Les deux sœurs Jomphe ont participé au Défi des dames de cœur dimanche
Judith et Sarah Jomphe ont recueilli 1200 $ pour la recherche et le traitement du cancer de la prostate.
C’est avec le combat que mène leur père en tête que les sœurs Jomphe ont complété la cinquième édition du Défi des dames de cœur Desjardins, dimanche aux abords de la terrasse de Lévis.
Venues spécialement de Montréal, où elles résident, pour participer à cet événement réservé aux femmes qui visait à amasser des fonds pour la recherche et le traitement du cancer de la prostate, Judith et Sarah Jomphe ont fait leur part, à leur manière.
À elles seules, elles ont recueilli 1200 $ alors que la mobilisation des 850 participantes a permis de récolter 33 000 $. L’argent sera versé à la Fondation de l’Hôtel-Dieu de Lévis qui ouvrira un centre de dépistage du cancer au complexe hospitalier grâce à l’achat d’équipements spécialisés.
«Au début de l’année, on a su que notre père était atteint d’un cancer de la prostate avec des métastases aux os, et à ce moment-là, on a décidé de s’impliquer. On est contentes, car il a reçu de bonnes nouvelles récemment, mais c’est quand même important pour nous de continuer à ramasser des fonds pour cette cause», a raconté Judith en entrevue au Journal avant le départ.
À 68 ans, leur père s’était toujours maintenu en bonne santé jusqu’à ce que la famille originaire des Îles-de-la-Madeleine apprenne le diagnostic. Le paternel se fait soigner dans la région de Québec. «On a eu des bonnes nouvelles, mais on sait que la bataille n’est pas finie. Au moins, pour le moment, ça nous permet d’avoir un répit et d’espérer le mieux pour la suite des choses», a ajouté Sarah.
Grande signification
Adeptes de la course à pied, les deux sœurs se mesurent l’une à l’autre durant la saison lors de différentes compétitions. Les 10 km qu’elles ont accomplis dimanche étaient toutefois loin d’avoir des allures de rivalité fraternelle. Au contraire!
«Ça nous a aussi beaucoup interpellées, le fait que ce soit juste des femmes qui courent. Nous, nous sommes deux sœurs dans une famille très unie. Ça venait donc nous chercher de pouvoir courir ensemble.
On a fait plusieurs défis ensemble, mais on ne court pas côte à côte habituellement. C’est un peu du chacun pour soi.
Aujourd’hui, on s’est dit qu’on allait courir côte à côte. On ne calcule pas notre temps. C’est vraiment symbolique», a avoué Sarah.
Dernière étape
Par ailleurs, la saison du circuit Courir à Québec se terminera par la présentation du marathon SSQ Lévis-Québec, le 28 août prochain.
Texte et photo : ROBY ST-GELAIS
