Hugo Barette : À mon généreux père

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Je dis souvent aux gens que je n’ai pas d’idole, mais ce n’est pas complètement vrai. J’en ai un: mon père Serge.

Tu ne peux pas avoir plus généreux comme père. Je ne dis pas ça seulement parce que c’est mon père, mais c’est connu. C’est l’un des médecins aux Îles-de-la-Madeleine et il a toujours été recon­nu pour sa générosité.

Oui, c’est un médecin qui fait son travail, mais il prend ses patients tellement à cœur qu’il le fait avec perfectionnisme. C’est un homme qui sait transmettre le bonheur et qui tient à ce que les gens soient heureux. Ça m’a toujours inspiré.

Il veut le bien de ses patients, alors imaginez comment il s’est comporté avec ses six enfants! Avec six enfants, vous pouvez deviner toute la gamme des engagements: l’école, les pratiques de hockey, les cours de musique, etc. Mon père et ma mère nous ont tout donné, ont toujours travaillé pour nous et nous ont surtout donné la possibilité de vivre nos rêves et de faire ce que nous voulons.

Aimer son quotidien

Mon père m’a toujours dit: c’est important d’avoir un travail pour vivre, mais il faut que tu l’aimes vraiment, quoi que tu fasses. Il m’a encouragé à faire ce que je voulais, peu importe que je devienne mécanicien, médecin ou cycliste. Si c’est ce que je veux, je dois y mettre les efforts et y croire.

L’une des plus grandes choses que j’ai apprises de lui, c’est que je ne serai jamais heureux si j’essaie de faire quelque chose que je n’ai pas décidé moi-même de faire.

OK pour le vélo

Quand j’ai terminé le cégep et que j’ai décidé de faire du cyclisme à temps plein, je lui ai dit que j’allais y arriver. Ça n’a pas pris plus que ça pour qu’il croie en moi et qu’il me soutienne. C’était quand même une grosse décision de ma part à un si jeune âge, mais il m’a soutenu à fond là-dedans.

C’est particulier, parce que je n’aurais pas pu réussir sans lui. C’est facile de dire que je vais faire du cyclisme à temps plein. Je suis quelqu’un de déterminé, d’indépendant et de solitaire, mais en fin de compte, le soutien de mes parents a fait toute la différence. S’ils ne m’avaient pas soutenu là-dedans, ç’aurait été très difficile moralement.

Ils étaient là pour m’encourager et pour m’aider si n’importe quel problème allait survenir durant ma carrière.

Quand tu es jeune, tu ne réalises pas nécessairement l’implication de tes parents, mais j’ai un respect infini pour ce qu’ils ont fait. Nous sommes six enfants dans la famille et nous réussissons tous bien dans nos domaines respectifs. Mais surtout, on est tous vraiment heureux dans nos vies.

Six sur six! C’est tout un accomplissement. J’espère pouvoir réussir la moitié de ce que mes parents ont fait…

– Propos recueillis par Alain Bergeron
PHOTO LE JOURNAL DE QUÉBEC, DIDIER DEBUSSCHÈRE