Ce sport a des impacts directs sur la faune et la flore des Îles-de-la-Madeleine.
C’est des impacts qui peuvent être assez variés selon l’utilisation qu’on fait du territoire. On peut observer des perturbations au niveau des accès près des plans d’eau, on peut aussi observer des dérangements des oiseaux qui sont tout le tour des plans d’eau et sur les plages
, explique Mélanie Bourgeois.
Afin de limiter ces conséquences, Karine Rioux suggère aux pratiquants de kitesurf de stationner leur véhicule loin des milieux humides et se de tenir loin des îlots où il pourrait y avoir des espèces menacées et des baigneurs.
Judith Landry soutient que les adeptes de ce sport sont très réceptifs aux affiches de sensibilisations qui ont été installées à divers endroits sur l’archipel.
« Si on commence à réfléchir qu’il y a d’autres utilisateurs, qu’il y a de la vie, de la faune, de la flore, ça va aller mieux. » — Juith Landry, Association kite des Îles
Des travaux ont d’ailleurs été réalisés la semaine dernière au parc Fred Jomphe dans la lagune de Havre-Aubert, un des endroits les plus fréquentés pour le kitesurf. Le stationnement a été repensé et le secteur a été balisé dans le but de protéger la faune et la flore.
On a surtout essayé de limiter les accès sur la pointe, là où il y avait passage de véhicules. On a reculé la limite où les véhicules pouvaient se rendre
, précise Karine Rioux.
Elle ajoute que ce nouvel aménagement facilite les déplacements des usagers sur place.
Cohabitation kitesurf et nature
LA UNE : Du kitesurf à l’île du Havre Aubert, dans l’archipel des îles de la Madeleine (archives).PHOTO : Getty Images / LanaCanada