Ottawa ferme toujours la porte à l’allongement de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Havre-aux-Maisons.
Un an après l’accident d’avion qui a coûté la vie à Jean Lapierre, à sa femme, à une de ses sœurs, à deux de ses frères et à deux pilotes, l’accessibilité au transport aérien sur l’archipel fait de nouveau l’objet d’un débat.
Même si l’enquête du Bureau de la sécurité des transports n’est toujours pas terminée, le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, rappelle que l’accident n’est pas lié à la longueur de la piste de l’aéroport de Havre-aux-Maisons.
Le ministre se dit tout de même conscient du désir des Madelinots, qui réclament cette amélioration depuis plus de 25 ans.
Il soutient par contre que la longueur de la piste est parfaitement adéquate et que les installations correspondent aux besoins des avions qui atterrissent aux îles. « C’est une situation qu’on a évaluée, ajoute Marc Garneau. On a parlé avec le maire, M. Lapierre, d’ailleurs, pour lui dire pourquoi on n’était pas en position pour faire quelque chose pour allonger la piste. »
Pour sa part, le maire Jonathan Lapierre maintient que l’allongement de la piste répondrait à des besoins de sécurité et d’accès aux soins de santé pour des patients de l’hôpital des Îles.
Chaque année, les conditions météorologiques forcent l’annulation de plusieurs vols aux Îles-de-la-Madeleine.
LA UNE : Aéroport des Îles-de-la-Madeleine Photo : Radio-Canada