La découverte d’une épave en Nouvelle-Écosse suscite l’intérêt

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L’épave d’un navire près du port de Pictou, en Nouvelle-Écosse, qui a été découverte la semaine dernière, a suscité l’émerveillement de ses premiers visiteurs.

Le plongeur Robert MacKay a affirmé qu’il s’agissait probablement de l’un des plus beaux bateaux d’époque. Lui et ses amis étaient en admiration devant les restes du navire, a-t-il ajouté.

M. MacKay a décidé d’aller visiter le navire lui-même par intérêt personnel pour la plongée archéologique. Il a rassemblé six de ses amis plongeurs lorsqu’il est parvenu à trouver les coordonnées géographiques du bateau.

Selon lui, la beauté réside dans le fait que l’épave est « vierge », c’est-à-dire qu’elle n’a pas été altérée par l’activité humaine.

Une équipe d’Océanographie et données scientifiques – une agence du ministère des Pêches et des Océans – a découvert son existence, lorsqu’elle a observé le fond des eaux avec une nouvelle technologie qui n’avait jamais été utilisée auparavant. Il n’a toujours pas été identifié et on n’a pas non plus trouvé de quel type de bateau il s’agissait.

Les hydrographes se préoccupent particulièrement du danger que pourrait représenter l’épave pour les autres bateaux qui passent par la région.

M. MacKay a affirmé que lui et ses camarades avaient réussi à rassembler plusieurs informations sur l’épave. Selon eux, le bateau daterait d’au moins 120 ans. Il mesurerait soixante mètres de longueur, sa proue est haute d’environ douze mètres et sa poupe, de neuf mètres.

Ils ont d’ailleurs repéré des traces de feu sur le navire, ce qui pourrait donner des indices sur ce qui a mené à sa perte.

M. MacKay a été particulièrement marqué par la grosseur des deux hélices en bois, hautes d’environ trois mètres.

Toute la structure en bois du bateau est d’ailleurs chose rare de nos jours, selon M. MacKay. « Toutes les goélettes et les navires en bois des années 1800 sont pratiquement tous disparus. Et celui-ci est sur le point [de disparaître]. C’est très fragile », a-t-il expliqué.

Le plongeur estime que l’abondance d’eau douce dans la région a probablement aidé à sa conservation.