Élie Aucoin a saisi sa chance de se faire remarquer

Jusqu’à 13 ans, Élie a joué son hockey mineur aux Îles-de-la-Madeleine avant de se faire remarquer pour ses talents. Il y a eu également un peu de chance dans le processus.
 

« Une SEULE fois par année, nous sortons des Îles-de-la-Madelaine pour jouer le tournoi de la Coupe Dodge. C’est probablement là qu’on a dû me remarquer« , dit-il.

Le défenseur a joué M15 AAA à sa première saison dans le Bas-St-Laurent. Lors de ses deux premières années, il habitait avec sa mère en appartement. La transition s’est bien faite malgré quelques difficultés.

« À ma première année ici, je me faisais un peu taquiner avec mon accent. Au Collège Notre-Dame, il y a du monde qui ne me comprenait pas et pensait que je parlais anglais« , me raconte-t-il en riant.

Maintenant en pension, il n’est pas trop dépaysé, car sa deuxième famille provient aussi des Îles-de-la-Madelaine. Quand ils peuvent, ses parents viennent le voir et à l’occasion il fait le voyage.

Élie est un petit défenseur qui bouge bien la rondelle et garde son jeu simple. Il compare son style à celui de Samuel Girard de l’Avalanche du Colorado. Il aime bien

Cette saison jusqu’ici, le Madelinot a cumulé deux buts et sept passes en 26 parties. Outre les statistiques, le principal intéressé impressionne, mais continue de travailler fort autant sur la glace que sur les bancs d’école.

En secondaire 5 en ce moment, il est à faire son choix en vue du cégep. Il aimerait bien étudier en gestion de commerce, car c’est un domaine intéressant et il aime interagir avec les gens.

Un déracinement plus tard, force est d’admettre qu’Élie Aucoin continuera de tout faire pour atteindre ses buts.