Les portes du barrage de la rivière Jean-Larose viennent finalement d’être fermées. Celles-ci favoriseront les recherches pour retrouver la jeune femme, Maïté Viens, qui a été emportée dans les eaux, dimanche.
«Ça va diminuer le niveau d’eau de 80%. Les plongeurs se rendront à l’endroit ciblé, soit en bas de la dernière chute», indique Hélène Nepton, porte-parole à la Sûreté du Québec.
La jeune femme recherchée après être tombée dans les eaux des chutes Jean-Larose est Maïté Viens, originaire des Îles de la madeleine.
La femme dans la jeune vingtaine est portée disparue depuis dimanche après-midi après qu’elle ait été emportée dans les eaux des chutes Jean-Larose, une série de cascades de plus de 70 mètres de haut située au pied du mont Sainte-Anne.
L’accident s’est produit vers 15 h lorsque plusieurs randonneurs se trouvaient dans les sentiers à proximité des chutes. La jeune femme, qui était accompagnée d’une amie, aurait trébuché avant d’être emportée par le fort courant.
«Les deux jeunes femmes marchaient sur le bord d’un sentier très escarpé près de l’eau. Elle a alors perdu pied et serait tombée directement dans l’eau», explique la porte-parole de la Sûreté du Québec, Christine Coulombe.

«Elle n’est jamais réapparue»
Une randonneuse qui passait par là dans les minutes suivant le drame raconte la panique qui s’est rapidement installée aux abords de la rivière.
Les trois chutes Jean-Larose ont une hauteur totale de 72 mètres, mais la troisième est la plus imposante à 41 mètres.
Famille sous le choc
Ses parents, qui «vivent toujours aux Îles», ont appris la triste nouvelle en milieu de soirée dimanche indiquait un ami de la famille.
Ce dernier était venu récolter les premiers détails pour informer les proches. «Ils viennent juste de l’apprendre, ça criait dans la maison», racontait cet homme encore troublé de sa conversation avec les parents en crise.
Avec la collaboration de Catherine Bouchard