La famille de rêve d’Hugo Barrette

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BILLET – J’ai grandi dans une grosse famille, aux côtés de mes parents et de mes cinq frères et sœurs. Ça peut paraître énorme, mais c’est le plus beau cadeau que j’ai eu dans ma vie. Je me trouve très chanceux d’avoir une famille comme la mienne. Je pense même que j’ai la meilleure famille du monde!

Nous sommes tous super amis et nous nous soutenons dans nos projets respectifs. Mes frères et sœurs sont toujours là pour moi. C’est un soutien incroyable et inconditionnel.

Notre dynamique est difficile à expliquer. Nous sommes tellement tissés serré. Je suis très proche de ma famille immédiate, mais aussi de mes grands-parents, mes tantes, mes oncles et mes cousins. Ma parenté élargie est aussi très importante dans ma vie.

Parfois, je trouve ça difficile d’être isolé à Toronto, loin des Îles-de-la-Madeleine et de ma famille, mais c’est plus facile qu’avant grâce à Skype. C’est sûr que j’aimerais aller les voir plus souvent, mais ils comprennent que c’est dur de trouver du temps avec l’entraînement, surtout en cette année olympique.

Des parents extraordinaires

Mes parents feront le voyage à Rio pour venir me voir en action. Disons que c’est encore plus excitant. Ce sera très émotif.

Pour être honnête, je ne sais pas comment ils ont fait durant toutes ces années. Mes frères et sœurs et moi excellons tous dans nos domaines respectifs et nous faisons tous ce que nous aimons.

Ils ont vraiment bien réussi leur travail de parents. Je pense qu’en fin de compte, c’est grâce à tout l’amour qu’ils nous donnent. Nous avons toujours été leur priorité à tous les chapitres. Tout était fait en fonction de nous et ils prenaient le temps d’être présents pour chacun de nous. Je n’aurais pas pu demander mieux.

Un jour, j’aurai des enfants et j’essayerai de faire au moins la moitié de ce qu’ils ont accompli. C’est très impressionnant. Je crois que n’importe quel parent peut comprendre à quel point ils sont formidables.

Un texte d’Hugo Barrette
LA UNE : Hugo Barrette et sa mère aux Jeux panaméricains de Toronto, en 2015   PHOTO : PRESSE CANADIENNE/MARK BLINCH