Les travaux pour réduire l’indice de vétusté des écoles de l’Est-du-Québec se poursuivent

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Les Centres de services scolaire (CSS) de l’est du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles continueront d’améliorer les infrastructures scolaires du territoire au cours de la prochaine année scolaire grâce à de nouvelles enveloppes budgétaires.

Dans son dernier budget, Québec a annoncé 14,5 milliards de dollars pour la rénovation, l’agrandissement et le maintien des écoles au Québec.

De cette enveloppe, 17,5 millions de dollars ont été injectés dans les coffres du CSS des Monts-et-Marées pour l’année scolaire 2023-2024. Le CSS René-Lévesque a quant à lui reçu 17 millions de dollars, et le CSS des Îles, quatre millions de dollars.

En juillet dernier, Radio-Canada dévoilait que plus d’une école sur deux au Québec est cotée D ou E, ce qui signifie qu’elle est dans un mauvais ou un très mauvais état.

Les écoles servies par le CSS René-Lévesque ont par exemple un indice de vétusté moyen qui s’élève à 23 %, ce qui lui donne une cote D, selon le barème de vétusté du ministère de l’Éducation.

On a de beaux bâtiments, s’objecte la directrice générale du CSS René-Lévesque, Sandra Nicol. On n’a pas d’inquiétude pour la santé et la sécurité de nos bâtiments, affirme-t-elle. Elle explique cependant que son administration utilisera ces nouvelles sommes pour réduire l’indice de vétusté au cours des quatre prochaines années.

Distribution des écoles avec une cote D (mauvais) ou E (très mauvais)

Capture d’écran, le 2023-09-18 à 08.06.59

Un pourcentage élevé indique que le bâtiment a besoin de beaucoup de rénovations, mais il ne signifie pas que le bâtiment pose un risque pour la santé et la sécurité des occupants, explique le ministère de l’Éducation par courriel. Les règles budgétaires d’investissements prévoient que si des bâtiments représentent un quelconque risque pour leurs occupants, ils doivent être rénovés en priorité.

Capture d’écran, le 2023-09-18 à 08.07.08

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Remplacer le filage informatique dans une école nécessite un gros investissement, mais ça ne met pas en jeu la santé ou la sécurité des élèves, précise pour sa part Jean-Michel Cyr, directeur des ressources matérielles au CSS des Îles.

Maintenir la cadence

Tous s’entendent pour dire que les infrastructures scolaires sur le territoire sont sécuritaires, même si elles accusent un certain déficit d’entretien.

Bien que la grande majorité des infrastructures scolaires aux Îles-de-la-Madeleine affichent une cote D, M. Cyr est d’avis que l’état des bâtiments sur son territoire est satisfaisant.

Je pense qu’ici — sans négliger qu’il y a quand même des choses à faire, des améliorations à faire et des travaux qui vont venir et qui vont toujours améliorer nos bâtiments —, je pense qu’on est quand même satisfaits de l’état qu’on a présentement et des budgets qui nous permettent de les maintenir, fait valoir le Madelinot.

Capture d’écran, le 2023-09-18 à 08.07.26

Mais ce n’est jamais gagné. Il y a beaucoup de travail à faire dans les prochaines années parce qu’on investit chaque année, mais chaque année, le bâtiment vieillit d’une année, explique le directeur du CSS des Monts-et-Marées.

Capture d’écran, le 2023-09-18 à 08.07.47On va s’assurer de la pérennité de nos bâtiments. Parfois, c’est investir dans ce qui paraît peut-être un peu moins. Une couverture plate à membrane, ça coûte cher, mais ça ne paraît pas! renchérit Sandra Nicol.

LA UNE : «On n’a pas d’inquiétude pour la santé et la sécurité de nos bâtiments», affirme Sandra Nicol, directrice générale du Centre de services scolaire René-Lévesque. (Photo d’archives). PHOTO : GETTY IMAGES / NIKADA

PAR Véronique Duval