Est du Québec : Coup d’oeil sur les espèces menacées et vulnérables

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Avec son fleuve fréquenté, ses forêts giboyeuses et ses innombrables lacs et rivières, l’Est du Québec est un territoire où de nombreuses espèces fauniques sont menacées ou vulnérables. 

Ainsi, de nombreuses espèces d’oiseaux ont subi des déclins importants et leurs aires de nidification ou de fréquentation sont maintenant concentrées en un seul endroit. Par exemple, les Îles-de-la-Madeleine, avec ses kilomètres de plage battues par les vents et ses dunes accueillantes sont un lieu privilégié pour plusieurs espèces d’oiseaux menacées.

Pluvier siffleur
Pluvier siffleur   PHOTO : COLLABORATION ATTENTION FRAGÎLES

Le pluvier siffleur semble avoir complètement disparu de la Côte-Nord et de la Baie-des-Chaleurs et selon le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), « aux Îles-de-la-Madeleine, la population compte moins de 50 couples; on en recensait 45 en 2007, 44 en 2008 et 48 en 2009 ».

Le grèbe esclavon est aussi une espèce menacée qui niche exclusivement dans l’archipel. Même chose pour la sterne de Dougall. « Au Québec, selon le MFFP l’espèce se reproduit en un seul endroit, soit aux Îles-de-la-Madeleine, sur l’île aux Cochons, et sur un îlot artificiel situé près de Grande-Entrée ».

Sa cousine, la sterne capsienne peut être observée sur les îles, mais, elle, ne niche plus que sur la Côte-Nord, soit sur l’île de la Brume, à l’est de La Romaine.

Une sterne

L’arlequin plongeur est un magnifique canard classé vulnérable que l’on retrouve au Cap bon Ami dans le parc Forillon et qui niche dans le parc de la Gaspésie.

Le garrot d’Islande, un canard, est une espèce vulnérable que l’on voit souvent sur le fleuve. Il niche sur la Côte-Nord.  « La population de l’est du Canada est estimée à environ 6800 individus et se trouve en grande majorité au Québec où l’aire de nidification serait principalement localisée au nord de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, dans la forêt boréale », peut-on lire dans la Liste des espèces fauniques sur le site du MFFP.

La grive de Bicknell, un passereau vulnérable est aussi présente en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent.

Dans nos forêts aussi.

Caribous en Gaspésie
Caribous en Gaspésie

Plusieurs animaux menacés trouvent également un dernier refuge dans nos régions. C’est le cas bien sûr du caribou de bois. Selon le ministère, « le caribou de la Gaspésie fréquente les hauts sommets des massifs McGerrigle (incluant le mont Jacques-Cartier) et des Chic-Chocs (comprenant les monts Albert et Logan) ainsi que la forêt coniférienne mature avoisinant le parc ». Cette espèce de caribou a complètement disparu des provinces maritimes et de l’est des États-Unis.

La carcasse de la tortue luth
La carcasse de la tortue luth   PHOTO : PÊCHES ET OCÉANS CANADA-J-C RICHARD

La tortue Luth est aussi une espèce menacée. On la retrouve notamment aux Îles-de-la-Madeleine, sur la Basse-Côte-Nord, sur l’île d’Anticosti, dans l’archipel Mingan et en Gaspésie.

Le papillon satyre fauve des Maritimes, une autre espèce menacée est observable « dans la Baie-des-Chaleurs, en Gaspésie, plus particulièrement à Miguasha, Penouille, Saint-Omer et Saint-Siméon. La plus grande population compte environ 26 000 individus et se trouve dans l’estuaire de la rivière Nouvelle », selon le MFFP.

Le béluga bien sûr

Un béluga
PHOTO : DÉCOUVERTE

Parmi les mammifères marins menacés qui fréquentent les eaux du Saint-Laurent, il y a bien sûr le béluga, espèce vedette qui n’a plus besoin de présentation. Il resterait à peine un millier d’individus alors qu’au début du 20e siècle on pouvait en retrouver entre 8000 et 10 000.

L’éperlan arc-en-ciel est un poisson vulnérable que l’on retrouve dans l’estuaire du Saint-Laurent, alors qu’on le retrouvait partout, de Montréal à la Baie-des-Chaleurs jusqu’au début des années 70.


AILLEURS SUR LE WEB

 

Un texte de Richard Lavoie
LA UNE : Une mère et son jeune veau   PHOTO : GREMM

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