Bilan de la troisième chasse en observation scientifique au phoque gris sur l’île Brion

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La troisième chasse en observation scientifique au phoque gris sur l’île Brion, aux îles de la Madeleine, s’est terminée officiellement mardi.

Depuis 2020, les chasseurs madelinots sont autorisés à abattre, sous l’observation de chercheurs de l’Université Laval, des phoques gris sur la plage de l’île Brion, une réserve écologique située au nord de l’archipel.

Ce projet scientifique vise à déterminer les impacts de la présence des chasseurs et des phoques gris sur la faune et la flore de la petite île madelinienne.

Environ 800 bêtes ont été abattues par quatre équipages cette année, selon l’Association des chasseurs de phoque intra-Québec (ACPIQ).

 Des trois chasses scientifiques qu’on a faites, ç’a été la meilleure, par le nombre de participants ainsi que par le nombre de bêtes abattues, explique le directeur de l’ACPIQ, Gil Thériault.

Capture d’écran, le 2023-03-01 à 19.13.07

L’ACPIQ espère qu’après trois ans de recherche, le gouvernement du Québec, qui chapeaute les opérations, autorisera l’an prochain les chasseurs à se rendre sur l’île Brion sans la présence des scientifiques.

J’ai l’impression que le ministère [de l’Environnement] est allé chercher les données qu’il avait à aller chercher sur l’île. Alors, normalement l’an prochain, il devrait y avoir des avancées significatives dans ce dossier-là, croit M. Thériault.

Capture d’écran, le 2023-03-01 à 19.13.15

Habituellement, hors des chasses en observation scientifique, les chasseurs doivent faire le rapport de leurs activités auprès de Pêches et Océans Canada.

MPO, mais si les activités habituelles reprennent, au moins on n’aura pas une équipe de scientifiques à alerter et à traîner avec nous","text":"C’est déjà assez lourd avec le MPO, mais si les activités habituelles reprennent, au moins on n’aura pas une équipe de scientifiques à alerter et à traîner avec nous"}}">C’est déjà assez lourd avec le MPO. Si les activités habituelles reprennent, au moins on n’aura pas une équipe de scientifiques à alerter et à traîner avec nous, témoigne le directeur de l’ACPIQ.

Sans confirmer qu’une chasse normale sera autorisée sur les plages de l’île Brion dès l’an prochain, le ministère québécois de l’Environnement précise que le rapport de l’Université Laval est attendu au début de 2024. Les conditions de chasse pourraient être revues en fonction des résultats de ce rapport.

LA UNE : La colonie de phoques gris de l’île Brion, une réserve écologique à 16 kilomètres au nord de Grosse-Île, est évaluée à au moins 10 000 individus. (Photo d’archives). PHOTO : JONATHAN VIGNEAU
PAR Marguerite Morin avec les informations d’Isabelle Larose