographe mais son art s’est naturellement imposé à lui. D’abord designer, expert en marketing et en communication, l’artiste a changé de vie et de vision. C’est lors d’une première plongée en apnée en Thaïlande il y a six ans, que l’histoire d’amour entre lui et le monde sous-marin a commencé.  Trois ans plus tard, il investissait dans un appareil photo et un boîtier adéquat, qui lui permettait d’en capturer la beauté. En résulte des clichés saisissants, qui appellent au lâcher prise, à l’abandon et à la foi. « Je crois en la Liberté, non pas la liberté d’agir de manière insensée, mais la Liberté d’être libéré de son propre passé et de son histoire, de tout ce que l’on pense qui nous limite. Avec l’aide de l’Eau, j’ai réalisé que nous sommes illimités, c’est une question d’énergie et de lâcher prise. », explique-t-il.

Son univers artistique reconnaissable offre à voir un monde rempli de merveilles, où les chatoyants rayons du soleil épousent et subliment les corps qu’il photographie. Le gracieux mouvement des modèles, en apesanteur, est saisie par l’appareil photo sans pourtant donner l’impression d’être figé. Les œuvres de Bastien Soleil rappellent souvent l’esthétisme des peintures classiques, avec un aspect parfois dramatique. Toutes ses photographies sont réalisées en apnée et sans assistance aérienne ni masque pour les modèles. Une véritable performance qu’il accomplit avec brio et qui nécessite un travail rapide puisque le temps de prise de vue dure moins de 30 secondes. Son travail a été exposé en France et dans le monde et sa vidéo Tang’o, également relayée de façon internationale, vient de recevoir le prix du « meilleur court métrage étranger », qui lui a été décerné par le London Independant Film Awards.

Pour découvrir plus de son poétique travail, rendez-vous sur son site internetson Facebook  ou son compte Instagram.

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Source : FUBIZ

Les semences locales, «l’un des meilleurs outils pour s’adapter aux changements climatiques»

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Avec l’arrivée du printemps, la fièvre du jardinage commence à s’emparer des Insulaires. C’est l’occasion de parler de l’importance des semences locales avec Stephanie Hughes, coordinatrice régionale en Atlantique pour l’initiative de la famille Bauta sur la sécurité des semences au Canada. Parce que derrière chaque légume récolté dans le potager, il y a une graine.

 Stephanie Hughes, coordinatrice régionale en Atlantique pour l’initiative de la famille Bauta sur la sécurité des semences au Canada, nous explique la nécessité de manger local en remontant jusqu’à la semence.

Pourquoi les semences sont-elles si importantes?

Les semences sont à l’origine de presque toute la nourriture que nous mangeons. Elles représentent le début et la fin du cycle agricole, la base de notre approvisionnement alimentaire. Elles sont responsables de la saveur, de la nutrition, de la couleur et de la forme de notre nourriture, mais également de la façon dont un plant absorbe les éléments nutritifs dans le sol et réagit aux maladies, aux insectes nuisibles.

C’est pourquoi, au sein de l’Initiative de la famille Bauta, nous nous efforçons de préserver les variétés de semences canadiennes et d’augmenter la quantité et la diversité des semences écologiques cultivées au pays. Nous travaillons avec les agriculteurs et, depuis cette année, avec des jardins communautaires pour sensibiliser à la sauvegarde des semences locales. Nous appuyons aussi un réseau de semences communautaires à travers le pays et nous avons une plateforme en ligne gratuite qui offre de nombreuses ressources pour tous les jardiniers au Canada et aux États-Unis. À l’Î.-P.-É., nous avons soutenu la mise sur pied du programme «Seeds of Community» avec la création d’un réseau de banques de semences au sein des bibliothèques publiques provinciales.

Quels avantages présentent les semences locales?

Les semences locales à pollinisation libre, dites anciennes ou paysannes, peuvent être ressemées année après année. Elles sont adaptées à notre climat et l’un des meilleurs outils à disposition des agriculteurs pour s’adapter aux changements climatiques. De plus, elles sont une garantie pour notre sécurité alimentaire en cas d’interruption dans l’approvisionnement mondial en semences. Une telle situation est tout à fait envisageable comme l’a montré la pandémie mondiale de COVID-19 qui a entraîné la fermeture des frontières.

Aujourd’hui, trois grosses compagnies contrôlent 60 % de la commercialisation des semences. Est-ce que cette situation vous inquiète?

Oui, cette concentration menace la diversité génétique, car les grosses entreprises ont tendance à se concentrer sur les semences les plus lucratives, comme les hybrides ou les OGM. Elles abandonnent les variétés à pollinisation libre, moins populaires et moins rentables, qui finissent par disparaître. Il faut favoriser les petites compagnies régionales qui s’intéressent à des variétés spécifiques, essentielles pour maintenir une grande diversité génétique.

L’autre problème, c’est que la majorité des semences vendues au Canada par de grandes entreprises sont importées. Elles n’ont pas été produites en tenant compte de notre climat et des besoins des agriculteurs, surtout ceux qui sont en bio.

En 2014, vous avez créé une banque de semences pour le Canada atlantique, pouvez-vous nous en dire plus?

Il s’agit de conserver des variétés peu communes ou particulièrement importantes pour la région. Des réseaux d’agriculteurs dans chaque province nous envoient des échantillons de semences qu’ils cultivent. Le plus difficile est d’identifier les variétés qui sont véritablement locales. La plupart du temps, on s’appuie sur l’expérience des fermiers, on leur demande quelles semences leur sont le plus utiles, quelles sont celles qu’ils gardent et replantent d’une année sur l’autre. Depuis la création de la banque, on a collecté 200 variétés, majoritairement des légumes, mais aussi quelques céréales et herbes.

Êtes-vous inquiète pour l’avenir de la diversité des semences?

Les gens commencent à comprendre que nous vivons une crise de la biodiversité des semences. On a perdu des milliers de variétés de légumes, de fruits et de céréales. La diversité génétique végétale de la planète a diminué de 75 % au cours du dernier siècle. C’est inquiétant, mais je reste optimiste. De nombreuses personnes se passionnent pour la conservation des semences et la sélection végétale. Chaque année, des agriculteurs et des chercheurs redécouvrent ou créent de nouvelles variétés utiles pour l’agriculture biologique. On ne cesse de faire des progrès. En tant que jardinier, la meilleure façon de s’engager est d’acheter des semences locales pour son potager.

 

PAR Marine Ernoult | Initiative de journalisme local – APF – Atlantique

LA UNE : Stephanie Hughes : «On a perdu des milliers de variétés de légumes, de fruits et de céréales. La diversité génétique végétale de la planète a diminué de 75 % au cours du dernier siècle», explique Stephanie Hughes, coordinatrice régionale en Atlantique pour l’initiative de la famille Bauta sur la sécurité des semences au Canada. (Courtoisie.) et Photo by Markus Spiske on Unsplash

 

La pensée du crabe masqué

Mon docteur m’a conseillé de boire et de manger beaucoup de fruits. Je suis donc passé logiquement à la sangria.

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Le plan de pêche au hareng 2021 manque de mordant, selon les pêcheurs

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Le plan de pêche au hareng 2021 pour le sud du golfe du Saint-Laurent déçoit les pêcheurs qui espéraient des mesures pour régler ce qu’ils jugent comme étant les « vrais problèmes » en ce domaine.

Le quota accordé par le ministère des Pêches et des Océans cette année n’a pas changé depuis la baisse de l’an dernier. Le directeur général de l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM), Martin Mallet, reconnaît que le hareng est en péril, mais il dit que la pêche est loin d’être le seul facteur en cause.

«Dans ce cas-ci, ce qu’il faut réaliser, c’est seulement 5 % de la mortalité naturelle du hareng qui est relié à la pêche. Le reste, c’est de la mortalité naturelle et d’autres phénomènes écosystémiques qui sont en cause. Au niveau de la mortalité naturelle, ça fait au-delà de 20 ans qu’on […] a de la recherche, de la science, qui démontre que l’augmentation fulgurante de la population du phoque gris, surtout dans le golfe, est problématique non seulement pour le hareng, mais pour plusieurs autres espèces,» explique Martin Mallet durant une entrevue accordée vendredi à l’émission Lamatinale, d’ICI Acadie.

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Une colonie de phoques gris (archives). PHOTO : ISTOCK / IAN DYBALL

L’Union des pêcheurs des Maritimes demande au ministère des Pêches et des Océans de prendre des mesures pour réduire le stock de phoques gris. L’organisme craint que le phoque gris ne se rabatte sur le homard et le crabe s’il ne trouve plus un jour assez de harengs pour se nourrir.

On va certainement forcer une discussion avec le ministère pour qu’il y ait vraiment une remise en question des priorités au niveau du ministère pour mettre vraiment [l’accent] sur les choses qu’on peut travailler dessus ensemble, dont justement le développement d’un protocole, d’un programme pour la chasse du phoque gris dans le golfe, affirme Martin Mallet.

L’UPM (Union des pêcheurs des Maritimes) recommande aussi plus d’études scientifiques pour mieux comprendre les changements qui se produisent dans le golfe depuis quelques années.

On pense qu’il y a beaucoup de cela qui est relié aux changements climatiques, mais pour pouvoir comprendre et mieux gérer nos ressources dans les années à venir, à moyen et à long terme, il faut vraiment qu’on commence à investir significativement dans nos sciences écosystémiques en général, estime M. Mallet.

Il ajoute que les pêcheurs présents sur la mer peuvent appuyer de telles recherches scientifiques, par exemple en notant les déplacements du hareng.

La saison de pêche au hareng dans le sud du golfe a commencé le 15 avril. Près d’une centaine de pêcheurs côtiers exercent cette activité cette année, selon l’Union des pêcheurs des Maritimes.

LA UNE : Le premier effondrement des stocks de harengs s’est produit dans les années 1960 et il a été attribué à la surpêche (archives). PHOTO : ASSOCIATED PRESS / ROBERT F. BUKATY

On prépare l’été aux îles

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Notre collaboratrice Annie Vigneau nous parle des nouveautés dans l’industrie touristique à l’aube de la saison estivale.

Une nouvelle buvette nommée Chez Renard, une nouvelle boutique sur le chemin du Quai, un nouveau bar le Shed Surf bar et bien plus encore.


  Le rythme des Îles avec Annie Vigneau


LA UNE : Il y aura beaucoup de nouveautés pour la saison estivale aux Îles. PHOTO : Crédit:Annie Vigneau

Marie-Ève Laure, autrice-compositrice-interprète francophone de l’année

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Après avoir vu son premier album Onze être nommé au dernier Gala de l’ADISQ, l’artiste Marie-Ève Laure, installée aux Îles-de-la-Madeleine depuis l’automne dernier, a été sacrée autrice-compositrice-interprète francophone de l’année lors des derniers Prix canadiens de la musique folk, dont les cérémonies ont été présentées virtuellement il y a quelques jours.

Elle est l’invitée de notre chroniqueuse.


  Entrevue avec Marie-Ève Laure


LA UNE : L’autrice-compositrice-interprète Marie-Ève Laure s’est fait remarquée à « La Voix » en 2016. PHOTO : Jean-Philippe Sansfaçon