« Manger notre Saint-Laurent » : une première rencontre aux Îles

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Dans l’optique de mettre en valeur les ressources animales et végétales comestibles du Saint-Laurent et promouvoir le plaisir de consommer ces aliments locaux, le projet de recherche «Manger notre Saint-Laurent», financé dans le cadre du programme Odyssée Saint-Laurent du RQM, a tenu son premier atelier d’échanges dans l’archipel, auquel étaient conviés divers acteurs concernés et issus de différents secteurs : municipal, éducation, santé, pêche, restauration, citoyens, tourisme, gastronomie, etc.

Réunis chez Gourmande de nature, près d’une vingtaine de participants ont ainsi pris part à un atelier de co-construction orchestré par une délégation de chercheurs issus de disciplines variées tels que l’éco-toxicologie, la santé environnementale, la santé et la nutrition humaine, les technologies de l’information, les processus participatifs et l’océanographie.

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© CERMIM / J. Solomon

L’atelier d’hier avait pour objectif de procéder à une première identification des espèces détenant un potentiel de valorisation dans un contexte de promotion de la sécurité et de l’autonomie alimentaire. Pour le territoire madelinot, c’est la chef Johanne Vigneau, propriétaire des restaurants Gourmande de nature et La Table des Roy, qui a accepté de s’associer au projet afin de travailler le volet culinaire créatif associé à la démarche. « Je trouvais très intéressant et motivant de participer à cette démarche qui cherche à allier la science et l’art culinaire au service des communautés » explique Mme Vigneau. « On souhaite mieux connaître les ressources qui nous entourent, parfois sous-exploitées ou méconnues, et leurs valeurs nutritives. Des outils pour promouvoir le plaisir de manger seront produits et profiteront à la communauté et aux organisations locales déjà en place, comme le Bon goût frais des Îles-de-la-Madeleine, par exemple», explique quant à elle Mme Jasmine Solomon, agente de projet au Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM), lequel est partenaire du projet de recherche en assurant la coordination locale de la démarche.

Le projet, d’une durée de deux ans, prévoit d’autres visites dans l’archipel. Deux autres communautés participent également au projet soient, Cap-Chat et à Sainte-Thérèse de Gaspé.

LA UNE : Une partie de l’équipe de chercheurs, de gauche à droite: Mélanie Lemire (U Laval), Marie Marquis (U. de Montréal), Dany Dumont (UQAR-ISMER) et Holly Witteman (U Laval) © Facebook – Manger notre Saint-Laurent
Source : CERMIM