Pêche à la morue : la reprise se fait toujours attendre dans le golfe

Publicité

Articles similaires

Un fossile de presque 300 millions d’années trouvé à l’Île-du-Prince-Édouard

Résidente de l’Île-du-Prince-Édouard, Anne MacFadyen se promenait sur la...

L’abondance du homard pourrait-elle offrir plus de travail aux pêcheurs?

À travers son analyse du marché, l’Institut économique de...

Redevance aux Îles : « La Municipalité prend le taureau par les cornes »

La redevance de 30 $ que la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine...

Les équipements de Total Océan resteront dans l’archipel

Le Centre collégial de transfert technologique (CCTT) de Saint-Félicien,...

 

Les scientifiques de Pêches et Océans Canada recommandent le maintien de la fermeture complète de la pêche commerciale à la morue dans le golfe du Saint-Laurent.Aucun signe n’indique le retour de la morue dans le golfe. Loin de se rétablir, la population se maintient toujours à un niveau très bas. Les moratoires des dernières années n’ont pas permis de rebâtir les stocks et la morue est toujours une espèce en voie de disparition. Chercheur à l’Institut Maurice-Lamontagne, Martin Castonguay explique que l’impact de la population de phoque sur celle de la morue est important dans le sud du golfe. « Mais, poursuit le scientifique, dans le nord, ce n’est pas le cas, l’impact des phoques n’est pas aussi prononcé, mais on détecte une hausse de la mortalité naturelle. »Si Pêches et Océans suit cet avis scientifique et interdit la pêche, les pêcheurs, qui contestent cette évaluation, entendent demander un petit quota de morue pour financer une étude indépendante sur l’état des stocks. Selon le directeur général de l’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie, Jean-Pierre Couillard, des signes du retour des populations de morue sont rapportés un peu partout dans le golfe. M. Couillard précise que les pêcheurs ne veulent pas dénigrer le travail des scientifiques, mais souhaitent vérifier ce que rapportent notamment des propriétaires d’usine ou des pêcheurs du nord du golfe. « Comme le message a difficilement passé au cours des dernières années, notre association a décidé d’organiser une rencontre avec les scientifiques et les gens du COSEPAC [NDLR Comité sur la situation des espèces en péril du Canada] », ajoute M. Couillard.Le Comité consultatif sur le poisson de fond, qui regroupe la communauté scientifique et l’industrie, entame lundi ses travaux au Nouveau-Brunswick. Les pêcheurs du Québec profiteront de cette rencontre pour demander à leurs confrères des quatre provinces de l’Atlantique d’appuyer leur demande de quota destinée à la recherche.

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici