Les bas prix versés aux pêcheurs de homard des Îles-de-la-Madeleine provoquent le mécontentement.
La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec entendra parler de l’Office des pêcheurs de homard des Îles-de-la-Madeleine, cette semaine. L’Office contestera, jeudi, le prix versé aux 325 homardiers des Îles par les acheteurs pour les quatre dernières semaines de pêche de la saison.
« On suit les prix depuis plusieurs années et jusqu’à la deuxième semaine, on avait toujours eu les plus hauts prix dans tout l’Atlantique, explique le directeur de l’Office, Léonard Poirier. Et là, cette année, on se retrouve ni plus ni moins à la queue, dans les derniers prix qui sont offerts aux pêcheurs dans l’Atlantique »
Le prix moyen n’a pas dépassé la barre des 3,90 $, la livre, pour ces quatre semaines. Il s’agit du prix le plus pas dans l’est du pays.
Une convention signée, en 1991, par les pêcheurs et les acheteurs de l’archipel gère, par une formule, le prix versé à quai aux Îles.
Selon Monsieur Poirier les prix versés aux Îles ne sont pas représentatifs du marché. L’Association québécoise de l’industrie de la pêche qui représente les acheteurs des Îles et l’Office des pêcheurs présenteront leur plaidoirie, jeudi, devant les régisseurs du gouvernement.
Une décision pourrait être connue la semaine prochaine.
Photo : Marie-Claude Frenette/Radio-Canada