Surpopulation de phoques gris : l’industrie de la pêche de T.-N.-L. sonne l’alarme

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Une campagne nationale est lancée par le syndicat Fish, Food and Allied Workers Union (FFAW-Unifor) pour sensibiliser la classe politique aux « répercussions dévastatrices de la surpopulation de phoques gris sur les stocks de poissons au large de la côte Atlantique ».

Selon le pêcheur côtier et chasseur de phoque Trevor Jones, de la ville terre-neuvienne LaScie, la surpopulation des phoques menace la durabilité de l’industrie des pêches.

Même son de cloche pour le président de la Fish, Food and Allied WorkersFFAW-Unifor, Keith Sullivan, qui avance que la menace de la population de phoques incontrôlée est en ce moment bien plus alarmante que la pêche commerciale contrôlée.

Le gouvernement fédéral ne fait rien pour remédier au sérieux problème qui existe au large du littoral, dit-il.

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Les données les plus récentes, avancées par l’organisme et qui datent de 2008, indiquent que les 400 000 phoques gris consomment annuellement 800 000 tonnes de nourriture. S’ajoutent à cela les 7,4 millions de phoques du Groenland en Atlantique, qui consomment 4,2 millions de tonnes de nourriture annuellement.

Les prises de pêche commerciale de morue ont parallèlement chuté entre 1992 et 2022 à Terre-Neuve-et-Labrador.

Des actions immédiates sont nécessaires

La Fish, Food and Allied WorkersFFAW-Unifor souhaite que des actions immédiates soient prises par Ottawa afin de rééquilibrer l’écosystème marin.

L’organisme demande aussi à ce que des études scientifiques soient effectuées pour mieux juger l’ampleur des dégâts.

Il implore également les députés de la province et le gouvernement d’Andrew Furey de faire pression sur le ministère des Pêches et des Océans du Canada.

LA UNE : Un phoque gris adulte peut consommer jusqu’à deux tonnes de proies chaque année. PHOTO : ARCHIVES