Écrasement le 29 mars : L’enquête aux Îles-de-la-Madeleine terminée

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Le Bureau de la sécurité des Transports du Canada (BST) a terminé son enquête sur les lieux de l’écrasement d’avion aux Îles-de-la-Madeleine qui a fait sept morts la semaine dernière, et entame l’étape d’examen et d’analyse.

Le BST a annoncé mardi que tous ses enquêteurs avaient quitté les lieux et que la carcasse du Mitsubishi MU-2B-60 allait être transportée par camion dans son laboratoire d’Ottawa au cours des prochains jours.

Un dispositif d’enregistrement de bord intact a été retiré de l’aéronef et a été envoyé à Ottawa pour être examiné par des spécialistes. Comme il ne s’agit pas d’un enregistreur conventionnel, les enquêteurs rencontreront le fabricant pour déterminer quelle information pourrait en être extraite.

Ce que le BST sait

Au terme de son enquête sur le terrain le BST a fait un bilan d’étape.

Le Mitsubishi MU-2B-60 qui a décollé de l’aéroport de Saint-Hubert est entré en collision avec le relief à environ 2 km au sud-ouest de l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine à 12 h 30 le 29 mars. Les moteurs fonctionnaient au moment de l’impact.

Au moment de l’accident, les conditions météorologiques étaient les suivantes: pluie légère et brume, visibilité de 4 km, et plafond nuageux à 61 mètres. La température était de 0 °C et les vents soufflaient de l’est-nord-est à 37 km/h, avec des rafales jusqu’à 56 km/h.

Le contrôle de la circulation aérienne de Moncton avait autorisé l’aéronef pour une approche aux instruments. L’avion n’était pas muni d’un enregistreur de conversations de poste de pilotage ni d’un enregistreur de données de vol, et n’était pas tenu de l’être.

Il y avait deux membres d’équipage et cinq passagers à bord; tous ont subi des blessures mortelles.

Le BST entamera sous peu l’examen d’instruments et de tout appareil renfermant une mémoire non volatile. Il recueillera des informations supplémentaires sur les conditions météorologiques, étudiera les dossiers d’entretien de l’appareil et de formations des pilotes et recueillera des renseignements sur les communications des services de circulation aérienne.

L’enquête portera aussi sur des événements antérieurs impliquant ce type d’aéronef.

La Garde côtière canadienne, la Sûreté du Québec, Transports du Canada, le Bureau du coroner, ont collaboré aux travaux des enquêteurs du BST. De plus, le National Transportation Safety Board (NTSB) des États-Unis a envoyé un représentant, puisque l’aéronef y a été immatriculé.

Rappelons que le chroniqueur politique Jean Lapierre, sa conjointe Nicole Beaulieu, deux de ses frères, Marc et Louis Lapierre, l’une de ses sœurs, Martine Lapierre, ainsi que les pilotes Pascal Gosselin et Fabrice Labourel, ont tous péri dans l’accident.

 

LA UNE : Courtoisie BST