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Depuis 150 saisons, le cœur des Îles bat au rythme du homard

Sur les quais de Cap-aux-Meules, de Grande-Entrée ou de Havre-Aubert, les casiers sont empilés, les viviers sont pleins d’attente et les regards tournés vers le large. La mise à l’eau approche, et avec elle, le grand coup d’envoi de la saison du homard.

Si la météo le permet, les quelque 325 homardiers madelinots prendront la mer demain, comme ils le font depuis 150 saisons déjà. Et comme chaque printemps, ce moment ne laisse personne indifférent. Il y a de l’électricité dans l’air, une fébrilité qu’on ne retrouve qu’ici, sur notre archipel.

Pêcher le homard, aux Îles, ce n’est pas juste un métier. C’est une tradition ancrée, un savoir-faire transmis, une fierté partagée. C’est aussi une relation intime avec la mer — parfois douce, parfois imprévisible — qui façonne nos vies depuis des générations.

Gemini Médias souhaite à tous les travailleurs et travailleuses de la mer une saison abondante, sécuritaire et remplie de belles prises.

Et à tous les gourmands… encore un peu de patience : le homard frais s’en vient!

 

LA UNE : © Rina Richard

Séries en bref : C’est officiellement terminé pour Marc-André Fleury

Hier soir, quatre séries pouvaient se terminer.

Vous savez déjà que les Maple Leafs ont accompli leur boulot et ont éliminé les Sens en six.

Voici les autres résultats et faits saillants :

(Crédit: NHL.com )

Un dernier match pour Marc-André Fleury

Marc-André Fleury n’a peut-être pas joué des séries, mais avec l’élimination du Wild en six contre les Golden Knights, le Québécois tire officiellement sa révérence.

Ça survient 24h après David Savard.

La foule scandait son nom durant la poignée de mains.

Le Wild s’est bien battu, marquant même dans la dernière minute pour réduire l’écart, mais Vegas était trop fort. Victoire de 3-2.

Mark Stone a marqué le but gagnant, qui était le but d’assurance à ce moment.

Pour une huitième participation éliminatoire consécutive, le Minnesota est éliminé sans même avoir gagné une ronde.

Ouin.

Changement à venir là-bas?

Vegas affrontera Edmonton au prochain tour, qui a aussi gagné, hier.

Les séries du deuxième tour ne sont pas encore à l’horaire.

Pour une quatrième année consécutive, les Kings éliminés par les Oilers

Ça avait pourtant bien commencé pour les Kings qui avaient gagné les deux premiers matchs.

Mais au final, les Oilers ont gagné les quatre prochaines rencontres et pour une quatrième année consécutive, Edmonton élimine Los Angeles. Ouch!

La troupe de Connor McDavid a gagné la dernière joute 6-4.

Quatre buts ont été marqués avant la septième minute de jeu.

L’attaque des Oilers est vraiment sensationnelle et elle n’a même pas besoin de Leon Draisaitl et McDavid pour inscrire des buts.

Aucun des neuf derniers buts de l’équipe n’a été compté par les deux superstars.

Devant le filet, Calvin Pickard, aussi, fait du bon travail.

Quatre points en une période pour Mikko Rantanen et Roope Hintz

La série Stars-Avalanche est très offensive.

C’est probablement la meilleure série depuis le début des séries. Et elle se conclura en sept matchs, car hier, l’Avalanche a égalé la série grâce à une victoire de 7-4.

Le but gagnant a été marqué par la tête d’un joueur en repli défensif. On aura tout vu.

Dallas a peut-être perdu, mais depuis quelques matchs, Mikko Rantanen s’est réveillé.

En deuxième période, Roope Hintz et lui ont inscrit quatre points chacun. Ils ont contribué aux quatre buts des siens.

Ce n’était toutefois pas suffisant : le Colorado a aussi une puissante attaque.

Cette série folle se terminera samedi, à Dallas, dès 20h.

Prolongation

– Une série de deuxième ronde à officialiser.

  • Panthers vs Maple Leafs
  • Hurricanes vs Capitals
  • Oilers vs Golden Knights
  • Avalanche/Stars vs Jets/Blues
(Crédit: NHL.com )

– Son premier en est un gros.

– Quelle carrière!

– Les Jets peuvent éliminer les Blues dès ce soir. Advenant un match numéro sept, il sera disputé dimanche, à Winnipeg (19h).

(Crédit: NHL.com )

– Rappel : le match numéro sept entre le Colorado et Dallas sera joué samedi 20h, au Texas.

(Crédit: NHL.com )

«Christian Dvorak est probablement sur son départ»

La saison du CH est finie. Les joueurs du Canadien vont rencontrer les médias dans les prochaines minutes et par la suite, ce sera la fin des émissions jusqu’au prochain camp d’entraînement.

Pendant que les joueurs se tiendront en forme cet été, la direction aura un bon défi sous la main.

Lequel? Celui de construire une équipe plus équipée pour faire face aux Capitals de ce monde en séries 2026. Parce que oui, l’an prochain, le club ne voudra pas juste être #DansLeMix…

Vous savez comme moi que quelques joueurs sont en fin de contrat. Michael Pezzetta partira (je ne le vois pas signer ici à nouveau, du moins) et David Savard va prendre sa retraite.

Mais pour les autres?

En raison de son nouveau contrat, Jake Evans ne s’en va nulle part. Mais on ne peut pas forcément en dire autant de Joel Armia et de Christian Dvorak, qui seront agents libres le 1er juillet si rien ne change.

Savard… Armia… Dvorak… ça fait du leadership qui risque de s’en aller, ça.

Est-il impossible de penser qu’Armia et/ou Dvorak pourraient rester? On peut penser que Kent Hughes et Jeff Gorton vont jaser avec les agents des deux gars, mais qu’ils ne voudront pas les garder à tout prix.

Et à ce sujet, Elliotte Friedman a abordé le cas de Dvo dans son podcast (32 Thoughts) et il a dit ceci :

Christian Dvorak est probablement sur son départ. – Elliotte Friedman

On se doute que c’est possiblement le cas, mais son jeu en fin de saison et en séries a fait en sorte que de plus en plus, les fans ne veulent pas voir le troisième trio être cassé.

Est-ce que Dvorak pourrait accepter un contrat à bon prix pour rester en ville avec ses amis? Après tout, Hughes ne va pas surpayer pour le garder.

Même s’il a été un mal-aimé pendant des années, Dvorak amène de l’expérience et il stabilise la ligne de centre du Canadien. Il prend des missions défensives importantes pour son entraîneur.

Déjà que le CH doit se trouver un deuxième centre cet été, perdre Dvorak ferait mal au club, par la force des choses. Mais lui donner trop d’argent ferait mal aussi, ceci dit.

À moins de penser qu’Alex Newhook peut prendre la chaise de Dvorak? Parce que ce n’est pas Kirby Dach, Owen Beck et/ou Michael Hage, en 2025-2026, qui vont remplacer Dvo.

À suivre, donc.

en rafale

– Rappel : la direction parlera lundi, mais les joueurs vident leurs casiers aujourd’hui.

– Dossier à suivre.

– Bien fait.

– Encore?

– Le portrait se précise.

C’est fait : Oliver Kapanen va finir la saison avec le Rocket

On se doutait que le plan était de voir Oliver Kapanen se joindre au Rocket après l’élimination du Canadien. Mais en même temps, il existait un scénario où il allait au Championnat du monde.

Mais voilà qu’une décision a été prise.

Selon Nicolas Cloutier, qui a jasé avec l’agent du principal intéressé, c’est fait : le CH et le clan du joueur ont décidé que c’est sous les couleurs du Rocket de Laval que l’Européen finira la saison.

À mes yeux, c’est une bonne décision. Après tout, après avoir passé la majorité de la saison en Europe, il pourra continuer de jouer dans le système de jeu nord-américain de l’organisation du Canadien.

Il va donc apprendre encore plus, selon moi.

Rappelons qu’il a commencé et fini la saison à Montréal, sans rien casser pour autant. Et comme il ne pouvait pas jouer à Laval en cours de saison, il est allé en Suède, où il a bien fait.

En ce moment, il manque de millage avant de jouer dans la LNH à temps plein. C’est pour ça que de le voir jouer en séries à Laval, c’est une bonne chose à mes yeux.

Notons que seuls trois joueurs du CH sont éligibles à finir l’année en bas : Kapanen et les deux gardiens qui ont fini la saison en santé, soit Jakub Dobes et Cayden Primeau.

Pour le moment, on s’attend à voir Jacob Fowler garder les buts ce soir. Rien n’est cependant confirmé.

Mon feeling? On va reposer Cayden Primeau pour ne pas l’envoyer inutilement à Cleveland. Et au retour du Rocket à Laval, il sera habillé et il pourra prendre la place de Luke Cavallin.

Et Dobes, lui? Quel sera son rôle?

en rafale

– Vu de même.

– Ça n’a pas été long : Mike Sullivan est l’entraîneur des Rangers.

– Ça aurait été quelque chose, ça.

– Intéressant.

Le Mois de l’arbre et des forêts avec Attention FragÎles !

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Fidèle à sa mission de protection et de mise en valeur des milieux naturels de l’archipel madelinot, Attention FragÎles s’associe, tout au long du mois de mai, à plusieurs partenaires du milieu pour célébrer le Mois de l’arbre et des forêts. Il s’agit d’une occasion pour sensibiliser la population à l’importance de la forêt dans nos vies et notre environnement. À travers une série d’activités éducatives, communautaires et participatives, l’organisme entend mobiliser, petits et grands, autour de l’écosystème forestier des Îles-de-la-Madeleine!

Chaque année, au mois de mai, le gouvernement du Québec et ses partenaires invitent les écoles, municipalités et organismes à souligner le Mois de l’arbre et des forêts, avec diverses activités qui mettent en valeur l’importance des écosystèmes forestiers. Cet événement, célébré depuis 1882, témoigne d’une tradition bien enracinée dans notre histoire.

Dans le cadre de cette démarche, Attention FragÎles, en collaboration avec plusieurs partenaires du milieu, propose une série d’activités gratuites, destinée à sensibiliser, petits et grands, à la beauté et à la fragilité de nos forêts:

– Jeudi 8 mai, de 17h00 à 19h00, à la Ludothèque Olyve (Étang-du-Nord): Venez découvrir en exclusivité les 3 oeuvres audiovisuelles entre les arbres et la vie. Attention FragÎles porte un regard sensible sur les écosystèmes forestiers des Iles, dans le cadre de la réalisation de Production Parage. Un projet inspirant rendu possible grâce au financement de la Fondation de la Faune du Québec, du ministère de l’Environnement et du Changement climatique Canada, ainsi que par le soutien de La Vague. Cette activité permet, ainsi, de conclure le projet Saines pratiques d’intervention forestière sur le territoire des Îles-de-la-Madeleine en terre privée. Mis en oeuvre depuis 2022, ce projet visait à renforcer la santé et la résilience des écosystèmes forestiers des Îles-de-la-Madeleine en impliquant et en mobilisant les citoyens, afin d’assurer un avenir harmonieux pour la faune et les générations futures.

– Du 17 au 19 mai 2025, de 9h à 16h, sous le chapiteau au Centre Alfred Gallant (Fatima): Distribution gratuite de plants d’arbres. Chaque citoyen pourra, ainsi, récupérer les arbustes gratuitement, grâce à l’appui financier du ministère des Ressources naturelles et des Forêts, la Municipalité des Iles-de-la-Madeleine et d’Attention FragÎles. Pendant la distribution, des conseils et des astuces de plantation vous seront offerts grâce à la présence d’une équipe qui répondra à toutes vos questions!

– Samedi 17 mai, de 9 h à 14 h, au Parc des Buck: En famille, vous aurez la chance de participer à une chasse aux trésors de la forêt animée par l’équipe d’Attention FragÎles. En collaboration avec l’équipe des loisirs de la Municipalité des Iles-de-La-Madeleine, on vous propose un parcours immersif destiné au jeune public (à partir d’un an) intitulé « Et dans ce bois, savez-vous ce qu’il y a ? ».

Cette animation conjugue théâtre, musique et découverte littéraire dans les sentiers accessibles, avec une visite de la bibliothèque-forêt, une initiative originale pour éveiller la curiosité et l’imaginaire. Soyez prêt pour l’un des 3 départs : 10h00 /10h30/11h00 (inscription à venir sur le site web de la Municipalité des Iles-de-La-Madeleine).
Dans un contexte de changements climatiques et de pressions croissantes sur les milieux naturels, la forêt joue un rôle clé dans la résilience écologique des Îles. Attention FragÎles, en tant que Conseil Régional en Environnement (CRE) des Iles-de-La-Madeleine, agit, depuis plus de 30 ans, comme acteur de premier plan dans la sensibilisation, l’éducation environnementale et la valorisation des écosystèmes forestiers et côtiers au sein d’archipel.

 

Source : Attention FragÎles

[VIDÉO] Les cartes du monde nous jouent des tours!

Et si je te disais que les cartes de monde que tu connais bien sont en fait… trompeuses? Tu as peut-être l’impression que la Russie est plus grande que l’Afrique, non? Et bien, laisse-moi te dire que c’est complètement faux! Découvre pourquoi dans cette vidéo!

AS

 

Les as de l’info est un quotidien spécialisé pour enfants et une initiative des Coops de l’information. Ce contenu est partagé avec le portail régional ilesdelamadeleine.com, grâce au financement du gouvernement du Canada.

Tu veux lire encore plus de nouvelles? Viens nous voir sur lesasdelinfo.com
Psst! On a aussi une section spéciale pour les profs!

La décroissance de la population de sébaste se poursuit

Les sébastes se font de moins en moins nombreux dans les eaux du golfe. Lors de l’évaluation, l’an dernier, la population des deux espèces avait été estimée à 2,5 millions de tonnes. C’est 600 000 tonnes de moins, un an plus tard.

La population de sébaste, évaluée à plus de 4,3 millions de tonnes, il y a cinq ans, est maintenant redescendue sous la barre des 2 millions de tonnes et ce n’est pas la pêche qui en est responsable.

Seulement 3000 tonnes avaient été pêchées en mars dans l’unité 1 du golfe. Après 30 ans d’arrêt, la pêche au sébaste dans le golfe est en reconstruction.

La pêche commerciale n’a été relancée qu’en janvier 2024 dans l’unité 1 avec au départ un total de captures autorisées de 25 000 tonnes qui a ensuite été augmenté à 60 000 tonnes en juin.

Des poissons.

Même si cette année les sciences recommandent un prélèvement de 80 000 à 291 000 tonnes de sébaste mentella, le sébaste ne sera pas la pêche miraculeuse tant espérée.

Les flottilles sont à rebâtir, les usines sont à équiper et le marché à reconquérir, mais les pêcheurs devront composer avec le déclin. C’est de la mortalité naturelle qu’on voit dans le système depuis plusieurs années , explique la biologiste Caroline Senay, biologiste à l’Institut Maurice-Lamontagne.

Le dernier relevé scientifique correspond grosso modo au modèle anticipé l’année dernière. On ne s’attendait pas à une grande croissance, c’est ce qu’on a observé. On s’attendait à voir moins de sébaste, c’est ce qu’on a observé. Ce ne sont pas des bonnes nouvelles, mais on n’est pas surpris. 

Elle ajoute que le sébaste a probablement été victime de son propre succès. Il était peut-être trop nombreux pour la quantité de ressources disponibles.

À la réouverture de la pêche, l’an dernier, les scientifiques ont fait état de leurs prévisions sur la place occupée par le sébaste dans l’écosystème du golfe et celle que le poisson occupera à plus long terme. Autant les pêcheurs que les scientifiques du MPO que du milieu universitaire, on se demandait si l’écosystème allait être capable de soutenir cette abondance de sébastes dans le golfe , rappelle Caroline Senay.

Leurs conclusions étaient que même un prélèvement de 300 000 tonnes n’aurait pas eu d’impact sur le déclin inéluctable de cette population trop nombreuse pour son environnement.

Pour la science, un prélèvement massif au sébaste serait plutôt venu contrer un certain déséquilibre entre les espèces ainsi que les répercussions de la surabondance du sébaste sur l’environnement du golfe et certaines espèces comme la crevette nordique.

Comme lors de la dernière évaluation, la biologiste évalue qu’il faudra attendre encore six à neuf ans avant de voir la population se stabiliser. Si on regarde entre 2023 puis 2024, c’est environ 23 % de la biomasse qui a disparu du golfe. On s’attend à ce que ça se poursuive Ceci étant dit, c’est possible, quand la biomasse va diminuer encore plus, qu’on arrive à un certain équilibre et que la mortalité naturelle diminue. 

Ce niveau de population plus stable, la biologiste l’évaluait à environ 200 000 tonnes l’an dernier, mais il reste encore très difficile à estimer, admet-elle.

Adaptation et environnement

La biologiste rappelle que l’écosystème du golfe est aussi en changement que l’eau se réchauffe, que les proies du sébaste comme la crevette sont en diminution. Il y a aussi, dit-elle, un phénomène de densité-dépendance négative. Où quand une population est trop nombreuse, les ressources deviennent limitantes.

Le sébaste est aussi une proie, dépendamment de sa taille. Quand il était tout petit, indique Mme Senay, on le retrouvait vraiment dans les estomacs d’une grande variété d’espèces différentes, que ce soit le turbot, le flétan, la morue. Là, ils sont autour de 25 cm donc ils sont la proie de plus gros poissons. On peut les retrouver dans des estomacs de très grosses morues ou de flétan de l’Atlantique.

Deux gros poissons rouges nagent près des fonds marins, éclairés par la lumière d'une caméra.

C’est aussi, observe la scientifique, une population qui grandit très lentement.

Des tests en bassin ont aussi démontré que la croissance du sébaste ralentit lorsqu’il est plongé dans des eaux de plus de 5 °C. Aux profondeurs fréquentées par le sébaste, la température du golfe est maintenant autour de 7 °C.

Entre 2021 et 2024, les sébastes n’ont gagné qu’un centimètre de croissance et, selon les projections des biologistes.

Leur maturité sexuelle a été aussi atteinte plus tôt que prévu. En moyenne, les poissons ne devraient pas dépasser 27 cm à maturité. Ce qui n’est pas nécessairement une bonne nouvelle pour les pêcheurs puisque les marchés préfèrent les plus gros poissons , commente Caroline Senay.

Pour le moment, les scientifiques ne sont pas en mesure d’attribuer dans quelle proportion agit chacun des phénomènes, température, densité de la population, rareté des ressources, prédation sur la population de sébastes.

LA UNE : Seulement deux pêcheurs de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine ont commencé la pêche au sébaste en 2024. (Photo d’archives) Photo : Denis Éloquin

PAR

Que choisir entre un Aston Martin DBX 707 et un Bentley Bentayga S?

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« Je veux remplacer mon Lamborghini Urus par un autre VUS de performance. Les produits anglais comme les Aston Martin DBX 707 et Bentley Bentayga S m’intéressent. Je garde mes véhicules environ 2 ans, donc la question de la fiabilité à moyen et à long terme m’importe peu. Quel véhicule me donnera le plus de sensations derrière le volant? Notez que la sonorité du moteur est également importante. » – Jacques

Réponse

Voilà deux modèles qui trônent au sommet de la hiérarchie du monde des VUS de performance. Depuis quelques années, les VUS de très haut prestige se multiplient comme en témoignent justement les Bentley Bentayga, Aston Martin DBX, Lamborghini Urus, Rolls-Royce Cullinan et Ferrari Purosangue. Des rumeurs avancent même que McLaren sera de la danse d’ici quelque temps. Ces VUS sont « populaires » et offrent exactement ce que les amateurs de véhicules de performances recherchent : du style, de la puissance, du luxe, du prestige. Cependant le tout emballé dans un format de VUS qui permet enfin une vie de famille, se montre passablement plus pratique qu’une voiture sport et peut être apprécié à l’année. Votre liste favorise des produits anglais, les Aston Martin DBX 707 et le Bentley Bentayga S. Dans les deux cas, ils offrent des personnalités bien différentes, mais tous deux offrent une expérience riche en sensations.

Le 707

Entre les deux modèles, c’est le plus athlétique tant en matière de style que de puissance. Pour 2025, le DBX abandonne la version de base, il ne reste plus que le 707. Présenté en 2023, il demeure inchangé en termes d’esthétique. Il maintient sa grande grille de calandre et ses jantes de 23 pouces. Comme on est dans l’environnement Aston Martin, on peut évidemment jouer avec les ensembles, les options ou encore le programme de personnalisation Q pour avoir un véhicule réellement unique et à son image. Le 707 vient avec un prix de base légèrement au-dessus des 300 000 $.

Pour 2025, ce qui est le plus intéressant, c’est le réaménagement complet de l’habitacle. Depuis ses tout premiers débuts, ce n’était pas vilain, mais là, on propose un élan de modernisme. L’ensemble de la planche de bord est revu pour plus de fonctionnalité et une ergonomie améliorée. Dans le lot des transformations, l’intégration de nouveaux écrans à l’instrumentation et au système multimédia. Le tout est passablement plus convivial et conserve l’esprit propre aux produits Aston Martin. Sans surprise, la qualité de la fabrication est impressionnante, mais un peu moins que du côté de Bentley qui détermine les standards sur ce point. Le confort est sans reproche pour les occupants à l’avant. À l’arrière, la ligne de toit plus fuyante peut compromettre l’accès pour les personnes de plus grande taille. Du côté du coffre, on parle d’un volume de 638 litres.

Au-delà de son style, ce qui donne sa personnalité au 707, c’est bien sûr sa motorisation. On retrouve donc le V8 biturbo de 4 litres de conception AMG. Il développe pas moins de 697 chevaux et produit un couple de 663 livres-pieds. Le tout passe par une boîte de vitesses automatique à 9 rapports. L’accélération de 0 à 100 kilomètres/heure se fait en 3,3 secondes seulement. Le modèle vient avec une collection de modes de conduite qui lui donne une personnalité multiple. Pouvant être paramétrés selon ses bons désirs, on peut y aller d’un grand confort à une bête de piste comme en témoigne la présence d’un 707 AMR comme véhicule de tête sur les circuits de F1.

En matière d’agrément de conduite, on est chez Aston Martin, un fabricant de voitures sport. Toute sa constitution est conçue en fonction du dynamisme de conduite. C’est un véhicule très lourd, mais il conserve d’impressionnantes qualités dynamiques.

Le S

Chez Bentley, on se trouve à la jonction de deux mondes. Celui des VUS sportifs de performances et le très grand luxe anglais. C’est d’ailleurs pourquoi le Bentayga est en mesure d’affronter autant le 707 que le Cullinan de Rolls-Royce. Il offre donc une approche un peu plus « passe-partout » à l’image de la marque. Comme il s’agit d’un Bentley, là aussi les possibilités de personnalisation par l’atelier Mulliner sont carrément infinies. La version S du Bentayga commence, avant options, à un peu plus de 330 000 $.

À l’intérieur, la rigueur britannique brille de tous ses feux. La présentation intérieure est moins expressive, plus cartésienne que dans le 707 qui offre plus d’émotions. L’habitacle est toutefois un peu plus fonctionnel dans la mesure où les dégagements sont un peu plus amples notamment en raison de la ligne de toit plus droite qui offre plus d’espace pour la tête et pour les occupants à l’arrière. Cependant, le coffre propose un volume passablement plus petit que le 707 à seulement 484 litres.

En termes de mécanique, on propose une plus grande sélection de motorisations dont deux V6 turbo de 3 litres à assistance électrique. Leurs puissances sont de 443 et de 456 chevaux. Dans le cas du V8 biturbo de 4 litres, la puissance est de 542 chevaux, et le couple, de 568 livres-pieds. C’est passablement moins que le 707, et le sprint de 0 à 100 kilomètres/heure est un peu plus modeste, à 4,5 secondes. Ça demeure rapide, mais c’est moins que les 3,3 secondes de l’anglais de Gaydon. Toutes les mécaniques du Bentley Bentayga viennent avec une boîte de vitesses automatique à 8 rapports.

Tout comme le 707, le Bentayga permet de jouer avec une collection de modes de conduite. La sportivité est au rendez-vous et nous fait vite oublier son poids. Cependant, il y a toujours une petite réserve qui nous garde dans une zone de confort. Même en optimisant tous les paramètres, il y a toujours un filet qui nous laisse dans un univers un peu plus feutré que le 707, plus dynamique.

Conclusion

Bien que le Bentley offre une expérience impressionnante, dans l’optique du plaisir de conduire, avec sa puissance et ses calibrations, le DBX 707 d’Aston Martin est supérieur. À cela, on peut ajouter qu’il est moins cher, même si je ne suis pas certain que ce soit très important dans le cas présent.

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Genesis G70 Track Day Special Concept, une première mondiale pour le Canada

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Genesis Canada présente une première mondiale : le concept Genesis G70 Track Day Special, un bolide qui servira à démontrer tout le savoir-faire de la marque en termes de performance. Ce qui est assez inusité, c’est que le bolide est dévoilé en première mondiale, ici même au Canada. La marque de luxe de Hyundai débutera par la suite une tournée canadienne afin de faire découvrir le véhicule concept au grand public.

L’initiative de Genesis Canada s’inspire de ce que le constructeur a fait en Europe avec l’expérience Genesis Track Taxi au Nürburgring. Cependant, alors que le public peut payer afin de prendre place à bord d’un bolide Genesis et expérimenter les performances du véhicule sur le célèbre circuit de course, le concept G70 Track Day Special sera exposé d’une manière statique lors de divers événements prévus à travers le pays.

Quant à la voiture, elle symbolise selon Genesis l’une des étapes émotionnelles dans l’évolution de la marque. Plus simplement, Genesis veut continuer de bâtir une image de prestige, élément qui incite plusieurs acheteurs lorsque vient le temps de magasiner une voiture de luxe. Cette fois, Genesis compte miser sur la haute performance, jouant ainsi sur le terrain des marques allemandes.

Elle reprend les bases de la G70

Construite sur les bases de la Genesis G70, la voiture reprend plusieurs composantes de performance issues de son dérivé européen, la G70 Track Taxi, notamment sa suspension, les jantes de 19 pouces et son ensemble aérodynamique. La voiture est aussi équipée de pneus Michelin Pilot Sport 4S.

Le véhicule affiche également des graphiques « Nordschleife » sur les ailes avant et arrière, mais ce qui le distingue le plus, c’est l’imposant aileron arrière qui apporte un appui dynamique supplémentaire.

Afin de présenter la voiture au public, Genesis Canada a collaboré avec son réseau de concessionnaires afin d’organiser des présentations de la G70 Track Day Special à divers endroits à travers le pays. Le public pourra ainsi admirer de près l’unique exemplaire de cette G70 de haute performance.

Au Canada, la Genesis G70 2025 est proposée au prix de base de 56 000 $, le coupé sport de la marque est livré de série avec un moteur turbo de 2,5 litres, développant une puissance de 300 chevaux. Une mécanique plus puissante de 3,3 litres, pousse le niveau de puissance à 365 chevaux.

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La Toyota Camry 2026 passe au noir avec la nouvelle édition Nightshade

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La Toyota Camry a jadis été un des modèles phares pour Toyota sur le marché nord-américain. Même si elle est moins populaire qu’avant, elle demeure l’intermédiaire la plus vendue chez nous. Et le constructeur Toyota apporte quelques modifications en 2026 pour la plus récente génération de Camry, dont la principale est le retour d’une version Nightshade, comme ce qu’on retrouvait sur la Camry il y a quelques années.

Pour 2026, l’édition Nightshade vient s’ajouter aux 5 autres déclinaisons déjà proposées pour la Toyota Camry 2025. Elle vient s’insérer au milieu de la gamme, qui progresse comme suit : SE, SE avec groupe amélioré, SE AWD avec groupe amélioré, Nightshade AWD, XSE AWD et XLE AWD.

On distingue la variante Nightshade par ses éléments de design de couleur noir minuit métallisé. On retrouve ces accents à la calandre, au pare-chocs avant, aux poignées de porte, aux rétroviseurs, à l’antenne, au diffuseur arrière et au becquet placé sur le coffre. Ce sont essentiellement des éléments qui contrastent avec la couleur du véhicule, lorsque revêtu de blanc ou de rouge supersonique, mais qui passeront plutôt inaperçus quand le véhicule arborera la troisième et dernière couleur disponible, le noir minuit métallisé. Des roues de 19 pouces exclusives sont présentes, de même que des emblèmes noirs.

Motorisation hybride

Depuis 2025, la Toyota Camry a pris le même chemin que la Sienna ; elle est exclusivement proposée avec une motorisation hybride. Les deux versions d’entrée de gamme SE sont proposées avec un rouage à traction, composé d’un 4-cylindres de 2,5 litres et du système hybride de 5e génération. La puissance est de 225 chevaux. Pour le modèle Nightshade, et tous les autres équipés du rouage intégral, la puissance est portée à 232 chevaux avec l’ajout d’un moteur électrique à l’arrière.

Selon les cotes de consommation d’essence combinée de Ressources naturelles Canada, le modèle SE à traction obtient 4,9 litres/100 km, tandis que le modèle à rouage intégral demande 5,1 litres/100 km pour les modèles SE et XLE et 5,3 litres/100 km pour les modèles XSE, sans doute en raison de ses roues de 19 pouces qui le distinguent des deux autres modèles. Même si elle n’est pas encore annoncée, selon toute logique, la consommation combinée du modèle Nightshade devrait être de 5,3 litres/100 km, puisqu’il s’approche du modèle XSE avec ses roues de 19 pouces.

La seule autre modification annoncée par Toyota touche la version XLE, laquelle est maintenant disponible avec la couleur Dark Cosmos, une exclusivité de cette version.

Disponibilité et prix?

Pour l’heure, impossible de statuer sur les prix de la Toyota Camry 2026 puisqu’ils ne sont pas divulgués par Toyota Canada. Pour 2025, le modèle a un prix de départ de 37 233,90 $, tandis que le modèle le plus équipé est vendu à 47 883,90 $. Le modèle Nightshade, de milieu de gamme, devrait se situer quelque part entre le modèle SE AWD avec ensemble amélioré (40 833,90 $ pour 2025) et le modèle XSE AWD (47 183,90 $ pour 2025). Notons que la Toyota Camry est assemblée aux États-Unis, ce qui pourrait avoir une incidence sur le prix de détail.

Les prix 2026 seront connus à l’approche de l’arrivée sur le marché canadien du modèle, prévu à l’été 2025.

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