Les régions pourront se faire entendre auprès de Québec

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Réclamée depuis plusieurs semaines, le collectif Touche pas à mes régions sera finalement entendu devant la commission parlementaire qui étudie le projet de loi 28 sur la mise en œuvre de certaines dispositions du discours du budget du 4 juin 2014, visant le retour à l’équilibre budgétaire pour l’année financière 2015-2016.

« Les mesures gouvernementales semblent toujours satisfaire Québec et Montréal et c’est correct pour eux. Par contre, qui paie le prix de l’austérité ? Ce sont beaucoup les régions du Québec », lance le maire de Gaspé, Daniel Côté, qui comparaitra devant la commission parlementaire.

L’abolition des conférences régionales des élus et des centres locaux de développement font mal à plusieurs régions du Québec.

« On comprend le besoin de l’équilibre budgétaire, mais on ne veut pas que cela se fasse seulement sur le dos des régions. Est-ce qu’on est obligé d’atteindre l’équilibre demain matin ou prendre un an ou deux ? Je pense qu’on peut prendre plus de temps et mieux faire les choses », dit M. Côté.

Faire partie de la solution

Admettant qu’on ne pourra revenir en arrière, Daniel Côté croit que les régions peuvent faire partie de la solution.

« On est un peu tanné se faire imposer des solutions. On a des solutions à proposer pour que Québec atteigne son objectif de fin de déficit et de développement régional », explique-t-il.

Le mouvement Touche pas à mes régions regroupe les régions Abitibi-Témiscamingue, Bas Saint-Laurent, Côte-Nord, Gaspésie Îles-de-la-Madeleine, Nord-du-Québec, Outaouais et Chaudière-Appalaches.

 

Photo Nelson Sergerie