Une saison difficile en perspective pour les chasseurs de phoques

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La saison de chasse au phoque à Terre-Neuve et Labrador et dans le golfe du Saint-Laurent commence jeudi, et elle risque d’être peu lucrative.Les marchés des produits du phoque rétrécissent comme une peau de chagrin. En décembre dernier, la Russie a interdit la vente de ces produits dans son territoire. Ce pays était à ce moment le principal marché des chasseurs canadiens.Les chasseurs de Terre-Neuve et Labrador et des Îles-de-la-Madeleine ont obtenu le même quota que l’an dernier. Ils ont l’autorisation de capturer au total 400 000 bêtes, mais ils ne croient pas qu’ils atteindront cette limite étant donné le manque de débouchés.Le quota des Îles-de-la-Madeleine seulement est évalué à 25 000 phoques. Les chasseurs de cette région prévoient en abattre cinq fois moins.L’industrie canadienne du phoque espère réussir une percée en Chine. Ce pays démontre de l’intérêt pour les produits du phoque, mais les accords nécessaires aux ventes ne sont pas encore conclus. Les chasseurs souhaitent que ce soit le cas d’ici l’an prochain.Le temps presse pour les chasseurs, selon Denis Longuépée, président de l’Association des chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine.« Des appels de la Chine, on en reçoit toutes les semaines qui demandent du produit. Notre quota annuel, ils sont capables de l’acheter au complet. Alors, c’est vraiment de travailler fort pour y arriver. En ce moment, il y a tellement de groupes animalistes qui mettent de la pression en Chine qu’il faut qu’on réussisse à signer ce traité avant qu’eux autres fassent la même chose qu’en Europe », explique M. Longuépée.L’ouverture de la chasse a été devancée de quatre jours en raison du beau temps qui accélère la fonte des banquises.

 

 

 

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