« Je pense faire l’acquisition d’un Kia EV3 2025. Les Kia EV6 et EV9 de base sont construits sur la plateforme E-GMP et sont des propulsions. Pourquoi n’est-ce pas aussi le cas de l’EV3? Je pense que sa conduite serait un peu plus excitante. » – Sonia Lecours
Réponse
Bonjour. Comme c’est toujours le cas, tout est une question de compromis. En effet, comme les plus récents produits électriques de la gamme Kia, l’EV3 sera construit sur la plateforme E-GMP. Comme il s’agit d’une plateforme dédiée à l’électrification, il existe une collection de possibilités de configurations. Jusqu’à maintenant, nous n’avions vu que les variantes à propulsion avec moteur arrière et intégrales avec moteur à l’avant et à l’arrière.
Toutefois, dès le dévoilement de la technologie E-GMP, le constructeur s’était montré éloquent sur le fait que des modèles avec un rouage du type traction, donc avec moteur à l’avant, seraient proposés. L’EV3 est le premier véhicule à adopter cette configuration ; d’autres viendront, comme la berline Kia EV5 et d’autres modèles du côté de Hyundai.
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La vocation de l’EV3 est différente de celle de ses grands frères, les EV6 et EV9. Avec l’EV3, Kia vise une approche beaucoup plus urbaine où les dynamiques de conduite sont plus en retrait dans l’équation pour l’acheteur. La motorisation utilisée au lancement dans l’EV3 affiche une puissance de 201 chevaux (150 kilowatts). Il s’agit d’une motorisation déjà répandue dans le consortium sud-coréen. Il s’agit du même moteur qu’on retrouve notamment dans le Hyundai Kona EV et l’ancienne Kia Soul EV.
Dans l’optique de la réduction des coûts de production, cet aspect est important. Les véhicules à propulsion et à rouage intégral existant chez Kia utilisent l’architecture à 800 volts qui coûte passablement plus cher à construire. En restant moins innovante/moderne avec une architecture à 400 volts, la production est plus simple et moins coûteuse.
Par conséquent, l’EV3 s’inscrit dans la continuité d’autres véhicules d’entrée de gamme connus chez Kia comme le Soul EV ou le Niro. Les moteurs électriques avant de la plateforme E-GMP sont habituellement moins puissants que les moteurs arrière et coûte moins cher à produire. De plus, ils sont également moins lourds. Ainsi, le constructeur facilite le maintien d’une plus grande abordabilité pour l’EV3 tout en optimisant l’autonomie. Selon Kia, si l’on tient compte de la clientèle visée, c’est le bon ensemble technologique. Si l’on ajoute une batterie de 78 kilowattheures utilisables, ce petit VUS devait avoir une autonomie aux environs des 450 à 500 kilomètres.
Il y a aussi la question de l’espace. En mettant le moteur à l’avant, on libère passablement plus d’espace pour le volume du coffre. Comme il n’a aucun moteur à l’arrière, il est possible d’avoir un plancher plus bas ou, même, un sous-coffre. Cela permettra d’obtenir un plus grand volume intérieur possible tout en conservant un véhicule compact.
Si jamais cette formule de vous n’intéresse pas, patientez un peu, Kia proposera une version GT de l’EV3 qui, elle, sera à rouage intégral. On ignore toutefois quels seront les choix techniques.
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