Les tentatives pour sauver une baleine empêtrée se poursuivent dans le Saint-Laurent

Publicité

Articles similaires

Des Madelinots manifestent contre la Passe Archipel

M. Bourgeois, qui exploite un site touristique, craint également...

Les lauréats du gala régional du Défi OSEntreprendre

Le 25 avril dernier, à Sainte-Anne-des-Monts, s'est déroulé le...

Des débarquements record, mais pas de meilleurs prix pour le homard québécois

Malgré des débarquements records depuis quelques saisons, le prix...
Les tentatives pour sauver un rorqual à bosse en détresse se poursuivent dans le fleuve Saint-Laurent. L’animal empêtré, qui avait été observé pour la première fois il y a plus d’un mois à Port-Cartier, se trouverait actuellement dans le secteur de Cap-Chat, en Gaspésie.
 

«On a eu un signalement d’un citoyen qui a communiqué avec le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins selon lequel l’animal aurait été revu dans le secteur de Cap-Chat,» explique Charles Dufault, superviseur d’agents des pêches à Pêches et Océans Canada. Le rorqual à bosse en détresse a d’abord été observé à Port-Cartier à la fin-juillet, puis à Matane à la mi-août, dans le parc marin Saguenay–Saint-Laurent, et ensuite à Godbout. Lundi dernier, l’équipe de sauvetage des grands rorquals de Pêches et Océans Canada a tenté une première intervention dans les eaux en face de Godbout. L’opération s’est cependant soldée par un échec. «Étant donné la météo qui n’était pas clémente, on n’a pas été capable de retrouver l’animal, et ce, au courant de toute la semaine», raconte Charles Dufault. Pêches et Océans Canada tente actuellement de confirmer la présence de l’animal dans le secteur de Cap-Chat avant d’y dépêcher une équipe. Une fois localisé, Pêches et Océans Canada posera une balise satellite sur le rorqual à bosse en détresse, après quoi l’équipe d’experts de Terre-Neuve ou celle du Nouveau-Brunswick sera appelée à intervenir pour couper le cordage et libérer le cétacé. Or, avant même de pouvoir poser une balise satellite, les conditions météorologiques doivent être favorables à la navigation et à ce type d’intervention, selon Pêches et Océans Canada. «On doit aussi s’assurer de la sécurité des agents des pêches. Si l’agent des pêches ne sent pas en sécurité pour intervenir,» le mot d’ordre est de s’abstenir, ajoute Charles Dufault.

LA UNE : Le rorqual en difficulté au large de Grosses-Roches (archives). PHOTO : GRACIEUSETÉ DE RENÉ ROY