À la recherche des épaves de la bataille du Saint-Laurent

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Que reste-t-il des bateaux qui ont été coulés par des sous-marins allemands lors de la bataille du Saint-Laurent, durant la Deuxième Guerre mondiale? Des chercheurs s’apprêtent à prendre la mer pour tenter d’y percer certains mystères.

Le Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des océans (CIDCO) a lancé un projet de recherche autour des épaves de la bataille du Saint-Laurent de la Deuxième Guerre mondiale, avec l’aide du chasseur d’épaves Samuel Côté.

Au large des côtes gaspésiennes

De 1942 à 1944, des sous-marins allemands U-Boats ont arpenté les profondeurs du fleuve à la recherche de proies faciles, dans le but de bloquer l’approvisionnement destiné au Royaume-Uni et aux troupes alliées. Au total, plus d’une vingtaine de navires ont coulé au Québec pendant la bataille du Saint-Laurent, à proximité de zones habitées de la Gaspésie, du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord.

Le projet de recherche a pour objectif de localiser, par des relevés acoustiques, certaines de ces épaves, entre autres, le Léto et le Nicoya, les deux premiers navires torpillés par des U-Boats dans le Saint-Laurent. Le projet sera ensuite de vulgariser l’histoire qui entoure les épaves, à travers une reconstitution numérique de la bataille du Saint-Laurent. Celle-ci sera intégrée sous forme de capsules animées sur un site web intitulé Vivez la bataille du Saint-Laurent à travers ses épaves.

« Avec l’équipement du CIDCO, on va cibler les anomalies découvertes en 2005 et 2006 dans le fond marin, pour aller chercher des images plus claires de ce qui pourrait être des épaves. » — Erik Phaneuf, archéologue et anthropologue

 

L’emploi de plongeurs n’est pas prévu pour l’instant, mais si le projet connaît des suites et que la présence d’épaves en lien avec la bataille se confirme, l’organisation espère pouvoir les explorer avec des appareils téléguidés. Plusieurs épaves reposent à des profondeurs de 50 à 200 mètres.

L’expédition d’une durée d’environ une semaine devrait se dérouler à la fin du mois d’octobre, si la météo le permet.

Le projet est soutenu par le ministère du Patrimoine canadien et réalisé en partenariat avec le Service hydrographique du Canada et le Musée naval de Québec.