Vous avez peut-être vu sur les réseaux sociaux, ces jours-ci, des photos de pêcheurs avec un thon rouge. Le plongeur, Mario Cyr, explorateur des fonds marins depuis plusieurs décennies, ne comprend pas pourquoi cette pêche est autorisée alors que l’espèce est loin de bien se porter.
Le quota total de pêche au thon rouge du Québec s’élève à 26 tonnes pour la saison 2018, ce qui représente au moins 80 poissons et une hausse de près de cinq tonnes par rapport à l’an passé. Selon une évaluation menée en 2017 par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique, les stocks de thon rouge sont en hausse dans l’Atlantique Ouest. Le conseiller principal chez Pêches et Océans Canada, Antoine Rivierre, affirmait en juillet que les mesures de restrictions du passé ont été fructueuses. Le plongeur Mario Cyr, qui suit le dossier depuis plusieurs années, pense qu’il n’y a pas plus de thons rouges qu’auparavant. « Avec l’augmentation de la température de l’eau, il y a eu un déplacement du thon rouge. Il n’y en a pas plus, c’est plutôt un déplacement de l’espèce! », croit-il.
LA UNE : Ottawa n’ajoute pas le thon rouge de l’Atlantique à la liste des espèces en voie de disparition. Photo : Associated Press / Chris Park