BILLET – Les jours de compétition, mon programme est toujours le même. Je compte bien conserver ma routine aux Jeux olympiques. Imaginons donc que nous sommes le 16 août au matin, jour d’épreuve de cyclisme sur piste.
Quand j’arrive, j’aime que tout soit prêt autour de moi pour mon échauffement. Exactement deux heures avant la course, je m’installe sur mon vélo stationnaire pour commencer ma routine. Et quand je dis routine, c’est vraiment ça! Je fais EXACTEMENT le même échauffement avant chaque course depuis le début de ma carrière. Les athlètes ont souvent des superstitions, pour moi c’est ça. Mon échauffement doit être parfait. Tout est calculé pour que je donne mon dernier effort exactement 30 minutes avant la course.
À partir de là, je me repose et parfois je roule un peu pour rester échauffé. Ensuite, je m’installe sur la ligne de départ et c’est parti.
Après le premier tour, il y a deux scénarios possibles. Tout dépend si j’accède directement à la demi-finale ou si je dois participer au repêchage. Je compte bien passer, du moins j’espère, directement au tour suivant, prévu vers 19 h.
Entre mes courses, je retourne au village et je mange. Ensuite, je vais dormir un peu. Normalement, je dors une heure, juste pour garder la pression hors de ma tête.
Quand tu as terminé le premier tour, c’est excitant! Tu sais que tu as de bonnes chances d’aller chercher une médaille. De mon côté, ça ne m’affecte pas trop parce que je m’en vais me coucher. Quand je me réveille, la boucle recommence à zéro. Je retourne au vélodrome deux heures et demie avant ma prochaine course et je répète ma routine.
En cyclisme sur piste, nos compétitions commencent normalement à 14 h. Je me lève donc environ vers 8 h pour être capable de manger deux repas avant de partir. Je prends un petit déjeuner en me réveillant, puis, vers 10 h 30, je me fais un autre repas. Je me dirige habituellement sur les lieux vers 11 h, afin d’être installé au vélodrome deux heures et demie avant ma première course.
LA UNE : Hugo Barrette PHOTO : RADIO-CANADA
