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Le Token des Îles de la Madeleine

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En 1815, les Îles de la Madeleine ont eu leur propre pièce de monnaie, un jeton de cuivre d’un Penny émis par l’amiral Sir Isaac Coffin.

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Sir Isaac Coffin, 1759-1839 / Photo : Gilbert Stuart – The National Maritime Museum

Après la Révolution Américaine, les Îles-de-la-Madeleine furent concédées à Sir Isaac Coffin qui ne visita ses concessions américaines qu’une fois en 1815. 

Avant de partir il ordonna un grand nombre de ces pièces de Sir Edward Thomason de Birmingham. Il emporta toutes ces pièces aux Îles et les distribua sous forme de prêts aux principaux habitants des Îles. Son intention était d’établir une monnaie et d’émettre aussi des sous, mais aucune autre pièce ne fut jamais émise que celle ci-dessus.

Le dessus de la pièce représente un phoque sur une banquise . Il y est inscrit « MAGDALEN ISLAND TOKEN 1815 ». Le dessous de la pièce représente une morue séchée avec l’inscription « SUCCESS TO THE FISHERY – ONE PENNY », qui se réfère à l’industrie de la pêche essentiels à l’économie des Îles de la Madeleine.


Cette pièce est très recherchée par les collectionneurs de pièces de monnaie de l’Empire britannique , et pas seulement ceux du Canada, cette pièce est très rare.

La valeur de cette pièce est évaluée selon son grade.

LA UNE : Numimada

André BOURQUE (1940-2025)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 2 mai 2025, de monsieur André Bourque. Il était âgé de 85 ans et résident de sur les Caps, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était le fils de feu Edouard Bourque et de feu Justine Aucoin, le frère de Lauraine (Paul), Rita, Ernest (Denise) et Thérèse, ainsi que de Léo-Paul, Catherine, Édith et Charles, décédés. Il laisse aussi dans le deuil ses nièces et neveux, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules, le lundi 12 mai 2025, à partir de midi. Suivront les funérailles à l’église Notre-Dame du Rosaire de Fatima, à 16h, et l’inhumation au cimetière de l’endroit.

Vos marques de sympathie peuvent se traduire par un don à la Fondation Santé de l’Archipel.

Un merci spécial au CISSS des Iles, particulièrement à l’équipe d’inhalothérapie, à l’équipe des soins à domicile, aux équipes du 2ième étage (jour, soir et nuit), ainsi qu’à Dre Angers-Gosselin et à son équipe pour l’accompagnement lors des derniers moments de André.

Merci aussi à Dre A Hubert et Dre Packwood pour leur ouverture et leur humanité bien senties. Elles lui ont permis de mettre des mots sur ses dernières volontés.

Commercialisée en 1987, la Toyota Corolla FX Hatchback revient en 2026

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La Toyota Corolla Hatchback se distingue de la berline par son design un peu plus dynamique et, surtout, son aspect pratique rehaussé en raison de son hayon. Vendue au prix de base de 27 204 $ cette année, elle propose cependant beaucoup moins de versions que la berline. En 2025, seule la livrée SE est proposée avec quelques ensembles d’options, SE Plus, SE Amélioré et XSE, notamment.

Toyota a décidé d’ajouter un peu de variété et de commercialiser une nouvelle version, la Toyota Corolla FX Hatchback 2026. L’édition FX fera revivre aux passionnés l’esprit de la Corolla FX16 de 1987, une version plus sportive dotée d’un design un peu plus dynamique.

La Toyota Corolla FX Hatchback 2026 reprend à la base les équipements de la version SE auxquels elle ajoute un aileron sport à l’arrière peint en noir ainsi que des roues de 18 pouces en alliage au fini blanc lustré et des écrous peints en noir. Ces éléments ajoutent une touche unique à la voiture et, surtout, un peu plus de dynamisme que la version d’entrée de gamme. Fait intéressant, une seule couleur de carrosserie est proposée, le blanc. Cette couleur s’agence aux roues et rehausse le contraste avec les composants noirs. La partie arrière est aussi ornée d’un emblème unique qui s’inspire de la Corolla FX16 des années 1980.

À l’intérieur, la voiture profite de quelques distinctions. La Toyota Corolla Hatchback FX reçoit de nouveaux sièges Sport Touring de couleur noire ; ils comprennent des garnitures en suède et des surpiqûres orange. Le volant et le sélecteur de vitesses profitent du même traitement visuel.

Même moteur, quelques changements à l’intérieur

De série, la Corolla Hatchback FX reçoit un volant chauffant gainé de cuir, une chaîne audio JBL à 8 haut-parleurs et une instrumentation à affichage de 7 pouces. Le chargeur sans fil est aussi compris dans l’ensemble, son niveau d’équipement se situe donc entre les versions SE Amélioré et XSE.

Sous le capot, pas de changements mécaniques, la voiture est toujours mue par un moteur à 4 cylindres en ligne de 2 litres qui développe une puissance de 169 chevaux à 6 600 tours/minute et produit un couple maximal de 151 livres-pieds à 4 800 tours/minute. Le moteur est jumelé à une CVT Direct Shift, la seule proposée. À l’époque, la Toyota Corolla FX16 disposait d’un moteur à 4 cylindres de 1,6 litre qui développait une puissance de 108 chevaux.

Son comportement devrait tout de même être légèrement dynamisé grâce à une suspension légèrement plus basse. La voiture profite aussi de l’ensemble Toyota Safety Sense 3.0, qui comprend plusieurs dispositifs maximisant la sécurité des occupants.

La Toyota Corolla FX 2026 sera commercialisée au Canada à l’automne 2025 ; cependant, 150 exemplaires seulement seront offerts pour le Canada. Les prix seront dévoilés ultérieurement, mais on peut estimer qu’il sera légèrement au-dessus de celui de la Corolla Hatchback SE Amélioré.

L’avis de RPM

Toyota apporte un peu de variété à sa gamme Corolla Hatchback, ce qui est une très bonne chose, surtout que le constructeur joue sur l’émotion et la nostalgie. Cette version apporte une apparence sportive à un prix attrayant, sans tomber dans la haute performance comme c’est le cas de la GR Corolla. Il est toutefois dommage que cette version n’ait pas droit à un léger surcroît de puissance et, surtout, à une boîte de vitesses manuelle.

Plus de détails :

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Rihanna attend son troisième enfant!

Rihanna, 37 ans, attend son troisième enfant avec son compagnon, le rappeur A$AP Rocky, qui co-présidait cette année le célèbre Met Gala.

Avant même de faire son entrée remarquée sur le tapis bleu, la chanteuse avait déjà laissé entrevoir son ventre arrondi sur une photo partagée sur Instagram par son photographe Miles Diggs.

Sous l’image, où l’on voit Rihanna déambuler dans les rues de New York, Diggs lance: «Chance of Showers».

Ce n’est pas la première fois que la chanteuse annonce une grossesse de façon spectaculaire: en 2023, elle avait dévoilé son baby bump au Super Bowl, après l’avoir révélé une première fois en 2022 lors d’une séance photo avec A$AP Rocky dans les rues de New York.

L’annonce de cette troisième grossesse survient peu après que Rihanna ait publié en mars des photos souvenirs prises en salle d’accouchement lors de la naissance de ses deux fils. Avec humour, elle avait commenté:

«Oui, j’ai accouché en perles et lunettes de soleil… ne demandez pas, il se passait beaucoup de choses.»

La chanteuse et son conjoint, ensemble depuis 2020, sont déjà parents de deux garçons: RZA, âgé de 2 ans, et Riot, 21 mois. Rihanna n’a jamais caché son envie de fonder une grande famille. En avril dernier, elle confiait au magazine Elle:

«J’aurai autant d’enfants que Dieu voudra bien m’en donner. Je ne sais pas ce que Dieu a prévu, mais je viserais plus de deux. J’aimerais essayer d’avoir une fille. Mais évidemment, si c’est encore un garçon, ce sera encore un garçon.»

Plus tard, dans British Vogue, elle confiait à quel point devenir mère avait transformé sa vie:

«Tu n’arrives même plus à te rappeler ta vie d’avant, c’est fou. Tu essaies de te souvenir, tu vois des photos, mais les sensations, les désirs, ce que tu aimais avant… tout ça te semble étranger, parce que mentalement, tu ne te permets même plus d’y penser. Parce que… ça n’a plus d’importance.»

Une annonce à la hauteur de son sens du spectacle, et fidèle à son image.

Tous nos vœux de bonheur à la petite famille!

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Homards grillés sur le BBQ

INGRÉDIENTS

  • 1/3 tasse de beurre mou
  • Les feuilles de 4 branches de thym frais
  • 1 c. à thé de ciboulette fraîche, hachée finement
  • 1 c. à thé de persil frais, haché finement
  • Le zeste d’un demi-citron
  • 1 c. à thé de jus de citron
  • Sel et poivre du moulin
  • 4 homards des Îles-de-la-Madeleine déjà cuits.
  • Sel de mer
  • Quartiers de citron

PRÉPARATION

  • Verser le beurre dans un bol et laisser sur le comptoir pendant 30 minutes pour faire ramollir.
  • Ajouter les épices fraîches, le zeste et le jus de citron puis saler et poivrer. Bien mélanger puis verser dans un bol et réserver.
  • Préchauffer votre BBQ à 500°F puis réduire l’intensité légèrement.
  • Avec votre plus grand couteau bien aiguisé, couper les homards sur la longueur en plein centre, en commençant par la queue ( du centre vers l’extérieur ) puis en terminant par la tête. Soyez fermes mais délicats, question de ne pas faire exploser vos homards en 47 morceaux. Facultatif : Enlever le tomalley ( substance verte ) dans le homard.
  • Faire fondre votre beurre maison et l’apporter avec vous au BBQ. Sur un grill bien huilé, déposer les homards la chair vers le bas et cuire pendant 3 minutes. Retourner les homards et badigeonner généreusement la chair avec le beurre au citron. Cuire pendant 2 minutes puis le tour sera joué. ***Le temps de cuisson des homards va varier dépendamment de leur grosseur.
  • Déposer dans les assiettes, ajouter une rondelle de beurre sur les homards chauds puis servir avec des quartiers de citron frais!

Gemini Médias souhaite à tous les travailleurs et travailleuses de la mer une saison abondante, sécuritaire et remplie de belles prises.

Séries en bref : Anthony Stolarz a vomi sur le banc

Hier soir, il y avait la loterie.

Une heure après, toutefois, la deuxième ronde se mettait en branle : les Leafs affrontaient les Panthers.

Toronto l’a finalement emporté par la marque de 5-4.

Les Leafs ont peut-être gagné, mais ils ont perdu leur gardien numéro un.

Sam Bennett est entré en collision avec Anthony Stolarz et celui-ci a quitté la rencontre.

Il a vomi sur le banc quelques instants après. Il a même été transporté à l’hôpital.

Ça semble être une commotion cérébrale…

Joseph Woll est venu en relève et a stoppé 17 des 20 tirs dirigés vers lui.

William Nylander s’est chargé de l’attaque, lui. Il a lancé le bal dès les premières secondes.

Il a terminé le match avec deux buts et une mention d’aide.

Matthew Knies a marqué le but gagnant.

Les deux équipes renoueront avec l’action dès demain, toujours du côté de Toronto.

Prolongation

– Chris Dickey Tanev.

– Les 17 pointeurs du match.

(Crédit: NHL.com )

– Deux séries commencent ce soir.

(Crédit: NHL.com )

Non, Marco Rossi ne doit pas être le deuxième centre du Canadien

Le Canadien a besoin d’un deuxième centre.

Il a besoin d’améliorer son attaque en général, me direz-vous, puisqu’un gars comme Ivan Demidov ne peut pas tout faire à lui seul sur son trio. C’est vrai – et on l’a vu en séries.

Mais même si personne ne dirait non à un ailier de 100 points, comme l’a soulevé Jeff Gorton en conférence de presse hier, on sait tous que le poste de deuxième centre est névralgique. C’est ça, la priorité.

Mais ce sera qui, le deuxième centre?

Évidemment, plusieurs noms vont circuler en masse cet été. Sidney Crosby et les gars des Islanders (Mathew Barzal et Bo Horvat) seront sans doute ceux qui reviendront le plus dans la discussion cet été.

Mais voilà qu’un nouveau nom est à la mode en ce moment : Marco Rossi.

Renaud Lavoie (à BPM Sports) a brièvement abordé le sujet et le journaliste Kevin Dubé, dans un papier sur le sujet, explique que Rossi a vu son temps de jeu fondre comme neige au soleil en séries. Son avenir au Minnesota est donc forcément plus nébuleux que jamais, en ce moment.

Il y a vraiment des chances de le voir changer d’adresse cet été.

Comme c’est un centre de talent qui a récolté une soixantaine de points cette saison (à sa deuxième année complète avec le Wild) et qu’il a 23 ans, il est normal qu’il fasse jaser à Montréal.

(Crédit: Hockey DB)

Mais le problème? Il mesure 5’9.

Si le Canadien était une énorme équipe, Rossi pourrait être la solution. Mais comme le CH est déjà trop petit (et que Jeff Gorton a parlé d’ajouter du poids, hier matin), Rossi ne peut pas être la solution. Pas après ce que le VP a dit et après ce qu’on a vu en séries à Montréal.

D’ailleurs, est-ce que son temps de jeu a été affecté en séries parce qu’il est plus dur pour un joueur de sa stature de se faire valoir quand le jeu devient plus physique? La question se pose.

Rossi est un excellent joueur de la LNH, mais ça ne veut pas dire que c’est à Montréal que ça doit se passer pour l’ancien des 67’s d’Ottawa.

en rafale

– Bonne écoute.

– Les Maple Leafs ont bien joué, hier. [BPM Sports]

– Jacob Fowler ce soir à Laval?

– Avec raison.

– Jake Allen est encore à Sportsnet pour les séries.

Deuxième loterie du repêchage : l’Utah a fini à deux points du Canadien au classement

Et voilà : la loterie de la LNH est derrière nous.

Cette année, disons que c’était moins attendu à Montréal puisque le CH ne pouvait pas repêcher plus haut que le 16e rang avec le choix des Flames. C’est finalement ce qui est arrivé : la logique a prévalu.

Le CH aura donc le 16e (grâce à Sean Monahan) et le 17e choix.

Il est quand même fou de voir comment la loterie s’est déroulée. Après tout, les Islanders avaient 3.5 % de chances de gagner la loterie et c’est survenu. Et le club de l’Utah devait repêcher 14e, lui.

T’sais quand tu gagnes la deuxième loterie et que tu montes «seulement» au quatrième rang, c’est que tu partais de loin.

L’Utah a fini 19e au classement général et les Islanders, au 23e. C’est la preuve que, contrairement au repêchage de 2024 (rien n’avait bougé), tout peut changer en un claquement de doigts.

Ou en un coup de boulier, dans ce cas-ci.

Ce qui me frappe le plus, dans tout ça, c’est que le club de l’Utah (est-ce que le jeune qui sera repêché au deuxième rang aura un chandail avec le nom Mammoth?) a quand même eu 89 points cette saison.

Le CH, lui, a eu 91 points.

(Crédit: Sportsnet)

Évidemment, cela ne veut vraiment pas dire que le même scénario serait survenu pour le CH s’il avait raté les séries de peu. Ce n’est pas ce que je suis en train de dire.

Mais je fais juste souligner que ça peut changer vite, dans le monde du hockey. Et la loterie d’hier en est la preuve.

Je ne pense pas que Jeff Gorton et Kent Hughes regrettent l’expérience acquise en séries cette saison pour les gars. Mais je me demande quand même ce que la direction pense de la loterie.

Au final, je suis certain que les dirigeants savent qu’on ne construit pas une équipe de hockey basé sur la chance.

en rafale

– À garder en tête.

– Sam Bennett fait jaser. [BPM Sports]

– C’est la fête de Brendan Gallagher.

– Belle photo, en effet.

Christine CHEVARIE (1935-2025)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 3 mai 2025, de madame Christine Chevarie. Elle était âgée de 89 ans et résidente de Pointe-aux-Loups, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de feu René Leblanc, la mère de Rose Elmonde (David T Clarke), Rémi (Madeleine Chevarie), Bernard (Odette Aucoin), Hervé (Anne-Marie Longuépée), Diana (Jean-Eudes Lapierre), Edvard (Karen Turnbull), Léger (Aline Aucoin), Richard (Line Thorne) et Christian, et la mère adoptive d’Alice (Réjean Dion) et Christiane.  Elle laisse aussi dans le deuil 20 petits-enfants, 24 arrière-petits-enfants et 3 arrière-arrière-petits-enfants, ses sœurs Ursule et Ernestine, son frère Simon, ainsi que ses beaux-frères, belles-sœurs, neveux, nièces, parents et amis.

Les funérailles de madame Christine Chevarie seront célébrées à l’église Immaculée-Conception de Pointe-aux-Loups, le mardi 5 août 2025, à 15h. Suivra l’inhumation au cimetière de l’endroit.

Vos marques de sympathie peuvent se traduire par un don au CHSLD Plaisance, 596 chemin Principal, Cap-aux-Meules, Qc G4T 1G1.

Le homard est arrivé sur les quais madelinots

Les premiers débarquements de homard ont eu lieu en fin d’avant-midi dans les 10 ports de pêche des Îles-de-la-Madeleine. Alors que certains pêcheurs s’attendaient à une pêche plus généreuse, tous redoutent le prix qui leur sera versé par les acheteurs, dans le contexte économique incertain.

À L’Étang-du-Nord, tous les pêcheurs qui rentraient au port en fin d’avant-midi affirmaient au micro de Radio-Canada que leurs prises, en cette première journée de pêche, étaient moins bonnes que celles des années précédentes.

Certains attribuaient la situation aux vents forts de la semaine dernière, à l’eau froide ou encore au fait que certains casiers n’aient pas été trempés préalablement en raison de l’interdiction fédérale.

C’est une petite diminution par rapport à l’année passée, c’est sûr qu’on s’attendait à un peu mieux, mais on n’a pas le contrôle là-dessus, affirme le capitaine-propriétaire Alexandre Bourgeois.

Des pêcheurs sur un bateau.Les homardiers de L’Étang-du-Nord espèrent de meilleures captures dans les prochains jours. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

L’eau est froide un peu, il y a le vent du noroît, ça peut être plusieurs facteurs, mais peut-être que ce qu’on n’attrape pas aujourd’hui, on va l’attraper demain, renchérit le capitaine-propriétaire Olivier Renaud.

Au-delà de l’incertitude des captures, les pêcheurs appréhendent un prix moins élevé que l’an passé pour leurs débarquements de homard, dans un contexte de guerre commerciale.

La semaine dernière, certains homardiers du Nouveau-Brunswick ont manifesté, car ils craignent recevoir entre 6 $ et 6,50 $ la livre.

Six dollars, c’est très bas, croit Alexandre Bourgeois. L’année passée, la première semaine on avait eu 8,13 $ la livre, c’est un bon prix, mais cette année je ne pense pas que ce soit réaliste.

Un bateau rentre au port de L'Étang-du-NordLe bateau du capitaine Bertand Vigneau à son arrivée au port. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

De son côté, Bertrand Vigneau espère recevoir minimalement 7 $ la livre.

Je pense que 7 $ ou 7,50 $ la livre, c’est comme normal, pour les dépenses, les appâts qui commencent à coûter cher et l’essence, lance-t-il.

La Coopérative des pêcheurs des Îles lance ses activités

Cette première journée de débarquement était très symbolique pour la Coopérative des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine qui est devenue le 7e acquéreur de homard de l’archipel grâce à l’obtention de son permis en octobre.

Des dames dans une usine de homard.Les travailleurs se sont mis au travail lors des premiers arrivages dans l’usine de la Coopérative des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

L’organisme, créé dans la foulée de la faillite de l’usine de transformation LA Renaissance en 2023, a reçu ses tout premiers homards dans sa nouvelle usine de Havre-aux-Maisons lundi midi.

On est vraiment excité d’avoir les premiers homards au vivier, c’est un grand jour pour notre organisation.

Une citation de Olivier Renaud, président de la Coopérative des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine

La Coopérative a redoublé d’efforts pour rénover un bâtiment et y construire des viviers, à temps pour le début de la saison de pêche.

Un homme marche sur une passerelle au-dessus des viviers.Des viviers ont été aménagés dans l’usine pour accueillir les captures des 32 membres pêcheurs de la coopérative. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Le président de la coopérative estime que l’ajout d’un nouvel acheteur coopératif pourrait favoriser de meilleurs prix pour les pêcheurs.

En tant que coopérative, on va pouvoir mobiliser plus d’efforts sur la mise en marché de notre produit, on a plus d’intérêt à le faire parce qu’on a l’intérêt de nos membres qui s’additionnent à l’intérêt de notre organisation, croit Olivier Renaud.

Ça peut vraiment faire une différence, tirer les prix à la hausse pour avoir davantage de retombées économiques dans notre communauté.

La coopérative des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine achète les captures de ses 32 membres pêcheurs.

LA UNE : Les premiers homardiers sont rentrés au port de L’Étang-du-Nord peu avant midi, lundi. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

PAR

Casiers à tremper : entre flou législatif et amendes salées

Mettre à tremper ses casiers de homard pourrait coûter cher si on perturbe l’habitat ou le nid d’un oiseau migrateur. C’est une des conséquences pour les pêcheurs de l’utilisation pour le trempage des casiers de homard de plans d’eau en milieu fragile.

L’interdiction du trempage dans les lagunes par Pêches et Océans Canada a généré au printemps différentes pratiques qui soulèvent des questions environnementales.

Le trempage, qui, selon de nombreux pêcheurs, aide à faire couler plus rapidement les casiers en bois lors de la mise à l’eau officielle a été effectué un peu partout. Certains ont même creusé des tranchées dans leur cour.

Ces milieux fragiles sont aussi fréquentés par des oiseaux migrateurs, qui arrivent au printemps pour nicher, comme le grand héron.

Interpellés, des ministères se prononcent sur l’impact du trempage des casiers de homard dans des lacs, des étangs et des milieux humides dans l’archipel madelinot.

Au fédéral, ces oiseaux sont protégés par la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM) et par le Règlement sur les oiseaux migrateurs de 2022 (ROM).

En vertu de ces législations, les oiseaux migrateurs sont protégés partout, en tout temps. Leurs nids sont protégés lorsqu’ils contiennent un oiseau vivant ou un œuf viable.

Des pêcheurs chargent des casiers de homard.Les pêcheurs ne peuvent plus faire tremper leurs casiers de homard dans les lagunes comme auparavant. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

De plus, la loi protège en tout temps, hiver comme été, les nids de 18 espèces d’oiseaux migrateurs puisque ces cocons sont réutilisés d’une année à l’autre. Parmi ces espèces, plusieurs sont des oiseaux marins, dont plus d’une demi-douzaine, comme le bihoreau gris, le grand héron, la grande aigrette ou le macareux moine, fréquentent l’archipel.

Prison et amendes

Le ministère fédéral de l’Environnement indique qu’il revient à tous, selon la loi, de prendre des précautions raisonnables et d’éviter les activités potentiellement destructrices dans les endroits vulnérables, notamment en période de nidification.

Les fautifs s’exposent à différentes amendes variant de 5000 $ à 300 000 $ et même à une peine d’emprisonnement d’au maximum six mois.

La loi prévoit aussi que des sanctions administratives sommaires peuvent être imposées par les agents du ministère fédéral de l’Environnement. Selon le type de sanction, les antécédents de non-conformité, les dommages environnementaux et les gains économiques, le montant d’une SAP peut varier entre 200 $ et 5250 $ pour les particuliers, et entre 1000 $ et 25 000 $ pour les personnes morales comme les entreprises.

Un flou québécois

À Québec, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) admet être au courant de la situation.

Le ministère indique avoir été interpellé au cours des derniers mois concernant la réglementation applicable.

Par contre, le ministère précise qu’il n’existe aucune réglementation concernant cette pratique.

Selon la situation, la Loi sur la qualité de l’environnement ainsi que la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune pourraient par contre s’appliquer. Le ministère précise qu’une autorisation ministérielle pourrait alors être préalablement nécessaire.

Pour le moment, le MELCCFP dit n’avoir reçu aucun signalement et n’avoir réalisé aucune inspection relativement au trempage des cages dans des lacs, des étangs ou un milieu humide.

Enfin, quant à Pêches et Océans, le ministère confirme lui aussi avoir été informé de la situation.

Le ministère indique avoir rencontré différents organismes madelinots et les avoir informés de la possibilité que les pêcheurs utilisent d’autres lieux ou d’autres méthodes.

Le ministère précise par contre qu’il concentre sa surveillance dans l’habitat du poisson et dans les eaux soumises aux marées. Le MPO, qui dit avoir sensibilisé les pêcheurs à sa nouvelle mesure, n’a pas observé d’infraction pour le moment.

LA UNE : Dans les dernières années, certains pêcheurs utilisaient déjà des milieux humides pour faire tremper leurs casiers, mais l’interdiction d’utiliser les lagunes a suscité une ruée vers ces plans d’eau. Photo : Gracieuseté

PAR vec la collaboration d’Isabelle Larose