Manque récurrent d’anesthésistes aux Îles-de-la-Madeleine

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Des deux postes d’anesthésistes au centre hospitalier des Îles-de-la-Madeleine, l’un est vacant et l’autre est occupé par un employé en sabbatique. Les plages horaires sont donc comblées à la pièce par des anesthésistes provenant d’autres régions du Québec, parfois à la dernière minute.

Sept femmes ont appris mardi qu’elles n’auraient pas à être transportées jusqu’à Québec pour leur accouchement. Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Îles-de-la-Madeleine venait de trouver un anesthésiste pour combler la période de découverture du 2 au 6 février.

Il aura fallu plus de 350 appels pour remédier à la situation.

Si ce problème est réglé, le CISSS n’est pas au bout de ses peines. L’organisme n’a pas encore trouvé d’anesthésistes pour couvrir la période du 10 au 24 février, de même que pour quelques dates en avril et en mai.

La présidente-directrice générale indique que l’organisme fait tout ce qui est en son pouvoir pour pourvoir le poste vacant depuis septembre.

«Le recrutement est toujours en cours depuis l’été passé, il faut se dire que dans le moment, il y a beaucoup de pénurie, les grands centres, les centres universitaires, il y en manque un peu partout dans toute la province.» – Yvette Fortier, présidente-directrice générale du CISSS des Îles

L’anesthésiste en sabbatique a, quant à elle, jusqu’à la fin avril pour indiquer si elle compte retourner pratiquer aux Îles-de-la-Madeleine.

Pour ce qui est du manque de communication déploré par les femmes enceintes touchées par la pénurie, le CISSS considère avoir fait son travail et les avoir tenu au courant de tous les développements.

«Moi, en tant que PDG du CISSS des îles, je pense qu’on a pas fait aucun accroc aux bonnes façons de faires, aux meilleures pratiques au niveau de la communication, c’est très important de ne pas créer de panique dans la population, auprès des gens concernés.» – Yvette Fortier

Mme Fortier affirme que toutes les personnes concernées par cette épisode ont été jointes après l’heure du dîner mardi pour les informer qu’elles n’auraient pas à prendre l’avion.

 

Un texte d’Édith Drouin en collaboration avec Isabelle Damphousse

LA UNE : Un médecin Photo : Radio-Canada